Première rencontre en tête-à-tête avec son Kage!

La salle était en silence complet, ou presque, des murmures par ci et par la parlent des acclamations précédentes et de la demoiselle qui venait de recevoir trois claques de la part du grand tyran. Zen'ji ne murmurait pas, il attendait son tour, son tour pour avoir un petit tête-à-tête avec le grand Shun. Toute la salle allait y passer, les noms un par un se faisaient entendre, certain ressortaient fiers et d’autres ressortait la tête entre les jambes. À croire que certains avaient des taches plus difficile que d'autres. Zen'ji n’avait pas été le premier, Sergerk semblait avoir été dans les premiers, les favoris sont privilégiés à ce qu’on dit. Regardant les visages des shinobis ayant passé dans la pièce qui semblait sombre, Zen'ji se faisait une idée de ce qui si tramait dans cette pièce. Certes il savait que le but de ces mini-réunions était pour recevoir un objectif personnel, mais quelle sorte d’objectif précis pouvait ton recevoir . Il faut ajouter qu’il fallait que chacun sache bien leurs taches, l'objectif global était tout de même de mètre à néant le plus de village possible. Le plan ne semblait pas pour l’instant impliquer un combat direct avec les autres kage. Le but, faire des villages voisins des villages fantômes. Prit dans ces pensées Zen'ji rata presque son tour, son nom n’arrêta pas de résonner dans sa tête pendant qu’il avançait vers la pièce pour avoir sa mission privilégiée

La marche vers cette pièce semblait durée une éternité, toutes les possibilités passèrent dans la tête du pauvre Zen'ji qui sentait le stress, la sueur sur son front le prouvait ainsi que ces poings fermement fermer. Dans tous les scénarios que Zen'ji pouvait s’imaginer, plus de la moitié était négatif, en vrai, le 4/5 des scénarios qui lui passait par la tête incorporait : soit une brutale punition pour avoir abandonné lamentablement au tournoi, Soit une tache pour la mission infaisable par Zen'ji ou encore une tache n’ayant aucune importance, et encore là, certains scénarios comportait toutes ses réponses. Une seule et unique option étaient que le Kage est reconnu sa valeur et lui donne une mission digne de ces talents… Que de faux espoir se disait-il en passent dans l’autre pièce, entendant la porte se refermer derrière lui.

Cette pièce, elle était malpropre, pire que celle où c’était dérouler la réunion, une lumière servait d’éclairage, un éclairage laissant des recoins dans l’ombre. Un pas en avant, puis un autre, il semblait y avoir une chaise, celle-ci était encore poussiéreuse ce qui signifiait que personne ne l’avait utilisée. Zen'ji espérait ne pas y faire exception. Se tenant droit sur ces pieds, il se retourna pour se rappeler à quel point son Kage était grand et imposant. Dans ses yeux, on pouvait y voir une immense confiance en soi, ainsi que la flamme des enfers. Un regard et un charisme inspirent la peur et à la fois la confiance. Shunsuke Kinbara semblait être un homme à tenir parole, ces paroles, des paroles dites par une voix qui frappait comme la foudre sur un arbre. Allument un feu destructeur chez c’est ennemi et un feu plus ou moins étrangement réconfortent chez ses petits pantins.

La voie de Shun se fit entendre et avant même de comprendre ce que celui-ci disait, le sang de Zen'ji se glaçait. Il avait frappé trois fois une femme quelques minutes plus tôt, prouvant qu’il ne reculerait devant rien. Rien ne pouvait plus le stopper, le plan était lancer et Zen'ji en faisait désormais partie.

– Zen'ji. Assied-toi.

Il n'y avait aucune émotion dans la voix de Shunsuke, qui avait déjà fait passer un grand nombre de ses hommes en revue. Pour lui, Zen'ji était un soldat, un pion parmi les autres, une pièce sur l'échiquier, alors que pour Zen'ji, l'homme qui se tenait devant lui incarnait la puissance absolue ! Le rapport de considération était complètement inégal. Il lit rapidement le rouleau qui contenait des informations sur le chuunin, et s'arrêta au paragraphe concernant l'examen. Sa main droite se crispa. Le visage de Zen'ji aussi. A abandonné l'examen ?

