(Deuxième épreuve) (Chuunin) Maigo et Kojiro Hosokawa [Terminée]

Alors que la rosée du matin imbibait allègrement les parterres de fleurs colorées qui bordaient le palais, les oisillons annonciateurs du printemps réveillaient les convives de cette somptueuse demeure. Les matelas rembourrés et les oreillers moelleux avaient permis aux participants de l’examen de se revigorer - du moins à ceux ayant tenté de trouver le sommeil. Le propriétaire du domaine, Jinkaku Futae, avait invité les participants, à l’issue de la première épreuve, à se présenter à l’entrée des jardins. Il avait pris soin de préciser qu’ils pouvaient y accéder en passant par l’arrière du palais, et qu’ils seraient attendus à huit heures, ni plus ni moins. Un petit-déjeuner en libre service fut servi à la cafétéria peu avant l’aube, permettant aux participants de redécouvrir cette empotée de femme de service un peu trop grassouillette. Elle avait cette fois-ci jeté à la figure d’un commis une tasse d’eau chaude - certainement destinée à devenir un thé -, car celui-ci avait trébuché en portant un plateau de viennoiseries. Les témoins du désastre avaient dû affronter son regard dur. En soi, elle était bien plus effrayante que l’examen en lui-même. Après avoir dégusté des victuailles plus ou moins riches selon les envies, tout le monde s’était dirigé vers l’arrière du bâtiment où commencerait la deuxième épreuve.

Les spectateurs s’étaient amassés à la sortie, rendant l’accès relativement difficile pour les candidats. Braver la foule relevait d’un véritable défi, si bien que certains en déduisirent qu’il s’agissait d’une pré-épreuve éliminatoire : les servantes astiquaient les joues potelées des genins et des chuunins pour s’assurer qu’ils étaient en forme, les parieurs les assaillaient de questions pour se faire une idée du meilleur en lice, les marchands vendaient à la sauvette des friandises et des bonnets où ils avaient tissé le nom des candidats, et bien d’autres encore… Et lorsqu’enfin les jeunes gens ressortaient de ce bain de foule, déjà tout en sueur, ils pouvaient contempler de magnifiques jardins taillés à la Kumojin qui s’étendaient à perte de vue. En réalité, toute notion de profondeur était particulièrement délicate à percevoir, ce qui donnait une impression de gigantisme, alors même qu’une dizaine de minutes de marche aurait suffi à traverser ces innombrables haies et fontaines. Sous un porche en marbre mesurant plus de six mètres de haut, Jinkaku était entouré d’une multitude de gardes du corps en tissus colorés. Deux mètres en face de lui, les genins et les chuunins de tous les plus grands villages ninjas attendaient patiemment ses instructions. Lorsque l’horloge murale du palais eût sonné huit fois, le noble se racla la gorge avant d’intervenir.

- Bonjour à tous. J’espère que la nuit vous a été de bon conseil… et que vous n’avez pas trop été dérangés par mes soins nocturnes. commença-t-il en souriant à pleines dents et en se massant une blessure imaginaire à la hanche. La deuxième épreuve de l’examen chuunin et juunin est sur le point de commencer. Vous allez être appelés un par un par les numéros d’identification que nous vous avons fournis à votre inscription. Des groupes de deux seront accompagnés d’un membre de mon escorte personnelle jusqu’au lieu de lancement de la deuxième épreuve. Tous les concurrents participeront en même temps. En ce qui concerne les spectateurs, je vous prie de patienter que tous les candidats se soient éloignés avec leur guide pour venir me rejoindre sous ce porche. Je vous guiderai moi-même vers la salle des caméras, qui se trouve en sous-sol, et d’où nous pourrons apprécier l’épreuve en détails. Merci à tous.

Une fois les premières instructions mentionnées, une femme portant l’uniforme de la garde personnelle du Futae, à savoir un très fin tissu richement coloré - en rose, ici - et une lance fixée dans le dos par une lanière en cuir, appela tous les participants. Cela se remarquait à peine, mais les autres gardes lui vouaient un immense respect, ce qui permit aux esprits les plus fins d’en déduire qu’il s’agissait de leur cheffe. Une redoutable guerrière aux atouts féminins mis en valeur par sa tenue rose bonbon. Accoudée sur une petite table en bois ajoutée pour l’occasion et qui ne s’accommodait pas du tout au majestueux décor champêtre, elle tirait au sort des bouts de papier d’un grand bocal tressé en osier. L’attente semblait d’autant plus longue que le soleil brillait de mille feux, rendant l’air à peine respirable - ou peut-être que le bain de foule avait amplifié cette impression ? D’une voix particulièrement grave pour celle d’une femme, elle s’écria enfin :

- Numéros 80 et 100 !

Maigo et Kojiro Hosokawa sauraient se reconnaître. Les deux participants s’avancèrent jusqu’au bureau improvisé où un garde du corps portant un tissu bleu tiffany fut désigné pour les accompagner. Le trio s’enfonça dans le jardin et marcha à un bon rythme. C’était la première fois que les jeunes gens avaient l’occasion de contempler les gardes du corps du prétendu Raikage d’aussi près : sous cet apparat exotique qui faisait penser à une tenue de guerriers du désert se dissimulait des individus à la musculature saillante et au teint légèrement cendré. La lance de combat qui dépassait dans son dos semblait encore plus intimidante à cette distance. Le garde du corps demeura muet pendant tout le trajet. Après être sortis des jardins où les fleurs se faisaient rares - détail typique des jardins à la Kumojin -, les concurrents parvinrent à un grand mur en marbre dont la couleur évoquait celle du porche de tout à l’heure.

(Deuxième épreuve) (Chuunin) Maigo et Kojiro Hosokawa [Terminée] 1567169194-4fbf48b

L’immensité de l’édifice rendait impossible à deviner ce qui se dissimulait derrière… L’étrange effet de perspective du jardin ne permettait pas ne serait-ce que d’apercevoir cette muraille pendant la balade dans les haies taillées au carré. Maigo et Kojiro, accompagnés du soldat coloré, marchèrent encore un bon moment le long de ce mur. Ils virent défiler plusieurs portes en bois de bouleau qui s’incrustaient à merveille dans le mur et qui portaient des numéros et des horloges rupestres. On pouvait deviner que chaque duo allait pénétrer dans cette enceinte par une porte différente. Celles-ci étaient espacées d’un kilomètre les unes des autres. Une mesure certainement mise en oeuvre pour dissuader les participants de rejoindre les autre portes… Lorsqu’ils arrivèrent à leur porte attitrée, l’horloge y indiquait huit heures et vingt minutes. Le soldat du désert sortit soudain une longue corde de son uniforme - Dieu seul savait où il l’avait rangée, puisque sa tenue ne semblait présenter aucune poche. Sans les prévenir de quoi que ce soit, il attacha Maigo et Kojiro à cette corde plus ou moins élastique en l’enfilant à leur taille. Sa carrure impressionnante et l’aura qu’il dégageait les empêchèrent de toute manière d’émettre la moindre résistance. Sans qu’on puisse le justifier, cette corde à la couleur blanchâtre faisait penser à un lien vital… Peu après, la voix de Jinkaku Futae résonna par l’intermédiaire de ce qui semblait être des haut-parleurs, derrière la muraille.

- Les participants sont tous arrivés face à leurs portes et les spectateurs sont tous installés dans la salle des caméras. Je peux donc vous dévoiler la nature de cette seconde épreuve : il s’agit ni plus ni moins d’un exercice de survie par binômes. Que vous le vouliez ou non, le participant qui vous accompagne sera dès à présent votre allié. Comme vous l’avez sans doute remarqué, vous êtes liés par une corde élastique qui permet une détente maximale de 5 mètres. Vous êtes donc littéralement inséparables ! Vous avez peut-être pensé que les jardins du domaine étaient ceux que vous venez de traverser mais la réalité est tout autre. Mes jardins s’étendent sur des hectares et sont semés d’embûches… mortelles. Votre but : les traverser en longueur, ce qui correspond certainement à une journée de marche. Les distances ne sont pourtant pas effarantes, mais ce qui est à l’intérieur pourrait bien vous retarder… Vous ne validerez cette épreuve qu’à la condition de franchir la porte d’arrivée portant le même numéro que votre porte d’entrée en étant toujours attaché à votre binôme par votre corde. Oh, et votre partenaire doit être en vie, cela va de soi. Je ne vous souhaiterai pas bonne chance aujourd’hui : vous aurez besoin de tout votre talent.

A cet instant, la porte en bouleau se déverrouilla toute seule grâce à un mécanisme automatisé. Une fois franchie, elle se referma derrière eux, les emprisonnant dans ce qui semblait être une gigantesque forêt dégageant une aura malsaine. L’environnement empestait comme une odeur… de mort.

HRP

La deuxième épreuve peut dès à présent débuter. Commencez par décrire votre trajet jusqu’à la porte, puis pénétrez dans l’enceinte des jardins. Restez évasifs sur l’environnement : vos péripéties vous seront décrites par le Maître du Jeu. Lorsque les deux candidats auront posté une première fois, un premier obstacle vous sera dévoilé. Le temps de réponse maximal est, comme pour la première épreuve, de 48h. Ordre de post : Maigo - Kojiro - MdJ.

Bon courage !

NB : Pour ceux qui ne l’auraient deviné, la mention « jardin à la Kumojin » fait référence au style IRL « jardin à la française ».

Rang C

Maigo vivait beaucoup de stress du a l’adaptation scocial et politique qu’elle devait exercer ces derneir temps. Elle dormais peu et se roulait en boule au pied de Shinki. Par fois, elle allait meme jusqu’à ce glisser dans ses bras pourdormire. Cette position doteuse et le fait quelle le suive comme une chien de poche avait commencer a rependre des rumeurs doteuse sur se duo.

Aujourdhui on allait au jardin. Le bain de foule avait tellement engoisser la petite qu’elle était monter sur le dos et en partie sur les épeules de son frère adoptif. Ses donc en état de stress quelle se présenta devant le seigneur de ses terre, toujours et eternellement a quatre pattes laissant préjager sont passer sauvage.

Maigo suivie le garde quand il en fut le temps. Les dalles de ciment grafignaient ses jointure et ses pieds. Elle figea lorsqu’on latacha a l’inconnue, lui portant un regard horrifier et perturbuer.

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

J'étais revenu assez tardivement au palais après ma tentative d'investigations qui n'avait guère donné de résultat convaincant, malgré le soutien que m'avait apporté la jeune Atame Tsuka, une genin prometteuse du Village de la Roche. Nous étions tous deux toutefois confortés dans l'idée selon laquelle quelque chose ne tournait pas rond au sein du palais du nouveau Raikage. Au final, nos brèves recherches avaient levé plus de questions qu'apporté des réponses, notamment au sujet des fameuses portes verrouillées du second étage et des curieux jardins à l'arrière de la propriété.

J'avais préféré retourner directement dans mes quartiers après avoir mangé en ville, histoire de prendre une bonne douche et savourer une tasse de thé avant d'essayer de trouver le sommeil. Pour au final, être réveillé en plein milieu de la nuit par un cri déchirant qui sembla raisonner dans tous le domaine. Il y eut une sacré agitation dans les couloirs et les quelques échos de voix qui parvinrent à mon esprit embrumé me firent redouter que notre curiosité, à moi et Tsuka, ait put porté préjudice à cette dernière. Je m'habillai en hâte pour sortir et constater avec soulagement, mais aussi un brin de suspicion, que le cri entendu avait été émis par le Raikage. J'ignorais comment mon esprit paranoïaque avait pu confondre les cris de douleurs d'un homme adulte et d'une gamine, mais je mis vite ça sur le compte des brumes du sommeil qui avaient dû troubler mon ouï. Ça où mon esprit commençait à développer une forme de paranoïa...

