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 Une alcoolique et un insociable ?

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MessageSujet: Une alcoolique et un insociable ?   Une alcoolique et un insociable ? EmptyDim 22 Sep - 12:29

~ Katsuro & Reiko ~
Une alcoolique et un insociable ?


Aujourd'hui, il pleuvait. Comme chaque jour à Kirigakure no Sato. Mais à la différence des précédentes averses, celle-ci tombait lentement. Ses gouttes étaient douces ; elles m'apportaient un élan de fraîcheur qui n'était pas comparable à la pluie de la veille, qui ne m'avait alors pas procuré une telle sensation. Elle fut violente, et ses gouttelettes furent semblables à de la grêle.

Tout le monde savait qu'est-ce qu'étaient et d'où venaient les grêlons. Mais je me souviens d'une histoire que ma mère me comptait jadis, lorsqu'elle avait encore de l'estime pour moi.

Selon elle, la cause de tout cela était une jeune Kunoichi ayant subi une déception amoureuse. Son chagrin fut tellement intense que, obscurcie par la rage, elle libéra son chakra. Cet acte manqua de lui coûter la vie. Et cette puissance qu'elle avait rejeté dans les cieux, chargée de Hyoton, gela les nuages blancs qui, jusqu'alors, n'avaient produit que de l'eau. Et c'est ainsi que, quelques minutes plus tard, des grêlons se mirent à tomber de ces moutons à la laine blanche immaculée. Ce fut même cela qui la sauva : le jeune homme responsable du désespoir de la fille se précipita sur les toits afin d'observer de façon plus approfondie ces nouvelles créations du ciel, puis la trouva, allongée au sol. Ses larmes, paraît-il, se changeaient en glace lorsqu'elles touchaient le sol.

Cette histoire me semble surréaliste. D'autant plus que cette fameuse personne ne peut pas être la cause de chaque averse de grêle, puisque cette histoire s'est déroulée il y a énormément de siècles.

Et je continuais à songer à ce récit, tout en profitant du magnifique panorama qui s'offrait à moi. Je m'abritais sous mon parapluie de bambou et fixait le marché qui, comme chaque jour, depuis des lustres, persistait sous la pluie. Je pouvais également apercevoir des enfants. Ceux-ci chahutaient dans des flaques. Il fut un temps où, moi aussi, je me salissais avec cette eau constamment boueuse. Mais pas pour les mêmes raisons : ces garnements s'amusaient entre eux. Moi, j'étais victime de bizutage. Et être recouvert de ce liquide marronâtre n'était pas une partie de plaisir, puisqu'il devait sans doute être porteur de maladies.

Me remémorer ces souvenirs désagréables m’horripila. Je me levai et tournai le dos à cette scène. Pourquoi avait-il fallu que ce soit moi, l'enfant rejeté ? Mais, de toute façon, se poser ce genre de question était devenu inutile. Désormais, j'avais vingt-deux ans. Mon enfance était terminée. Et résoudre des malentendus vieux de plus d'une décennie n'était pas très ingénieux. Autant me montrer plus intelligent que mes anciens persécuteurs et tourner la page pour de bon.

Dans ces moments de déprime, j'ai l'habitude de rentrer chez moi. Le seul endroit où je suis accepté. Ce qui, en soi, est bien normal. Je peux y retrouver mon fidèle compagnon félin, un jeune chat roux et robuste répondant au nom de "Mushu". Il passe son temps à dormir, mais c'est une boule de poils affectueuse.

Je pris donc le chemin de mon appartement, et quelle ne fut pas la surprise lorsque j'aperçut mon père. Cet homme, mon idéal. Il ne voulait plus de moi, mais je ne ressentais pas les mêmes émotions que lui. Je n'attendais qu'une chose : qu'il souhaite reprendre contact avec moi. J'avais envie de courir, de laisser mes jambes me porter, de lui saisir le bras, de l'enlacer, puis de lui dire à quel point il me manque, que je suis honteux de les avoir déçus, mais qu'être un Shinobi est ma voie. Ce scénario serait, de toute façon, une tentative ratée. Même si j'étais un homme, j'avais des sentiments : et je sentis la tristesse me monter à la gorge. Je ne devais pas lui céder. Et c'est ainsi que, malgré l'interdiction formelle de mes parents, je pris mon paternel en filature. Personne ne pourrait me reprocher de le suivre, après tout. Personne n'était au courant de notre situation.

