Un jugement trop prompt est souvent sans justice [PV Seikatsu Suika]

Nous étions dans les ténèbres des souterrains de Kirigakure. Cet endroit est rempli, comme on peut se le douter, des personnes qui ne vaut mieux pas côtoyer. Ils se cachent des autorités et bougent constamment, empêchant ainsi les patrouilles devenues plus rare suite aux événements dans le pays de trouver les malfrats qui rôdent ses endroits. Mais nous fouillerons cet endroit jusqu'à le retrouver le sale garnement qui nous a échappé des doigts. Un sourire malsain trônait sur notre visage, camouflé dans l'obscurité. En effet, nous avions souvenir des gamins que nous avions remis à leur place à notre début de carrière, qui pensait pouvoir voler une Kunoichi sans difficulté. Leur erreur de jugement leur avait coûté des semaines d’hôpital… Mais le sort qui attend celui-ci est tout autre… Ainsi que le sort de ses amis.

On traquait donc dans les ténèbres du souterrain le jeune garçon qui avait fui après son acte, mais il ne pouvait aller loin, je savais à quoi son chakra ressemblait, il me fallait juste m'approcher assez de lui et il sera à moi… Non, ils seront à moi. Voyageant d'ombre en ombre, on esquivait le regard de la plupart des personnes ici-bas. Pas tous sont hostiles, mais pas tous son bienveillant mon plus. Malheureusement, quand un malveillant vous tombait dessus, vous pouvez être sûr qu'un groupe est pas loin derrière, et en général ce ne sont pas que des civils, certains ninjas sont également de la partie. En espérant que ce ne soit pas le cas ici, nous n'avions pas de que cela à faire.

Après avoir parcouru pendant quelque temps les souterrains de Kirigakure, enfin, nous réagîmes à la présence de chakra souhaité, et en quelques bonds, nous étions proches de lui. Mais nous n'agissions pas encore, nous voulions en savoir plus sur lui et ses potentiels copains. Après tout, un gamin de cet âge agit très rarement seul. Il y a en général soit un groupe de connaissance soit le chef de la bande qui lui à ordonner quelques choses. Nous le prenions donc en filature, et bien qu'il bougeait rapidement, enfin rien de bien sorcier pour nous autres, shinobis, il semblait sur la qui-vive. Rien de plus normal, il doit savoir que je l'ai poursuivi, pauvre de lui qui ne sachent pas que je suis si près de lui que le tuer ici sans laisser de trace sera une chose facile Mais nous réprimâmes nos pulsions et attendaient sagement la suite de ses actes, qui arrivèrent bien vite.

En effet, une autre personne apparu dans les ténèbres, et ils discutèrent quelques instants ensembles. Trop éloigné d'eux, nous ne pouvions entendre leur messe basse. Mais au vu de la situation, l'adulte ne semblait pas apprécier les réponses du sale petit enquiquineur. Un cri pourfonda les ténèbres dans lesquelles là scène se passait.

« Imbécile ! »

Le cri résonnait dans les souterrains, et à probablement était entendu dans les zones aux alentours, ainsi que le claquement de sa main contre la joue du gamin, qui le fit tomber au sol. Après d'autres paroles, cette fois-ci bien plus basse, l'adulte s'en alla dans une autre direction, laissant l'enfant seul ici. Ne s'entend aucun autre présence que nous deux ici pour le moment, nous nous faufilions derrière lui et lui tapota l'épaule. Ce dernier se retournait, et le temps que ses yeux s’agrandissent d'horreur le temps que son cerveau appréhende qui il avait derrière lui, notre main lui saisit la mâchoire avec brutalité et nous le soulevions à quelques dizaines de centimètres du sol. Camouflé par notre jutsu Kamen, nous avions l'air humaine, mais notre regard était définitivement celui d'une bête.

« Tiens, tiens, qui voila. Comme on se retrouve. Nous n'avons pas apprécié ce que tu as fait, gamin. Nous espérons que tu es prêt pour les conséquences. »

Le prisonnier se débattait dans tous les sens pour essayer de s'échapper, alors que nous armions notre poing en direction du jeune garnement et nous apprêtions à le frapper. Soudain, grâce à la bague, nous sentîmes une nouvelle présence arriver sur la scène, probablement attirer les bruits causés par l'ancien protagoniste...