Quoi qu'il en soit, on ne put pas vraiment en apprendre beaucoup plus au sujet de cet incident. Le Raikage était censé avoir subi une piqûre lui ayant infligé une affreuse douleur. Cela me semblait tiré par les cheveux, j'avais déjà vu mon père soigner des gens sans que ça ne soit aussi spectaculaire. Bien sûr, je n'ignorais pas l'existence d'opérations plus délicates et éprouvantes, mais je pouvais difficilement imaginer des soins quotidiens apporter une telle souffrance à un homme apparemment en bonne santé. Qui plus est, le nouveau leader du Village Ninja de Kumo.

C'est la tête pleine d'angoisses que je recouchai pour au final, peiner à laisser mon esprit vagabonder au fil des songes. Quelques heures plus tard, les premiers rayons du Soleil commençaient à filtrer au travers des rideaux diaphanes de me chambre, m'arrachant sans mal de mon sommeil volatil. C'est avec mécontentement que je repoussai les couvertures en gémissant, la journée promettait d'être longue. Je me redressai péniblement, m'étirant les membres en essayant de faire fi des étrangetés de la veille. Je devais rester concentré et garder mes forces pour la suite des événements.

Quelques heures plus tard, prêt psychiquement et physiquement... si omettait les cernes sous mes yeux, je me dirigeai à l'endroit où devait avoir lieu la seconde épreuve de l'examen, soit les jardins à l'extérieur palais. J'avais voulu y jeter un œil la veille avec Tsuka mais n'avait pas vraiment pu aller bien loin, les regards des gardes présents nous avaient vite encouragé à quitter les lieux. En tout cas, s'il y avait initialement une interdiction de traîner aux alentours des jardins dans un premier temps, celle-ci semblait avoir été levé dans la matinée car une foule impressionnante s'était rassemblée à l'entrée de celui-ci. On pouvait sans mal observer que cet examen était un bon prétexte pour faire tourner l'économie locale, légale ou non. Je ne m'intéressai pas trop à ces manifestations et rejoignit tant bien que mal l'entrée des jardins où je pus retrouver quelques candidats que j'avais déjà aperçu lors de la première épreuve. Il y avait une tension palpable qui rendit l'attente particulièrement lourde, avant que le maître des lieux ne se manifeste, accompagné de ce qui semblait être ses gardes du corps à en croire leur uniforme atypique. Bien que tout le monde semblait présent, notre hôte attendit que l'horloge massive de son palais sonne les huit heures avant de s'adresser à nous.

- Bonjour à tous. J’espère que la nuit vous a été de bon conseil… et que vous n’avez pas trop été dérangés par mes soins nocturnes.

J'arquai les sourcils tandis qu'une moue dubitative se dessinait sur mon visage, Jinkaku voulait vraisemblablement faire montre de transparence avec cette introduction. Mais je restais sceptique quant à la nature exacte d'un traitement aussi... démonstratif, surtout en pleine nuit.

- La deuxième épreuve de l’examen chuunin et juunin est sur le point de commencer. Vous allez être appelés un par un par les numéros d’identification que nous vous avons fournis à votre inscription. Des groupes de deux seront accompagnés d’un membre de mon escorte personnelle jusqu’au lieu de lancement de la deuxième épreuve.

Encore des binômes aléatoires ? Voilà qui promettait des duos aussi hétéroclites que lors de la première épreuve. Je n'avais pas assisté aux prestations de mes camarades mais ai cru comprendre que la plupart des membres d'Iwa avaient eu des réactions plutôt variables face à leur problème mathématique. Tantôt agressifs, réfléchis ou juste... compatissant. Je portai naturellement mon regard vers ce que je considérais malgré moi comme une curiosité de cet événement : Maigo. C'était une jeune fille de Suna aux cheveux crayeux qui se tenait hissée sur le dos de Jishaku Shinki, son confrère du village des sables, celui qui avait été opposé à Sora lors du premier tour. Apparemment, un de mes camarades chuunins, Royuki Fuko, lui avait plus ou moins laissé la victoire. J'ignorai totalement ce qui avait pu lui passer par la tête, peut-être voulait-il atténuer les rancoeurs qui subsistaient entre les ninjas d'Iwa et de Suna depuis le dernier conflit ayant opposé nos deux patries ? Si c'était le cas c'était louable... mais ridiculement naïf, personne n'oublie les cicatrices infligés par une guerre et la haine qui dort sous celles-ci continue de brûler, se transmettant souvent aux produits de sa chair. Seules l'écoulement de plusieurs générations saura éteindre cette flamme pernicieuse, si elle n'est pas ravivée d'ici là...

- Tous les concurrents participeront en même temps. En ce qui concerne les spectateurs, je vous prie de patienter que tous les candidats se soient éloignés avec leur guide pour venir me rejoindre sous ce porche. Je vous guiderai moi-même vers la salle des caméras, qui se trouve en sous-sol, et d’où nous pourrons apprécier l’épreuve en détails. Merci à tous.

Le discours terminé, Jishaku retourna à ses activités tandis que les participants prenaient de nouveau leur mal en patience, attendant calmement que leur numéro soit énoncé au bureau des appels. Pour ma part, on m'avait associé au 100, nombre qui me faisait sourire. Si ça c'était pas une invitation à se donner à 100% ! Mais la suite tendit à refroidir mes ardeurs quand le numéro 80 fut cité et que Maigo fut invitée à se manifester par Jishaku. Elle sauta alors à quatre pattes au sol et me rejoignit en me jetant des coups d'oeil méfiant, tandis que son ami me jaugeait d'un regard inquisteur. Leur méfiance était manifeste... et justifiée, moi-même ne savais pas trop comment considérer cette drôle de fille, juste comme un être craintif, ou également une menace potentielle... ?

Je tachai de garder mes distances pour l'instant alors qu'un garde nous conduisait dans une section spécifique du jardin. Son apparence différait légèrement des précédents, peut-être que le bleu de son uniforme l'associait à une fonction clairement identifiée pour ceux qui travaillaient au palais ? Nous avions marché un bon moment avant de nous retrouver face à un mur massif, plus exactement au niveau d'une porte solitaire caractérisée par le chiffre qui trônait juste au dessus de son encadrure. C'est à ce moment que notre accompagnateur sortit une corde ridiculement longue de ses affaires, par quel miracle était-il parvenu à la dissimuler ?! Il s'approcha ensuite de nous avec cette dernière et se mit à nous relier l'un à l'autre, moi et Maigo. J'étais un peu perplexe quand à l'intérêt de la chose... et remarquai rapidement combien la jeune fille de Suna n'appréciait pas du tout l'idée d'évoluer ainsi.

Malheureusement, nous ne semblions pas avoir le choix et la voix de Jinkaku qui se manifesta par divers haut-parleurs dissimulés dans les jardins confirma que cela faisait intégralement parti de l'épreuve. Un partenariat imposé ? Entre un membre d'Iwa et de Suna ? Le destin avait un sens de l'humour tordu...

J'eus quelques difficultés à convaincre Maigo se passer avec moi la porte, chose que notre accompagnateur observa stoïquement avant qu'enfin, la sauvageonne ne décide de m'emboîter le pas en conservant une certaine distance de sécurité. Elle fut d'autant plus intimidée quand la porte se referma derrière elle et moi aussi... la végétation qui s'était développée par delà le mur n'avait aucune harmonie, il y faisait lourd en raison de la vigueur du Soleil matinal et j'avais comme des réticentes instinctives à progresser davantage dans cette nature hostile. Peut-être que mes connaissances relatives aux plantes sauraient m'aider ? Cela dit, la "créature" terrorisée qui m'accompagnait n'allait probablement pas faciliter les choses.

-Ne t'inquiètes pas. On va bien réussir à sortir d'ici d'une façon ou une autre !

Je levai légèrement le poing comme pour partager une certaine forme de motivation, mais on sentait bien à mon sourire crispé que je n'étais pas vraiment convaincu moi-même. Pire encore, m'agiter ainsi semblait plus effrayer Maigo qu'autre chose. Je soupirai donc en commençant à marcher devant moi, attendant régulièrement que la sauvageonne me rejoigne pour éviter de trop tendre la corde. Être patient et calme marcherait probablement tant qu'aucune embûche ne viendrait se mettre en travers de notre chemin mais la suite allait-elle être aussi clémente ? Cela me semblait des plus improbable...

- Kojiro et Maigo -

La salle des caméras était spéciale, sombre munie de plusieurs banquettes de velours, sa superficie était telle qu'elle pouvait contenir la quasi-totalité des non-participants à l’examen et qui étaient donc là en guise de spectateurs. L'écran géant se décomposait retransmettait la seconde épreuve de survie en multiplex ainsi ils pouvaient avoir une vision d'ensemble sur ce que produisaient les jeunes pouces de sojas qui tentaient avec tant bien que de mal à arpenter les halles du somptueux jardin. L'attention de tous fut alors prise par un duo qui rassemblait un jeune homme brun et une petite fille aussi mignonne que pâlichonne. On devinait d'après les murmures de la foule qu'elle amusait la galerie en se déplaçant tel un animal. Autant que même si elle semblait étrange la petite, savait gagner le cœur des spectateurs de manière quasiment instantanée. Au niveau charismatique elle marquait de grand point. Mais hélas la chaleur allait bientôt avoir raison de son jolie minois. Car c'est avec une grande stupeur qu'elle succomba et mimait par la même occasion ce qui semblait être un malaise. La panique gagnait ceux qui étaient assis et une voix féminine, assez aiguë criait qu'on lui prodigue de l'aide au plus vite. Lui était assis en loge, l'élégance, d'un monarque et le pragmatisme des plus grands, ses cheveux soigneusement coiffé et son image d'hôte parfait lui collait à le peau. Il fit un signe de la main après s'être levé et donc avoir, rivé sur lui, l'attention de ses invités. Il dépêcha une unité spéciale et envoya avec eux un jeune homme.

Les kilomètres se faisait sentir sous le poids de l'astre brûlant, des cheveux ébouriffés blond presque blanc et un teint basané, ses iris marrons et son regards perçant affichaient là toute sa concentration, il avait était choisis à la dernière minute pour remplacer la candidate qui déclarait forfait. Un kimono bleu ciel et des sandales ninjas aux teintes argentée, le jeune Nobunaga Ryuchi allait entrer dans la danse. Il avait eut vaguement vent des consignes de l'épreuve et se fichait royalement de ce qu'il pouvait lui arriver, il était de ceux qui étaient prêt à tout pour atteindre leur but... Le siens, il le garderait secret mais voulait montrer aux yeux du monde que Kumo n'était pas mort et avait la folle envie de représenter les siens avec toute la hargne qu'il pourrait dans l'objectif de les rendre les plus fiers possible. Après une heure et trente minutes de course folle, ils arrivèrent donc face à celui qui serait son compagnon. Il se présenta et laissa à l'unité médicale le soin d'expliquer au jeune homme, le fait qu'ils allaient embarquer celle qui était son binôme pour raison médicale.

- Je suis Ryuchi Nobunaga, je suis prêt a survivre dans cet enfer...

Il tenait une pause militaire et avait un ton assez ferme.