Je remballai mon parapluie, puis l'accrochai solidement à mon bas à l'aide d'une ceinture de tissus. Je bondis du toit, m'agrippai à une gouttière puis glissai avec précaution sur la rambarde d'un escalier grossièrement creusé dans la pierre. Je n'étais plus qu'à quelques mètres de lui.

Je n'avais aucune envie d'user de mes techniques de camouflage. Je souhaitais rester honnête coûte-que-coûte -même si désobéir était d'ores et déjà un manque d'honnêteté. Je mis ma capuche de couleur noire, comme la totalité de mes vêtements, baissai la tête de sorte à ce qu'aucun individu ne puisse me reconnaître, puis j'entamai une marche silencieuse derrière mon père.

Celui-ci était sur son vélo : un engin datant de Mathusalem qui n'allait sans doute pas tarder à lâcher.  Il pédalait tant bien que mal pour faire avancer son propre poids mais également une cargaison d'alcool. Environ trois ou quatre cartons de Saké contenant chacun une vingtaine de bouteilles. Cette commande avait probablement été passée par un bar du village. Une consommation personnelle telle que celle-ci mettrait très certainement en danger le ou les buveurs.

J'avais bien du mal à suivre mon père, malgré sa lenteur. Les rues étaient étroites, et nous étions un bon nombre à y affluer pour se rendre dans toutes sortes d'endroits. Heureusement pour moi, il suivit un chemin à part et obliqua vers la gauche. Il m'emmena dans une petite ruelle. Elle ne menait vers aucun bar, ni aucune zone marchande, mais à une résidence.
Je fus tout d'abord surpris, et je pensai à une erreur de sa part. Mais lorsqu'il posa à terre les cartons et toqua bruyamment à la porte, je compris que ce devait être un client récurrent. Une jeune femme séduisante ouvrit la porte, une bouteille de Saké à la main. Un grand consommateur, visiblement ... Auparavant, je livrais régulièrement aux domiciles des clients, mais le visage de cette villageoise m'était étranger. Je ne supposais pas connaître la totalité du village, mais des commandes aussi conséquentes ne m'auraient pas échappé, tout de même !

Mon père eut bien du mal à supporter le poids de chacun des cartons, qu'il fut donc contraint de porter un-à-un. Je n'avais qu'un envie, à ce moment précis : accourir pour aider mon géniteur. Mais cette aide lui paraîtrait mal venue et cela se terminerait certainement en une rixe, et la cliente serait alors bien embêté. Je pris sur moi pour rester sur place et observer la scène en silence.

Lorsque toute la livraison fut placée à l'intérieur du domicile de la femme, mon père remonta sur son vélo et partit à une vitesse folle, omettant de remercier et de quitter sa cliente de façon appropriée. Je fus surpris par sa vitesse et n'eut d'autres moyens que de grimper sur le rebord de la fenêtre située au dessus de moi. Lorsque celui-ci fut parti, et que je fus sûr qu'il n'était plus en moyen de me repérer, je remis pieds à terre. Je dépoussiérai ma tenue puis soupirai. Cette journée s'annonçait bien monotone, désormais. Même si cet événement impromptu m'avait redonné le sourire, je ne savais plus que faire du reste de cette après-midi pluvieuse. Alors que je repris ma balade, bien décidé à retourner sur les toits pour admirer ce magnifique village, je sentis une présence derrière moi. Quoi de plus normal, après tout. Mais je perçus un léger hoquet suivi d'un bruit étrange semblable à une ingurgitation de liquide ... Cette personne semblait déterminée à rester à mes talons.