-Eh toi ! Dit-il en s’écroulant contre un mur, c'est un comportement étrange que de chercher la vengeance là où il n'y rien d'autre que la misère et la souffrance, si tu cherches vraiment les responsables, il sont à la surface dans des bains, des bordels ou dans leur villa et ils utilisent ces pauvres enfants comme main d’œuvres car leur parents sont soit morts soit trop lâches pour s'occuper d'eux, personne ne voudrait se retrouver dans leur cas... Sache que je ne laisserai pas souffrir un innocent !

Ceci est la réplique qui annonça l'arrivé d'un nouveau personnage sur cette scène bien morbide. Comme nous l'avions senti grâce à la bague, nous n'étions pas surprises par son arrivé. Ce qui nous surprenait le plus, c'était le fait qu'il soit… Hé bien… bourré. L'homme, visiblement un ninja lui aussi d'après son bandeau, était d'une taille moyenne, soit environ ma taille, et plutôt banale. Il n'avait rien d'extraordinaire pour qu'on se rappelle de lui, si ce n'est… Ses vêtements d'un rouge pétant. Rouge… Dans un pays comme Mizu… La discrétion est très présente chez cet alcoolique…

Alors qu'il nous parlait de chose incompréhensible et qui n'avait aucun rapport avec nous, il lança sa bouteille vide de sake à mes pieds… Portant toujours le gamin à bout de bras, notre regard bleu azure, qui n'était qu'un camouflage de notre véritable nature, perçait l'homme vêtu de rouge. Nous analysions rapidement ses paroles. On avait clairement des objectifs différents… Au fait nous ne comprenions même pas ses objectifs. Qu'est-ce que nous en avions à faire des riches, riches auquel on appartenait d'ailleurs, alors que nous voulions le gamin pour qu'il paye ce qu'il à fait… Et cela n'as rien d'un ordre supérieur, il l'a fait de son propre chef, la correction qu'il à reçu nous l'as prouvé.

Puis, dans la faible lumière qui éclairait de la seule torche présente ici, un sourire carnassier apparus sur notre visage. Un innocent ? Était-il idéaliste au point de penser qu'un enfant ici était forcément innocent, forcément qu'un être destinée à être utiliser comme un objet ? C'est justement pour cela qui sont tout aussi dangereux que les adultes, non pas à cause de leur force, mais de leur ruse. Mais que pouvait-il ici-bas, face à des militaires entraînés ? Rien… Mise à part les quelques shinobi qui traînent ici, comme l'homme vêtu de rouge et moi, tous n'étaient que des civils. Notre regard n'avait pas quitté le justicier embrumé par les liqueurs pendant les quelques secondes de silence qui avaient passé suite à sa déclaration. Toujours souriante, nous le défions :

« Un innocent ? Le seul innocent que nous voyons ici, c'est toi. Maintenant, va voir ailleurs si nous y sommes. Seuls les être qui possèdent la puissance nécessaire peuvent protéger les innocents… Et vu ton état, ça nous étonnerait que tu puisses démontrer un tel niveau. Mais si tu veux tant que ça sauver la vie d'un voyou, viens… Nous allons te montrer, la justice de Kirigakure no Sato. Et quel est sans pitié... »

Notre regard ne quittait pas l'homme en rouge. Nous ne le sous-estimions pas, nous nous savions juste en position de force. S'il est plus faible, nous l'écraserons… S'il est dans notre moyenne, ça sera un duel honorable que nous finirions par gagner… Et s'il, malgré ce qui laisse paraître, est plus fort que nous… Nous avions un moyen de le faire pencher. Soudain, notre regard du s'éclairer dans la pénombre, un regard d'un prédateur qui à trouver une proie.