Un accident médical avait causé un contretemps au sein d’un binôme. Fort heureusement, il ne s’agissait absolument pas d’une épreuve de vitesse… Lorsque Kojiro fut présenté à son nouveau partenaire, un dénommé Nobunaga Ryuchi, il avait éventuellement pu reconnaître le célèbre nom de clan du dernier Raikage vivant, Zatoïchi Ryuchi. Il était de notoriété publique que cette influente famille disposait d’un Kekkei Genkai particulièrement puissant. Mais quel était-il ? Porter ce nom et être recommandé par Futae en personne valaient à ce jeune homme un mérite inconditionnel. Si bien qu’il était hors de question de ménager ce duo ! Alors qu’ils se présentaient l’un à l’autre, les participants étaient observés par une sombre silhouette à l’orée du bois. Tout de noir vêtu, le visage de cet homme était dissimulé par un masque et il portait une immense cape, si épaisse qu’on se demandait comment il pouvait supporter la chaleur ambiante. Certain de ne pas avoir été repéré, celui-ci marmonna quelques mots en composant des mudras.

- Genjutsu : l’éternel renouveau.

Puis il disparut. Rien dans l’atmosphère ne semblait avoir changé, et pourtant… Alors qu’ils entamaient leur route vers l’autre extrémité du jardin, Kojiro et Nobunaga étaient, sans le savoir, déjà confrontés à leur premier obstacle : ces deux-là étaient tout bonnement immobilisés, mais leur esprit avait été projeté dans une phase alternative dans laquelle ils s’engouffraient dans cette noire forêt. S’ils continuaient à marcher, ils ne seraient confrontés à aucune difficulté. Pas la moindre. Comment se rendraient-ils compte alors qu’ils étaient piégés dans leur propre esprit ?

HRP

Technique Genjutsu de rang S : l’éternel renouveau.
=> Kojiro et Nobunaga se tiennent immobiles, près de l’entrée du jardin. Pourtant, dans leur esprit, ils s’imaginent avancer dans une réplique exacte de la véritable forêt. Exacte à un détail près : celle de leur imaginaire n’a aucune fin.

Bon courage.

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

J'envisageais toutes sortes d'embûches au sein de cette végétation hostile. Cet environnement était parfait pour permettre à de dangereux prédateurs de se tapir dans l'ombre, y compris d'éventuels ninjas hostiles. Il n'était pas impossible que les organisateurs aient décidé d'opposer des binômes de participants, au moins indirectement en les faisant tous errer dans cette même forêt. Je ne me faisais pas d'illusion, vu ce qu'avait donné la première épreuve, une rencontre avec nos concurrents déboucherait très probablement sur un affrontement. Conflit qui aurait de bonnes chances de nous mettre à mal, moi et Maigo. Notre tandem était quelque peu... dysfonctionnel par l'absence de communication entre nous deux, la jeune fille semblait trop troublé par ce qui l'entourait pour chercher à me comprendre. Nous progressions donc fastidieusement, accablé par une chaleur lancinante qui ne tarda pas à avoir des effets radicaux sur la santé de la petite sauvageonne qui s'écroula soudainement derrière moi. Je ne m'attendais pas à ce que ce climat détestable la terrasse si rapidement, ou était-ce dû à d'autres choses ?

J'interprétai ça comme une course contre la montre et me précipitai auprès d'elle pour vérifier son état. Fort heureusement, ce n'était vraisemblablement qu'un coup de chaud, rien qui nécessitait des soins d'urgence. Je soulevais donc précautionneusement Maigo l'amener dans une zone d'ombre où je parvins à distinguer une caméra à laquelle je fis de grands gestes pour interpeller les organisateurs. Je fis ça pendant un moment avant de finalement reporter mon attention sur la sauvageonne, la réussite de cette seconde épreuve me semblait totalement compromise avec ma partenaire inerte sur les bras. Cela m'avait semblé injuste sur le coup et je crois bien avoir jeté un regard haineux à la jeune fille, frustration rapidement dissipé par la pitié que je ressentis en contemplant son visage livide. Je laissai échapper un profond soupir en sortant de ma besace une gourde d'eau dont je bus une gorgée avant de commencer à abreuver prudemment Maigo, en prenant garde à ce qu'elle ne s'étouffe pas en avalant le liquide. Puiser dans mes ressources maintenant n'était probablement pas une bonne idée, mais Sunajin ou non, il était hors de question d'abandonner mon équipière à la mort. Une fois qu'elle fut réhydraté, j'apposais une main sur son front en adoptant une respiration calme, concentrant mon chakra pour réguler sa température corporelle. Je devais gagner du temps jusqu'à l'arrivée des secours.

Ils se manifestèrent relativement rapidement, prenant en charge la malheureuse Maigo, je n'aimais pas beaucoup l'idée de la remettre aux forces de Kumo mais n'avais pas vraiment d'alternative. Mon inquiétude n'alla pas en s'améliorant quand on m'expliqua que l'épreuve n'était pas terminée pour moi. On m'assigna à un nouveau compagnon, un ninja affilié à Kumo dont l'allure inspirait l'élégance et la détermination.

- Je suis Ryuchi Nobunaga, je suis prêt a survivre dans cet enfer.

Il s'était présenté de façon cérémonieuse, chose qui ne m'étonnai pas particulièrement. On dénoua la corde autour de Maigo et l'attacha rapidement autour de celle de cet étranger. Etrangement, le nom de Ryuchi ne me semblait pas inconnu... mais je fus incapable de me souvenir où je l'avais déjà entendu. Nous ne tardâmes pas à reprendre notre route alors que le Soleil se montrait plus accablant encore. J'essayais de marcher à peu près au même niveau que Nobunaga, je ne pouvais pas m'empêcher de songer aux propos étranges des gardes du nouveau Raikage et ne pouvait m'empêcher d'associer ce type à ces drôles de manigances. Par conséquent, je souhaitais me retrouver dos à lui, dans la mesure du possible.

Notre marche silencieuse ne fut troublé que par quelques gargouillis de mon estomac qui m'incitèrent à chercher quelque chose pour me sustenter. Ne souhaitant pas prélever dans mes rations, je commençai à m'intéresser à mon environnement et finit, à ma grande surprise, par tomber assez rapidement sur un grenadier, arbre exotique que je ne m'attendais pas vraiment à trouver en pareil endroit. Cela dénotait un peu par rapport à l'écosystème de cette forêt.

Cependant, je ne pouvais pas passer à coté de cette heureuse opportunité et incitai également Nobunaga à se servir, d'autant plus que les grenades sauraient nous réhydrater. Mais c'est alors que je pus constater, probablement en même temps que mon comparse, que quelque chose n'allait pas. Je pus croquer dans le fruit sans mal mais il n'eut... aucun goût, juste celui de l'eau. J'adressai un regard interrogateur à Nobunaga sans ajouter un mot. Je me remis à avancer en continuant de manger le fruit, cherchant à découvrir son secret... sans y parvenir. Puis j'eus la puce à l'oreille quand je tombai sur un autre grenadier, étrangement similaire au précédent, j'étais même persuadé que les mêmes fruits y avait été prélevé.

- Bizarre...

Laissais-je échapper en laissant une entaille nette avec un kunai sur le bois, reprenant ma route en jetant des regards derrière moi. Tout semblait pourtant normal... mais à force d'avancer, je tombai à nouveau sur un grenadier... porteur de la marque laissée sur l'écorce du précédent.

- On s'est contenté d'aller tout droit depuis tout à l'heure. Impossible que l'on ait tourné en rond... à moins que.

J'échangeai un regard avec mon compagnon, me demandant si nous étions sur la même longueur d'onde. Si la saveur fade des fruits de cet arbre ne m'avait fait avoir que quelques doutes, le semblant de répétition dans notre environnement rendait le tout un peu trop troublant à mon goût. Quelqu'un ou quelque chose était en train de se jouer de nous...

- Kojiro et ~~Maigo~~ un PNJ -

Ils y avaient quelques règles qui étaient nécessaire à la survie d'un soldat, pourquoi un soldat ? Car un shinobi était un soldat outrepassant les idéaux belliqueux des grands héros et du bon samaritain un ninja était une arme de guerre, une lame affûtée se devant de trancher quoi que ce soit ou encore un obus. Ryuuchi l'avait vus de ses propres yeux, il le savait même mieux que quiconque lorsqu'on embrassait cette carrière il fallait avoir un mental d'acier et des tripes solide à défaut de les avoirs à l'aire. Premièrement une arme ne possédait pas de sentiment tout du moins elle ne devait rester impassible peut importe la situation dans laquelle, elle était fourrée. Ensuite lorsque vous étiez en compagnie d'autre arme il valait mieux ne pas prendre les devants cela évitait les coups de poignards dans le dos. Il nota mentalement la bonne initiative de son soudain compagnon, qui l'avait laisser prendre les devants une fois qu'ils furent scellés par la corde pour le meilleur et pour le pire, jusqu'à ce qu'un examinateur ou la mort les sépare. Il marchait donc en tête de file sans dire un mot, le jeune homme préféré avant tout économiser son énergie afin de pouvoir réagir en conséquence d'un éventuel coup du sort qui s'annonçait gros comme une maison. Ils auraient pus entendre les mouches voler mais ce n'était que les gargouillis du brun qui devait être affamé... Le Ryuuchi lui avait plutôt soif et fit racler sa gorge un bon nombre de fois... et lorsqu'il sentit la corde tirer, il eu alors la bon plaisir de prendre en connaissance les talents de botaniste de son camarade qui s'arrêta devant un arbre. Lui n'en avait rien à faire il préférait se concentrer sur la route qui les séparait de l'arrivée. L'autre pris un fruit qui pousser de ce grand et vénérable végétale, il fit de même cela ne pouvait pas lui faire de mal après tout. Mais bizarrement alors qu'il s’imaginait tomber sur une bouchée salvatrice il tomba sur le néant absolu, c'était comme un tableau sans peinture. Il lança a voix haute.

- C'est dégueulasse, j'espère au moins que ça puisse nous redonner des forces.

Il repris alors la route se sachant forcément suivit par celui qui se trouvait à l'autre extrémité de la corde, essayant d'analyser le décors qui se trouvait autour d'eux afin d'en tirer les meilleurs infos possible. Et à part ces arbres qui fournissait des mets sans âmes il ne vit rien de bien inquiétant, trop calme se disait-il. ''C'est affreusement étrange que ce soit trop calme, les connaissant nous aurions déjà dus croiser la route d'animaux sauvages ou de tueurs embusqués, et c'est grenadier parsemé ici et là commence à me taper sur le système, à moins que... Il juge nos réflexes et notre mental ? Maudit sois tu... '' Il fut coupé dans ses pensés par son acolyte qui pour la première fois depuis qu'ils étaient partis, prenait la parole, lui aussi trouvait ça louche cependant vus son visage il avait sans doute poussé la réflexion un peu plu loin par rapport au Kumojin. Ryuuchi inspira profondément.

- Je ne sais pas ce que ça veut dire mais visiblement soit nous avons un sens de l'orientation pittoresque soit nous sommes coincés dans une sorte de plan machiavélique. Veux tu que nous continuons en essayant un autre itinéraire ou as tu une idée de comment procéder pour prêcher le vrais du faux ?

Le jeune homme s'attendait à tout peut être était-ce même celui qui se tenait derrière lui qui le prenait pour un âne en usant d'une technique dans son dos, le regard des plus sérieux il concentra du chakra dans sa main, la réponse du brun allait être déterminante quant à Nobunaga il était prêt à ôter la vie de son camarade qui peut être n'en était pas un. Un soldat ne devait avoir confiance qu'en sa propre existence.