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Reiko Yuzu

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MessageSujet: Re: Une alcoolique et un insociable ?   Une alcoolique et un insociable ? EmptyDim 22 Sep - 18:28


Qu'est-ce-que j'avais mal à la tête ! Vous ne pouvez pas savoir ce qu'on peut ressentir comme mal de tête, quand la pluie vient frapper à répétition vos volets et que cela provoque un vacarme infernal. D'autant plus que j'avais passé la soirée à picoler avec quelque camarade de beuverie au bar du quoi. A la base, je devais juste boire un verre ou deux mais bon... Plus il y a d'alcool, plus la fête est folle non ? Cela faisait un bout de temps que je n'avais pas eu autant la gueule de bois et avec la pluie qui semblait vouloir me faire un harcèlement auditif, je n'étais vraiment pas bien.

Je m'étais levée tôt, comme à son habitude la pluie venait faire acte de présence à Kiri. Quelle ville triste en y pensant, pour quelqu'un avec une joie de vivre comme la mienne ; ce village ne me correspondait pas du tout. Cela dit si je devais choisir je ne pourrais pas partir de ce village : l'alcool était moins cher que partout ailleurs et le nouveau NFC (Ninja Fried Chicken) qui venait d'ouvrir faisait ravage dans Kiri. Pour reprendre, quand je me levai le trajet fut simple ! Direction aux chiottes gerber tout ça ! Je vous passe la scène j'imagine, néanmoins je vous avoue que j'avais abusé du Saké, mais bon, le patron devait vider un peu ses stocks, honte à moi et à toute ma famille si j'avais refusé cette proposition ! Après ma gerbe matinale qui avait embaumé la pièce de son délicat parfum... Non mais je déconne hein ! La gerbe c'est de la gerbe vous vous attendiez à quoi !

Cette journée-là, je venais de faire une grosse commande de Saké, le nombre de bouteilles qu'il me restait se comptait sur les doigts de la main : cela devenait donc urgent. Je regardais péniblement la pluie tomber à travers ma fenêtre en buvant mon saké... Quoi on ne boit pas d'alcool dès de bon matin ? Pourtant il y a rien de mieux pour vous redonner un bon coup de fouet après une bonne grosse gueule de bois, je vous assure .

Le vendeur se faisait attendre et je ne pouvais pas sortir de chez moi sous peine de prendre le risque qu'il revienne un autre jour. Le temps défilait, les gouttes tombaient et mon esprit s’impatientait. A ce moment ma pensée vagabondait dans mes souvenirs, la première image qui me vint à l'esprit, c’était celle de mon père avec qui on buvait pour passer le temps ensemble. A cette époque je n'avais que 8 ans mais au moins je m'ennuyais pas et ma mère ne pouvait rien faire face à cela, ne partageant pas la même passion que nous. Cela faisait déjà plusieurs années que ma mère était partie vivre ailleurs me laissant seule comme si le simple fait de me voir lui renvoyait le souvenir de mon défunt père... L'avantage elle avait oublié son porte-monnaie je peux vous dire que ce jour-là j'ai fait péter la caisse !

Un cognement fort venait de se faire entendre, m'extirpant de mes pensées très rapidement . Je n'avais même pas remarqué que cela faisait plus d'une heure que je me remémorais divers souvenirs. Buvant une gorgée de mon saké, je me précipitai pour ouvrir la porte, la vision de toutes ces bouteilles de saké empilées me fit frissonner comme jamais. Néanmoins même si je faisais en sorte que cela ne se remarque pas sur mon visage, j'arrivais à percevoir un regard. A ce moment-là je n'avais pas encore trouvé la position de ce voyeur mais je savais qu'il nous observait.

Cette présence me gênait, je savais que j'étais observée mais je ne savais pas d’où et par qui et cela avait pour but de me gêner au plus haut point. Le vendeur ayant finit d'entasser tout ce saké chez moi il repartit à une grande vitesse, à ce moment précis la position de mon observateur venait de se révéler. Je ne savais pas qui cette personne pouvait être et quelle était la raison pour lui de venir m'observer mais je devais en avoir le cœur net. Bouteille à la main je pouvais sentir le saké commencer à me titiller le cerveau. Cela n'était pas étonnant, cela faisait plus d'une heure que je buvais : l'explication était claire. Dans un état pas à mon avantage je m'approchai de lui et plus je m'approchai plus ma vision de cette personne était précise.