« Oh… Au fait nous ne savions même pas si tu es digne de nous affronter, alors... »

Laissant tomber le gamin qu'on tenait au sol, avant de l'écraser avec un pied pour l'empêcher de fuir, nous exécutâmes des mudrâs, et, de la source d'eau qui s'écoulait dans les canaux à côtés de nous, un clone prit place sur le liquide… Voyons comment il allait réagir, face à ce clone, face à ce Mizu Kiseichuu Bunshin no Jutsu.

« Alors, amuse-toi bien avec une copie de moi-même. Mais je te préviens… Elle est bien plus puissante que tu le penses. »

Nous croisions les bras en regardant la scène que nous avions créer, alors que nous commencions à extraire l'eau de l'air humide environnement pour commencer à récupérer notre chakra. Ceci allait nous permettre de jauger la personne en face de nous. Normalement un adulte de son âge devait être au moins chunin, alors nous pouvions nous attendre à un match intéressant… Nous espérions.

Notre regard ne quittait pas l'homme qui semblait souffrir le martyr. Décidement, vouloir jouer aux héros pour un malfrat tout en étant dans un état second ? Il doit être une des personnes les plus stupides que nous avions croiser dans notre vie. Il était en train d'agonisant au sol en se murmurant nous ne savions quoi tout en tenant sa tête entre ses mains. À cette vitesse, mon clone suffira largement à le maîtriser pendant que nous nous occupions du gamin.

Soudain, alors que nous allions changer notre attention vers le môme, le justicier en rouge se releva tout en se tenant debout grâce au mur, puis il composa ses mudras. Enfin, nous allions voir ce qu'il valait… Et ce ne fût pas une grande surprise quand quoi qu'il ai voulu créer apparus comme une chose difforme qui ne tarda pas à disparaître, alors que son invocateur lui tomba la tête la première contre le sol du lieu, laissant parcourir un léger bruit dans les environs. Nous percions l'incompétent d'un air malsain alors que notre clone lui restait de marbre. Cependant, nous n'avions pas eu besoin de briser le silence, vu que l'alcoolique se mit à rigoler tout seul pour quelconque raison puis nous fixa du regard, alors que le sang de sa blessure coulait sur les traits de son visage. Son regard était bien loin de celui d'un jeune héros… Ou bien dans Kirigakure cela pouvait peut-être celui d'un jeune héros justement, au vu de l'anti-convention qu'il représentait.

-Je crois que je suis pas vraiment en état de me battre actuellement dit Seika dans un ricanement, mais tu as du le remarquer.
Tu as plusieurs choix ici, naturellement tu peux me tuer, pas de témoins, le crime parfait, mais je t'avoue que je suis intrigué par ce qu'a fais ce gamin et j'aimerai grandement entendre cette histoire, 
par ce que tu as l'air de sacrément y tenir, à ta vengeance, peut être qu'il a réellement fais quelque chose de mal, de toute manière je risque certainement de tout oublier à mon rév....

Mais avant qu'il pu terminer sa phrase, il semblait être prit par quelques choses, et ce mis à cracher du sang de sa bouche. Étais-ce la maladie ? Peut-être, peut-être pas. Les symptômes ne sont pas cela, c'est probablement juste une psychose, rien de plus. Ou alors s'il est atteint par ce mal, c'est qu'il est infecté depuis longtemps, vu son état. Mais cela importait peu. Nous n'avions rien à craindre en soi vu que nous étions déjà malades, depuis notre retour de Kusa.

Une seule chose est sûre ici, et maintenant. L'homme souffrait, et nous n'en avions que faire en soi. Nous sommes ni une justicière ni une héroïne, et il l'as si bien dit. Nous pourrions le tuer en un instant, et ça ne sera pas la première fois que nous tuons un shinobi de Kirigakure dans les coins sombres de notre village. Mais avec le nouveau Mizukage en place, ou du moins qui sera bientôt en place, c'est un trop gros risque à prendre pour le moment. Donc nous le tuerons pas. Mais il y à des choses pires que la mort, et rien que le voir ramper dans notre direction malgré sa douleur suffit à expliquer qu'il le sait pertinemment.

