Rencontre inespérée

Kurai était étendu sur le plateau rocheux qui se trouvait à quelques montagnes de Kumo, il était pensif:

«  Comment peut- on vivre si l’entourage n’existe plus ? Darui est un bon ami, mais cette relation reste très relative… »

Il se remémorait sans cesse la mort de son père avant le tragique « accident » de sa mère, son sensei était la ! Lui qui était vraiment proche de sa famille, il détenait surement des informations sur ce qui était arrivé au reste a sa famille.

Il se releva dans un râle, et se dirigea vers les grandes portes de l’entrée Est.  Le dernier Seishin traversa la ville toujours aussi rêveur il devait être un peu plus de midi, l’odeur de nouilles et de ses arômes étouffait l’air pur de la place commerçante. Il arrivait enfin en bas des escaliers fait de pierres comme celle qui font les paysages du village. Il soupirai :

- deux cent marches ca va pas être du luxe !

Il prit son courage a demain et montait les marches avec rapidité, il était pressé de connaitre la vrai raison de la disparition soudaine de tout ces proches… Kurai comptait les étages et une fois arrivé entra avec fracas, un tantinet énervé que ça ai été si long de grimper :

-Sensei, il faut que je te parle d’urgence ! dit-il avec une voix portante,

Le bras-droit leva ses yeux poché et fronça les sourcils pour se tenir calme :

-Bonjour d’abord ! Et cela ne peut vraiment pas attendre là franchement je ne peux juste pas trop te recevoir…Il faisait une grimace montrant son embarras.

- Je ne vais quand même pas te faire un discours comme j’aurais fait à mon père s’il était encore avec nous ! Je te demande juste de me dire qui est encore en vie, dans ma triste vie cela en vaut bien la peine non ? Il avait des yeux toujours aussi froids mais on voyait bien qu’ils étaient moins fermes qu’a leur habitude…

-Bien… Du côté de ta mère, il se trouve qu’il y ait encore deux cousins à toi du même âge, de ton âge qui se trouveraient encore au temple de la foudre tenu par leur descendant. Mais jure moi de ne par faire d’insolence rends toi là-bas comme si tu allais prier peut-être les croisera tu ! Il souriait ravi de lui avoir rendu espoir.

-Promis ! Kurai le salua et s’en  alla, furieux qu’on lui a caché tout cela depuis si longtemps et sous tant de douleur, et joyeux de rencontrer ses cousins.

Il accouru vers l’immense temple en marbre clair. Il entra silencieux, trop silencieux comme si la mort guettait ce lieu a chaque paroles. Celui-ci continuait son chemin dans l’allée central et on l’interpela pour lui demandé la raison de sa visite :

-Un simple recueillement ! répondit il aimablement

Une fois la voix libre il traversa les couloirs avec son armure Yin Raiton et en passant devant une chambre reconnu le visage familier qu’avait sa mère. Il pénétra dans la chambre, l’attrapa et en souriant pour apaiser toutes peur dit :

- Pardonne princesse, j’avais hâte de faire ta connaissance, bon éloignons nous d’ici. C’est encore plus glauque que chez moi !hun hun !

Le chuunin aux cheveux noirs l’emporta sans serrer trop fort car avec la vitesse si elle tombait, elle risquerait de s’arracher la peau… Il l’emmena non loin du plateau qu’il fréquentait pour ne pas être repérer par les petits gardes aux masques de clowns.

- Très belle femme, tu ressembles beaucoup aux ancêtres et à ma mère ! Moi c’est Kurai, j’espère que mon apparence et mon regard ne t’offense pas trop…Il souriait légèrement pour ne pas non plus paraitre suspect. Je suis ton cousin le dernier de la lignée des Seishins, enchanté hé !

Sa chère cousine avait enfin ouvert la bouche et venait de faire un petit débriefing sur ce qui pourrait se passer ensuite, Kurai ne s’en inquiétait pas trop :

- Je te rappelle qu’ils ne sont pas seul ninja du village, moi aussi ! Il riait. J’ai créé un clone à un kilomètre d’ici, lorsque je sentirais qu’il se sera fait détruit, nous partirons ! Il avait réussit à adoucir son regard même si elle ne le regardait pas.

-Franchement, c’est vrai j’en connais très peu sur ton clan mais bon emporté par la joie et que je savais qu’ils ne me laisseraient pas te voir, je t’ai emmené ici pour qu’on parle un peu…. Il avait maintenant les lèvres légèrement courbés. Tu vois, maintenant j’ai une raison de plus de vivre en sachant que j’ai encore de la famille dans ma vie un peu noire… Alors je ferai tout pour que tu restes en vie déjà contre ces sadiques, et contre tous autres dangers si tes prêtres n’en sont pas capables. Ils n’ont même pas été en état de m’arrêté, moi un simple chuunin ! Par la suite je te ramènerai dans la pièce exacte ou tu te trouvais ! Kurai plissa les yeux pour montrer un peu plus de sa sympathie.

Un blanc s’installa, la jeune femme aux cheveux sombre semblait intimidée et perdue…

-Ne t’en fais pas si ils ont un minimum de cervelle, ils ne tueront pas de la famille, et ca marche dans les deux sens, je suis de la tienne aussi ! J’ai perdu mon père sous mes yeux, j’ai perdu ma mère alors que j’allais avoir un frère. J’ai perdu mon grand-père, celui qui m’a tout enseigné de notre clan dont tu vois le symbole sur mes paupières.

-Il est mort alors que je m’entrainais avec mon Sensei Darui. Assassiner ! Tu vois l’importance de tué dans ce monde ? Moi je la haie mais comment échappé a cela pendant qu’une organisation continue de nous traquer depuis de nombreuses générations… Il se calma en fermant ces paupières pochées un instant, puis il tapa des mains comme pour imiter un livre qu’on refermait et voulant tant bien que mal que la charmante fille qui se tenait devant lui, lui tende un regard :

-Fini de parler d’histoires, j’aimerai entendre, si tu le veux bien, la jolie voix de ma Saseri-Hime adoré ! Il s’asseya sur la roche qui se trouvait derrière lui et attendit les yeux rêveurs que sa cousine lui conte quelque chose une fois moins paniqué…