Fin de la supercherie, début des choses sérieuses...

Akise venait tout juste d'être réveillé par le chahut des quartiers résidentiels, lorsqu'il vit du coin de l'œil l'heure tardive qu'il était... Le garçon demeurait une nouvelle fois en retard à son rendez-vous, une attitude à en faire frémir plus d'un et surtout ses élèves. Il espérait simplement que ces petits garnements n'aient pas remarqué la supercherie qu'il avait monté. En effet, la convocation qu'il leur avait donné se déroulait un dimanche, le seul jour où l'académie shinobi demeurait close. Tout cela n'était en réalité qu'une simple mise à l'épreuve de leur loyauté envers sa parole... S'habillant avec ce qui passait à porté de main, le juunin quitta à une vitesse tout à fait respectable d'après lui le domaine familiale, songeant au briefing de la nouvelle politique de Kiri que lui avait fait son aïeule la veille.

Kôzô pressait alors le pas, du moins à sa manière afin de rejoindre l'équipe de genins étant à sa tutelle... Il devait à tous prix les retrouver avant qu'ils ne partent en comprenant le pot aux roses ! Le Terumi finit enfin par arriver sur les lieux, essoufflé comme pas deux, marcher sans faire de pause était à vrai dire un véritable supplice pour lui... Heureusement, Akiko et Katsushika semblaient encore présent, ce qui n'était pas le cas de tout le monde... Leur sensei, rassuré de voir ses subordonnés respecter ses ordres sourit derrière son masque, avant d'entamer la discussion à l'aide de son tact naturel plus qu'atypique.

— Hum... bravo, vous avez réussi toutes les épreuves. Oubliez ce que j'ai pu vous dire hier, vous n'êtes pas renvoyés... Notre première mission commencera cet après-midi, je vous attendrais – il toussota – si ce n'est l'inverse, à quinze heure au port du village. Reposez-vous bien, vous avez pâle figure...

Terminant son court monologue par un bâillement plus que nonchalant, le jeune homme tourna une nouvelle fois les talons, languissant son lit qu'il avait quitté malgré lui et qu'il comptait bien retrouver au plus vite !

Fin de la supercherie, début des choses sérieuses... 1479404985-images-1

Akiko et moi étions de retour devant l'académie ninja alors que le soleil était à peine levé. Nous nous étions entraîné longtemps la veille et nous étions donné rendez-vous pour remettre ça au plus tôt. Je me sentais exténué, mais je voulais progresser plus que tout.

Alors que nous faisions une courte pause, je vis du coin de l'oeil apparaître Kôzô! Je n'aurai jamais cru qu'il reviendrait après avoir refusé de nous prendre comme élèves, cependant ses paroles m'interloquèrent plus encore :

- Hum... bravo, vous avez réussi toutes les épreuves. Oubliez ce que j'ai pu vous dire hier, vous n'êtes pas renvoyés... Notre première mission commencera cet après-midi, je vous attendrais si ce n'est l'inverse, à quinze heure au port du village. Reposez-vous bien, vous avez pâle figure...

Et il tourna les talons sans plus de cérémonie. Je n'en revenais pas pour ma part : nous avions bel et bien une mission! nous allions partir en compagnie de notre nouveau sensei! Je me tournais vers Akiko avec un sourire radieux et lui saisi les épaules.

- On l'a fait Akiko! On va partir en mission ensemble!

Cette nouvelle avait chassé la fatigue qui m'accablait l'espace d'un instant, cependant je savais qu'il fallait que je me repose si je voulais être efficace. Je quittais ainsi la fille de l'automne pour profiter des quelques heures qu'il restait pour me reposer, lui conseillant de faire de même.

♬ Petite musique à activer avant le début de la lecture ♪ ♫

Akiko et Katsushika s'étaient entraînés jusqu'à une heure tardive de la nuit. Ils avaient fini par joindre leur propre entraînement ensemble. Le peintre avait pour but d'invoquer ses nouvelles créations et de les envoyer pourchasser sa camarade, qui, elle, devait utiliser son nouveau jutsu qui la rendait plus rapide afin de les fuir.

La lune déclinait en parallèle du chakra des deux genins. A une heure tardive de la nuit, la rouquine fit remarquer au brunet qu'ils devraient rentrer se coucher, surtout si ils allaient devoir se taper une journée de cours le lendemain.

