|
| 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] | |
| Auteur | Message |
---|
InvitéInvité
| Sujet: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Dim 28 Juil - 22:09 | |
| La nuit noire. Quelques nuages éclipsant l'éclat de la Lune, un ou deux oiseaux nocturnes, et un silence angoissant. Cela faisait à peine quelques heures que l'examen était définitivement terminé. Quelques heures que Suna avait été humilié, souillé, traîné dans la boue par ce sale rat d'égoût. Quelques heures qu'Il ruminait son ressentiment, qu'Il préparait sa vengeance. La "police" d'Iwa — si on pouvait ainsi appeler une bande de bons à rien sans talent incapables de détecter un shinobi suspect du moment qu'il ne déclenchait pas ouvertement une boucherie — semblait anormalement détendue, et négligente, comme si la fin de l'examen avait sonné la fin des tensions à Iwa. Quelle sottise. Le départ de la délégation de Konoha n'était pas synonyme de sécurité, car n'impliquait pas le départ des 3 autres. Les Sunajins étaient toujours là. Disséminés dans le village, ils veillaient à ce que l'opération "poupée de chiffons" arrive à son terme. Et jusque là, Shunsuke Kinbara, Grand Seigneur de Suna, Kazekage, Puissant parmi les Puissants, n'avait pas été déçu par ses sbires.
Il essuya sa lame sur le corps de sa victime, veillant à ne laisser aucune trace qui aurait permis, une fois le jour venu, de retrouver la sienne. Le garde était figé dans un rictus de peur et d'incompréhension, le même qu'il avait eu lorsque l'acier froid s'était enfoncé dans les tissus de sa gorge avant de trancher net ses cordes vocales, l'empêchant de produire autre cri de détresse que le gargouillis d’hémoglobine bouillonnait derrière ses lèvres. Il était mort sans le moindre bruit, à peine un léger râle inaudible étouffé par les bruits du dehors. Ses hommes camouflèrent le corps, puis ils reprirent leur route. Verser le sang de l'Iwajin avait procuré bien plus que du simple plaisir à Shunsuke. C'était de la satisfaction, le sentiment jouissif de recevoir enfin son dû. Il en voulait davantage. Celui qui était responsable de son humiliation serait un des premiers à payer. Il inspira lentement malgré la tension palpable qui émanait de lui. Ils tournèrent alors à droite, puis encore à droite quelques mètres plus loin. C'était là.
Le bâtiment était sombre, d'une pierre sale qui rappelait à Shunsuke les murs des grottes souterraines de Suna. Ici et là, on pouvait voir des moisissures et de la mousse incrustées dans les fissures de la roche, et des insectes dégoûtants ramper dans les angles des fenêtres. Le toit semblait sur le point de s'effondrer, et pourtant, l'édifice dégageait un sentiment de solidité surnaturelle. Pour être plus exact, le lieu avait des airs de prison malgré son allure pittoresque, et aucun individu sensé n'y aurait mis les pieds de bon coeur. Mais le Kazekage n'avait pas bon coeur, et d'aucun auraient dit qu'il n'était pas sensé non plus. Il passa le seuil sans faillir, suivi de près par ses hommes. Il était attendu.
Grande et spacieuse, la pièce n'en était pas moins très sombre, car faiblement éclairée par l'unique lampe qui se trouvait au plafond. Elle dessinait des ombres effrayantes sur les murs dénudés, créant une atmosphère lugubre digne d'un manoir hanté. Des chaises empilées dans un coin témoignaient de la fermeture de l'établissement, bien que l'insalubrité et le dégoût procuré par l'endroit laissait même le doute quand à la possibilité qu'il ait été ouvert — et donc fréquenté — un jour. Il s'agissait donc vraisemblablement d'un bar mal famé comme on en voyait d'autres, même si ce genre d'endroit se faisait rare à Iwa depuis qu'Inkan était au pouvoir. Alors que Shunsuke s'avançait lentement en direction du comptoir, un homme bourru se tourna dans sa direction. Il lui répondit d'un signe de tête, dévoilant sa cicatrice d'un mouvement rapide du menton, puis attendit patiemment que son interlocuteur, intimidé, ne lui dévoile, puis ouvre, une trappe à même le sol. Tous s'engagèrent dans l'escalier ainsi mis à jour, et la trappe se referma derrière eux dans un claquement sonore. Alors qu'ils s'enfonçaient dans l'obscurité, Shunsuke se sentit investi d'une grande satisfaction. Trouver un Iwajin corruptible avait été difficile, à vrai dire, le barman déluré avait été leur troisième tentative. Soit deux morts inutiles. Au moins avaient-ils été distrayants, mais au grand damn du Kazekage, ce genre de jouets ne duraient jamais très longtemps...
Une porte en bois munie d'un loquet en fer rouillé. Ils s'arrêtèrent juste avant de se rentrer dedans, mus par leur instinct. La serrure retentit dans un cliquetis désagréable, et la porte pivota sur ses gonds avec un léger grincement. Là se trouvait Sergerk et les autres shinobis de Suna, ceux qui avaient mérité leur place dans cette assemblée, ceux qui avaient combattu les Iwajins de toute leurs forces durant l'examen. Ils l'attendaient.
– Bien. Nous pouvons commencer. |
| | | Sergerk Rasack
Messages : 1088
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: ... Talents: | Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Jeu 29 Aoû - 9:08 | |
| La nuit commençais à prendre de plus en plus de place sur la ville de terre de Iwa. Quelques nuages apparaissant sans rien gêner au spectacle des étoiles pour ceux qui se passionnerait d'astronomie. Ce qui n'était absolument pas le cas de Sergerk, loin de là. Ces connaissances sur les étoiles se limitait à savoir ou se trouvait le nord et le sud, pas plus. Imbécile était ceux qui s'y intéressait de plus près. Le blonds lâcha un rond de fumée par la fenêtre avant de jeter sa cigarette dans la rue en dessous de lui. Plus aucun passant n'était là de toutes manières. Il se prit à reprendre une cigarette dans sa poche avant de stopper son geste. Il avait déjà bien entamé son paquet en quelques heures, rien ne servait de l'achever.
Il ne fumait pas tant que ça dans la vie de tout les jours, mais l'annonce de l'après-midi l'avait forcé à essayer de se calmer très rapidement. Quel cirque... Bien que sa prestation n'est suscité aucune hésitation de la part du jury qui l'avait nommé Junnin, il ne pouvait détourner les yeux de l'affront du pays de la roche envers Suna. Quatre combat, deux victoires, mais seul lui avait été promus. Il lança un coup d'œil a Horu qui partageait sa chambre. Bien qu'il ai eu du mal, il avait battu le Chunnin de Kumo qu'il avait comme adversaire, tout comme Sergerk. Pourquoi n'avait-il pas eu la promotion. Elle lui sera donné surement à Suna au retour, mais l'affront de la non-reconnaissance de la puissance sunienne restait amère dans sa bouche. Il jeta un coup d'œil à l'horloge de la petite chambre d'invité ou les deux étaient pour le moment, avant de faire un signe a son compagnon. C'était l'heure.