Son regard était bloqué sur la sacoche que mon prisonnier avait autour de lui, comme s'il s'attendait à y trouver quelques choses. Un sourire malsain accentua notre regard déjà bien sombre, si bien qu'en regardant notre reflet dans l'eau des environs, nous nous dîmes que même sans apparaître comme un monstre grâce à notre talent, nous pouvions vraiment paraître effrayante. Enfin, nous savions pourquoi en publique nous faisions comme notre clone, et restions de marbre… Car c'était l'expression la plus amicale que nous pouvions faire.

-Met toi devant lui, et empêche-le de bouger.-

C'était notre ordre mentale pour notre clone, ordre qu'il exécuta bien sûr sans tarder. Approchant de l'homme qui se teintait encore davantage de cramoisi, notre clone le surplomba et plaça, comme nous sur le prisonnier, son pied sur son dos en y appliquant une pression suffisante pour le maintenir en place, mais pas assez pour lui briser quoi que ce soit. Nous fîmes glisser notre regard sur la sacoche que nous arrachâmes du terroriser et que nous levâmes au niveau de notre visage, avant de regarder son contenu… Si notre sourire pouvait s'assentué encore, il le fit. Intéressant, très intéressant.

Nous renfermâmes la sacoche que nous mettions bien en évidence devant l'homme qui ne semblait n'avoir plus qu'une idée en tête : La récupérer. Peut-être ce qu'il y avait dedans intéresserait, peut-être pas. Ça sera à lui d'en juger. Mais une chose est sûre, il allait devoir ramper pour l'obtenir… Et pas que physique. Soudain, nous souvenant de ses paroles, comme quoi qu'il voulût entendre l'histoire que le gamin et moi partagions, nous décidâmes de lui accorder son souhait. Même si au final, ça se trouve il ne se souviendra de rien, ce n'est pas notre cas… La sacoche toujours dans notre main, que nous faisions pendre à nos côtés, nous regardions l'homme instable et commençâmes notre récit…

« Tu veux savoir qu'est ce qui relie le gamin à moi, et pourquoi nous voulions tant nous “venger” ? Eh bien, nous allons te le dire. Bien que tu ne sembles pas apte à écouter, vu que c'est ce que tu veux, ouvre tes oreilles et écoute, même si tu ne comprends pas les trois quarts de ce que je raconte.

Commençons donc par notre rencontre. Nous étions dans les quartiers pauvres de Kirigakure, en soi, un lieu juste légèrement plus fréquentable que celui-ci. Nous vaquions à nos… Occupations, quand ce gamin les a interrompues. Ce petit ignare, en plus d'être un voleur, et donc un criminel, comme l'as prouvé une partie de sa sacoche, est aussi bien des choses en plus, et l'une d'elle est un appât volontaire pour piéger les personnes innocentes. En effet, il gagne ça vie comme cela. Comment nous le savions, tu te demandes sûrement. Ça fait deux heures que nous le suivions, après qu'il est intervenu dans nos affaires. Et le nombre de personne qu'il entourloupe est impressionnante, tout ça, car il parait innocent. Les humains sont bien des fragiles créatures, à juger uniquement par la beauté. Et donc nous avions bien l'intention de… purifier lui et son groupe. Car il n'est pas seul. Avant que tu arrives en fanfare en t'autoproclamant justicier, nous allions le torturer pour qu'il nous dise où ce trouve ses amis. Voilà pour les grandes lignes. »

Pendant tout notre discours, nous n'avions pas quitter des yeux l'homme potentiellement malade qui était au sol, prête à agir au moindre de ses mouvements. Bien que notre histoire était vrai, c'est ce qu'il c'est passé après tout, nous avions volontairement omis des points et cité d'autres en les laissant très vagues. De toute façon, ce n'est pas comme s'il pouvait tout comprendre dans son état. D'autant plus, que pour nous amuser, nous avions, accoupler à notre discours et à notre regard, faire tourner la sacoche pour la metre bien en évidence, car il n'y a aucun doute, c'est ce qu'il souhaite…

Oui, nous étions bien une infâme créature des profondeurs… Et nous aimions cela.

