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 Le chant des Tengu

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Soufuku Nitobe
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MessageSujet: Le chant des Tengu   Le chant des Tengu EmptyLun 26 Fév - 0:15

Le chant des Tengu
I Le voyageur et la gérante
.


La lueur rouge du des premiers rayon de soleil venait effleurée avec une légèreté à peine prononcée, les plantes légèrement humidifiés par la brise hivernale, une goutte froide mais emplies de sentiment venait susurrer lentement à un pétale pas encore tombé au combat, le long d'une fleure, caressant sa tige pour finir dans l'herbe gelé par les températures de saison. Le vaillant soldat qui avait déjà mis genou à terre, se posait finalement dans une valse lente et monotone sur les gelures matinales, cet affreux no man's land végétale où l'herbe décrépie, crépite sous les pas des voyageurs, reculée, dans un pays reculée et en proie à de nouveaux doutes synonymes de nouvelle ère venait se juxtaposé une époque reculée dont les traditions venaient de part leurs positions à freiner dans son élan une avancée que craignait plus d'un petit bonze de jade. Par delà la forêt, au grès des sapins et des arbres à pins se tenait une auberges, ou plutôt une maison de thé qui dans son architecture était des plus classique, elle dégageait sous son kimono et au travers de sa candeur une atmosphère rustique, que tout fin ignare trouverait noble et à la fois familiale. Elle aussi était touchée par les premières éclaircies de l'aube naissant, et sous son porche, sous cette enseigne où était indiqué en lettre katana son nom, se tenait une petite terrasse faite de planche et ornée de chaises à bascules et autres bancs.

La porte coulissante fit se pourquoi elle était appelée ainsi et laissa apparaître une femme de petite taille, le dos légèrement voûté, au chignon impeccable malgré quelques mèches grisonnantes et des yeux cernés par les rides présentes sur ses tempes, elle se mit sur ses genou et rapprocha de son visage bienfaisant une tasse toutes fumantes avant de soufflé avec une pudeur qu'elle avait acquise avec le poids des ans, trois fois, trois comme le nombre de ses battements de paupières, comme le nombre de pique à la broche émeraudes qui coiffait sa tête, et comme le nombre de fois où ce vent glaciale bien que léger avait prudemment fait bouger les branches des rois d'écorces avoisinant. Elle le regardait dans sa longue démarche impériale donnant la vie à chaque fois qu'il passait le bras sur les corps endormis, c'était comme-ci le monde naissait une nouvelle fois, elle le laissa lui saisir le visage lui qui portait en haute estime son attitude vaniteuse l'impétuosité dont-il faisait preuve, c'était le début de la matinée et la gérante de l'auberge qui avait vu en plus de quarante années Tetsu no Kuni vieillir comme une mère pour grandir comme un enfant, avait une entreprise à faire tournée inspectant les hellébores et leur teinte blanche et rosé, la doyenne allait ensuite nourrir les poules qu'elle entretenait dans un vulgaire poulailler.

Et rentrait pour finir de nettoyer ce qui était donc la salle principale de cette petite maison de route, ce petit gîte qui était devenu en dix ans un endroit incontournable de la région. En passant chiffon et autre ustensile ménagé pour dépoussiéré d'une main ferme, elle ne pu s'empêcher de regarder pendant quelque instant d'une profonde affection un cadre rectangulaire qui contenait là, figé dans le temps, le souvenir impérissable de quatre jeunes gens, l'un portait des lunettes et laissait prononcé par son seul regard le sérieux dont-il faisait preuve aux fils des jours, tandis que les deux autres qui appartenait à le gente masculines était bien différent l'un avait la peau mâte et des cheveux épais et hirsutes, quant aux derniers, il était à peine visible, pas que la luminosité le faisait disparaître, mais son visage pâle et frêle, ses cheveux claires et ses yeux azurs, ne donnait que l'impression qu'il n'était ici que sous forme physique, que son esprit était ailleurs... Elle allait après trois bonnes heures à s'acharner comme chaque nouvelle journée aux préparatifs de son activités ouvrir le lieu qui faisait aujourd'hui son bonheur. Elle accueillait ainsi, son premier client, un marchand ambulant qui était aidé dans sa quête par son âne qui à cause d'une originalité mal placée s’appelait hi-han. L'homme à la moustache fine et clairsemée sous son chapeau de paille en forme de triangle qu'il avait aussi de sa tête en guise de politesse, pour laisser venir sous les regards des estampes qui étaient suspendues aux murs un crâne lisse et luisant.

- Bien l'bonjour la vielle, ce sera pour moi comme hier et comme avant-hier et comme tout les jours !

-Bien entendu, répondit-elle amusée, le contraire m'aurait fortement étonnée.

Quelques minutes et une tasse de thé aux giseng servie.

- Ton fils, il n'est pas rentré de la chasse ?