L'adolescente était très excitée malgré sa remarque. Le jutsu qu'elle venait de mettre au point lui donnait une sensation d'adrénaline certaine et elle se demandait déjà sur le chemin vers la maison comment elle allait seulement réussir à s'endormir.

Sur la table de la cuisine, son plateau l'attendait. Très rapidement, les sushis qui étaient posés dessus furent gobés puis l'enfant de l'automne grimpa les marches. Akiko se réjouissait du fait que la chambre de sa mère soit au rez-de-chaussée, car cela lui permit de prendre une douche sans avoir trop peur de la réveiller.

Les sushis commençaient à peser sur son estomac alors que, vêtue seulement d'une culotte, elle se mit au lit. Contrairement à ses attentes, elle s'endormit très rapidement. A peine avait-elle eut le temps de sous-peser sa poitrine par curiosité -car celle-ci lui donnait l'impression d'avoir grossie- qu'elle était déjà dans les bras de Morphée. Elle rêva durant cette courte nuit du pays de la terre, pays où elle passa le plus clair de son enfance avant de venir à Kiri et où elle s'entraînait alors avec son père. Mais il s'agissait aussi du pays qui avait assassiné son père, du moins elle présumait qu'il s'agissait de lui. Ce qui résuma bien son rêve : son père avait conçu un robot géant qui venait détruire le village caché de la roche. Tout le monde était en panique tandis qu'Akiko dansait, admirant son père et fredonnant un air jovial.

La jeune femme avait programmé son réveil à l'heure la plus tard à laquelle elle allait pouvoir se lever pour aller à l'académie ninja. Dans son armoire, il se trouvait plein d'exemplaires de la nouvelle tenue que sa mère lui avait offerte en avance. La journée commençait bien avec cette surprise. De plus l'adrénaline et l'excitation que son jutsu lui procurait n'avaient pas l'air de s'être dissipées pour autant.

Sur la table de la cuisine se trouvait son petit-déjeuner dans un sachet. Sa mère lui avait préparé quelques minutes plus tôt, apercevant que sa fille n'était toujours pas debout. Ainsi, elle allait pouvoir le manger en route, ce qu'elle ne fit pas.

Sur la route, Akiko s'élançait à droite, à gauche, montait sur certains bancs, sautait par dessus d'autres. Elle était plein d'entrain et fredonnait l'air qu'elle avait eu en tête pendant sa courte nuit. Sa gaieté effaçait presque ses cernes et elle avait apparemment l'air d'avoir oublié qu'elle avait été renvoyé à l'académie. Ses progrès fait la veille lui importaient plus que tout.

C'est alors avec sa poche-déjeuner qu'Akiko se présenta devant l'académie. Il était dix heures moins cinq -Akiko est toujours ponctuelle, elle-. Elle aperçut Katsushika au loin et héla le sourire en banane.

Elle se rapprocha, toujours pleine d'entrain -Sa technique avait l'air d'être encore maintenue tellement elle avait l'air excitée ! Au contact du Manji, elle s'inclina pour le saluer. Sa souplesse était étonnante alors qu'on pouvait voir ses cheveux fouetter le sol.

_Yo, mamèène ! ça va !

Katsushika fût très surpris...

Quelques minutes plus tard, alors qu'Akiko racontait son rêve à son camarade, Kôzô arriva à eux.

_Vous êtes en retard, senseiiii !

L'homme ne remarqua même pas sa remarque.

_Hum... bravo, vous avez réussi toutes les épreuves. Oubliez ce que j'ai pu vous dire hier, vous n'êtes pas renvoyés... Notre première mission commencera cet après-midi, je vous attendrais – il toussota – si ce n'est l'inverse, à quinze heure au port du village. Reposez-vous bien, vous avez pâle figure...

Aussitôt, il repartir. Akiko restait perplexe alors que Katsushika l'attrapait par les épaules.

_On l'a fait Akiko! On va partir en mission ensemble!

"On est pas renvoyés !?!"

_Youhouuuuu !

Alors qu'elle sautait de joie, Katsushika lui conseilla d'aller se reposer avant le rendez-vous du tantôt puis tourna ses talons et s'en alla.

Akiko resta plantée là quelques instants après les chaleureux conseils du peintre. En retournant chez elle pour suivre son conseil, elle songea au comportement du jeune homme à la couette...

Au second réveil de sa journée, elle tressa ses cheveux pusi repartir à l'académie, où elle avait rendez-vous avec son nouveau sensei et son compagnon plein de bienveillance à son égard...

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