L'homme en rouge, qui nous avait écouté bien sagement, ne semblait n'avoir d'autre réaction que de s'endormir. L'ennui ? La fatigue ? Le mal-être ? Il se peut qu'il parte pour un sommeil sans fin vu son état, mais cela nous importait peu, ça nous facilite même la tâche. Enfin, cela aurait dû, mais prit d'une motivation nouvelle, l'homme cramoisi se réveilla d'un coup, prit un kunai et le planta dans son épaule, pour encore plus ce tacheté de rouge… S'il continue à se blesser ainsi, il mourra non pas par la maladie mais par le manque de sang. Est-ce qu'il s'en rendait compte lui-même ? En tout cas, il semblait bien plus concentrer, bien que toujours dans un état lamentable, mais au moins il semblait pouvoir aligné deux pensées cohérentes l'une derrière l'autre.

-Bon écoute j'ai pas beaucoup de temps avant que ma crise reprenne donc je te propose que tu me passes gentiment cette sacoche par ce que ce qui s'y trouve peut potentiellement me sauver la vie, si tu agis de la sorte je t'en serrai redevable et je pourrai même te montrer toutes les planques du groupe de ce petit bonhomme et par ce que ton idée impulsive de combattre le feu par le feu me semble tout à fait intéressante et puis si se que tu dis sur se petit garnement s'avère être vrai j'ai bien envie de trouver celui qui le commande.

Un dilemme fort intéressant… Le laissez mourir et avoir la paix, ou bien potentiellement le sauver et qu'il nous aide ? Avions-nous besoin d'aide ? Non, il était clair que nous étions capables seule de s'occuper de cela. Surtout qu'avec lui dans les pattes, ça pouvait mettre en péril notre véritable objectif. Ce n'est pas pour rien que nous avions omis des parties de notre histoire, car certaine ne doivent pas être su par le public…  Oui, la purification était prévue, mais… Pas une purification par les flammes à proprement parler. Mais là n'était pas la question actuellement.

Nous fîmes un mouvement de tête, et notre clone relâche la pression de son pied du comateux. Il restait néanmoins en retrait, dans le cas où il lui viendrait à l'esprit de saisir cette occasion pour que ce soit. D'un geste, nous lançâmes la sacoche vers celui-ci, et elle atterrit devant son visage. Tournant rapidement notre regard vers le gamin celui-ci était en pleur, et nous pourrions jurer que son entre-jambe est humide. Il c'était donc fait dessus. Nous lui sourîmes, ce qui, incroyablement, réussit encore d'avantage à agrandir la terreur sur son visage. Ayant suivi notre conversation avec le malade, il savait ce qu'il l'attendait, et il n'y pouvait rien. Récupérant mon attention sur l'homme, nous attendions qu'il finisse ce qu'il avait à faire avec la sacoche avant de prendre la parole.

« Tu as fait ce que tu voulais avec la sacoche ? Bien, passons maintenant aux choses sérieuses. Ça nous gêne pas que tu nous suives dans notre expédition, nous espérons juste que tu ne vas pas nous ralentir. Nous tenons à préciser un point cependant, certains d'entre eux devront survivre, si nous sommes amenez à en tuer certains car ils se défendent ou autre. Compris ? »

Attendant à peine la réponse du rouge, nous enlevâmes notre pied du gamin et nous le mîme sur pied d'une poigne ferme. Ce dernier tremblait de peur, et n'osait pas bouger. Bien, ça sera plus simple ainsi.

« Tu nous as entendu, n'est-ce pas ? Tu sais ce qu’il te reste à faire si tu ne veux pas mourir prématurément, gamin. Ton choix. »

Ce dernier hôcha la tête avec hésitation et commença à nous guider dans les sombres tunnels de Kirigakure. Nous jetâmes un rapide coup d'oeil derrière nous pour vérifier que l'autre suivait, ou qu'il ne tentait rien dans notre dos, avant de reprendre la route en suivant notre jeune guide dans ses ténèbres, tout en ordonnant notre clone de fermer la marche… Nous allions bientôt avoir ce que nous voulions, même si ce n'est pas ceux que nous recherchions, ils feront l'affaire et en plus nous débarrasserons Kiri de ses malfrats, une pierre deux coups comme on dit.