Elle s'arrêta pour poser le torchon gris sur le comptoir vernis et se retourna, son visage était différent, un peu plus ferme, quelques sévérité traversait son esprit et ses yeux plissés était d'un noir effrayant, sans aucun doute elle n'appréciait pas cette idée, mais dans un endroit si éloigné des grands commerces du Pays, avaient-ils le choix, cet argument avancé par son seul enfant avait fait mouche lors du véritable débat qu'ils avaient alors eut quand à l'intention qu'avait ce dernier de devenir un véritable archer et prédateur pour les animaux qui avaient élus domicile non loin-de là à quelques battement d'ailes de colibris, dans les monts du nord de Tetsu no Kuni.

- Tu connais la chanson, Ryoma. Il n'arrêtera jamais quoi que je dise et quoi que je fasse ! Pour un enfant aussi têtu que mon petit, devenir un homme passe par cette soif d'aventure. Je me demande bien de qui il peut tenir ça, son père étant mort avant qu'il ne vienne au monde...

- Ah pour ce pauvre Kuroku c'est tragique... Affirmait le marchand qui avait donc pour nom Ryoma, avant de reprendre... Plus important encore ! Tu sais très bien que les rumeurs m'accompagnes des que j'entre en ville et que j'en ferme les portes ! L'air sérieux... C'est vrais ?! Il est vraiment ici n'est-ce pas ?! Je veux parler de...

Coupé dans son élan par le sourcil droit et arquée de la gérante qui d'une voix plus calme que lors de sa dernière réponse lui rétorqua :

- L'homme dont tu parles est mort, ce n'est pas la même personne qui vit ici enfermé du jours à la nuit et de la nuit au jour, sans jamais goûter à la lumière du soleil. Pour tout te dire Ce n'est qu'une loque dont l'ardoise commence à me faire grincer les dents.

La matinée poursuivait son cours dans cette petite maison de thé qui servait d'auberge répondant au nom du chant des Tengu, car dans le folklore de Tetsu no Kuni, ces derniers venaient enlever les enfants abandonnés pour les élever et de tout ces adultes, qui y vivaient à court ou long terme, un en particulier avait garder au dépit de son grand âge, une âme d'enfant... C'est à l'étage dans une chambre dont les volets et la porte étaient fermés qu'il s'était coupé du monde...
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MessageSujet: Re: Le chant des Tengu   Le chant des Tengu EmptyMar 27 Fév - 22:28

II Le chant des Tengu
Le chasseu
r
.


Tout était de blanc immaculé : la moindre parcelle de terre, l'herbe, les arbustes sans feuilles dans ce   paysage opaque, se dessinait sur l'épaisse couche de poudreuse des traces de pas, l'exode pour ceux qui la fuyait avait commencée depuis bien longtemps. Pour ceux qui ne pouvait y échapper, survivre à cette dévoreuse d'âme sans remord ni compassion était un véritable calvaire ! Le soleil faisait reflété sur ce long duvet sa lumière aveuglante, et le vent qui soufflait donnait bien du fil à retordre aux braves qui voulait en arpenter la pente. En tailleurs, accroupis, sans un bruit un sanglier qui cherchait sans doute de quoi nourrir ses marcassins mais qui ne pouvait descendre au pieds de la montagne connue sous le nom de mont Iwata. Quand soudainement il rebroussa chemin avant de déguerpir à vive allure en alerte et apeuré le Roi des suidés cherchait à l'aide de furtifs regards une véritable porte de sortie. Son poil fendait le vent la force motrice de ce véritable Héraclès animalier était prodigieuse, fantasque quant on l'observait lors de ses œuvres, et même si les spécialistes lui préféraient le lion ou le tigre, féroces félins... Dans le nord de Tetsu no Kuni, il était un véritable symbole au point d'en être presque porté par certains habitants de ce petit endroit reculé en monument vivant !

Hélas, pour ce très noble phacochère qui se carapatait comme de manière très athlétique elle pourfendait les cieux, dessinant dans sa courbe une trajectoire léchée, fusante et sifflante, elle se dirigeait derechef sur son flanc droit, pour le percuter de plein fouet ! Touchée mais point coulée la bête au souffle, à présent alterné continuait son chemin afin de trouver rédemption et un abris pour sortir du champs de vision de son prédateur. Quelques minutes, au moins une moitié d'heure et c'est accroupis qu'il posait sur quelques tâches de sang imprégnées dans la neige, son index et majeur droit, Il repris son souffle en constatant que sa flèche d'aubépine avait fait mouche et certainement bien blessé l'animal car désormais, il pouvait prendre le malin plaisir de le suivre au sang. Il remontait son cache-bouche raccommodé à sa capuche de tissus rouge et avançait prudemment, une  l'état du porc solitaire, poussé dans ses retranchement et en danger allait provoqué chez lui une réaction des plus violente.