Il sortirent par la fenêtre directement, passant devant la chambre des autres suna-jin ayant participé à la deuxième épreuve, et commencèrent à se déplacer silencieusement de toit en toit. Est-ce que Zen'ji et Tomiko avait été convoqué eux aussi ? Pour Sergerk, le piètre spectacle d'un abandon et d'un humiliation les avait exclu de la réunion secrète mais était-ce réellement l'opinion de Shunsuke ? Ses pensées était impénétrable dans un sens. Dans un autre, sa haine avait été si mal retenue que le Rasack ne savait pas comment le Tsuchikage avait fait pour ne pas les congédier de suite. Tant pis pour lui...
Les deux ninjas se stoppèrent enfin sur un des toit. L'endroit du rendez-vous... Tout avait été prémédité et le gérant soudoyé. Ils entrèrent donc dans la salle n’accueillant plus aucun client à cette heure tardive. L'ambiance était glauque avec une pierre complètement moisie mais cela ne pouvait en rien repousser le maître Kazekage. Sergerk se dirigea vers le barman qui semblait avoir peur rien qu'à leur vue, et lui fit un signe de tête en montrant son bandeaux frontal au bras. Le gros ne réagit pas tout de suite mais quand le blonds commença à sortir lentement son sabre du fourreau, il se précipita d'aller ouvrir une trappe derrière le bar. Les deux suniens descendirent en silence et se posèrent dans la salle qui semblait être une réserve très mal fournie en vin et autres alcool de mauvaise qualité.
Ils attendirent quelques minutes avant que d'autres les rejoignes, peu à peu, suivit du gros des troupes mener par leur maître à tous, Shunsuke. A son entrée, les ninjas déjà présent se baissèrent honorablement pour saluer leur Kage, avant que celui-ci ne prennent la parole.
- Bien. Nous pouvons commencer.
L'ambiance de la salle était tendue, sans pour autant que Sergerk ne ressente de nervosité. Il avait déjà vu son Kage en colère et il savait la peur qu'il pouvait inspirer. L'avoir a ses côté ne pouvait qu'être un bien pour lui. Surtout que à cet instant, il partageait la rage du Kazekage contre les Iwa-jin... |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Jeu 29 Aoû - 14:16 | |
| Zen'ji sortait de l'hôpital, ayant fini d'être hospitalisé par les Iwa-jin. Par ordre du Kazekage, il passa par la suite dans les mains d'expert médical dans une chambre privée. Shunsuke voulait s'assurer que rien n'avait été apposé sur le corps de Zen'ji, Gin Inkan étant un expert en sceaux, il aurait très bien pu y en placer un. L'examen médical complet, Zen'ji était *propre* rien de méchant toutefois il laissait démontrer beaucoup de bandage pour soutenir son torse. La nuit approchais, l'heure du rendez-vous approchait. Le jeune homme avait été convoqué par Shunsuke à une heure précise et tardive dans la nuit.
Cette convocation approchait à grands pas, Zen'ji n'avait pas eu le courage de se renseigner envers c'est coéquipier de la deuxième épreuve pour savoir si eux aussi était convoqué. La peur, ce sentiment qui rend la vie des shinobis si difficile, Zen'ji en était remplie. Il s'imaginait les scénarios les plus atroces, dû à son lamentable échec pendant le tournoi, cette convocation pourrait bien être sa punition. Si cela était le bon scénario, ce sera la première fois qu'il serait puni par le Kazekage en personne. L'homme le plus terrifiant de Suna, celui qui avait pris le pouvoir par la force, cet homme qui par sa seule présence faisait trembler les montagnes.
Ce préparent pour la réunion, enfilent une cape à capuche il put voir par la fenêtre deux hommes passer, à cette heure, il s'agissait probablement des autres membres de la réunion. Sortant a son tour de sa chambre, Zen'ji ne voyait déjà plus les deux autres hommes, cette réunion était secrète, il était donc normal de ce la jouer discrète et de s'arranger pour ne pas être suivie. Seul sur sa route, seul sur les toits, il avait l'impression d'être en retard. Approchant d'un bâtiment lugubre, faisant son entée, regardant le seul barman, ce barman déjà terroriser. Tout avait été prévue, il était soudoyé, ce barman ne perdit pas de temps, comme si la mort était à sa poursuite, il ouvrit une trappe derrière le bar. Zen'ji descendit en silence pour faire face à d'autre membre de la réunion. Il se prit une place dans la sale, il n'eut pas long à attendre que le Kazekage arrive suivi du gros des troupes. À son entrée, les ninjas déjà présent se baissèrent honorablement pour saluer leur Kage, avant que celui-ci ne prennent la parole.
- Bien. Nous pouvons commencer.
L'ambiance de la salle était tendue, Zen'ji avait de la sueur sur le front, la peur d'être le centre d'attention de tous ces ninjas. Peur d'avoir la punition ultime, une exécution pour servir de leçons à tous les autres ou se pourrait-il que ce soit encore pire que cela ? |
| | | Hazuka Shiimata
Messages : 255
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 1 B - 1 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Jeu 29 Aoû - 19:30 | |
| Saleté de Kumo-jin. Depuis plus de 12 heures tu endurais cette douleur au bas du dos. À cause de lui, tu avais failli rater l'épreuve de Sergerk ; mais maintenant c'était terminé. Le tournoi était clos. Tu portais ta marionnette sur l'épaule, le sabre passé à travers un panton de ta ceinture. La nuit était noire comme de l'encr, mais tu savais où tu te rendais. Longeant les murs, traversant les rues et les toitures au pas de course sans pour autant les faire chuinter, tu t'approchais du lieu de rendez-vous. Quelques silhouettes se dessinaient à la lumière de la lune, passant furtivement de toits en toits ou de ruelles en ruelles dans la plus grande discrétion. On aurait dit un théâtre de marionnettes dirigé par une seule et même personne ; le Kazekage. C'était peut être le cas. Mais tout avait un but. Les magouilles d'Iwa devaient cesser, Suna devait se venger de l'affront de sa défaite. Et vite. Tu t'arrêtas. l'oeil aux aguets. Tu avais cru apercevoir Haru au loin, mais l'heure n'était pas aux remontrances. Quel idiot. Après s'être sorti d'une prison de terre ouverte vers le ciel, il avait trouvé le moyen de tomber dans un piège. Quel boulet. Un jeunot comme lui n'avait pas sa place ici, et en plus il faisait froid : tu sentis un courant d'air chatouiller les pores de ta peau. L'air glacé de l'hiver t'était quasiment inconnu, et pourtant, la température n'était pas si basse. Lentement, tu appliquas ta main là où devaient se trouver les pants de ta veste tombants sur ton vêtement. La chair dissoute s'enfonça sous le contact de ton doigt et t'arracha une grimace de douleur :
- Merde.