Les participants sont toujours coincés dans l’indiscernable illusion. Alors qu’ils tentent de dénouer le vrai du faux, l’agacement du Kumojin pourrait leur jouer des tours… Une dispute pourrait aussi bien signer l’arrêt de mort de ce binôme. A moins qu’il ne s’agisse bel et bien de l’effet escompté ?

HRP

Rien à signaler, vous pouvez continuer.

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

Je fronçai les sourcils et commençait à détailler mon environnement autour du grenadier griffé, à bien y réfléchir... tout était peut-être trop proche de l'idée que je pouvais me faire d'une nature hostile. Mais jusqu'ici, nous n'avions rien croisé de dangereux ou de si exotique que ça, mis à part ce drôle de grenadier aux fruits insipides. Ce point m'avait d'ailleurs fait tiquer, pourquoi cette absence de saveur dans un aliment pourtant réputé pour son goût caractéristique ? Une hypothèse me vint alors en tête, supposition que je formulai tout haut pour mon compagnon d'infortune.

- Je crois qu'il n'y a rien à distinguer, tout est faux ici.

Mon regard se reportait automatiquement sur Ryuchi, il semblait quelque peu tendu par cette situation inconfortable et je l'étais moi même, un peu plus même maintenant que je réalisais que nous étions probablement piégé dans une sorte d'illusion. Or, les genjutsus n'étaient clairement pas mon domaine de prédilection, j'avançais ici en terrain inconnu... inconnu et probablement miné.

- Cette impression que nous avons de traverser le même chemin se répétant en boucle pourrait juste être une altération de notre environnement. Mais...

Je pris une nouvelle grenade sur l'arbre et ouvrit sa coque avec un kunai, mettant en évidence la pulpe écarlate qui enveloppait les graines du fruit.

- Je peux te garantir que de ce que j'ai lu, ce fruit n'a pas un goût de flotte. Nos sens sont touchés directement, tout ce qui nous entoure actuellement n'est pas réel.

Ma main se resserra légèrement sur le fruit, j'étais plutôt contrarié par mon manque de possibilité face à de pareilles stratagèmes. Je ne pouvais être sûr de rien, mais ne pouvais me permettre d'ignorer les informations que j'ai cru isoler... même si leur fiabilité était des plus bancales. C'était peut-être notre seule porte de sortie.

- Toi et moi souhaitions de l'eau, et on en a eu sous une forme inattendue. Celle de fruits surprenants qu'on aurait pu imaginer pousser dans un tel endroit. Et c'est là le concept clé à saisir, l'imagination, le fait que tout cela se passe dans notre tête. Notre cerveau nous joue des tours en fonction de ses connaissances et de nos attentes... le problème c'est qu'il y a parfois des blancs à remplir, en raison des choses que nous ignorons. Comme le goût d'une grenade... c'est probablement comme un rêve où tout semble familier mais où des éléments se retrouvent distordus, détournés.

Je soupirai en balançant le fruit dans les broussailles, me sentant un peu démuni au delà de cette interprétation hasardeuse qui, fondamentalement, ne nous donnait pas de solution miracle pour nous en sortir. Même si une possibilité restait à envisager, aussi folle puisse-telle paraître.

- Et comment se réveiller d'un rêve ? Un choc, un choc suffisant pour nous en extraire, quelque chose capable de nous faire perdre connaissance. Le mieux serait que l'un de nous se fasse assommer. Il va sans dire que comme l'idée vient de moi... je vais devoir tenter l'expérience.

Je dévisageai mon compagnon en fronçant les sourcils, jusqu'où pouvais-je faire confiance à mon partenaire ? C'était une notion sur laquelle je ne pouvais pas m'éterniser, tout ce que je pouvais faire ici c'est avoir foi en mon instinct, aussi peu sensé puisse t-il paraître.

- Si j'ai raison, je devrais sortir de l'illusion et pouvoir te réveiller. Si j'ai tort... eh bien... j'aurai une belle bosse et on aura perdu du temps. Mais on en perd déjà à avancer dans cette boucle insidieuse de toute façon.

Je pris un profond soupir en me mettant dos à mon partenaire, fermant les yeux en m'apprêtant à recevoir le coup. Je ne pouvais que croiser les doigts et espérer que ma théorie s'avère juste... autrement nous risquions, moi et mon partenaire, d'errer indéfiniment dans cette végétation illusoire. Jusqu'à ce que nos vrais corps flétrissent...

PS : Yolo strat' ! Si ça passe je réveille mon camarade et continue d'avancer. Sinon bah... tant pis.

- Kojiro et ~~Maigo~~ un PNJ -

L'initiative de son compagnon était alléchante, son esprit de déduction quant à lui était des plus surprenant. D'un mince sourire le Ryuchi approuva alors l’hypothèse du brun et sa plaça à ses cotés. En concentrant une certaine dose de chakra dans ses mains, juste assez pour l’assommer et si cela était vrais le faire sortir du monde des songes par la même occasion il donna alors après quelques seconde un coup de poing à l'aide de sa main droite sur l'arrière du crane du chef de meute. Il s’essaya en tailleur à coté du corps inconscient dans l'espoir que celui-ci ai vus juste. Tout en réfléchissant à une hypothèse.

'' Ils sont malin ici, si jamais nous avions faux peut être que je devrais plutôt laisser son corps ici et déclarer forfait ? ''

Quand au bout de quelques minutes il se sentit comme aspiré par l'arrière, et tenta dans un réflexe de agripper au sol sableux sur lequel ses fesses étaient posé depuis un bon moment.Tout devint subitement noir et puis il se mit à rouvrir et cela de manière très difficile les yeux, la lumière du jour était aveuglante et il plaça le dos sa main gauche face à son visage pour tenter d’atténuer la lueur du soleil qu'il recevait en plein visage. A ses cotés il vit alors son compagnons et était rassuré de voir qu'il ait vus juste. Les deux équipiers pouvaient des à présent continuer leur route, qui était encore longue et semée d’embûche.

- Je prend les devants encore une fois, on devrait plutôt rester sur nos gardes qui sait sur quoi allons nous tomber cette fois-ci. Mon intuition me dit d'aller vers l'est, pour le moment c'est la zone la plus à l'ombre ça aura au moins le don de nous épargner des fortes chaleurs du moment. Tu suis ?

Préparant un kunai qu'il imbibait de chakra en continue le jeune kumojin était prêt à continuer. Il se dirigea vers l'est même si son acolyte changeait de direction dans quel cas il le suivrait.

Ça y est ! Alors que l’horloge mural avait déjà bien défilé depuis le début de l’épreuve, celle-ci allait enfin pouvoir commencer pour le binôme improvisé Kojiro - Nobunaga. Déjà heurtés par plusieurs obstacles, notamment le malaise de la jeune Maigo et cette illusion sans fin, les jeunes gens commençaient tout juste leur périple vers l’autre côté des jardins. Ils choisirent d’emprunter la route de l’est afin d’être épargnés par l’animosité du soleil, ce qui fut un choix tout à fait intéressant. Il ne les éloignait pas de leur destination, bien au contraire. Pourtant, après quelques minutes de marche, un nouvel événement survint… Et pas des moindres : un aigle d’une taille et d’une vitesse incommensurables fendit les airs vers les shinobis depuis le ciel, utilisant ses serres pour attraper le Ryuchi avant même qu’ils ne puissent se rendre compte de sa présence.

(Deuxième épreuve) (Chuunin) Maigo et Kojiro Hosokawa [Terminée] 59af25b7-5001ead

Alors que Nobunaga était piégé par l’animal majestueux, son partenaire, lui, volait au gré du vent à cause de la corde qui les reliait encore. Quelques craquements distinctifs purent d’ailleurs mettre la puce à l’oreille aux participants : leur lien était doucement en train de se fendre… Kojiro aurait visiblement dû accélérer son régime avant de venir à Kaminari. Quelle plaie ! «Heureusement» pour eux, le voyage fut de courte durée. Ils n’eurent pas l’occasion d’observer de nombreux paysages, puisque la forêt qu’ils connaissaient si bien se changea vite en des sentiers rocailleux dégagés d’une couleur entre le brun clair et le jaune. L’oiseau géant arriva près d’une grande montagne qui semblait trôner au milieu de ce plateau, puis il lâcha ses proies dans un élément que personne n’attendait dans ce décor : une cage en verre. Celle-ci était seulement ouverte par le haut, ce qui permit aux garçons d’atterrir par cette voie. Le choc fut rude, mais pourtant la cage résista : pas une seule fissure n’avait pointé le bout de son nez, ce qui supposait qu’elle était d’une solidité sans pareille.

Les voilà dans de beaux draps ! Croyaient-ils… Le réel danger était imminent ! Le dessus de la cage se referma par un mécanisme automatique en une poignée de secondes, piégeant véritablement les chuunins à l’intérieur. Le concepteur de l’épreuve aurait très bien pu les laisser cuire ici au soleil, puisque la chaleur à l’intérieur devint vite étouffante. Mais il avait choisi d’être un peu moins cruel. Quoique ? Le parterre de la cage commença à s’ouvrir en son centre, faisant coulisser les deux plaques en verre qui le composait symétriquement. Kojiro était sur une plaque, Nobunaga sur l’autre. La cage ne faisait que cinq mètres de long, donc leur corde ne serait pas le problème ici : les plaques du sol semblaient s’enfoncer dans la montagne, ce qui laisserait chuter l’Iwajin et le Kumojin d’une minute à l’autre dans… un ravin parsemé de pics fortement aiguisés. Les chances de survie étaient donc minces s’ils en arrivaient là. Pourtant, il devait bien y avoir un moyen de s’en tirer ! Et un oeil avisé repèrerait vite les deux boutons qu’il y avait à chaque extrémité de la cage. Il faudrait s’y prendre à deux fois cependant pour remarquer celui qui était discrètement positionné sous la plaque en verre coulissante de Nobunaga. Trois boutons, une seule combinaison. Le succès ou la mort !

HRP

Un aigle géant agrippe le binôme à ses serres et le dépose bien plus loin, dans une cage en verre sur le flanc d’une montagne. Celle-ci se referme seule et les plaques qui composent son plancher coulissent de manière symétrique, le but étant de faire chuter les participants dans un ravin dont le fond est parsemé de pics fort bien aiguisés. Un mécanisme composé de trois boutons semble être la clé de l’énigme. Bonne chance.

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

Ryuchi sembla plutôt réceptif à mon point de vue sur notre situation et approuver la solution radicale que je préconisais pour essayer de nous sortir de notre songe inopportun. En même temps, il était dans une position confortable contrairement à moi qui risquait de se retrouver inconscient dans cet environnement sauvage. Bien qu'aucun danger ne se soit manifesté jusqu'à lors, cette perspective de vulnérabilité me donnait presque envie de renoncer à ce plan audacieux. Ce n'était pas vraiment dans ma nature de manifester ce genre de témérité. Mais j'avais foi en mon instinct et il était hors de question de faillir sous prétexte qu'on avait invité mon esprit à quelques errances fantasmagoriques.