Il n'en était pas un mais ici l'expression : '' Ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. '' Prenait tout son sens. Après avoir marché cinq minute, il trouva dans une petite cavité, sa  proie affalée et poussant des râles d'épuisement. Lorsqu'il l'approcha sans difficulté (au vue de sa situation), le sanglier se mit à nasiller en tentant de se débattre, seulement, la flèche tirée avec talent par l'homme avait vraisemblablement  atteint son poumon droit, ce dernier n'avait donc pas tarder à se remplir de sang, chose que l'archer confirma d'un bref coup d’œil en analysant le groin ensanglanté de sa victime. Il caressa brièvement son museau pour lui apporter un peut de sérénité. Puis se saisi du glaive qu'il portait en ceinture dans le bas de son dos, pour achever sa prise du jour. Avant de la remonter jusqu'à sa monture qui n'était autre qu'un grand chevreuil apprivoisé.  Il avait un petit brancard fait de bois et de peau d'animal, fixé à son destrier peu commun, il y chargea la bête morte après avoir poussé un dernier grommellement d'agonie. Et se dirigeait jusqu'à atteindre une petite cabane de bois dans une cheminé crachait de la fumé blanche, après avoir fait un brun de toilette, il plia bagage avant de repartir, il était ici depuis la fin de l'été. Et la multitude d'être tombé sous le joug de son arc et le courroux de sa visée inégalé dans la région constituaient bien des provisions pour nourrir cette petite bourgade de campagne au pied de la montagne. Il y était bien connu, cela faisait au moins quatre ou cinq ans qu'il y effectuait du troc après la période de chasse. Sa mère aussi y était célèbre, elle tenait une maison de thé qui de temps à autres servait d'auberge. Il pensait à elle en regardant le ciel et se laissant bercé par les chauds rayons de soleil qui inondait son visage découvert. Elle lui manquait. Après deux journées de voyages, après avoir traverser forêt et ruisseaux, il pouvait au petit matin, voir le visage de celle qui lui faisait défaut un sourire de bienvenu échangé contre un regard fiers, le chasseur était rentré au bercail pour écouter le chant des Tengu.


Dernière édition par Soufuku Nitobe le Lun 5 Mar - 0:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Le chant des Tengu   Le chant des Tengu EmptyLun 5 Mar - 0:11

Le chant des Tengu
III Celui qui était égaré
.




Des ponts aussi vieux que le monde, le bois de chêne qui avait servis à leurs construction était bien entretenu, ils faisaient se réunir les deux rives d'une bourgade que certains qualifiaient de moyenâgeuse et que d'autres trouveraient avant-gardiste. Elle tirait son style communément appelé  Edo, du nom d'une famille d'architecte qui avait créée la majorité des bâtiments de Tetsu no Kuni. Dans ses grandes rues de terres battues passaient des silhouettes et ça pouvait paraître fous mais de son iris, il ne pouvait distinguer leurs visages, elles étaient vêtues de couleurs ternes, comme tout ce qui touchait cet espace, les nuances sombres alimentaient les mœurs, aucune chaleurs ni expressions ne se laissaient aller ici, la seule sources de luminosité provenait des différent petits arbres aux feuillages orangés...

Pourtant il aurait juré que l'hiver battait son plein. C'était étrange, bien plus encore que ce fleuve qui traversait la ville mais qui restait stable, immobile et dépourvue de courant.  La vie régnait-elle encore ici ? Assis devant un cour d'eau devant un couché de soleil et face à ce ciel si froid, s'allongeant dans la pelouse il avait l'impression de rajeunir, à ses côté se tenait un ancien compagnon d'arme et leur discussion tournait autour d'un seul fait.

«   Le jour où j'ai appris ta mort, je suis tombé de haut Jin, je ne peux m'empêcher que c'est de ma faute, si je ne t'avais pas intronisé Shogun... Déplorait-il.

- Et bien je serai sans doute mort, telle était ma destiné mon vieil ami. Dit simplement le dénommé Jin.

- Quand même tu ères ici dans l’au-delà, ( avec étonnement ) bien que j'ai du mal à y croire c'est plutôt étrange comme endroit...

-  Pourtant nous y sommes, je t'avoue que moi aussi au départ j'ai eu du mal à me faire aux règles qui régissent ce monde. Mais si tu le veux bien vieil abruti, je vais t'expliquer comment fonctionnes les choses ici-bas, où se confondent les âmes damnés... »

Ainsi le monde qui se trouvait entre les deux, était un endroit où se trouvait plusieurs types de personne, les premières qui étaient les plus communes et en bas de l'échelle représentaient les personnes mortes en ayant vécu moins d'un tiers de leur vie. Les secondes étaient celles qui était arrivées au moins à la moitié de celle-ci et pour finir ceux qui avaient sans aucuns doutes assez vécu. C'est pour la suite des explications qu'il fallait être attentif, selon le nombre d'année passées de leurs vivants les âmes errantes possédaient une sorte de bourse ou de cagnottes, qu'elle devait utiliser pour payer la traverser vers l'autre monde. Celles qui malheureusement n'avait pas assez cotisées se retrouvaient donc à exercer des petits boulots ou à mendier quelques pièces aux plus riches. Et logiquement au bout d'un certains temps à errer sans jamais parvenir à accéder à la paix éternel, elles se retrouvaient à ''disparaître'' en abandonnant sentiment et émotions. C'est qu'il avait vue en venant ici... Un sinistre spectacle.