En plus d'une peau difforme que l'acide avait corrodé, souvenir de ta lamentable défaite personnelle contre ce Kumo-jin qui, -oh le bougre !- n'était pas saoul, lui, un gros trou laissait passer l'air frigorifiant de la nuit. Tout ça pour qu'il ne sache pas pourquoi Kazehaya était venu là, à Iwa, passer outre les défenses de Tsuchi no Kuni. Sergerk avait raison. Ce petiot était loin d'être bête. Il possédait une véritable intelligence. Et plus que cela, son passé n'avait pas dû être facile pour lui. Nombreux étaient les points communs entre le sien et le tien. Instinctivement, tu voulais en savoir plus sur lui. Était-il convié à cette réunion ? Sans doute. Ses performances avaient montré leur véritable valeur, et il était juunin, bien que tu ne voies pas l'utilité de ce foutu titre qu'à chaque fois tu abandonnes. Peut être que tu en saurais plus là bas. C'est dans cette optique que tu passas la porte de l'enseigne du rendez-vous.
……………………………… Les murs étaient souillés de tâches de lumière jaunies, des traces au sol indiquaient le passage de cloportes et autres dégoûtants insectes venus récupérer le reste dans les assiettes des clients. Clients, qui, visiblement, s'ils existaient, avaient mauvais goût. Tu avanças d'un pas, ta silhouette se découpant dans la lumière de la lune aussi faiblement que celle présente dans la pièce, dans l'idée de vérifier les endroits qui pourraient entretenir des caches. Argent, boissons, informations. Qu'importait ce qui s'y trouvait ; dans tous les bars comme le tien, ces petits commerces douteux faisaient rage. Mais en matière de bar, on pouvait faire mieux. Un sourire sadique se dessina sur ton visage. Lui, le barman, il ne fera pas, long feu. Lentement, tu fis un second pas. Un bruit de carapace écrasée attira ton attention. Le pied glissant sur le côté, il découvrir un insecte baignant dans une tâche rougeâtre peu ragoûtante. Encore un de ces nuisibles en moins. Ces dégoûtants animaux mériteraient d'être exterminés une bonne fois pour toute. N'y portant plus attention, tu t'approchas du barman. La cicatrice fraîchement déposée sur ton visage dû lui faire peur, car son propre visage devint blême un court instant. Ou alors était-ce Kagami que tu portais à l'épaule, une large tâche de sang apparaissant sur la surface de son corps. Le peureux était sans doute tombé dans le panneau en croyant que c'était une personne en chair et en os, tellement la vraisemblance était parfaite. Ce fut alors avec une servitude dictée par la peur du Kazekage qu'il voyait dans ton ombre qu'il ouvrit une trappe où tu te glissas avec aisance, tes talons se posant sur les premières marches d'un escalier descendant au sous-sol. Soudain, le peu de lumière dont tu disposais, baissa. BAM !!!
- Pu**** de **rde ! [...]
Une ribambelle d'insultes étouffées s'ensuivirent. Ce salopard de barman venait de fermer cette ****** de trappe sur ton crâne ! Dévalant les marchent 4 à 4, tu apparut en grandes pompes dans la salle, pestant, délibérant dans ta barbe tout le lot de gros mots qui ornaient ton vocabulaire, sans même remarquer que ton entrée avait fait l'attention de nombreuses personnes. Tu étais concentrée sur la recherche d'alcool. Tu renifla discrètement l'air. Une odeur de vin et de sake pouvait laisser penser que la salle en avait été remplie avant votre arrivée. De la mauvaise qualité. Très mauvaise. Il était facile pour une habituée comme toi d'en déduire que la boisson n'était pas la principale occupation de l'établissement. Tant pis. Là n'était pas le moment de se saouler. Tu jetas un regard furtif vers les autres Suniens présents dans la salle. Il y avait là Sergerk, quelques autres que tu reconnaissais. Vous étiez tous là, serrés, silencieux, certains tendus. C'est alors que la porte que tu venais à peine de passer quelques minutes/secondes plus tôt se rouvrit, dévoilant Shunsuke Kinbara et sa suite. Tu te mis encore une fois à le comparer à ta soeur perdue à jamais, le fixant des yeux. La carcasse de Kagami, ta marionnette, encore sagement installée sur ton épaule, tachée de sang, frémit sous le coup des émotions (eh oui, un kage, c'est une égérie) qui t'envahirent soudainement. Baissant la tête pour saluer le Kazekage -et pour cacher les légers tremblements qui te parcouraient- tu finis par suivre comme un mouton les autres shinobis et t'accroupis, prenant soin de cacher le trou béant derrière ton dos afin que personne ne voie le quelque chose pas très catholique en arrière train qui t'octroyait en partie ton titre de ''femme''. Heureusement, le kage obtenait toute l'attention de la pièce :
- Bien. Nous pouvons commencer.
Ces mots tombèrent comme un ordre. Chaque corps se mouvait à présent en accord avec les mouvements du kage de Suna. Une pensée t'arriva alors : tu étais plus que pas du tout présentable. Pour ne pas dire dévêtue à certains endroits, et la peau ravagée. Te tenir loin serait une très, très, très bonne idée.
- Spoiler:
Ça faisait longtemps que je n'avais pas dénaturé Hazuka ! :)Par contre, je ne me suis rendue compte que quand je recopiais mon rp que j'ai écrit au passé et non pas au présent... gomen T.T
Dernière édition par Hazuka Shiimata le Mar 1 Oct - 16:32, édité 1 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Sam 28 Sep - 12:47 | |
| Lorsque ses mots résonnèrent dans la pièce, un silence lourd et pesant s'installa alors que tous retenaient leur respiration, comme subjugués par le charisme effrayant qui se dégageait de cet homme. Shunsuke passa rapidement en revue ses shinobis d'un simple regard, s'arrêta une fraction de seconde sur la jeune marionnettiste aux allures pathétiques avant de lever les yeux aux ciel. Décidément, il y avait du travail avant que Suna n'impose la terreur sans sa présence. Et cela n'était absolument pas une bonne chose. Il conserva son manteau ainsi que sa tenue d'apparat, afin de garder une certaine distance avec ceux qui lui devaient une allégeance des plus totales. Ses yeux brillaient dans l'obscurité relative de l'endroit, et on les aurait cru habités du feu des enfers. Sa voix déchira la nuit comme un tissu traversé par la lame d'un couteau :
– Vous êtes venus parce que je vous l'ai demandé. Et vous n'avez aucune idée de la raison pour laquelle vous êtes ici. Mais c'est une excellente chose. Vous êtes aux ordres de celui qui se tient devant vous, le Kazekage, et vous n'avez pas besoin de savoir pourquoi vous êtes ici. Votre devoir est d'obéir, pas de réfléchir. Et j'attends de vous cette attitude jusqu'à la fin de vos jours. Est-ce clair ?