Shunsuke posa le rouleau très doucement sur le bureau. La tension était palpable. Il fit de grands efforts pour conserver son calme, mais lorsqu'il parla, on aurait dit que chacun de ses mots découpait sauvagement Zen'ji en morceaux :

– C'est donc toi qui a... abandonné durant le tournoi ? Le visage du chuunin se décomposa. Il était blême. Terrifié probablement. Il y avait de quoi. Je suis... extrêmement déçu, de ta performance. Certains ont échoué, lamentablement. D'autres ont réussi. Certains, même, se sont vus éliminés d'entrée, comme des malpropres. Ce qui est bien évidemment une honte pour eux et pour moi. Mais tu es pire que tous les autres Zen'ji. Et tu sais pourquoi ?

La réponse du jeune homme fut inaudible. Ce qui eut le don d'énerver encore davantage le kazekage, qui se dressa sur sa chaise d'un bond, et frappa la table de son poing !

– PARCE QUE TU ES UN COUARD ! Les gens comme toi devraient être expulsés du village, exécutés, torturés, massacrés, exterminés comme cette pourriture d'Iwa !! Et tu arrives à te regarde dans une glace, à ME regarder sans vaciller ? Tu as bien du courage et de l'audace pour un lâche ! Lève-toi !

Zen'ji n'hésita pas une seconde, et se leva avec obéissance. Le coup de poing que lui administra Shun sous le menton fut si violent qu'il fut projeté en arrière, et s'écroula sur le mur du fond, renversant sa chaise avec un bruit de bois brisé. On apporta une autre chaise. Shunsuke lui intima de se relever, ce qu'il fit tant bien que mal. Il se rapprocha de Zen'ji, et sa main fit alors un mouvement brusque dans la direction de son visage. Une goutte de sang tomba sur le sol. Sur la pommette du jeune homme se trouvait une vilaine estafilade rouge aux bords de laquelle perlaient quelques gouttes de sang.

– Cette blessure te rappellera quel est ton devoir envers moi, Zen'ji. Tu as interdiction formelle de la soigner de quelque façon que ce soit, et j'espère qu'elle te laissera une cicatrice afin que tu saches que toute ta vie durant, ta honte ne saura être oubliée. Et j'espère que tu passeras le reste de tes jours à tenter de laver ton honneur. Zen'ji acquiesça en silence. Assied-toi.

Comme un jeu macabre, la même mise en scène se répéta dans la pièce, et Zen'ji se rassit devant Shunsuke, impassible. Celui-ci sortit un autre rouleau, ainsi que de quoi écrire. Il ne regardait plus Zen'ji.

– Bien que je n'ai plus que peu d'estime pour toi, je vais te donner l'occasion de me prouver que j'ai tort. Si tu réussis, je consentirai à effacer ta cicatrice. Dans le cas contraire, si jamais tu survis, tu auras toujours cette dette envers ton village jusqu'à ce que je considère que tu as mérité l'absolution. Il se mit alors à écrire de façon rapide, saccadée, toujours concentré sur son rouleau. Ta mission sera de rester à Iwa, comme d'autres parmi-vous. Vous serez trois. Vous aurez comme but d'assassiner deux personnes sans vous faire prendre. Je te laisse imaginer ce qui arriverait dans le cas contraire, pas besoin de te faire un dessin. La première personne est l'Iwa-jin que j'avais molesté juste avant le début du tournoi. Je met un point d'honneur à ce qu'il meurt dans d'atroces souffrances, sachez-le. La deuxième sera un proche de Gin Inkan. N'importe lequel. Vous recevrez une liste des personnes potentiellement de sa famille ou de ses amis, des personnes avec qui il passe le plus clair de son temps. Vous avez le droit de tuer une femme, un enfant, cela vous regarde. Je veux que ce gosse sache qu'il a reçut son titre de Kage dans une pochette surprise et que je ne tolère pas qu'un moutard en couche me rabroue comme il l'a fait durant l'examen. Je tiens également à signaler que si par malheur vous revenez vivants, mais que votre mission s'avère un échec, je saurai vous faire regretter mille fois de ne pas être mort là-bas, avant de vous tuer moi-même. Tu ne recevras pas de document officiel en dehors d'une liste qui se consumera au bout de quelques minutes, tout doit rester secret. Dans ta tête. Maintenant va-t-en.

Il n'avait pas jeté un seul regard dans la direction de Zen'ji.