« Tu vas devoir y aller, j'ai bien envie de me balader un peut avant de devoir traverser. Affirmait celui qui fut feu chef des armés de Tetsu no Kuni.

- Ah j'aurai donc assez dans ma bourse pour payer la traversé à qui m'aime me suive ?

- Vieux fous, certainement.

- N'oublie pas de saluer Mugen de ma part...

- Mugen....( Hésitation marquée) J'ai bien peur que nous nous soyons fourvoyés quant à son sort.

- Hélas, il en est de même pour Fuu...

- Mon ami, mon frère, nous formions une belle équipe... A bientôt.

- Surtout ne m'attend pas. »


Dans une petite pièce, une chambre peut luxueuse aux volets fermés et située au premier étage d'un petit salon de thé qui servait parfois d'auberge pour les différents voyageurs qui empruntaient cet itinéraire. Par les interstices des grosses plaques de bois qui se trouvaient derrières les fenêtre pénétrait dans la chambre loué à l’œil des faisceaux de lumières aussi mince qu'une infirmière Konohajin. Son bras gauche surgit du pouf où il était avachi depuis maintenant une bonne dizaine de jours, sur le sol une multitude de carcasse de carafe de saké en porcelaine, rotant sans retenue il optait pour un rictus qui définissait là tout son état. Reniflant poussant quelques grognement comme une bête sauvage il lécha sa lèvre basse qui lui paraissait fort bien sèche. A l'aide de son index droit il allait chercher au balcon Mickey, Plutôt et toute sa bande avant de s'essuyer sur son Kimono.

Se dressant sur ses deux pattes l'être grattait son immense barbe puis ses cheveux noués par la crasse jusqu'à ce qu'une bonne douche ne les séparent. Débraillé comme il était, la hallebarde à l'air libre il posa ses deux mains sur sa ceinture de tissus au niveau de ses hanches pour remettre son habit qui lui allait à présent comme une deuxième peau à l'endroit. Le coquelicot rangé, il se laissait allé à un rire silencieux en songeant au dicton qui disait : '' Au combat où au repos, l'inconvénient avec un Kimono, c'est qu'il fallait toujours remettre son katana pointant vers l'horizon...'' Désarmé et il laissait s'exprimer sa déception car il devait à présent quérir la lumière du jour pour se refaire un stock d'alcool et autre trésors servant à assouvir ses addictions. Avant cela le débauchard qu'il était devenu se servit de sa main droite pour se gratter la fesse droite. Et dans un silence béant, où même une mouche n’oserait voler au risque de mourir d'asphyxie au moindre battement d'aile tant l'odeur putride que dégageait la pièce pouvait se faire lever les cœurs.  Il laissa s'échapper par l'entré des artistes une mélodie naturellement disgracieuse aux accents de Nouvelle-Orléans.

Arrivé à bon port après avoir, difficilement descendu les cinq marches d'escalier qui le reliait au commun des mortels, il passait devant les passant sans prêter attention aux grimaces qu'ils faisaient à chaque fois que les effluves de son odeurs frôlaient leurs narines. Il tentait de trouver du regard la maîtresse des lieux, mais au bout d'un certain temps (une fraction de seconde en réalité), il décida d'aller se servir lui même. De toute manière c'était bien connu un homme n'était jamais bien servit que par soit même, à ce sujet, la légende raconte d'ailleurs qu'un ninja avait créé une armé de clone quasi-parfaite prévu pour chaque tâche qu'il se devait à lui même. Affalé à une table, quatre bouteille en main, le néandertalien ne se doutait guère que ses comparses sapiens commençaient à fulminer à cause de sa présence.

Lorsqu'il dévissait le bouchon de liège de sa première bouteille, il fut dérangé par une odeur qu'il décrivait comme atroce. Et en tout être normalement constitué le sacripant savait bel et bien qu'il n'avait pas le nez trop près du bec. Non, ce n'était pas cette petite odeur du matin au contraire, cela empestait le... Tournesol allez savoir pourquoi, sur un petit présentoirs devant une photo qui réunissait en son centre quatre jeunes gens, la gérante avait déposée quatre petite branche d'encens déjà que cette photo posait là devant un mur orné d'un sabre katana et d'une étoffe de soit portant les insignes d'un clan samouraï lui donnait la gerbe, il était de surcroît épris de nausée. Ne cachant pas son mécontentement, les noms d'oiseaux ne tardèrent pas à fuser dans la salle principale.