En dehors d'un garde à vous silencieux, il n'obtint aucune réponse, mais il sembla s'en satisfaire, et reprit avec un sourire dissimulé sous son voile.
– Premièrement, je tiens à féliciter Sergerk Rasack, qui est notre nouveau promu. Vous pouvez avoir du respect pour lui, qui a su s'élever au dessus des autres en territoire ennemi. Quant aux autres... Je suis extrêmement déçu. Vous avez sali la réputation de notre village en échouant lamentablement, et je ne sais pas ce qui me retient de vous égorger ici et maintenant, afin que vous alliez rejoindre ceux qui sont tombés plus tôt. J'ai honte d'être votre chef, et vous devriez avoir honte d'être les camarades de shinobis tels que Sergerk. Il n'a pas remporté ce tournoi pour lui, mais pour notre village, pour Suna, et vous auriez dû suivre son exemple. Vous voulez briller aux yeux du monde ? Commencez donc par briller à mes yeux, cela sera déjà beaucoup. Cependant, j'ai besoin de vous. De vous tous. Et vous avez là une occasion de vous racheter. Iwa nous a humilié en la personne de Gin Inkan. Et je tiens à ce qu'il regrette chaque minute, chaque seconde de vie qui lui reste l'affront qu'il nous a infligé. Allons-nous rester sans rien faire, comme des pleutres, traînés dans la boue ?? JAMAIS ! Suna est le plus grand des villages ninja, et VOUS êtes les plus grands shinobis de ce monde ! Votre échec est une conspiration, vous deviez faire infiniment mieux que ces incapables pour avoir ne serait-ce que l'espoir de "mériter" votre promotion ! Je vous pensais capables de cela, et j'ai eu tort. Mais je sais que vous vous battrez jusqu'au dernier pour laver notre honneur, votre honneur, de cet affront. Iwa paiera pour nous avoir méprisés. C'est pourquoi je lance l'opération "poupée de chiffons". Certains d'entre-vous, je pense notamment aux marionnettistes, savent qu'une simple poupée recèle parfois bien des dangers...
Shunsuke fit une pause pour vérifier qu'il disposait de l'attention de chacun d'entre-eux. Puis, avec un calme surprenant qui avait perdu toute son agressivité coutumière, il prononça ces mots :
– Pour commencer, nous allons briser Iwa en exterminant peu à peu son peuple de la façon la plus atroce qui soit, afin qu'ils ne s'en remettent jamais. Hommes, femmes, vieillards, enfants, tous coupables. L'innocence n'existe pas. Il n'existe que des degrés de culpabilité. |
| | | Sergerk Rasack
Messages : 1088
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: ... Talents: | Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Sam 28 Sep - 16:32 | |
| Dans l'ambiance tendue qui devait précédée le discours du Kazekage, Sergerk tourna la tête pour scruter un peu la salle remplie de Suna-jin. Il n'en connaissait pas la moitié, et connaître était un bien grand mot pour dire "avoir déjà vu". Du fond de la pièce, ou il s'était placé pour avoir une vue d'ensemble sans pour autant disparaître aux yeux du Kazekage grâce à sa taille, il distingua d'abord Hazuka qu'il avait aperçu à son entrée dans la pièce et qui semblait bien agité dans son coin. Il continua à parcourir les rangs dresser en garde-à-vous en posant son regard sur deux-trois autres shinobi. Comme celui qui avait abandonné lors du tournoi et qu'il ne pensait pas retrouver ici. Zen'ji ? Ça devait être ça son nom, ou un truc du genre. Il finit son petit tour d'inspection du regard pour se re-concentrer sur le Kazekage qui semblait avoir fait de même durant ce laps de temps. La voix de Shunsuke perça le silence assourdissant présent dans la pièce tandis qu'il annonçait d'une voix déjà pleine de colère et de ressentiments :
– Vous êtes venus parce que je vous l'ai demandé. Et vous n'avez aucune idée de la raison pour laquelle vous êtes ici. Mais c'est une excellente chose. Vous êtes aux ordres de celui qui se tient devant vous, le Kazekage, et vous n'avez pas besoin de savoir pourquoi vous êtes ici. Votre devoir est d'obéir, pas de réfléchir. Et j'attends de vous cette attitude jusqu'à la fin de vos jours. Est-ce clair ?
Toujours aussi fier de lui, toujours aussi franc et direct. Il voulait des marionnettes ? Il en avait, et elles savaient leur valeurs. Pas un des shinobi présents ne broncha et Sergerk s’autorisa un petit "Hn." moqueur à l'égard de ses compagnons. Lui n'avait jamais discuté les ordres mais de là à dire qu'il était le plus docile, il y avait un gouffre. Heureusement, le Kazekage ne devait pas l'avoir entendu, de là où il était. Par réflexe, il commença à sortir son paquet de cigarette pour en fumer une tranquillement mais se ravisa en pensant au gâchis qu'il devrait faire si le Kage s'en apercevait trop vite. Le blond se contenta de soupirer devant quelques regards ahuris de ceux qui semblaient avoir un balai dans les fesses. Suna ne pouvait pas faire peur avec uniquement des pantins après tout.
– Premièrement, je tiens à féliciter Sergerk Rasack, qui est notre nouveau promu. Vous pouvez avoir du respect pour lui, qui a su s'élever au dessus des autres en territoire ennemi. Quant aux autres... Je suis extrêmement déçu. Vous avez sali la réputation de notre village en échouant lamentablement, et je ne sais pas ce qui me retient de vous égorger ici et maintenant, afin que vous alliez rejoindre ceux qui sont tombés plus tôt. J'ai honte d'être votre chef, et vous devriez avoir honte d'être les camarades de shinobis tels que Sergerk.