C'était un homme, non un jeune homme plus précisément, une vingtaine d'années, une carrure n'ayant rien à envier à d'autres personnes, il était brun et portait des vêtements d'une couleur assez sombre. Malgré mon habitude du Saké je ne pus m’empêcher d'avoir le hoquet ce qui eut pour effet de révéler ma présence à cet inconnu. N'ayant pas le temps de réfléchir à un plan d'action j’avalai une gorgée de mon saké et me précipitai sur l'inconnu en passant un bras par-dessus ses épaules. Étant à coté de lui, je pouvais apercevoir son magnifique visage, je ne le connaissais pas mais je ne pouvais dériver mon regard de ses yeux d'un rouge profond. Il était magnifique et envoutant. Néanmoins je venais de faire cela pour savoir avant tout ce qu'il me voulait, d'une manière assez comique pour et moi et sûrement gênante pour lui, je lui posai ma question :

-Salut beau gosse ! Tu sais que cela ne se fait pas d'observer en cachette une jeune femme. Que me veux-tu ?


Je n'avais pas franchement réfléchi à ma phrase d'approche, je parlais avant tout sous l'effet persistant de l'alcool. Mais cependant j’espérais provoquer une réaction assez originale de sa part.

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MessageSujet: Re: Une alcoolique et un insociable ?   Une alcoolique et un insociable ? EmptyLun 23 Sep - 19:38

Pourquoi tu me touches ? D:
Qui es-tu ?


J’étais anxieux. Je n’avais aucune envie de parler, et encore moins à un inconnu. Je ne désirais qu’une seule et unique chose : prendre mes jambes à mon cou et échapper à l’étreinte de cette personne –oui, car celle-ci avait amicalement posé son bras autour de mes épaules. Ce qui eût pour effet d’accentuer mon mal être. J’étais à la fois indigné et angoissé. De quel droit cet individu se permettait-il de m’attraper ainsi ? Et quand allait-il me laisser en paix ?
Se retourner était une chose qui m’était impossible. Timide comme j’étais, adresser la parole à un parfait inconnu était impensable … Mais de toute façon, il n’y avait que deux alternatives : partir sans mot dire ou bien exprimer mon énervement. Je n’avais qu’un souhait : sélectionner la première option. Mais passer pour un lâche m’irriterait. Ce comportement, je l’exhibais sans cesse. J’en avais plus qu’assez ! Si je continuais de la sorte, tout le village me connaîtrait en tant que : « le Shinobi effacé qui n’hésite pas à fuir en quelconques circonstances », et cela, il n’en était pas question ! J’avais suffisamment souffert durant mon enfance pour ne pas avoir à subir le même traitement à vingt-deux ans !

Il fallait que j’agisse, que je démontre que je n’étais pas un vulgaire ninja originaire de Kirigakure no Sato. J’avais beau être un ANBU, un valeureux ninja au service de du Mizukage, l’élite en quelque sorte, je n’étais pas quelqu’un de renommé au sein du village. J’étais tellement renfermé que je ne connaissais même pas mes camarades du même rang. C’était donc hors de question que je me forge une fausse réputation –quoique, il était vrai que j’étais d’une extrême timidité.

J’eus l’impression que toutes ces pensées m’avaient occupé l’esprit une heure durant. Mais cela ne faisait en réalité que quelques secondes que je tergiversais avec mon for intérieur. Il était temps d’appliquer ce que j’avais mûrement décidé. Mais c’était sans compter cette personne qui m’avait entouré de ses bras que j’avais presque oubliée, qui prit la parole :

«  Salut beau gosse ! Tu sais que cela ne se fait pas d’observer en cachette une jeune femme. Que me veux-tu ? »

Je déglutis bruyamment. Comment ça, je l’espionnais ? L’individu qui avait éveillé en moins un stresse inhumain n’était autre que la femme qui avait réceptionné la livraison. Je ne l’avais pas entendu arriver. Elle était très probablement un Shinobi pour être parvenu à passer inaperçu aux oreilles d’un ANBU. Mais il faut dire que j’étais plutôt occupé à suivre la trajectoire de mon père et à lui échapper.