Puis vint la douleur. Lancinante, se propageant rapidement de l'arrière de mon crâne jusque dans mon échine, par un impact chirurgical qui me fit chuter en avant. Le sol se rapprocha rapidement alors que mes sens se distordaient en un amalgame confus. Puis je traversai ce même sol... sombrant dans le néant avant de soudainement rouvrir les yeux. J'étais affalé face contre terre et pus vite constater en me redressant que j'étais revenu dans la zone ombragée où j'avais attendu des renforts avec Maigo. Je me retournais pour reprendre une position assise plus confortable, reprenant mon souffle en scrutant les environs pour m'assurer de la sécurité des lieux. Mon regard s'arrêta sur la caméra vers laquelle j'avais eu à faire de grands signes pour avertir les organisateurs du malaise de ma première partenaire quelques temps auparavant, combien de temps s'était-il passé ? J'ignorais si quelqu'un nous observait depuis cet appareil, mais supposais que si c'était le cas, il avait dû lui même passer dans le royaume des songes à force d'ennui. Cette pensée m'amena à reporter mon regard sur la corde qui m'enserrait et le lien qui s'étendait jusqu'à mon second compagnon de fortune. Ryuchi semblait reposer paisiblement sur le dos et n'avait pas l'air d'avoir été blessé. J'époussetais la poussière sur mon visage et mes vêtements avant d'aller auprès de lui pour le secouer vigoureusement, il peina à sortir de son état de torpeur mais finit par rouvrir doucement les yeux. Je lui adressai alors un large sourire en déclarant simplement.

- Joli coup, ça m'a bien ramené à la réalité.

J'en avais presque encore des petits relents de douleur. Pour sûr, mon partenaire savait frapper bien... et fort, sachant qu'il s'était vraisemblablement retenu. Au final, m'évertuer à rester derrière lui était probablement une bonne idée, d'autant plus qu'il n'avait pas hésité un seul instant quand je lui ai proposé l'option de me frapper pour accomplir mon plan. Quelque part, cela me rendait méfiant, et me rappelait les paroles d'Itami qui considérait qu'un bon shinobi devait être une arme infaillible ne se posant jamais de question. Je ne partageais pas ce point de vue, mais pouvais sans mal imaginer que Ryuchi avait du être formé en suivant ce code guerrier bien spécifique. Cela pouvait autant faire de lui un allié infaillible qu'une bombe à retardement, j'allais devoir rester prudent.

Dans cette optique, je laissais mon camarade prendre la tête de la troupe. Ce qui me semblait d'autant plus cohérent compte tenu de ses capacités apparentes en taijutsu. Je n'appréciai pas particulièrement sa remarque le positionnant comme leader du groupe. C'était tout de même MON initiative qui nous avait sorti de notre précédent péril. Mais je préférais me contenter de grincer des dents que de jeter de l'huile sur le feu en lui adressant une réponse acerbe. La coopération semblait être la clé de cette épreuve et je ne préférais pas la compromettre pour si peu. Il préférait suivre une voie moins accablée par le Soleil, un choix éclairé... si on prenait comme argent comptant les airs plus hospitaliers de cette voie. Chose que je pouvais difficilement admettre, mais dans tous les cas... un choix était nécessaire, et celui-ci n'apparaissait pas comme un chemin pire qu'un autre.

Je le suivis donc à distance raisonnable, scrutant les environs avec méfiance. La faune et la flore semblait autrement plus présente que lors de notre dérive psychique, ce qui était plutôt rassurant quelque part. Du moins, jusqu'à ce qu'un son strident ne vienne me vriller les oreilles, en provenance... d'au dessus de-moi ! Je m'abaissais par réflexe mais la créature qui nous prit pour cible avait préféré jeté son dévolu sur Ryuchi, le saisissant aux épaules par ses puissantes serres. Cet oiseau tenait plus du monstre que du rapace ordinaire compte tenu de sa taille prodigieuse, il s'apparentait visiblement à une sorte d'aigle en beaucoup plus large et musculeux. Le volatile ne tarda pas à manifester sa redoutable force en soulevant Ryuchi sans grande difficulté, la surprise ne me permit pas de réagir spontanément et je me retrouvai ainsi à rapidement quitter le sol malgré moi pour me retrouver flottant à plusieurs mètres du sol, relié à mon camarade par notre malheureuse corde blanchâtre. La panique m'amena à pousser pas mal de jurons qu'on aurait difficilement imaginé sortir de ma bouche alors que je me tortillais frénétiquement en l'air comme un ver cherchant désespérément à échapper au bec de son prédateur volant.

Mais je finis par regagner un semblant de lucidité en percevant un craquement léger en provenance de la corde. Je n'osais pas imaginer la terrible fin qui m'attendrait si si elle venait à se rompre... mais j'eus une idée salvatrice, j'effectuai quelques mudras puis me cramponnait fermement à la corde. Mon corps ainsi que le lien me reliant à Ryuchi se maculèrent d'une pellicule de roche de plus en plus compacte et lourde, renforçant la solidité de l'ensemble tout en incitant le rapace à ne pas voler trop haut. Fondamentalement ce poids supplémentaire ne sembla pas d'un grand effet sur le grand aigle qui finit par nous lâcher sans ménagement dans une zone montagneuse... mais pas sur un sol rocheux qui aurait put nous accueillir avec perte et fracas. Mais une surface transparente qui m'évoquait du verre... en infiniment plus résistant. Mais ce n'était pas que le sol qui était ainsi fait, mais toute une structure rectangulaire... qui se referma rapidement sur le dessus, nous emprisonnant moi et mon partenaire.

- Une cage de verre ?!

Laissais-je échapper en scrutant le Soleil qui filtrait ses rayons par les murs de verre, me donnant l'impression d'être une fourmi qu'on essayait de griller avec une loupe. Mais la chaleur devint vite le cadet de mes soucis quand le sol commença à se scinder au centre de la cage, nous laissant entrevoir, à moi et Ryuchi, le funeste destin qui nous attendait si nous ne réagissions pas rapidement : Une chute vertigineuse à la fin de laquelle nous attendait un empalement brutal. J'eus l'impression que ma cervelle s'embrasait. J'ignorais si c'était en raison de l'urgence de la situation ou la chaleur étouffante qui régnait au sein de ce polygone de verre, mais toujours est-il qu'une idée me vint rapidement en tête. Je concentrai mon chakra autant que possible, scrutant les parois de la montagne au travers du verre, dans lesquelles la partie inférieure de la cage semblait se fondre. Il devait n'y avoir que quelques mètres à couvrir pour boucher ce ravin... c'était dans mes cordes. J'entrai alors en résonance avec la terre... et me mit à la tordre...

- Doton... Kekkaï Doroutoumu !

De la roche... voilà qui était parfait pour combler le vide qui nous menaçait. En théorie, cette technique avait été conçue pour immobiliser des individus dans un dôme pour absorber progressivement leur chakra et les garder emprisonnés. Mais en générant le dôme en dessous de nous et en se focalisant pas sur ses propriétés d'absorption, je pus nous constituer un sol de fortune solide capable de supporter notre poids. En théorie, à moins que je ne tombe à cours de chakra ou qu'un coup violent ne soit porté à la structure, elle saurait nous faire gagner du temps. La situation stabilisée, je pus constater que les serres du rapace avaient joliment marqué mon camarade. Je le dévisageai un moment, avant de lui affirmer.

- Ne t'en fais pas, le sol que j'ai conçu sous cette prison de verre saura nous éviter le pire. Tu pourras y descendre avec moi sans risque.

Je fis une pause avant d'ajouter.

- Ce piaf ne t'a pas loupé... je m'occuperai de ta blessure une fois que l'on sera sorti de là... d'ailleurs, ces boutons pourront peut-être nous y aider.

Ces petits mécanismes n'étaient pas forcément facile à voir sur la structure transparente de notre prison mais avec un esprit plus serein, c'était plus facile de se concentrer dessus. Je commençai à essayer quelques combinaisons rapides à partir des deux boutons visibles. Les dalles sous nos pieds continuaient de s'enfoncer dans la montagne, m'agaçant jusqu'à ce que je porte mon regard vers le bas... et remarque la présence indistinct d'un troisième bouton... sous la cage.

- Y en un autre là ! Essaie d'appuyer sur les deux autres en même temps. Si cela ne marche pas, on essaiera des combinaisons. On a le temps, faisons ça minutieusement...

Je m'abaissai donc pour aller presser le bouton vicieusement placé tandis que Ryuchi avait la charge des deux autres. J'espérais qu'une mauvaise combinaison ne nous apporte pas plus de problèmes...

PS : On essaie donc d'abord d'appuyer sur tous les boutons en même temps. Puis de faire des combinaisons si cela ne semble pas nous libérer. On devrait pouvoir réaliser cela plutôt tranquillement puisque l'on a un "sol de fortune" sous nos pieds grâce au Kekkaï Doroutoumu.

- Kojiro et ~~Maigo~~ un PNJ -

Tout allait très vite pour le jeune Nobunaga, trop vite même en un rien de temps il se sentit emporter par une force dévastatrice comme drainé par une énergie qu'il ne pouvait expliquer. Sous le poid de l'impact il sentit ses cotes se brisées, la douleur était telle que sa vision s'en retrouvait troublée. Il gagnait en apesanteur , ses bras ballants s'agitaient à cause de la vitesse. A ce moment même le jeune ninja se sentait poupée de chiffon, et par dessus tout il sentait son heure arrivé... Comment avait-il pu être traîné comme un vulgaire déchet de cette manière. Tentant avec une grande difficulté de se retourner tout du moins, en tentant de regarder par dessus son épaule gauche pour voir qui était l'auteur de son kidnapping il ne put apercevoir que cette énorme ombre déployée qui fendait les airs. Il cracha du sang peut être que ses cotes pétées avaient finis par perforer un de ses poumons. Ni plus ni moins les affres qu'il vivait à cet instant le firent tomber dans les pommes.

La voie de son compagnon le réveilla bien après,touchant son visage moite il eut du mal à ouvrir les yeux distinguant légèrement le nouveau décors où ils avaient dores et déjà l'honneur de se trouver. Le Kumojin avait du mal à respirer il analysa brièvement la situation et à son plus grand regret constata qu'ils étaient séparé par un précipice et qui plus est enfermé dans une cage de verre. Ses multiples blessures l'empêchait de réagir promptement. Il en était désolé. Il écoutait Kojiro qui sans doute s’évertuait à proposer des solutions et à la motiver mais due à sa faiblesse Nobunaga du clan Ryuuchi ne comprenait qu'un mot sur deux. Une plaque de pierre vint combler le vide. Et Kojiro appuya sur un bouton. Cherchant le siens et après l'avoir trouver le jeune homme appuya aussi sur le bouton qui se trouvait de son coté. Rien ne se passait comme par magie! Dépité il s'assit en tailleur l'air de dire : '' Putain de merde '' !

Seul problème l'optimisme de son coéquipier n'allait pas le laisser stagner ici et il savait pertinemment qu'il devait se ressaisir au plus vite. Le gamin appuya comme un dératé sur le bouton mais rien ne se produisait tandis qu'une secousse annonçait là la plus grande difficulté de l'exercice en cour. Les dalles sur lesquelles ils se trouvaient s'enfonçaient dans la montagne où ils étaient perchés, du moins c'est ce que pensait celui appelé Nobu par ses défunts amis. Un autre bouton se trouvait sous la cage il le remarqua grâce à l'intervention de son ami d'infortune, encore une fois... L'idée la plus simple germa dans son esprit, prendre un kunai et le lancer en direction du bouton hélas en tâtant ses hanches il remarqua que sa pochette à Kunai avait elle disparus. Sans doute à cause de sa folle course précédente. Pourtant Il lui fallait agir au plus vite c'est là qu'il repris la parole après un bon test de combinaison hasardeuse.

- Tu manipules le doton n'est-ce pas ? Alors tu va devoir user de ta créativité pour essayer de m'approcher du toit ouvert au dessus de nos têtes de là il faudrait pouvoir et surtout avoir du matériel de ninja. Une corde serait vraiment bien venue sinon nous utiliserons nos vêtement pour confectionner un lien solide. Du plus haut point j'irai à l’extérieur en me servant de mon poids me balancerait pour tenter de lancer une pierre ou un kunai assez fort pour percuter le bouton. Facile hein. Le plus dur est de faire en sorte d'appuyer sur mon bouton et le tien en même temps que je fasse cette petite gymnastique. C'est là que tu interviens avec ton Doton, tu sais faire des clones de terre ?