Le concerné inclina la tête devant le regard du Kazekage, avant de constater les regards des autres qui le dévisageait entre l'admiration et la jalousie. Être félicité de la part du Kazekage n'était pas chose courante, et nombre des idiots se trouvant ici ne connaîtraient jamais cet honneur. Mais à la dernière phrase, le sabreur se demanda ce qu'il se passerait si tout ceux de la pièce était comme lui. Sans doute que le village d'Iwa serait sûr de pas se relever d'une attaque intérieur mais même Shunsuke, malgré ses paroles, ne devait pas avoir envie de diriger des hommes aussi insolents qu'il pouvait être. Un plus pour un moins, de toutes façon ça ne serait pas le cas donc... il continua à écouter le discours.
– Il n'a pas remporté ce tournoi pour lui, mais pour notre village, pour Suna, et vous auriez dû suivre son exemple. Vous voulez briller aux yeux du monde ? Commencez donc par briller à mes yeux, cela sera déjà beaucoup.
Savait-il qu'il avait totalement faux ? Certes Suna importait au Rasack, mais il n'avait pas du tout gagner le tournoi pour sa nation. Non pas qu'il soit égoïste dans sa vie de tout les jours, mais concernant ses ambitions pour le tournoi, il l'avait clairement été. Son but avait été de devenir Junnin en premier, si il avait brillé aux yeux de son chef, tant mieux, ce ne pouvait être que du bonus.
- Cependant, j'ai besoin de vous. De vous tous. reprit le dirigeant du pays du sable pendant que Sergerk commençais à se dire qu'il allait maintenant réellement entendre le but de la réunion. Et vous avez là une occasion de vous racheter. Iwa nous a humilié en la personne de Gin Inkan. Et je tiens à ce qu'il regrette chaque minute, chaque seconde de vie qui lui reste l'affront qu'il nous a infligé. Allons-nous rester sans rien faire, comme des pleutres, traînés dans la boue ?? JAMAIS ! Suna est le plus grand des villages ninja, et VOUS êtes les plus grands shinobis de ce monde !
Bon il exagérait complètement. Les endimanchés qui n'avait pas put passé la première épreuve et les trois idiots qui avaient raté la deuxième ? Les meilleurs shinobi du monde ? Clairement un mensonge destiné à rassuré les trouillard qui étaient là. A moins qu'il ne le pense réellement ? Non, il était peut-être arrogants, mais pas idiots. Sergerk soupira de nouveau. Si il aurait été à la place du Kazekage, il n'aurait même pas prit la peine de faire un discours pareil car il n'aurait pas convoqués les ninjas ayant traînés le village dans le déshonneur. Bien que ce déshonneur ne devait être senti comme cela que par eux-même. Les autres villages avaient eu autant de qualifiés que eux, voir pas pour Kiri ou Kumo. Mais la partie intéressante arrivait. Comment le Kazekage avait-il décidé de se venger d'Iwa et de Ikan ?
- Votre échec est une conspiration, vous deviez faire infiniment mieux que ces incapables pour avoir ne serait-ce que l'espoir de "mériter" votre promotion ! Je vous pensais capables de cela, et j'ai eu tort. Mais je sais que vous vous battrez jusqu'au dernier pour laver notre honneur, votre honneur, de cet affront. Iwa paiera pour nous avoir méprisés. C'est pourquoi je lance l'opération "poupée de chiffons". Certains d'entre-vous, je pense notamment aux marionnettistes, savent qu'une simple poupée recèle parfois bien des dangers...
Un piège. Iwa allait souffrir. Un sourire sadique se dessina sur le visage de Sergerk s'imaginant la ville de pierre à feu et à sang. Bon pour le feu ce serait dur, la pierre ne brûlant pas vraiment bien, mais le sang, ça, il y en aurait. Et le sabreur ne sera pas le dernier à le faire couler. L'opération promettait, rien que par son nom et la rage envers le pays d'Iwa, d'être d'une ampleur monumentale. Le calme s'installa encore plus dans la salle, où même Shunsuke semblait ne plus être en colère, fait très rare pour le noter.
- Pour commencer, nous allons briser Iwa en exterminant peu à peu son peuple de la façon la plus atroce qui soit, afin qu'ils ne s'en remettent jamais. Hommes, femmes, vieillards, enfants, tous coupables. L'innocence n'existe pas. Il n'existe que des degrés de culpabilité.
Tous coupables. Eux aussi, shinobi du pays du vent, l'étaient et le seraient encore plus à la fin du plan. Mais l'Histoire est écrite par les gagnants, et rien ni personne ne les empêcheras de faire de cette opération une réussite. Les Kiri-jin et les Kumo-jin ne seraient plus là le lendemain. Et même si eux aussi se dressait contre les forces du Kazekage, il tomberait, désavantagées par le nombre. Sergerk pensa juste qu'en cas de duel entre Shunsuke et les trois autres Kage présents, tout aussi talentueux qu'il était, il n'en ressortirait pas indemne. restait l'espoir que le Kazekage est fait une alliance, un pacte de non-agression avec le Raikage ou le Mizukage. Mais là ne devait pas être ses préoccupations. Il était là pour obéir, rien de plus. Il ne devait être qu'une marionette de son Kage pour l'instant. Une marionnette pleine de piège mortelle. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Sam 28 Sep - 20:13 | |
| Le silence se faisait long, après les mots du Kazekage, celui-ci scrutait la pièce de ces yeux infernaux. Il donnait l’impression de faire un sermon à toute la salle juste en regardant la bande de larves que nous étions. Son charisme si terrifiant figeait la respiration de presque tous les Shinobi présent dans la salle, seul c’est garde personnel et deux ou trois ninjas prétentieux respiraient normalement. Le regard de Shunsuke perça dans les yeux de Zen’ji, le cœur de celui-ci stoppa pendant un instant, la peur avait pris le pouvoir sur le corps du jeune homme pendant un bref instant. Cet instant qui semblait duré une éternité n’avait duré qu’une fraction de seconde. Shunsuke continua de scruter chaque ninja stoppant en tout dernier sur une jeune fille plus ou moins à l’écart du groupe, le grand homme leva les yeux suite à une probable déception de sa part face à cette Shinobi aux allures pathétiques. Le silence fut enfin brisé, briser par une voix déchirant la nuit comme un tissu traversé par la lame d'un couteau :
– Vous êtes venus parce que je vous l'ai demandé. Et vous n'avez aucune idée de la raison pour laquelle vous êtes ici. Mais c'est une excellente chose. Vous êtes aux ordres de celui qui se tient devant vous, le Kazekage, et vous n'avez pas besoin de savoir pourquoi vous êtes ici. Votre devoir est d'obéir, pas de réfléchir. Et j'attends de vous cette attitude jusqu'à la fin de vos jours. Est-ce clair ?