J’étais très mal à l’aise vis-à-vis de cette consommatrice invétérée de Saké. Non seulement par sa position, mais également par son état d’ébriété. Qu’oserait-elle faire qu’elle n’aurait sans doute pas songé réaliser étant sobre ? Un frisson parcourut mon corps. Et puis, je n’avais aucune raison de m’en faire. J’étais un ANBU, j’étais son supérieur, j’étais plus fort. J’ôtai cependant cette idée de mon esprit. Se battre avait un camarade était totalement stupide et inutile, sans penser aux sanctions que m’accorderait le Mizukage pour une telle attitude.

Je me retournai et lui fis face. Là, je pus admirer une magnifique chevelure brune ainsi qu’un visage orné d’une paire d’yeux d’un noir. Malheureusement, son haleine emplie d’alcool et son comportement sortant de l’ordinaire réduisait son charme à néant. Il fallait que je dise quelque chose, je voyais dans son regard une sorte d’impatience qui ne ferait qu’amplifier si je ne trouvais pas une réponse convenable. Malheureusement, je n’avais rien de censé à prononcer …
J’étais comme « bloqué ». Impossible d’exprimer le moindre de mes ressentis. Néanmoins, je pris mon courage à deux mains et parvins à dire quelques mots.

« Je … Euh, je suis désolé. Mais je ne vous espionnais pas. C’est cet homme qui vous a livré qui m’intriguait. En aucun cas je n’aurai voulu vous admirer, vous n’êtes pas du tout … »

Bon sang ! En cherchant une excuse, je m’étais fourré dans un beau pétrin. J’avais cependant réussi à me stopper en plein milieu de ma phrase. Chose qui ne m’aiderait pas plus car, désormais, cette belle femme pouvait s’imaginer n’importe quel scénario … Du compliment très plaisant au commentaire péjoratif ...

Me rattraper était vital, étant donné que je ne savais pas de quoi elle était capable sous l’effet de l’alcool. Je lui saisis le bras pour le défaire de mes épaules, et ma main entra malencontreusement en contact avec la sienne. Une sensation étrange s’empara de moi. Je lâchai sa main aussitôt, troublé.

« Je suis navré … Mais euh … Ce n’est pas très souvent qu’on m’in-interpelle de la so-sorte ».

Encore ce fichu bégaiement !

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Reiko Yuzu

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MessageSujet: Re: Une alcoolique et un insociable ?   Une alcoolique et un insociable ? EmptyMer 25 Sep - 17:19

Ah ah ! Je l'avais bien eu ! Contre toute mes attentes, sa réaction était sans équivalent pour moi. J'avais réussie à provoquer une sorte de gêne et de malaise chez lui, ce qui me donner une profonde satisfaction. Plus je le regardais, plus une sensation spéciale m envahissait progressivement, une sensation que ne me procurer aucune autre personne ou homme. J étais peut être saoul mais j arrivais encore à voir clair, il semblait être très mal a l aise et pertuber vis a vis de moi. Peut être étais-ce à cause de mon état saoul ou encore au fait que j étais une femme plus que séduisante et qu'il n'était pas insensible à mon charme... Entre nous je le comprend même moi je serais charmée par moi même ! Ah Ah !

Pendant que cet homme était perdu dans ses pensées je ne pu pas m'empêcher de laisser vagabonder mon esprit dans d éventuelle scenario. Je ne savais pas exactement pourquoi mais ce type allait être ma réponse a cette journée qui devait s avérer plus que ennuyeuse. Tres vite mon esprit analyser différent scenario, cependant je restais saoul et il m arriva de penser des choses tout bonnement inimaginable en étant sobre. J allais peut être l embarquer dans des endroits amusants et si il essayer de s enfuir je le ramènerais de force. Tout d abord ma bouteille de saké était vide et je commençais a être en manque.