Fort heureusement, l’intellect de Kojiro et son panel de technique les avait encore sauvés in extremis. Le dôme de terre qui était vite venu remplacer le parterre coulissant en verre leur permettait de réfléchir à la situation de manière plus calme. Les deux garçons échangèrent des idées et tentèrent plusieurs combinaisons, mais un mécanisme supplémentaire sembla les aiguiller sur la voie de la réponse : lorsqu’ils appuyaient en même temps sur les boutons présents sur les côtés de la cage, le troisième, sous le sol, semblait ressortir davantage, comme s’il ne demandait qu’à être enfoncé. Auront-ils alors vraiment besoin de toute la gymnastique physique et intellectuelle proposée par le Kumojin ?

HRP

Indice supplémentaire pour deviner la combinaison. Désolé pour ce retard, et bravo pour ces écrits de très bonne qualité !

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

Le danger d'une mort imminente et douloureuse étant écarté, il ne m'était plus aussi compliqué de me focaliser sur mon environnement et les possibilités qu'il offrait pour que mon équipier et moi puissions sortir de notre cellule cubique. Toutefois, je ne pouvais pas ignorer l'état dans lequel se trouvait Ryuchi. Sa chute dans notre prison l'avait beaucoup plus blessé que ce que je croyais initialement, les tâches rouges sur le sol transparent ne me laissaient aucun doute là dessus. Je ne pouvais donc pas imposer d'exercice physique trop important à mon camarade sans risquer d'aggraver son cas.

Comme il le fit remarquer, le piège du cube n'était pas le seul élément problématique pour nous. Sa partie supérieure était également plutôt haute par rapport à nous, si bien que même si l'ouverture s'enclenchait à nouveau, il ne serait pas nécessairement des plus aisé de s'échapper. Nous avions pu constaté via quelques combinaisons, qu'en enfonçant les deux boutons sur les faces latérales du cube simultanément, le troisième située sur sa partie inférieure se mettait à ressortir l'espace d'un instant, comme si le mécanisme activé par les deux premiers boutons déclenchaient quelque chose brièvement.

J'étais loin d'être un expert en mécanique mais supposait que si cette surface ressortait, c'était pour une bonne raison, peut-être était-ce une mesure de sécurité pour garder l'ouverture scellée qui devait être désactivé via ce bouton inférieur ? En tout cas, tenter notre chance était notre seule possibilité compte tenu de nos maigres connaissances en matière de piège. J'apposai donc ma main sur le dôme qui communiquait avec la terre constituant la montagne, et me concentrai pour amener la roche de la montagne à se déplacer le long du dôme sous une forme visqueuse qui reprit rapidement une forme boueuse pour modeler progressivement un canidé dont l'allure élancé et sauvage n'était pas sans rappeler un loup. J'esquissai un sourire à mon compagnon d'arme en désignant cette création du menton.

-Un clone de terre, avec mon agilité ? Héhé... je pense que ce ptit gars sera plus à même de nous aider. Je dirais même qu'on pourra utiliser quelques uns de ses semblables pour sortir de notre prison de verre.

Le plan était simple, commencer par vérifier si appuyer sur les deux boutons latéraux suivi aussitôt du bouton inférieur permet bel et bien d'ouvrir la partie supérieure du cube. Cette action coordonnée serait autrement plus facile à réaliser avec le coup de patte que pouvait apporter le loup élémentaire de terre qui saurait presser le troisième bouton rapidement. En cas de réaction positive de la partie supérieure du cube, nous constaterions rapidement si l'ouverture resterait active ou si elle se refermerait rapidement. Dans les deux cas, notre moyen de sortir resterait le même, modeler plus de loups pour qu'ils nous servent d'escalier. En s'empilant de manière à former un escalier de fortune que nous n'aurions plus qu'à emprunter pour sortir d'ici. Finalité qui me permettrait ensuite de traiter sans risque les blessures de Ryuchi avec le Shosen Jutsu, afin qu'il soit dans de meilleures dispositions pour poursuivre notre avancée dans ce jardin infernal.

- Kojiro et ~~Maigo~~ un PNJ -

L'ingéniosité de son compagnon le surprenait d'avantage, Nobunaga attendait le signal de son coéquipier qui avait judicieusement formé un bon nombre de loups de terre l'un d'entre eux appuierais sur le bouton tandis que les autres serviraient de marche à gravir pour s’échapper de cette satané cage de verre. Accroupis près de l'endroit où il devait appuyé le jeune Kumojin, le regard perçant essayait de faire abstraction de toute chose qui l'entourait pour avoir une concentration optimal. Il le savait au fond de lui. Ils n'avaient pas le droit à l’erreur. Mine de rien cet homme face commençait à gagner son affection et il ne se voyait fausser son épreuve qui enverrais celui-ci tout droit dans les abysses de l'échec celui qui retient les perdants dans l’indifférence générale de plus, l'occasion qu'il lui avait été donné était trop belle pour être gâchée. Nobunaga du clan Ryuchi le même que l'ancien Raikage de Kumo devait faire face à cet obstacle pour pouvoir parvenir à ses fins, et il comptait bien se servir de l'aide fournis par le manieur de Doton pour y arriver . Il expira une fois puis deux fois regardant avec hargne l’interrupteur face à lui. Puis... Appuya de toute ses forces le moment venu. Il attendait maintenant que vienne la liberté. Ils l'avaient bien mérité.

Spoiler:

Oh que oui, ils l’avaient bien méritée. Aussitôt qu’ils eurent pressé les deux boutons latéraux en même temps, le troisième ressortit, comme précédemment. Une incarnation lupine formée de boue émergea pour appuyer sur celui-ci, dont l’enclenchement eut un effet immédiat : le plafond de verre coulissa, à l’instar du sol, laissant passer librement un courant d’air agréable qui les délivra de cette chaleur torride. Il resta perpétuellement ouvert, offrant une totale liberté au binôme. Celui-ci se servit des loups Doton pour s’échapper, leur permettant de déboucher sur le flan d’une montagne. Cette vue dégagée leur permit d’apercevoir un gigantesque mur de marbre, si semblable à celui de l’entrée qu’ils pouvaient se demander s’ils n’étaient pas revenus sur leurs pas… Pourtant, il s’agissait bien de la sortie, qui se dressait en face d’eux, à moins d’un kilomètre à pied.

Jamais ils n’avaient touché la victoire d’aussi près… Et pourtant ! A l’instant où ils semblaient enfin délivrés de leur souffrance, le fracas des ennuis retentit en un bruit sourd. Une épaisse couche de fumée s’était propagée au sol, les privant irrémédiablement de la vue. Ils étaient encore accrochés par leur corde, et pourtant ils demeuraient tout bonnement incapables de se voir. Soudain, quelque chose se produisit… Kojiro et Nobunaga ne pouvaient pas savoir exactement quoi, mais ils sentaient que quelque chose avait changé. Lorsque la fumée se dissipa enfin, une minute plus tard, ils furent confrontés à une situation déroutante : Nobunaga Ryuchi n’était pas lié à une, mais à deux cordes. L’une avait été rajoutée très récemment, mais il était impossible de savoir laquelle… Cependant, la surprise fut bien plus grande pour Kojiro lorsqu’il se rendit compte qu’il était face à sa réplique parfaite.

HRP

Kojiro et Nobunaga sortent de la cage et arrivent sur le flan d’une montagne. Ils distinguent le mur de sortie, un kilomètre devant eux. Soudain, une explosion retentit et une épaisse couche de fumée les entoure ; ils perdent le contact visuel. Lorsqu’elle se dissipe, Nobunaga est attaché à deux Kojiro. Quel est le bon ?

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

C'est avec un large sourire satisfait que je vis la partie supérieure de notre cage cubique s'ouvrir une fois la combinaison rentrée. Mon camarade et moi ne perdîmes pas un instant pour escalader l'étrange escalier de fortune qu'avait constitué les loups de boue en montant les uns sur les autres selon mes instructions. Se précipiter sur une surface relativement glissante n'était certes pas des plus prudent, mais notre situation précaire ne nous avait pas laissé d'autre alternative. Je m'inquiétais un peu pour Ryuchi dont les blessures risquaient de lui porter préjudice, mais il s'avéra pourvu d'une endurance hors du commun. Curieusement, j'avais l'impression que ses facultés physiques n'était pas responsables de sa ténacité exceptionnelle. Il y avait quelque chose dans son regard, son attitude, qui me laissait deviner une détermination fiévreuse. De celle qui peut pousser un Homme à déplacer des montagnes. Cette pensée m'amusa l'espace d'un instant. Pour sûr, si les adages étaient basés sur du concret, cela m'aurait évité de déployer autant de chakra pour nous sortir de ce guêpier.

Toujours est-il que mes efforts avaient payé : nous étions dehors ! Sentir de nouveau le vent flatter mon visage fut comme une bénédiction, un brin de fraîcheur des plus délectables après l'adrénaline qui avait couru dans mes veines. Plutôt assoiffé, je pris le temps de sortir ma gourde et plissa les yeux en remarquant un détail troublant, elle était pleine. Mais en y réfléchissant à deux fois, c'était normal, le seul moment où je croyais y avoir touché, c'était dans les images projetées par mon propre cerveau, alors que nous étions prisonnier du genjutsu à l'entrée du jardin. Je réalisais soudain que je ne m'étais pas réhydraté depuis le début de l'épreuve... étais-je moi même plus endurant que je ne le croyais ? Cette réalisation me donna soudainement mal à la tête... j'ingurgitai donc une bonne gorgée d'eau avant de constater malgré moi que Ryuchi avait déjà repris sa route, tirant sur la corde à mon insu, me faisant avaler de travers. Sa fieffée détermination ne semblait tolérer aucun repos... il en aurait pourtant lui même bien besoin vu les plaies que lui avaient laissé ce foutu rapace géant. Faute d'autre alternative, je lui emboîtai le pas, prenant toutefois la peine d'effectuer un simple signe pour permettre aux loups de boue de retourner à la terre, ils m'avaient rendu un grand service aujourd'hui, je ne pouvais pas les abandonner dans notre précédente prison. Je me retournai un instant et remarqua que le gros oiseau nous avait évité une descente fastidieuse de la montagne où nous errions précédemment. Finalement, ce voyage déplaisant n'avait pas eu que des mauvais cotés...

Mais d'autres périls nous attendaient encore... même si sur le coup, j'eus l'impression que nous étions arrivé au bout de notre épreuve. Mère nature semblait montrer patte blanche en exhibant une plaine verdoyante en unique séparation de l'enceinte entourant ce foutu jardin.

* C'est tout ? *

Je cernais un peu mieux l'empressement de mon compagnon mais mon esprit prudent ne pouvait considérer ce paysage attractif comme légitime après tout ce que nous avions vécu ici. Cette surface accueillante devait sûrement cacher quelque chose de périlleux ! Je songeai alors à cette ancienne unité spéciale d'Iwa spécialiste des explosifs, qui avait d'ailleurs accouché d'un des pires ninjas renégats de l'histoire. Certains avaient développés des astuces pour piéger le sol pour qu'il détonne à la première foulée venue. L'effroyable perspective d'être emporté par une explosion me délia la langue.