C'est avec fracas que s'ouvrit l'une des portes battantes qui donnaient sur la cour entrait à présent un jeune homme qui jetait de colère son capuchon rouge sur le parquet, piqué au vif il se dirigeait vers l'ornithologue pour lui faire comprendre sa façon de penser.

«  C'est de ma mère que tu es entrain de parler l’ancêtre ?! Questionnait le plus jeune

- T'as mère, non seulement m'emmerde littéralement avec ces vulgaires babioles d'une autre époque et encore plus avec l'odeur de tournesol qui me fait magnifiquement tourner la tête gamin ! Invectivait le plus vieux. »

S'en était de trop pour l'enfant rentré au bercail, il se munie de son glaive placé derrière son dos, juste au dessus de son fessier et se rua sur le grincheux personnage qui avait fait un stand-up de qualité, avec une rage meurtrière l'assaillant poussait un hurlement de frénésie. Le plus semblait trop âgé pour prêter attention à ce qui allait lui arriver, il n'était pas sourd et ce n'était encore moins ses oreilles pleines de cire qui l'empêchait d'entendre. Le vieux crado qu'il était tenait dans ses mains deux baguettes qui étaient posées sur la table devant laquelle il était assis, il se leva brusquement et d'une parade exceptionnelle dévia la trajectoire du coup porté par le jeunot qui était stupéfait. Accoudé au comptoir un marchand ambulant restait bouche bée, devant une telle prouesse réalisée qui plus est sans l'aide d'une quelconque énergie extérieure. Celui censé être le plus sage des deux bagarreurs sûre de sa maîtrise savait que l'autre censé être le plus sot n'avait pas employer toute sa force et avouait intérieurement qu'il s'était sans doute retenu à cause des sentiments qu'il tenait envers sa mère qui était donc la vieille dame qui gérait cet établissement. Agacé et menaçant le dépravé s'adressa alors au feux follet apprivoisé, prenant soin de lui démontré la véritable forteresse de tartre qui protégeait ses dents :

«  Viens on sort

Lorsqu'ils furent interrompus par une voix en fond, celle d'une mère en colère et d'une femme autoritaire, ceux qui étaient copains comme cochons, eurent alors le même frissonnement et étrangement leurs yeux de couleurs différentes dégageaient la même crainte :

« La violence est proscrite en ces lieux, enfin la seule qui est autorisée est celle que je profère... » En marquant une pause, le temps de ranger le service à thé disposé sur un plateau qu'elle tenait dans les bras.

 - Vous le samouraï en voie de péremption et toi Iwata mon seul est unique fils je vous prie de bien vouloir faire preuve de civisme et de bon sens, c'est là, la règle principale lorsqu'on franchit le seuil du Chant des Tengu. » Finit-elle. »

Ils se jetèrent un dernier regard colérique, qui laissait deviner que leur confrontation n'était pas terminée. Et regagnèrent leurs places, quand le fameux Iwata jeune chasseur talentueux dans le maniement de l'arc reprocha sur un ton aussi amer que l'anchois de fer, unique poisson d'eau douce de ce genre à pouvoir naviguer aisément dans les fleuves et ruisseau de Tetsu no Kuni.

« - L'homme qui semble faible sur cet photo, ceux qui sont avec lui... Ils ont servis le pays dans lequel nous sommes, n'insultez pas leurs mémoires...  N'insultez plus jamais mon père Kurokuno le samouraï. 

- J'étais le chef de ces hommes, et le Kuro...machin dont tu parles je n'en ai jamais entendu parler. T'es déçu ?  Interrogeait le répugnant en se chassant une crotte de nez qu'il avait été chercher à l'aide de son petit doigt.

-...

- Bah ça fait un de plus, tu pourras pisser sur ma tombe quand des couilles auront poussées dans ton fundoshi, la vieille met ça sur ma note !Dit-il en montrant une bouteille de sake. »

Son interlude terminée il remontait lamentablement dans sa chambre, faiblement éclairé, la devenait visible grâce au rayon de soleil qui illuminait de manière pittoresque un bureau désordonné où régnaient feuille et tâche d'encre, plume et encrier... Et une lettre froissée. Il repensait en s’abreuvant pour chasser cette facette mélancolique qui tentait par dessus tout à refaire surface. « Kurokuno le samouraï hein... Qu'est-ce que c'est que ces putains de conneries... »
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MessageSujet: Re: Le chant des Tengu   Le chant des Tengu EmptyMer 7 Mar - 1:51

Le chant des Tengu
IV Celui qui était Kurokuno Le Samouraï
.