Dans l attente d un moyen pour répondre a cette nécessite, je fixa l individu lui signifiant mon impatience. Si je ne le brusquais pas il ne se bougerait définitivement jamais ! C était a la fois désolant qu'une femme prenne les devants mais cela lui donnait un petit côté mignon et touchant... Quoi j ai le droit de penser comme une fille j en reste une tout de même du moins je crois. Ce type alors que je ne le connaissais que depuis quelque secondes voir minutes au grand maximum avait déjà réussit a me troubler a son tour. Commençant sérieusement a m impatienter ce type devait se bouger rapidement car sinon, a l instar d avoir une saoul a ces pattes, il aurait une furie voulant sa peau ! En y pensant je me demande ce qui était le mieux pour lui. Réflexion faite je pu discerner une sorte de volonté d'agir de la part de mon espion favoris.

-Je … Euh, je suis désolé. Mais je ne vous espionnais pas. C’est cet homme qui vous a livré qui m’intriguait. En aucun cas je n’aurai voulu vous admirer, vous n’êtes pas du tout …

A ce moment la... A cette instant... je ne savais vraiment plus sur quel pied dansait. Même malgré le fait que j étais saoul je n arrivais pas a discerne une aptitude a adopter face à cela ! Devais-je être flattait ou énervait ? Était il juste extrêmement maladroit, beau charmeur, débile profond ou encore la pire des enflures ! Je ne laissais rien transparaître mais non sans difficulté, ce type avait encore réussit a me troubler alors que j étais dans un état ivre ! Ce type était vraiment unique en son genre et même si cela n étais pas son intention il attisait la curiosité chez moi comme de l alcool jeté dans un feu déjà gigantesque. J étais tellement perturber à analyser la fin de sa phrase que je n avais en aucunement fait attention au reste.

Cette façon de s exprimer me rappeler quand j étais a l académie ninja quand un élève demandait au sensei d une manière timide et impressionné. Je ne savais pas si ces propos qu il tenait était vraie ou du pur mensonge mais globalement je m en fichais royalement. J'étais bourré avec un type beau comme un dieu et des yeux semblables a des rubis, je vous assure que même vous vous baisseriez votre garde quelque instant ! Toujours mes bras sur ses épaules il semblait encore plus hésitant qu avant comme si il avait remarqué la bourde qu il venait de prononcer. J esclaffais un rire intérieure en attendant la prochaine action de sa part pour essayer de se rattraper.

Celle ci ne se fit pas attendre mais elle prit une forme assez... bizarre. En voulant m enlever mon bras le prenant en étreinte il me frôla la main et un frisson me parcouru l'échine. Je n avais pas le temps d expliquer ce phénomène qu il répliqua :

-Je suis navré … Mais euh … Ce n’est pas très souvent qu’on m’in-interpelle de la so-sorte

Il bégayait, ce type a l allure si charmante bégayait ! Je ne pouvais définitivement pas le laisser partir sans avoir fait plus ample connaissance. Je lui pris la main qui au passage me procura de nouveau cette sensation de frisson et lui dit :

-Tu es tellement mignon ! Mais comme tu m as espionne tu me dois un verre ! Tu n as pas le choix de toute façon

Je lui avais dit ça avec un regard charmeur mais je ne voulais pas savoir sa réaction. A peine ma parole finit que je me précipita vers le premier bar de kiri l entrainant dans ma course folle. J étais beaucoup trop préoccuper pour savoir si il se débattait ou non mais je le tenais et je ne le lâcherai pas pour sur ! Après quelques minute de recherche je m engouffra dans le premier bar qui était venu a mes yeux. L ambiance y était plutôt mouvementé, les habitues avait déjà instauré leurs rythme dans l établissement. Je passa la commande :

-Un saké pour moi et un pour ce jeune homme ! A son compte bien-sur !

Le nectar divin devant mes yeux, je fixa l individu et m apprêta a boire cul sec la bouteille.

-A ta santé !



( Comme précisé étant sur tablette je ne peux pas corriger. Je promet de corrigeais en rentrant chez moi je ne voulaisjuste pas freiner le rp )
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