- Att-

Trop tard ! La détonation retentit ! … Bon, en vérité ce fut plus un sifflement que je crus être le signe précurseur d'une explosion. Je me jetai donc au sol alors qu'une épaisse fumée se soulevai brusquement. Je maintins une main sur ma bouche en m'efforçant de rouler sur le coté... mais la corde m'empêchait d'avoir une telle liberté de mouvement ! Quand le nuage opaque commença à retomber, je pris une bonne bouffée d'air en me redressant hâtivement et jetai un regard anxieux vers mon compagnon.

- Ça va ? Rien de cassé ?!

Mes yeux s'écarquillèrent quand une silhouette diablement familière se présenter aux cotés de Ryuchi, celle que je voyais tous les matins dans la glace en me levant. Moi-même... mon double parfait, en apparence du moins, qui avait le même air fatigué et les mêmes vêtements alourdis par la poussière.

- Mais qui... que... quoi ?

Mon compagnon semblait tout aussi perdu que moi, mais le temps que j'avais passé avec lui me laissait supposer que cette incompréhension allait vite laisser place à un agacement bouillonnant, qu'il risquait vite de régler avec perte et fracas. Mais mon double était bon acteur et singeait ma stupéfaction. J'étais au devant d'un problème épineux, comment m'y prendre pour confirmer mon identité ? Il était, tout comme moi, relié à Ryuchi par une corde. Il avait du profiter de l'instant où nous étions aveuglés pour réaliser ce toute de passe-passe. Ce qui quelque part, était bon signe. Dans le sens où il aurait pu nous attaquer et nous infliger de sévères dégâts par effet de surprise, mais il avait préféré semer le trouble entre nous deux. Soit c'était un simple test, soit ce nouvel intervenant était un sadique dérangé. Dans les deux cas, je devais trouver un moyen de m'assurer de la coopération de Ryuchi avant qu'il ne perde patience.

Tenter de montrer une technique que j'avais déjà utilisée était une option possible... mais si mon double s'avérait être un utilisateur du Doton aussi expérimenté que moi, cela ne servirait à rien. Je grinçai des dents en alternant du regard l'air impatient de Ryuchi et les airs faussement confus de ma copie conforme. Pendant un instant, je songeai à ces foutus descendants de clans pseudo-supérieurs qui auraient pu prouver leur identité par quelque capacité leur étant unique. Mais je n'avais rien de tout cela. La frustration commençait à m'envahir, mais je me souvins des quelques cours que j'avais donné aux aspirants ninjas d'Iwa, quand j'avais eu à remplacer un de mes collègues chuunin parti en mission. Je leurs avais recommandé de toujours aborder un problème à sa source et ne pas se focaliser sur une seule possibilité, d'envisager leurs possibilités sous tous les angles, même les plus insolites. Mon double avait parfaitement copié mon apparence, quel élément était-il susceptible de le trahir ? Puis l'illumination me vint. Elle était là cette preuve, juste sous mes yeux ! J'inclinai légèrement la tête sur le coté en soupirant.

- Joli jeu d'acteur, impossible de nous distinguer physiquement et moralement.

J'attrapai alors la corde qui me liait à Ryuchi faisant mine de la fixer l'air pensif alors que je la tendais légèrement en direction de mon camarade, mettant en avant son état quelque peu pathétique. Elle avait failli lâcher pendant la balade aérienne que nous avait imposé l'aigle géant et gardait de clairs stigmate de ce trajet peu agréable. Une discrète pellicule de roche apparut sur l'arrière de la corde, se propageant rapidement le long de celle-ci tandis que je poursuivais mon discours.

- Mais tu peux nous expliquer...

La roche pernicieuse avait alors rejoint mon allié de fortune et passa en tapinois sur le lien le liant à mon usurpateur. Là encore, elle poursuivit son chemin jusqu'à atteindre sa taille alors qu'un sourire fendait mon visage.

- Pourquoi ton lien avec Ryuchi est en si bon état ?

Le piège allait pouvoir se refermer, l'infime pellicule de roche se propagea alors beaucoup plus rapidement en partant de la corde pour s'étendre partout tout le long du corps de mon imposteur. L'idée n'était, bien entendu, pas de lui faire du mal. Cette roche allait juste servir à l'immobiliser totalement, au moins assez longtemps pour que moi et mon camarade puissions sortir du jardin. Mais la surprise allait-elle suffire à mettre hors d'état de nuire mon prétendu double ?

- Kojiro et ~~Maigo~~ un PNJ -

La liberté était acquise, et quel pied il prenait à pouvoir sentir se heurter au tissus de son t-shirt bien abîmé, le vent qui du haut de cette montagne soufflait à plus vive allure. Il ne daigna pas regarder son partenaire. Leur duo d'infortune après cette rude épreuve venait à se consolider un peu plus. Néanmoins aussi risible que pouvait être cette situation. Nobunaga restait sur ses gardes, de méfiance il savait que la liberté avait bien souvent un prix. Et à en juger par l'étrange que possédaient ces jardins entretenus à la Kumojin, il ne serait pas surpris si ils leurs arrivait une mésaventure de plus. Soit il voulait demander à son homologue quel itinéraire choisir mais il n'eut le temps de dire un mot qu'il fut embarqué par une explosion. Tout du moins il fut plus attiré vers le sol grâce aux réflexes prodigieux de son collègue et grâce à cette corde usagée qui maintenait entre un lien quasiment indestructible.

Lorsque la fumée fut à son tour dissipé, le jeune Ryuchi dans le vague passait la main sur son visage pour essayer de trouver un petit semblant d'équilibre. Mais il sentait sur son corps un poids en plus, un énième jutsu ? Le retour de l'aigle ? Inquiet il se précipita en direction de cette nouvelle force et constata avec un effroi aussi profond que sa stupeur était grande que Kojiro avait réussis à se déplacé du coté opposé ? Comment était-ce possible ? La corde elle semblait bien plus résistante et plus ferme qu'au départ. Le jeune brun était donc vraiment doué. Avant de le questionner sur ce point là Ryuchi tourna la tête pour voir l'ampleur des dégâts mais encore une fois il fut surpris lorsqu'il vit à sa droite encore une fois son collègue. Pris dans le subterfuge il ne savait plus lequel était ainsi son compagnon originel. Le sort s'acharnait contre lui. Mais avant que l'action ne puisse se poursuivre l'un des deux Kojiro toisa son reflet en pointant des indices qui devaient se montrer sans failles. En effet le Kojiro de droite était maintenue par un lien bien usé tandis que l'autre, celui qui était finalement l'imposteur était lié par une corde quasiment neuve. Il ne tomberait pas dans le piège une seconde fois. Et avait dans l'idée d'attaquer se reflet et de jouer son vas tout son acolyte devrait suivre et s'il était vraiment celui qu'il prétendait être, alors il le suivrait et comprendrait son intention en croisant le regard de Nobunaga, celui-ci était ferme et déterminé. A vrais dire il en avait plus que mare et ne voulait pas passer une heure en plus dans ce satané endroit. Il l’horripilait et n'avait rien à voir avec ce qu'est à la base Kumo. Mais Il ne fit rien enfin il n'avait besoin de faire quelque chose de bien farfelue. Kojiro venait tout bonnement d'enfermé son double dans une prison de pierre. Les deux allaient pouvoir continuer. A l'aide d'un kunai imbibé de chakra il parvint après un effort intense à rompre le faux-lien qui l'unissait à cette vermine d'imposture. Et demanda à Kojiro, le vrais de le suivre. Il y avait dans la montagne un petit sentier de terre battue. La sortie devait être proche et il était là le seul chemin qui y menait. Il était temps pour ses deux garçons d'en finir avec ce maudit jardin situé dans ce maudit domaine, qui avait remplacé ce maudit village qu'était Kumo.

Zut ! Elle avait oublié ce détail si crucial. Ou plutôt, elle n’en avait pas été informée. Ce crétin d’aigle avait abîmé la corde qui les reliait, leur donnant une preuve infaillible qu’elle n’était pas le vrai Kojiro. Elle allait devoir redoubler d’attention en futur, car les shinobis des autres contrées étaient loin d’être aussi dupes qu’on le lui avait dit… Alors qu’elle maugréait en son esprit, reprochant à son partenaire de ne pas avoir assez bien dressé son volatile, elle fut surprise par une certaine tension qui venait de sa propre corde : ce gamin était sur le point de la piéger ! Elle ne pouvait pas se permettre de rester plantée là, non, ce serait trop humiliant… En moins de temps qu’il n’en fallait pour dire « Henge », celle qui avait pris l’apparence du ninja d’Iwa s’était transformée en une gracieuse hirondelle. Se délivrant naturellement de cette corde désormais trop lâche pour elle, elle s’envola loin des shinobis, loin de ces ennuis.

Face aux shinobis se dressait ainsi une plaine dégagée, néanmoins avec des herbes un peu plus hautes que précédemment. De mortelles surprises se dissimulaient d’ailleurs en leur sein… Une dernière course folle les attendait avant de rejoindre le mur, qu’ils pouvaient d’ores et déjà distinguer à l’horizon.

(Deuxième épreuve) (Chuunin) Maigo et Kojiro Hosokawa [Terminée] Bear-trap1-5031e70

HRP

Le double de Kojiro se transforme en une hirondelle et parvient à s’extraire de cette situation inconfortable. Elle s’envole au loin, laissant les participants bel et bien libres. Mais pour combien de temps ? Avant de rejoindre le mur, les shinobis devront traverser une plaine dégagée où sont dissimulés des pièges à ours…

Vous pouvez atteindre le mur pendant ce tour.

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

Je perçus l'espace un lueur de confusion dans le regard de mon imposteur quand je mis en avant oralement la faille dans sa tentative d'usurpation d'identité. Il n'en fallut pas plus pour qu'il comprenne combien il s'était planté et saisir la situation inconfortable dans laquelle il était. Il usa alors de ses facultés de transformation pour revêtir l'apparence d'un fin volatile qui décolla rapidement pour fendre les cieux et rejoindre les remparts de l'autre coté de la plaine. J'ignore si le seul fait d'avoir été découvert l'avait mis à mal ou s'il avait été assez alerte pour anticiper le piège que je lui avais tendu. Toujours est-il que le résultat était là, j'étais de nouveau clairement identifié par Ryuchi et nous n'avions plus qu'à progresser jusqu'aux remparts pour, à priori, en finir avec cette épreuve.

Mon camarade prit toutefois le temps de sectionner la corde supplémentaire qui avait été ajouté à sa taille, transférant son propre chakra dans un kunai pour renforcer son tranchant. Une curieuse propriété qui me laissa supposer qu'il devait être doué dans le maniement des armes. Cette caractéristique de mon compagnon de fortune me rappela quelque peu Tsuka, cette genin aux cheveux bleus avec qui j'avais tenté d'effectuer une petite reconnaissance du domaine Futae. J'avais eu l'occasion de discuter un peu avec sa sensei et d'après ses dires, Tsuka s'avérait plutôt à l'aise pour tendre des pièges astucieux à partir d'équipements standards.

* Si ça se trouve, elle aussi sait optimiser ses armes avec son chakra... ? *

Une fois le lien superflu coupé, Ryuchi semblait déterminé à avancer rapidement vers ce mur cyclopéen qui nous semblait plus proche que jamais. Seule cette vaste plaine nous séparait de notre destination. Ma méfiance n'était toutefois pas retombé, je scrutai le ciel d'un œil anxieux, guettant le retour d'un éventuel oiseau, géant ou standard, avant de sentir la corde me liant à mon camarade de Kumo se tendre. Je le rejoignis aussitôt et plissai les yeux en remarquant que plus loin, l'herbe tapissant cette plaine semblait un peu plus développée. Chose qui m'apparut comme curieux, aussi bien d'un point de vue pratique et esthétique.