Il devait être minuit passé sans doute la demi atteinte, le claire de lune traversait la pièce pour s'attarder sur ce petit présentoir où brûlait sans discontinuer de l'encens aux parfums de tournesol. Esseulé, volontairement sans attaches ni gènes de toutes sortes il se tenait là devant la photo de ce défunt Kurokuno le samouraï, son teint blafard et ce visage si chétif dépourvue d'expression. C'était comme-ci il était à peine perceptible ici sur ce souvenir mis en image par une prouesse technique que même le plus âpres des guerriers ne saurait maîtriser. Ses yeux exprimaient à la fois l'amertume du remord et le dégoût, ils étaient présents avec lui : Jin, Mugen, Fuu et ce maudit Kurokuno.  Il le maudissait en pensé, cet homme qui était là à sa place.  Il retenait ses amitiés, ses amours, ses joies. Un coupable raisonnable à qui il tondrait bien la tête. Pourquoi donc ce petit salopard avait le droit de jouir de ses biens et des liens qu'il avait noué avec ces derniers ? Et puis cette étoffe, l'insigne brodé en son centre... C'était trop d'information, trop de chose qui devait être expliqué, mais à quoi bon le faire et pour qui ? Une flopée de question, ayant en guise de réponse un soupir d'agacement et un long silence sans fin. Le regard de l'insalubre vieillard se perdait encore un peu plus quand se fit entendre une voix, celle du jeune homme avec qui il avait eu un semblant de rixe dans la journée. Lui aussi apparemment ne pouvez fermer l’œil de la nuit c'était une belle coïncidence.

«  Vous êtes cet homme pas vrais, celui dont les récents récits de Tetsu no kuni vente les mérites ? Quand bien même votre statut ou votre parcours, je viens vers vous pour vous raconter l'histoire de l'homme que vous avez lâchement insulté ce midi. Lors de la bataille des 47 contre Kariya, trois d'entre-eux sont resté dans la légende par leur bravoure et leurs forces respectives. Mais ce qu'ignore le peuple du Pays du Fer c'est qu'un quatrième Samouraï agissait dans l'ombre pour soutenir les trois prodiges ! On l'appelait Kurokuno il avait la capacité de disparaître et de créer des brèches dans les plus grandes défense, son talent sabre en main égalait même celui des trois autres ! C'était le général fantôme découronné, le guerrier oublié mort anonymement aux yeux des riverains !
 »

Il se retourna devant ce discours si théâtrale, le gamin avait des étoiles pleins les yeux, mais comme une sorte de regrets, son père était donc mort avant qu'il ne vienne au monde. Il usa de cette voix rauque qui le suivait au pas depuis maintenant plus de vingt ans pour répondre à l'entrain du bleu :

«  Et je suis responsable de sa mort, c'est bien ça gamin ? Je suis désolé mais cet homme n'a jamais existé à mes yeux, et si cela avait été le cas, il n'existerait plus.

-... C'est donc vrais, vous êtes bel et bien Soufuku Nitobe, je l'ai compris lors de notre échange que vous n'étiez pas le demeuré auquel vous prétendez être. Vous savez c'est certainement la gorge noué que je vous parle, mais sans paternel je vous ai toujours idéalisé, étant plus jeune je rêvais d'avoir votre courage et l'abnégation qui vous animait, celle qu'on nous racontait et qui nous berçait. C'est comme-si vous étiez pour moi une sorte de père.

- On t'as bercé trop près du murs gamin, les hommes que tu cherches désespérément au lieux et au mieux de vivre ta propre vie, d'écrire ta propre histoire, n’appartienne plus à ce monde désormais. Je vais me pieuter, tâche de ne pas trop faire de bruits s'il te plaît.

- Avant que vous ne partiez Nitobe-dono, j'ai eu ouïe dire que le Monde ninja et peut être le notre, allait entrer dans une folle frénésie... Un dénommé Culte à déclaré la guerre à Konoha et évidement aux autres villages ninja. Bien que je n'y connaisse rien en terme de politique shinobistique, je pensais que cette information vous serait utile, je l'ai appris de la bouche d'un moine et d'un pécheur .

- Lâches moi la grappe. »

Le samouraï qui était perdu remontait ensuite dans sa chambre, s'allongeait sur le semblant de lit et dépliait un bout de papier froissé qu'il avait écrit il y a de cela plusieurs semaines. Il était question d'une lettre, écrite à la destination d'une connaissance qui avait  fait un peu plus qu'effleurée sa peau.

« Murasaki, les Garçons,

Papa doit partir quelque temps, pour régler des choses que règlent les grands. Ne soyez pas trop pénibles avec votre mère, elle a dans les yeux biens plus que tout l'or du monde, et dans le cœur une richesse que ne saurait tarir aucune sécheresse. Je vous ramènerai des petits samouraïs de fer pour que vous puissiez jouer à la bataille lors de mon retour.