Alors que nous avancions dans les souterrains, guider par le jeune malfrat, nous entendîmes derrière nous un bruit métallique suivi de jurons. L'homme en rouge devait avoir certainement retiré le Kunai de son épaule. Un rapide coup d'oeil en arrière nous confirma la théorie et nous vîmes même qu'il essayait de placer des bandages autour de sa plaie pour éviter les pertes de sang.

Puis, une fois ses premiers soins effectuer avec plus ou moins d'habilité, ce dernier saisi une torche qui était sur un mur et se rapprocha de nous tout en essayant de mieux éclairer le tunnel, sans grande réussite. Une torche reste un bien faible moyen de voir dans le noir en vrai, leur intensité de luminosité n'était pas excellente, mais c'est mieux que rien. Cependant, pendant le trajet, l'homme en rouge prit la parole.

-Comment tu t’appelles ? Je veux pas paraître brusque mais comme on fait équipe dans une aventure dont j'ignore tout puisque tu sembles vouloir occulter intentionnellement les détails importants, tu dois sûrement avoir tes raisons, enfin bref, on pourrait au moins échanger les informations de base qui nous corresponde, non ?

Alors que nous débattions sur oui ou non donné la moindre information à notre nouveau compagnon, ne serait-ce que pour notre sécurité, le garçon s'arrêta devant une porte avec un sceau dessus, porte grossièrement placer, car on pouvait toujours apercevoir ici et là la cavité qui se trouvait derrière. Nous sommes presque sûrs que cette cavité n'est pas issue des plans originaux des souterrains de Kirigakure et qu'elle a été creusée à la main par d'autre personne, en particulier le groupe dont le guide forcé faisait partie il semblerait.

-C... C'est là dit-il d'une voit tremblante.

Nous regardions la cavité. Un sceau de protection, mais il semblait faible. En soi, c'était plus un sceau pour écarter les civils que les shinobis, qui venait que rarement ici. La question est… Combien sont-ils ? D'après ma bague, il était une demi-douzaine à l'intérieur, et semblait être en réunion. On allait devoir entrer de force du coup. Une simple impulsion de chakra devrait briser le sceau qui retiens la porte, et nous devrions pouvoir entrer sans difficulté. Nous apposions notre main sur le sceau, et nous propulsâmes une impulsion de chakra dans ce dernier, ce qui le détruisit et ouvrit la porte dans un bruit sourd. Bruit qui avait alerté les six à l'intérieur, vu que le mouvement avait stoppé pour se tourner vers la porte.

« Bon, ça ne sert à rien d'entrer en silence, nous sommes repérés, autant y aller de front. Allons'y. »

Nous entrions sans tarder dans la cavité, tout en tirant le gamin par son bras, et très vite, nous arrivions dans une salle de taille moyenne où six personnes nous attendaient, armes à la main. Leurs yeux se posaient sur le gamin avant de concentrer sur moi.

« Qui sont-ils, et pourquoi tu les à amener ici ?! Je croyais avoir été clair ! Tu vas voir toi... »

Nous levâmes notre doigt dans la direction de l'homme qui venait de parler, pour lui indiquer de se taire, ce qu'il prit très mal et fonça sur nous. D'un mouvement rapide, grâce à notre entraînement en Taijutsu, nous le maîtrisions sans mal et l'envoyèrent contre un mur contre lequel percuta et tomba au sol, se tenant son nez qui était rouge de sang.

« Nous ne croyions pas t'avoir autorisé à parler. Enfin, nous devions te remercier gamin, grâce à toi nous sommes devant ton petit gang au complet. Il est temps de payer pour son affront. Nous n'apprécions pas spécialement voir nos… contacts, se faire éliminer par la concurrence. Donc vous allez payer le prix fort… Résistez, et vous en subirez les conséquences. »
Les cinq restants se regardèrent un moment avant de lever les armes et de se jeter sur nous… Ainsi on allait devoir se battre.