Des pantins, c’est ce que Kinbara voulait, des hommes ne faisant qu’obéir aux ordres. Ne pas réfléchir, le seul véritable talent de Zen'ji même si celui-ci ne l’avait pas encore démontrée. Tout le bonheur devait être pour le kage, puisque à la suite de ces mots, aucun Shinobi ne broncha, tousse sans exceptions restèrent droit et attentif à ce que la terreur qui se trouvait devant eux disait. Le silence resta complet, même si Zen'ji pensait avoir entendu un petit ‘’hn " en arrière font, mais n’en tenant pas compte il resta droit. Face au kage, de peur que celui-ci ne le trucide s'il osait ne plus écouter même si cela ne durait qu’un bref instant. Restant dans le silence total, Zen'ji continua d’écouter le discoure du tyran.
– Premièrement, je tiens à féliciter Sergerk Rasack, qui est notre nouveau promu. Vous pouvez avoir du respect pour lui, qui a su s'élever au-dessus des autres en territoire ennemi.
Suivant ces mots, beaucoup se tournèrent vers le Shinobi en question. Ce Sergerk, le seul Shinobi dans la salle qui avait réussi à recevoir des félicitations de la part du grand Shunsuke Kinbara. Sergerk inclina sa tête devant le regard du kage et fit face à tous ses regards qui le dévisageait, certain semblait le vénérer et d’autres semblait en être jaloux. Zen'ji le regardait et enviait son talent au sabre, avec ce talent, le rang de Juunin serait déjà entre ses mains. Pour l’instant le jeune homme devra se contenter de son plan de secours, sceller tous les sabres approchant de lui, il avait eu le temps d’y penser dans le lit d’hôpital, là où il avait passé ces derniers jours.
-Quant aux autres... Je suis extrêmement déçu. Vous avez sali la réputation de notre village en échouant lamentablement, et je ne sais pas ce qui me retient de vous égorger ici et maintenant, afin que vous alliez rejoindre ceux qui sont tombés plus tôt. J'ai honte d'être votre chef, et vous devriez avoir honte d'être les camarades de shinobis tels que Sergerk. Il n'a pas remporté ce tournoi pour lui, mais pour notre village, pour Suna, et vous auriez dû suivre son exemple. Vous voulez briller aux yeux du monde ? Commencez donc par briller à mes yeux, cela sera déjà beaucoup.
Et voilà, le sermon que Zen'ji attendait avec impatience, ce sermon servant à faire comprendre à tous deux dans la pièce, mais a par Sergerk, a quel point ils étaient des moins que rien. Ce qui le retenait de tousse nous égorger ici? Zen'ji non plus ne le savait pas, étant encore en vie à l'heure actuelle, il contentait de ce pensé chanceux. Le destin ou plutôt le Kazekage, avait des projets probablement pire que la mort pour lui, ou peut-être avait-il perçu le potentiel de Zen'ji malgré sa défaite ? Shunsuke était certes un dictateur de première mais il était loin d’être stupide. Il ne gâchera pas un homme si celui-ci mérite d’être remis à laissait.
-Cependant, j'ai besoin de vous. De vous tous. Et vous avez là une occasion de vous racheter. Iwa nous a humiliés en la personne de Gin Inkan. Et je tiens à ce qu'il regrette chaque minute, chaque seconde de vie qui lui reste l'affront qu'il nous a infligé. Allons-nous rester sans rien faire, comme des pleutres, traînés dans la boue ?? JAMAIS ! Suna est le plus grand des villages ninja, et VOUS êtes les plus grands shinobis de ce monde !
Il avait besoin de nous, cela, tous les ninjas dans la pièce l’avaient probablement déjà deviné. C’était forcément la raison qui le retenait de nous égorger ici. C’était là l’occasion de nous racheter disait-il, mais pour se racheter, il faudrait probablement réussir un exploit, quelle serait cet exploit, là est la question. Une haine démesurée envers Iwa, Shunsuke refusait pleinement de se laisser marcher sur les pieds et tousse ici était probablement du même avis que lui. Cet homme avait réussi à transformer le village de Suna en un village fort et puissant. Personne n’avait le droit de ridiculiser notre sublime discipline même si en ce tournoi, elle ne fut pas grandement montrée. Suna est le plus grand des villages ninja et nous sommes les plus grands shinobis de ce monde. Certain dans la pièce semblait ravie d’entendre ces mots, mais Zen'ji le savait, en ce moment, il n’était pas concerné. Il était loin de se tenir parmi les grands de ce monde, mais cela viendrait et il comptait bien y parvenir.[/color]
-Votre échec est une conspiration, vous deviez faire infiniment mieux que ces incapables pour avoir ne serait-ce que l'espoir de "mériter" votre promotion ! Je vous pensais capables de cela, et j'ai eu tort. Mais je sais que vous vous battrez jusqu'au dernier pour laver notre honneur, votre honneur, de cet affront. Iwa paiera pour nous avoir méprisés. C'est pourquoi je lance l'opération "poupée de chiffons". Certains d'entre-vous, je pense notamment aux marionnettistes, savent qu'une simple poupée recèle parfois bien des dangers...
Et voilà, l’opération " poupée de chiffons " si tout était clair dans le crâne de Zen’ji, cette opération serait un piège. Ce piège serait mis en place dans le seul but de faire souffrir Iwa de toutes les façons concevables. Ce plan fera couler du sang, Zen'ji comptait bien en faire couler, il ne serait pas celui qui en fera couler le plus, mais son équipement sera rouge avant la fin de cette opération. Espèrent avoir une tache n’étant pas d’être en première ligne dans un combat a morts, le sourire ne se fit pas voir sur son visage, étant déjà pas mal amoché, il hésitait en l’excitation de pouvoir se racheter et la peur de ce qui allait se produire.
- Pour commencer, nous allons briser Iwa en exterminant peu à peu son peuple de la façon la plus atroce qui soit, afin qu'ils ne s'en remettent jamais. Hommes, femmes, vieillards, enfants, tous coupables. L'innocence n'existe pas. Il n'existe que des degrés de culpabilité.