C’est à ce moment précit que la vie de Zen’ji changea à tout jamais, son kage venait de découvrir qu’il avait abandonné au tournoi. Ces mots le démontraient, découpent Zen'ji à chaque syllabe, faisant ressortir de plus en plus la peur du jeune Shinobi encore si peut expérimenter. Mais l’expérience, ça se découvre et Zen'ji était en train de vivre probablement celle la plus importante de sa vie. Ne sachant pas quoi faire et ne sachant non plu comment réagir, sa voie n’avait pas été assez forte pour répondre à la question du grand Shun. Zen'ji était déstabilisé, il fallait obéir et retenir la leçon. Un couard, c’était la définition de Zen'ji selon le Kazekage et celui-ci n’avait pas tort. Pourtant, selon lui Zen'ji avait du courage de continuer à le regarder dans les yeux, il était donc un couard courageux. Suivant le sermon, le pire commença!

-Lève-toi !

Zen'ji exécuta sans hésitation, n’ayant presque pas eu le temps de voir le coup venir, il était désormais au fond de la pièce, s’écroulant au sol. Ce sol si froid, lui faisait comprendre la différence qu’il y avait entre lui et le surpuissant Kazekage. La douleur sous son menton ainsi que dans c’est blessure du tournoi l’obligeait à penser, tout cela aurait pu être évité, comment? Par le gain de puissance, le Kazekage était en train de lui donner une bonne leçon, une leçon que Zen'ji ne serait pas près d’oublier. Il fallait se relever, ce n’était pas fini, avec succès!!! Ou pas, Zen'ji finit par se remettre sur pied, bien sur un autre coup au visage se fit sentir. Cette fois, celui-ci resta debout, mais soufra de cette gifle, du sang coulait, une blessure qui pourrait probablement devenir une cicatrice.

– Cette blessure te rappellera quel est ton devoir envers moi, Zen'ji. Tu as interdiction formelle de la soigner de quelque façon que ce soit, et j'espère qu'elle te laissera une cicatrice afin que tu saches que toute ta vie durant, ta honte ne saura être oubliée. Et j'espère que tu passeras le reste de tes jours à tenter de laver ton honneur. Zen'ji acquiesça en silence. Assied-toi.

Je n’avais pas le droit de soigner cette blessure, il fallait s’y attendre, la punition laissera des traces probablement jusqu’à jamais. Suivant cette gifle, il fallait se rassoir, Zen'ji exécuta au pied et à la lettre. La mission de celui-ci fut expliquer, même si le kazekage ne l’avait pas regardé durent toute l’explication, Zen'ji comprit ce qu’il devait faire. Tuer l’homme dont Shun avait molesté a son arrivé ici, rien d’infaisable jusqu’ici. Puis, assassiné une personne proche de Gin Inkan, donc se mettre à dos ce Kage, le but principal était de le faire souffrir. Il plus la personne était proche de Gin mieux cela était, il ne fallait toutefois pas courir au suicide. Si la mission échouait, le Kage était clair, le suicide était une meilleure option… Se sentant grandi, Zen'ji se leva à la demande du Kazekage, celui-ci n’avait plus peur, plus de la moitié de c’est choix de vie était désormais la mort, il fallait tout oublier, sa famille ses amis, TOUT! Devenir un vrai tueur… Avant d’ouvrir la porte Zen'ji s’arrêta et demanda sen se retourner, d’une voie rassurer et sur de lui.

-Voulez-vous que je vous rapporte les cadavres pour prouver que la mission a bel et bien été effectué . Et aurez-vous une meilleure estime de moi si je rapporte plus que demander?

Zen'ji écouta la réponse de son kage (s'il répond) avant de sortir, Sen regardé les autres Shinobi, présent, il avait des préparations à faire. Pas le temps de se plaindre, le sang sur son visage et le bleu qui se formait petit à petit en dessous de son menton lui rappelait l’importance de sa mission.

Le pauvre Zen'ji se dirigeait vers la sortie lorsqu'il s'interrompit pour adresser un ultime message à son Kage. Shunsuke se retint de lâcher un soupir ostentatoire, et attendit qu'il termine de parler.

- Voulez-vous que je vous rapporte les cadavres pour prouver que la mission a bel et bien été effectué . Et aurez-vous une meilleure estime de moi si je rapporte plus que demander?

Inspiration. Expiration. Rester calme. Après tout, cela partait d'un bon sentiment. Chose qu'il n'avait pas et n'aurait peut-être jamais.

– Peut-être que j'aurai de l'estime pour toi si tu reviens avec quelques têtes.

Et ce furent les derniers mots qu'entendit Zen'ji avant de quitter la pièce.