A toi Murasaki, pardon, j'ai appris il y a peut qu'un de mes frères avait passer l'arme à gauche, je suis désolé, j'ai tant de chose à te dire mais une seule lettre ne suffirait pas, tous les mots du mondes ne compenseraient non plus ces attentions délicates, que j'ai aimé te porter même lorsque le temps filait à toute allure. J'ai décidé de prendre la route pour me retrouver j'ai besoin de solitude quand tout va mal, et l'énième perte d'un proche me fait penser que me tenir loin de vous trois est une bonne chose tant ceux qui me sont chers finissent par périr.

A bientôt, ton incapable de...
 »

Il n'avait pas finis de la rédiger qu'il avait décidé de jeter son contenue aux oubliettes, si le jeune disait vrais, Ils couraient un grave danger, le Culte encore lui... Que devait-il faire, ne plus être Soufuku Nitobe lui apportait un certain confort, mais très vite lorsqu'il sentait son cœur se serrer dans sa poitrine il comprenait que, ce confort n'était qu'illusoire. Et puis cette étoffe et cette histoire de Kurokuno, ce jeune homme Iwata c'est bien ça, pourquoi maintenant ? Il retrouva dans son fouillis un vieux paquet de cigarette, elles au moins l'aideraient à y voir plus clair. Il avait enfilé ses sandales et se retrouvait là à griller une clope sur le perron de l'auberge en regardant la nuit glaciale et la pleine lune qui brillait de mille lumières célestes. Quand une présence féminine venait se joindre à lui.

«  Donnes-moi une cigarette et viens trinquer à la santé de nos anciens camarade, Soufuku. La voix de la gérante de l'auberge résonnait encore en sa tête comme ce fut le cas il y a 20 ans.

- Ah tu m'appelles par mon prénom maintenant, vieille harpie. Rétorqua-t-il, en lui donnant une cigarette.

- Merci (elle l'allume), J'espère qu'Iwata ne va pas interférer il n'est pas censé savoir que je prend encore ce petit plaisir une fois la nuit tombée.

- Fuu... Le temps ne nous a pas gâté on dirait, regarde des lucioles de glace, ont les différencies de leurs semblables car elle émettent dans la pénombre une lueur bleue cyan. Si je ne dis pas de bêtise c'est bien la seconde fois qu'on assiste à un ballet nocturne de ce genre. En rigolant à peine.

- C'est exacte

- Mais plus important... Sais-tu ce que ça fait de regretter une personne morte durant presque cinq année ? Sans avoir de nouvelle, sachant qu'elle a eu de toi un enfant mais que tu ne pourrais le voir grandir... J'ai bien compris pour ton rejetons, d'ailleurs pourquoi lui as-tu racontés ces stupidités sur Kurokuno le samouraï ?!

- Soufu...Ku... Soufuku ! Reviens à la réalité nom de dieux ! Tu voulais que je lui dise que son père était un samouraï qui voulait changer le monde ?! Un homme qui n'avait d'yeux que pour les miens mais un peu plus pour la gloire ? Bien entendu, je ne saurai me justifier ni même trouver des excuses. Déplora celle qui partageait autrefois son cœur. Mais Mifune, Jin Mugen avant qu'il ne disparaisse, et moi même avons trouvés cet accords, c'était plus saint pour toi et tes activités, tes envies de découverte... J'ai aussi voulu protéger notre enfant du nom maudit que tu portes, de ces actions qui ont des répercussions bien plus grande que tu ne l'imagines...  Ces événements avec Kariya t'ont changé à jamais Soufuku Nitobe...

- Et bien je suis bien au courant du statut qui est le mien, marcher dans une tempête les chevilles meurtries à n'en plus pouvoir avancer tout cela sans ne jamais avoir le droit de douter ou de poser un genoux à terre... Tu crois que je n'aurai pas préféré avoir une autre vie ?  Celle de père, elle me convenait, j'ai tant de fois voulu jeter mon sabre et mes effets personnels à la poubelle mais je peux comprendre Fuu, je ne peux que comprendre en faite, encore une fois je n'ai pas vraiment eu le choix.

- Depuis quand es-tu si fataliste ? J'ai déjà du mal à calmer ses hardeurs de chasseur, je ne voulais pas d'une deuxième personne qui regarde l'horizon avec tant d'envie. Soufuku j'en ai grandement souffert...