Des enfants, des femmes, des vieillards… La tâche ne serait pas facile, puisque Zen'ji n’avait encore aucun mort à son actif, alors s'il devait commencer par un enfant, il ne pourrait probablement jamais se le pardonner. Étant toutefois un simple pantin dans ce si grand monde Shinobi, il fera ce qui doit être fait. Les autres dirigeants seraient toutefois un problème si ce plan se terminait par une guerre ouverte dans la ville. Le simple fait de s’imaginer Shunsuke affronter trois autres kage terrorisait Zen 'ji, un combat pouvant emporter ten de mort et qui ne garantissait même pas la survie de son propre Kage. La confiance, Zen'ji se basait sur la confiance envers son kage. Suivre le plan a la lettre et tout devrait se dérouler comme prévu, mais quels sont les détails de ce plan " poupée de chiffons ". C’est toujours dans le silence que Zen'ji attendait la suite des événements. |
| | | Hazuka Shiimata
Messages : 255
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 1 B - 1 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Jeu 3 Oct - 16:55 | |
| [list][center] Tout est pantin, tout est de fer
- Spoiler:
Et bim ! Allitération en [S] !!! Bref '-' Faut lire le premier paragraphe en prenant une lecture hauntaine, à demie-voix, lente, soufflée, sifflante, saccadée. (Du genre, avec la voix d'une malade qui doit respirer tous les demis-mots >.>) Et en prononçant toutes les syllabes, en se prenant pour un serpent. Et aussi en appuyant sur les SSSssssshhh
Tu restais statique. Immobile. Pas même ta marionnette Kagami ne bougeait, ne remuait, ou ne déplaçait l'air autour de toi. Tu sentais le regard imposant et impérial de ton kage, du grand Shunsuke Kinbara. Une seconde s'écoula lentement, te laissa un délai pour te sentir encore plus médiocre et saisissante de pitié que tu ne l'étais déjà. Le temps t'accorda un délai, une suspension pour sentir jusqu'au plus pronfond de ton être le sentiment d'infériorité, de soumission, de servitude. Pénible, et désagréable sensation. La seconde s'écoula doucement, tel un serpent perfide venu t'ensérrer, t'empêcher de souffler, de faire redescendre la tension qui t'envahit soudainement. Sentant la suprématie du regard de Shunsuke ressassant le passé très proche où ce shinobi asservi par son village t'a salie, misérable souriceau qui a reçu ta vengeance sacrée, accomplissement que tu te devais de saisir pour le sacrilège insensible qu'il t'avait octroyé, tu restas sagement impassible. Puis son regard se détacha de ta si maigre personne, et sa voix s'éleva :
– Vous êtes venus parce que je vous l'ai demandé. Et vous n'avez aucune idée de la raison pour laquelle vous êtes ici. Mais c'est une excellente chose. Vous êtes aux ordres de celui qui se tient devant vous, le Kazekage, et vous n'avez pas besoin de savoir pourquoi vous êtes ici. Votre devoir est d'obéir, pas de réfléchir. Et j'attends de vous cette attitude jusqu'à la fin de vos jours. Est-ce clair ?
Tu relèves la tête, sans pour autant en dévoiler tous les secrets. Tu caches tes yeux. Tu les camoufles sous la frange aux allures de zombie qui pend devant toi, désordonnée, agrémentée de souillures rougâtres. Tu révèles une autre face de ta personnalité mensongère. De ta personnalité aux multiples facettes. Un sourire narquois apparaît sur ton beau visage zébré de coupures en tous genres. Tu plisses les yeux, une lueur enflamme tes pupilles. Obéir. Bien sûr. Mais tu trouveras toujours comment détourner les règles... tu es obéissante, peut être, mais... tétue. Personne ne pourra t'empêcher de faire ce que tu voudras. C'est avec un sourire malin que tu prêtes attention au discours du kazekage :
– Premièrement, je tiens à féliciter Sergerk Rasack, qui est notre nouveau promu. Vous pouvez avoir du respect pour lui, qui a su s'élever au dessus des autres en territoire ennemi. Quant aux autres... Je suis extrêmement déçu. Vous avez sali la réputation de notre village en échouant lamentablement,
Echouer ? Tu ne vois même pas en quoi. A quoi rime toute cette mascarade ? Ces épreuves farfelues et idiotes qui ne servent qu'à affronter un idiot du même genre ? Tout réside en l'art. La création. Rien n'est immuable. Rien ne pourra se reproduire à l'exact. Il s'agit d'être plus malin. ''Juunin'' ? Qu'est-ce que ça signifie, au juste ? Être un peu moins idiot que les autres imbéciles ?
- et je ne sais pas ce qui me retient de vous égorger ici et maintenant, afin que vous alliez rejoindre ceux qui sont tombés plus tôt. J'ai honte d'être votre chef, et vous devriez avoir honte d'être les camarades de shinobis tels que Sergerk.
Cette phrase te soutires un petit ''Tsss'' mi-amusé mi-indigné.
Il n'a pas remporté ce tournoi pour lui, mais pour notre village, pour Suna, et vous auriez dû suivre son exemple. Vous voulez briller aux yeux du monde ? Commencez donc par briller à mes yeux, cela sera déjà beaucoup. Cependant, j'ai besoin de vous. De vous tous. Et vous avez là une occasion de vous racheter. Iwa nous a humilié en la personne de Gin Inkan. Et je tiens à ce qu'il regrette chaque minute, chaque seconde de vie qui lui reste l'affront qu'il nous a infligé. Allons-nous rester sans rien faire, comme des pleutres, traînés dans la boue ?? JAMAIS ! Suna est le plus grand des villages ninja, et VOUS êtes les plus grands shinobis de ce monde ! Votre échec est une conspiration, vous deviez faire infiniment mieux que ces incapables pour avoir ne serait-ce que l'espoir de "mériter" votre promotion ! Je vous pensais capables de cela, et j'ai eu tort. Mais je sais que vous vous battrez jusqu'au dernier pour laver notre honneur, votre honneur, de cet affront. Iwa paiera pour nous avoir méprisés. C'est pourquoi je lance l'opération "poupée de chiffons". Certains d'entre-vous, je pense notamment aux marionnettistes, savent qu'une simple poupée recèle parfois bien des dangers...
Briller ? Quelle dérision... un but inutile. Une promotion ? Quelle importance ? Notre honneur, votre honneur... tu repères les phrases dans ta tête. Iwa paiera... opération... poupée de chiffons... poupée de chiffon. Voilà qui semble intéressant. Poupée de chiffons. Comme pour approuver, ta marionnete grince sur ton épaule. Tu esquisses un sourire malicieux, persifleur, railleur, sarcastique. Ça, au moins, ça promet quelque chose de bien plus amusant que cette idiotie de tournoi débile.
Lentement, prenant toute ton aise, tu écartes les bras et t'étires, faisant craquer tes épaules endolories. Un mouvement un peu trop leste et Kagami s'envole de ton épaule et retombe au sol en cliquetant. Des fils de chakra viennent s'y coller, innombrables, filandreux. L'expression de ton visage a changé, tu relevés complètement la tête, comme une poupée d'horreur se mouvant au rythme cruel de la cadence de Suna.