Alors que la troupe nous fonçait dessus, à leur grand péril, notre compagnon de fortune que nous avions ramasser durant notre détour dans ce lieu avança à côté de nous.

-Je prends ces deux là, dit-il en regardant les ennemis les plus à gauche.

Il semblait vouloir se battre, donc nous allions lui laisser le plaisir. Nous verrons bien s'il sait se battre ou non, surtout dans cet état. Nous nous concentrions donc sur les trois de droite, et, d'un mouvement rapide de jambe, nous nous retrouvâmes derrière un membre du trio et, sans plus tarder, nous le frapprent au niveau des jambes, qui firent un craquement, et il s’effondra au sol. Quelle idée d'affronter un Kunoichi qui connaît l'art de Taïjutsu. Le Kiri no Neko est même la première technique de cet art que nous avions appris, Shinemaru nous à montrer son efficacité durant notre court duel.

Les deux autres, au bruit de chute de leur camarade, se retournait vers nous. Un d'eux semblait hésité à venir nous attaquer, mais l'autre ne prit pas peur et nous fonça dessus, kunai à la main. Peu importe qu'il ressente la peur et qui l'as camoufle, ou bien qu'il en est simplement incapable, une personne que ne connaît pas de peur… est une personne qui ne peut reconnaître son infériorité.

Nous fîmes des mudrâs puis nous crachions une boule d'eau sous pression, qui entra en collision avec la charge de l'homme et l'envoya contre un mur, contre lequel il glissa lamentablement avant de finir au sol, du sang coulant de son visage…

Nous fîmes glisser notre regard vers le dernier encore debout, vu que les deux autres ont été maîtriser par l'homme en rouge. Le survivant se mit à genou.

« P-p-p-p-pitié ! »

Nous le regardions d'un air froid, et mais avant que nous ne puisâmes commencer l'interrogatoire, notre compagnon de voyage nous tendîmes une carte de Kirigakure avec des croix rouges qui montraient différents endroits. Il pensait sans doute que nous savions ce que cela représentait mais absolument pas. Peut-être leurs caches, les autres groupes, leur territoire. Nous n'en connaissions pas la signification, nous n'étions pas venus démanteler leur réseau après tout, nous avions autres choses de prévu. Nous rangeâmes donc la carte dans notre veste et nous tournèrent notre regard vers l'autre Shinobi de Kirigakure, qui émis une réflexion intéressante.

-Je me demande vraiment qui a pu sceller cet porte et pourquoi ? Si des shinobis de Kiri aide des gangs, ce village est dans un état plus déplorable que je ne le pensais.

« L'art des sceaux est forcément lié à une personne qui connaît l'utilisation du chakra, bien que le sceau en lui-même était de piètre qualité. Shinobi de Kirigakure ou extérieur, tout cela devrait bientôt s'arranger avec le Juudaime. Ils profitent juste de la période transitoire de régime qui fût plus houleuse que prévu, cela ne va pas durer. Donc rien n'est à craindre. Ils se rangeront d'eux même de peur ou déserteront. »

Notre pensée sur la situation dites, nous regardèrent les six membres du groupe, le gamin, les quatre blessés et celui qui priait pour sa santé. Des civiles, les six réunis. Ils n'avaient aucune chance. Mais, ils ont de la chance d'être tombé sur nous plutôt que sur des shinobis envoyé en mission pour réprimer les renégats au nouveau régime qui était en train de voir le jour, peut importe celui-ci.

« En tout cas, eux ne causeront plus de problème. Envoyons-les aux autorités, ils seront quoi en faire. Nous gardons juste celui qui mandie sa vie, nous avons des questions à lui poser… Et le gamin… Avec les autres, ça lui apprendra les bonnes manières. »

Alors que notre clone approchait de la cible désigné pour le mettre sous détention personnelle, nous nous tournâmes vers l'homme dont nous ignorions tout… Enfin, excepté ses crises.