-... (Il ignore la question et change de sujet) Hélas nous étions jeunes et insouciant, aujourd'hui j'ai refais comme je le pouvais à coup de sparadrap et de planche cloutée ma vie, le gamin a même deux petits frères que j'aimerai qu'il rencontre un jour. Bien-sûr j'aime leur mère d'un amour différent de celui que je te portais autrefois. »

La conversation s'éternisait, des remords ils passèrent aux esclaffes complices, le bon vieux temps comme ils se le rappelaient et les anecdotes sur chacun des membres de leur petit groupe  donnait du baume au cœur aux deux êtres, Soufuku avait d'ailleurs profiter de ce moment pour dénouer de son cœur une enclume qui pesait bien plus lourds qu'il ne le laissait croire. Accroupis derrière une fenêtre ouverte Iwata le chasseur sachant chassé et surtout se faire discret épiait la conversation des anciens amants. Quand en regardant il voyait le regard tendre et triste à la fois de la femme qui l'avait mis au monde, ce même regard qu'elle portait sur lui lorsqu'il s'en allait durant des mois partir en chasse. Soufuku rentrait à présent et en passant devant le gamin fut pris d'un petit rire, il lui posa la main sur la tête et lui dit :

« Kurokuno le samouraï, il doit se sentir fiers d'avoir un fils comme toi. »

Puis s'en allait dormir, le cœur léger. Les semaines passèrent et Soufuku passait son temps à apprendre du jeune homme et à lui apprendre en retour ce qu'il savait sur les ours et le maniement de l'épée, le tire à l'arc bien qu'il n'ai jamais eut de véritable attirance pour cette discipline aussi chiante qu'un discours d'investiture un soire de printemps à Suna. Il méditait aussi et s'adonnait après tant d'année à la calligraphie  et l'écriture du livre qu'il avait entamé lors de son voyage à Iwa, c'était avant tout un ouvrage de philosophie et un répertoire de ses techniques personnelles. Il l'écrivait sous le nom d'emprunt de Shingo Amen. Le Culte avait aussi grandement occupé ses pensées, et sa décision était prise, si toutes les forces étaient concentrées sur Konoha et ses alentours, alors il irait lui même frappé en plein centre à Kumo là où tout avait commencé. Il était à cet instant précis entrain de prendre un bon bain une chose qui était devenu rare pour lui, et Fuu lui avait confectionnée des vêtements neufs et même trouvé une paire de lunette pour corriger sa vue qui devenait avec l'âge défaillante.

Celui qui s'était retrouvé après un si long pèlerinage touchait sa cicatrice faite par l'usage répété du maléfice qui lui avait été imposé, cela faisait longtemps finalement que son activité cardiaque était stable, s'être tenu éloigné des affres du Yuukan avait tout de même porter ses fruits quelques part.  En regagnant sa chambre devenue propre par l'aide divine, il pliait bagage, un sabre que le jeune Iwata avait fait forger spécialement pour son père alors que ces deux là faisaient encore semblant d'ignorer le liens qu'ils entretenaient, et sa paire de coucougnette.Il n'avait pas besoin d'autre chose et fit legs de ses œuvres terminées à qui bon voudrait les lire. Fuu l'interpellait une dernière fois avant de la regarder partir au loin.


« C'était un bain cérémonial ? Questionna-t-elle avec malice.

- J'ignorai qu'on faisait Obon en hiver chez toi. Rétorqua à ce petit jeu le Nitobe. »

Après un long au-revoir, il se mit en route pour retrouver sur son chemin le jeune Iwata qui avait lui aussi plié bagage.

«  Où comptes-tu allé comme ça petit con ?

- ]Avec toi le vieux, c'est pas comme-ci je n'étais pas doué à l'arc et que je te serai inutile. Argumentait le jeune... »

Soupirant une clope au bec Soufuku allait pour la seconde fois dans sa vie remplir son rôle de père.

«  Tu seras plus utile à ta mère, il y a une différence entre un sanglier et un homme. Toi gamin tu es le héro de la prochaine ère alors laisse moi faire ce pourquoi je m'en vais et attend ton tour, sans déconner jouer au chevalier servant ne va pas t'apporter que des bonnes choses, et quand bien même tu es déterminé à pourfendre le malin, ce n'est malheureusement pas pour cette fois que tu y arriveras. Cet endroit... J'ai vus des gens devenir de vulgaires vermisseaux, il y a même peu de chance que je m'en sorte vivant

- C'est pas mon problème je viens. »

Soufuku se grattait le front pour chercher des arguments capable de convaincre le gamin et une idée lui vint à l'esprit lorsqu'il ressassait dans sa tête les mémoires de leurs échauffourée à l'épée.

«  Je te laisserai bien venir mais, pour cela il faudrait que je sois sûre et certain que tu puisses revenir en un seul morceau (souriant), la princesse que tu cherches, elle ne voudrait pas d'un faiblard incapable de faire mettre genoux à terre à un vieillard qui ne casserait pas deux ailes à une mouche. Alors reviens dans cent-ans Monsieur le chevalier servant et bonne chance pour sauver la princesse. »

Il acceptait ce charabia sans queue ni tête et laissait partir le samouraï au cœur apaisé en direction de Kumo.
Fin.
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