- Spoiler:
Ouuuaaaaahh... c'est mon premier rp depuis le 29 aoput '-' C'est horrible non ? T.T
|
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] Ven 4 Oct - 20:43 | |
| Il poussa un petit soupir, satisfait d'avoir enfin capté leur attention, mais déçu de leur orgueil. Il était évident que le manque de déférence à son égard (pas de respect cependant, étant sur ce point restés silencieux à l'écouter durant tout son discours) était significatif... Et il comptait bien y remédier. mais pas aujourd'hui. Ou plutôt, pas comme ça, là, devant eux, pour leur administrer un énième sermon que les plus insolents d'entre-eux ignoreraient royalement. Shunsuke savait pertinemment que Sergerk faisait partie de ceux qui lui obéiraient jusqu'au bout du monde mais qu'il n'en était pas pour autant dépourvu d'ego, loin de là. Il n'était pas le genre de soldat sans cervelle, marionnette entre ses mains, qu'il aimait avoir, mais cela ne faisait rien. C'était aussi peut-être pour ça que Shunsuke l'aimait bien. Ou bien dirons-nous plutôt qu'il n'éprouvait pas de haine à son égard, ce qui était déjà un excellent point. Le Kazekage vérifia que tous étaient suspendus à ses lèvres, et grimaça de mécontentement en voyant la jeune fille de tout à l'heure s'étirer avec une flegme manifeste. Elle était trop désinvolte, cela ne lui plaisait pas. Pas du tout. Il s'avança alors vers elle d'un pas rapide, les autres larves s'écartant au dernier moment avec surprise pour le laisser passer, et lui saisit le bras ! L'expression étrange sur son visage se mua en un rictus de terreur alors qu'elle réalisait la situation dans laquelle elle se trouvait. Il soupira une deuxième fois, fatigué. Chose rare, ce qu'il allait faire ne lui procurait aucun plaisir. Mais pas au point de le dissuader, loin de là. La première gifle partit sans qu'elle ait le temps de réagir, et résonna dans la pièce avec un claquement sonore ! Il attendit quelques secondes pour la laisser accuser le coup, puis la frappa une deuxième en un violent revers de la main. Le troisième coup la fit tituber, et elle trébucha, se rattrapant tant bien que mal sur le sol poussiéreux. L'assemblée resta interdite, sans prononcer le moindre mot. Shunsuke prit le temps de s'épousseter les manches, avant de jeter un regard circulaire sur ses sbires. Lorsqu'il rouvrit la bouche, son agressivité, sa colère et son ressentiment avaient repris leurs droits sur sa voix dure et cruelle : – S'il y a une chose que je n'admettrai jamais, c'est le manque de discipline. Vous n'êtes pas de bêtes shinobis poussés par un nindo stupide qui vous est venu à l'esprit entre deux bols de riz. Vous êtes aussi des soldats de Suna, et votre village, MON village, exige de vous un minimum de rigueur. J'espère que ce genre d'incident ne se reproduira plus jamais en ma présence.Il savait qu'il avait été d'une très grande puérilité, mais il était le Kazekage, et il était de son devoir de témoigner son irritation à ses sujets afin qu'ils ne recommencent pas. Que son intervention ait été juste ou non ne devait pas rentrer en compte. Et puis, elle l'avait bien cherché. Vous imaginiez le grand Kazekage de Suna s'étirer et bâiller devant le Tsuchikage faisant un discours ? ... Il se rappela d'y penser le moment venu. Pour le moment, il s'agissait de montrer une image dure, forte, implacable et inébranlable. Après, le village serait en difficulté s'il montrait la moindre marque de faiblesse. Dur, rigide. Il inspira profondément, tentant de contrôler son stress. Il retourna auprès de ses gardes, puis reprit son discours une fois la jeune effrontée de nouveau debout. – Une époque s'achève. L'époque du doute, où nous n'osions pas nous montrer à la face du monde comme nous l'aurions dû. Chacun d'entre-vous recevra des ordres très particuliers à part, que je vous donnerai dans une pièce annexe sitôt ceci terminé. Puisqu'Iwa se rend si fier de la sécurité de on village, nous allons frapper là où il ne peut se défendre : les hameaux isolés du pays de la terre sont des cibles faciles pour nous, et il ne pourra pas les défendre avant d'avoir connaissance de leur destruction. Votre principale mission, sauf pour quelques-uns d'entre-vous, sera d'exterminer la population d'un maximum de villages. Frapper rapidement, de nuit de préférence, et concerter vous pour lancer le plus d'assaut possibles simultanément dans le maximum d'endroits différents. Ne laisser aucun fuyard en vie. Si jamais ils mettent ne serait-ce qu'ne heure de plus à être informés de ce qui se passe, cela sera une heure de massacre en plus. Pensez-y, et soyez discrets. Pour les assassins, je vous conseille de ne pas détruire les bâtiments, mais de les tuer dans leur sommeil afin de passer inaperçus. Lorsqu'ils s'apercevront que c'est un village fantôme, nous serons loin.Bien évidemment, Shunsuke se gardait bien de leur dire que la plupart d'entre-eux risquaient d'y passer s'ils ne quittaient pas les lieux rapidement. Mais si par miracle l'ensemble de ses hommes survivaient, il n'en serait après tout que plus satisfait, ainsi était-il toujours gagnant, quelque soit l'issue des attentats. Et puis Iwa allait avoir beaucoup à faire au sein même de son village, aussi ne s'inquiétait-il pas outre mesure pour la vie de ses serviteurs. Shunsuke resta une seconde ou deux pensif, se demande s'il était besoin d'ajouter quelque chose. Il aurait aimé lire dans les pensées de ses shinobis, pouvoir sonder leurs émotions, comprendre leurs doutes pour mieux les supprimer. Mais il n'en était pas capable. Seule une dévotion sans limite envers lui leur donnerait le courage d'y aller. Il le savait. Et ils en avaient besoin. – Dès demain, nous souillerons ce village par le sang de ses habitants ! Chacun de vous pourra enfoncer l'acier de son arme dans le corps de nos ennemis, et chacun de vous connaîtra la gloire ! Mort aux Iwa-jins ! Mort à Gin Inkan ! Qui est avec moi ?!Pour la première fois depuis le début de l'assemblée, Shunsuke craignit que le bruit n'alerte quelqu'un tant la clameur qui s'ensuivit fut grande. FIN DU RP - Spoiler:
J'espère que le RP vous convient puisque je ne vous laisse pas y répondre. Cependant, je vais vous demander à chacun de commencer un nouveau RP au même endroit car Shunsuke vous convoque individuellement pour vous donner vos ordres. Ce qui vous laissera l'occasion de raconter votre ressenti quant à mon dernier post, tout en restant cohérent, je compte sur vous !
|
| | | | Sujet: Re: 1, 2, 3... Je sors... de ma boîte ! [PV Shinobis de Suna] | |
| |
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|