* " Allez, y a plus qu'à espérer qu'il y ait des épreuves de survie ! Des hautes herbes, du temps et j'peux espérer piéger suffisamment les environs pour survivre ! " *

J'écarquillais les yeux en me remémorant ces paroles qu'avait prononcé Tsuka, alors que nous échangions quelques encouragements peu après la cérémonie d'ouverture de l'examen. J'arrêtais alors mon compagnon de fortune, apposant ma main fermement sur son épaule.

- Attends un instant... ces herbes sont anormalement hautes par rapport au reste de la plaine. J'ai comme... l'intuition que ça cache quelque chose. Mieux vaut avancer avec prudence.

Ryuchi se tourna vers moi, avec la grâce naturel qui émanait de lui et haussa les épaules en avançant une idée... qui était évocatrice de son envie expéditive d'en finir.

- Je pourrai te balancer de l'autre coté de cette zone à risques. J'ai beaucoup de force... et avec la corde, je serai entraîné avec toi et pourrai arriver également de l'autre coté.

Je restai un moment à le dévisager, il avait l'air affreusement sérieux, ce qui me fit grimacer malgré mon désir de ne pas le froisser.

- Sans vouloir t'offenser, je pense que c'est un très mauvais plan. La corde a déjà subi les affres de notre traversée et pourrait bien céder si on exerce trop de pression sur elle. De plus, nous projeter est une chose mais il ne faut pas oublier l'atterrissage. L'impact serait peut-être plus violent encore que les pièges qui pourraient se tapir ici. Aussi, n'oublie pas que tu es sévèrement blessé. Malgré mes soins tu ne dois pas t'agiter sous peine de rouvrir tes plaies ! En tout cas, j'ai bien un moyen pour passer cette plaine sans encombre, laisse moi un instant...

J'esquissais un petit sourire reconnaissant en songeant à cette brave genin qui m'avait peut-être bien sauvé la mise en m'inspirant sur cette histoire de piège. Je pris une profonde inspiration et joignit les mains pour communier avec la terre, non pas sans sentir une douleur me tenailler l'estomac. Je commence un peu à abuser de mes ressources avec tous les jutsus que j'avais employé jusqu'à lors, j'espérais intimement que nous étions proches du but. Je serrai les dents alors qu'une coulée de sueur parcourut mon visage et que j'apposais ma main au sol qui se déforma, adoptant une texture malléable qui prit peu à peu la forme de... cinq loups. Oui ce n'était pas très original et j'avais pris un peu plus de temps que la dernière fois pour les créer, mais cela me permettait de m'économiser un minimum. Je portai un regard assuré à mon camarade, en dépit de la fatigue qui commençait à s'accaparer de moi.

- Ils sont plutôt appropriés pour faire des battues, s'il y a quelque chose de dangereux là bas, ils sauront nous avertir.

Je laissai donc les canidés s'engouffrer dans les hautes-herbes pour effectuer leur reconnaissance et il ne fallut que quelques instants pour entendre l'un d'eux grogner à quelques mètres de nous. Je m'avançai prudemment dans sa direction, repoussant les herbes sur mon passage. Il contemplait le sol en montrant les dents et en y regardant de plus près, je distinguais les dents impitoyables d'un collet, destiné à des créatures assez massives.

- Un piège... et ce n'est probablement pas le seul. Nous allons devoir progresser avec précaution.

Je gratifiai le loup boueux d'une caresse sur sa peau lisse avant de l'inciter à partir devant. Je fis signe à mon camarade d'emboîter le pas. Avec tous les loups de boue surveillant la zone et reniflant ici et là pour déceler d'éventuels dangers, nous ne risquions pas d'être surpris ou de mettre les pieds où il ne faut pas. Restait plus qu'à espérer que rien d'autre ne se mettre en travers de notre chemin, je me surpris même à garder un œil sur mon compagnon dont la détermination zélée m'avait inquiété plus d'une fois. Son affiliation à Kumo m'inquiétait un peu et je n'étais pas à l'abri d'une éventuel coup de poignard dans le dos au dernier moment. Fort heureusement, les loups n'étaient pas loin en cas de souci...

- Kojiro et ~~Maigo~~ un PNJ -

Une fois de plus c'est la vivacité d'esprit de son partenaire qui les sortait du pétrin, nul doute que le terrain était miné en long et en large. L'euphorie et l'esprit d'équipe qui était apparut suite aux précédents traquas qu'ils avaient vécus avait vite laissé la place à la réalité celle que Nobunaga connaissait bien, celle de la vie de soldat. Kojiro lui fit gracieusement signe de prendre les devants, une chose qu'il aurait lui même faite. Un shinobi ne pouvait avoir confiance en personne si ce n'est en son attirail. Le Ryucchi acquiesça d'un signe de la tête et pris la tête de la marche. La chaleur était importante et de véritable litre de sueurs virent à tremper le haut de son corps. Les loups boueux de celui qui le suivait, étaient dispersé dans une véritable formation de guerre, un schéma tactique qui permettrait de les faire agir en éclaireurs et de rester de tout de même assez proches de leur maître en cas de pépin. Nobunaga restait vigilant lui aussi savait que cette unité ne tenait qu'à un fil, en véritable funambule les deux là devaient donc se contenter de tenir en équilibre et ce jusque la fin de l'épreuve. Il observait avec attention les déplacements des bêtes factices et jugeait avec discernement s'il fallait ou non qu'il commence à malaxer du chakra. Au bout d'une heure il n'y avait rien d'alarmant à l'horizon, certaines des bêtes avaient disparus sûrement et certainement à cause des pièges dissimulés là et là par cette organisation qui n'avait d'organisation que la nom, pour le membre du clan Ryuuchi elle en avait un autre, oui il commençait par...

La fin de la clairière, les deux hommes avaient traversé sans encombre ce champ de mine et le soulagement de Nobunaga se faisait ressentir, détendu il s'assit sur la fine herbe verte soigneusement coupée par le jardinier ou l'esclave tout dépendait du point de vue, d'où on regardait la situation. Il tremblait d'épuisement, la fin était sans doute proche il ne pouvait s'empêcher d'avoir au moment où ses fesses avaient touchées le sol un petit rire qui était plus ou moins nerveux. Tendant son poing droit vers son coéquipier dans un signe de reconnaissance, et de remerciement.
L'aventure avait été palpitante sur le plan émotionnelle, physique et surtout humainement.

- Qu'importe demain, mon ami !

Enfin. Il en était enfin fini. Après avoir été manipulés par une illusion, après avoir bien failli finir au fond d’un précipice, après avoir été trompés par une adepte de la métamorphose et après avoir esquivé de peu un funeste et piégeux destin, le duo Hosokawa-Ryuchi était arrivé face à leur porte de sortie. Ce chemin semé d’embûches avait eu raison de l’impétueux Kumojin qui se tenait à peine debout suite à ses profondes blessures. Grâce à son camarade, ils parvinrent néanmoins à franchir la porte en bouleau qui les mènerait à la rédemption. De l’autre côté, ils furent accueillis par un duo de servantes aux petits soins ainsi que par une équipe médicale chevronnée. Le garde au tissu coloré qui les avait accompagnés jusqu’à l’entrée était aussi présent, et il les libéra lui-même du fardeau dont il les avait accablé. Dans un coin de la pièce dont le sol était divisé par de sobres dalles blanches, un petit buffet les attendait. Après l’effort, le réconfort !

HRP

L’épreuve est pour vous terminée. Félicitations, la qualité était au rendez-vous. Vous avez la possibilité de clore le sujet en décrivant la sortie de vos personnages. Ils seront quelques temps plus tard re-acheminés au palais dans des carrosses.

¤ Deuxième épreuve de l'Examen ¤

C'est à pas prudents que nous avancions dans les hautes herbes, serpentant pour suivre le chemin emprunté par les loups élémentaires de terre. J'avais toujours cette appréhension au ventre, cette crainte qu'une de mes créations mette la patte sur un piège explosif quelconque qui pouvait facilement nous être fatal à moi et mon partenaire. Mais au final, mis à part quelques jappement suivi d'une disparition des canidés les plus maladroits, nous constatâmes rapidement la baisse de la hauteur des herbes, avant de pouvoir admirer dans toute sa splendeur le portail que nous avions aperçu de loin tantôt. C'était terminé, nous étions finalement arrivés à destination sains et saufs. Je sentis la tension qui m'habitait s'étioler alors qu'un large sourire s'esquissait sur mon visage et que mon compagnon s'asseyait un instant pour contempler notre réussite, non pas sans laisser échapper un rire nerveux. Je le scrutai en haussant un sourcil, me demandant si tout allait bien. Pour sûr, il n'était pas au meilleur de sa forme et avait subi des blessures prononcées contrairement à moi, plus par manque de chance qu'autre chose. Il finit par tendre le poing dans ma direction, mon sourire s'élargit un peu plus alors que mon propre poing vint à la rencontre du sien, l'entrechoquant doucement.

(Deuxième épreuve) (Chuunin) Maigo et Kojiro Hosokawa [Terminée] 436238KojilolzhappyV2

- Qu'importe demain, vu la détermination dont tu as fait preuve, tu seras toujours debout !

Là dessus, je lui empoigna la main pour l'aider à se relever, transmettant une once de chakra régénérateur dans ses veines pour atténuer ses courbatures au moins le temps qu'il puisse franchir la porte avec une totale dignité. Ryuchi m'avait l'air d'avoir un certain sens de l'honneur et aurait probablement moins apprécié sa victoire s'il avait été forcé de fléchir les genoux à cause de ses limites physiques naturelles qu'il avait déjà maintes fois repoussées. J'étais ravi que notre collaboration ait tenu bon jusqu'au bout. Au final, cette épreuve avait été enrichissante... composer avec nos confrères étrangers n'est peut-être pas un concept si fou après tout.

Nous franchîmes ainsi la porte ensemble, debout et fiers, et fûmes rapidement accueillis par deux jeunes servantes qui nous proposèrent quelques rafraîchissements en attendant l'arrivée du corps médical qui saurait nous prendre en charge. J'eus comme un frisson le long de mon échine, j'évitais déjà l'hôpital d'Iwa et n'allais certainement pas laisser les médecins de Kumo me traiter. Je déclinai donc leur proposition, affirmant que je saurais m'occuper de mes blessures mineures, étant moi-même bercé dans les arts médicaux. On me proposa donc de rentrer directement, raccompagné par un carrosse. Chose que je j'acceptai avec un soupir, me disant qu'éviter d'accroître les courbatures de mes jambes serait sage. Le paysage et ses tons orangés me laissaient supposer que nous avions au moins pris la journée pour terminer cette épreuve, peut-être plus vu que nous étions plongés dans une illusion au tout début de celle-ci. Je songeai quelques instants à Maigo, me demandant si avoir des nouvelles de cette dernière serait envisageable. Je plissai les yeux en m'imaginant aller faire cette requête dans les quartiers réservés aux ninjas du Pays du Vent. Vu le passé tumultueux entre Iwa et Suna, il était peu probable qu'une telle fleur me soit accordée.

Mes paupières se fermèrent progressivement alors que ces pensées soucieuses gagnaient mon esprit. Toujours alerte, mais avide de repos. Tant que le carrosse continuerait de me bercer, le sommeil me serait permis... jusqu'à notre arrivée au palais.

- Kojiro et ~~Maigo~~ un PNJ -

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