« Tu nous as demandé notre nom. Shiho… Et toi, comment te nommes-tu ? »

Nous n'avions pas spécialement besoin de savoir ce qu'il faisait ici-bas… Ça nous intéressait guère, et le contenu de la sacoche en racontait suffisamment sur ce qu'il recherchait. Cependant, une connaissance supplémentaire qui avait l'habitude de ses bas-fonds n'était pas de refus, bien qu'il semblait aussi particulier mentalement que nous le somme.

-Ah... Euh... eh bien, enchanté Shiho je me prénomme Seikatsu.

Seikatsu, hein. Nous essayerons de retenir le nom… Si un jour nous nous retrouvions devant lui, dans d'autre circonstance. Mais, la probabilité est faible, il semblait être un habitué de cet univers, ce qui n'est pas nos ténèbres à nous… Nous préférions nous cloîtrer chez nous, pour progresser nos connaissances sur notre corps et nos compétences. C'est d'ailleurs pour cela qu'on est sorti d'ailleurs, pour améliorer nos compétences et notre savoir… Et il fallait faire des tests.

-Je ne pensais pas croiser une kirijin dans ces souterrains, c'était surprenant comme expérience, mais au final pas de blessés, enfin …
J’espère juste que la prochaine fois que l'on se croisera se serra un peu mois tumultueux, sinon tu as d'autre chose à ajouter ? 
Je voudrais pas abuser de ton temps tu as l'air occuper.

Il était pressé de partir ? Remarque, ce n'est pas plus mal, ça me permet de m'en débarrasser sans difficulté, s'il souhaite partir par lui-même. Et par chance il n'était pas curieux… Ou il osait pas l'être. Si nous pouvions éviter de tuer un autre Kirijin alors que le régime revenait en place, ça serait idéal. Donc jouons le jeu…

« Nous verrons, à notre prochaine rencontre… Si elle à lieu. En tout cas, nous n'avons rien à ajouter, nous allons amener avec nous celui-là, et notre clone va amener les autres aux autorités, tu es donc libre de partir si tu le souhaites et vaquer à tes… occupations. »

Sur ses paroles, notre clone avança et amena les cinq prisonniers avec vers l'extérieur, pour être amener vers les autorités compétentes… Enfin, compétentes juste pour enfermer des civils. Nous étions désormais plus que trois dans ce lieu, et, nous fîmes une clé de bras au prisonnier puis nous le levâmes, et commencèrent à quitter les lieux.

« Sur ce… Que la brume te camoufle. »

Sur ses paroles, nous quittèrent le repère des petites frappes et commencèrent à rentrer chez nous, tout en vérifiant grâce à la bague que nous n'étions pas suivis. Le chemin se fit en silence, avec l'homme qui semblait trembler devant l'avenir sombre qui se profilait devant lui. Nous passions finalement le seuil de notre demeure, sécurisé par nos clones. Nous étions enfin tranquille… Nous descendîmes le prisonnier dans les profondeurs de notre demeure, dans le laboratoire secret, et nous l'installions sur la table d'opération…

« Que… Que va tu faire de moi ? »

Nous fouillons les différentes étagères à la recherche de différent outil, et, sans lui adresser un regard, nous lui répondîmes…

« Cela dépend de toi. »

Finalement, nous trouvèrent ce que nous cherchions, du papier à chakra. Nous nous retournâmes vers notre prisonnier et nous lui mirent le papier sur la peau. Ce dernier s'humidifia. Un sourire en coin apparu sur notre visage.

« Bon signe pour toi… Tu va avoir droit aux traitements luxueux... »

Alors que son regarde était un mélange entre appréhension, terreur et espoir, un clone entrait dans la salle. Ce dernier prit le prisonnier et l'emmena dans les profondeurs de la demeure, dans les cachots. Nous avions trouver notre premier cobaye… C'est parfait. Il faudra sacrifier une de nos progénitures , mais c'est le prix à payer pour réussir les prochaines infections. Et c'est son châtiment pour avoir empêcher la récolte d'un autre cobaye. Notre plan va bientôt arriver à sa deuxième phase… Le parasite et le clan prospéreront dans les ténèbres.