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 Je te ferai parler. Par tous les moyens.

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MessageSujet: Je te ferai parler. Par tous les moyens.   Je te ferai parler. Par tous les moyens. EmptyJeu 16 Fév - 21:57

Shunsuke marchait d'un pas rapide et sec vers le quartier Est de Suna. Deux de ses guerriers, Inoshishi et Inu, le suivaient au même rythme, ne témoignant du moindre signe de fatigue. L'un était à sa gauche, l'autre à sa droite, à une longueur de lame de leur Kage. La détermination faisait briller leurs yeux, et refermait leur visage dans une expression figée de concentration intense. Shunsuke, lui, fixait l'horizon droit devant lui avec un regard glacial, qui faisait passer ses gardes du corps pour des faibles d'esprit. Ils passèrent devant une échoppe animée, puis s'engouffrèrent dans la grande rue marchande de Suna. Jusqu'alors grouillante d'activité, elle devint instantanément silencieuse lorsque la foule le reconnut. Tout le monde s'immobilisa, personne ne dit plus mot. Ils regardèrent le Kazekage traverser la rue dans sa longueur avec une terreur indicible, moment qui leur parut une éternité. Shunsuke ne s'arrêta pas, et quitta la foule suivi de ses sbires dans un claquement de tissu, avant de s'engager dans une ruelle transversale. La vie reprit lentement son cours normal au fur à et mesure qu'il s'éloignait des villageois. Il continua d'avancer vers son objectif. Ils n'étaient plus très loin.

Il stoppa sa marche à l'angle d'un bâtiment délabré. Là, il n'eut pas besoin de prononcer le moindre mot pour que ses sbires ne l'imitent, et ne fassent apparaître, tout comme lui, deux clones chacun. Chacun des trios ainsi formés emprunta une voie différente, et quelques centaines de mètres plus loin, Shunsuke s'arrêta de nouveau. Ils étaient pratiquement arrivés. Toujours silencieux, ils disparurent dans une petite ruelle sombre, et tombèrent nez à nez avec une inscription mystérieuse sur le mur sale. Inu huma l'air.

- Personne à moins de 300 mètres, sensei.

Shunsuke hocha la tête, la mâchoire crispée. Il sembla faire de gros efforts pour conserver son calme, puis ayant réussi à rester maître de lui, s'agenouilla. D'un revers de manche, il balaya le sable qui jonchait le sol, le faisant s'envoler dans un nuage de poussière jaune. En dessous se trouvait une trappe. Elle était ronde, avec le symbole du village caché du sable gravé en son centre, et semblait faite d'un matériau proche de la pierre, mais en plus lisse, un peu comme du marbre. De la même couleur que le sable qui la recouvrait, elle en était presque invisible. Shunsuke l'effleura en un point précis, et elle pivota sur elle-même sans un bruit. Il fixa ses hommes, et leur intima l'ordre de se retirer d'un simple petit geste du menton. Avant qu'ils ne partent, leur Kage eut le temps de leur glisser quelques mots :

- Soyez là dans cinq minutes. Je ne tolérerai pas le moindre retard.

Sans même attendre qu'ils ne partent, il se glissa dans le boyau qui s'enfonçait sous terre. Le conduit, étroit, semblait descendre assez profond dans les entrailles du sol. Il s'enfonçait en colimaçon, telle une vis, et ses parois en acier semblaient avoir été fondues il y a des années de cela. Elles étaient couvertes de rouille, notamment autour des rivets qui fixaient les différentes plaques d'acier entre-elles. Un peu d'eau suintait du métal froid, et faisait résonner le pas rapide de Shunsuke dans un petit bruit d'éclaboussures alors qu'il descendait progressivement, courbé en avant. Quand il s'arrêta au fond du couloir ténébreux, il éteignit la lueur dont il s'était servi, au creux de sa main, pour y voir clair, et utilisa ses clés pour déverrouiller les dix cadenas qui condamnaient la porte lui faisant face. Il poussa le panneau de bois et de fer, qui pivota sur ses gonds en silence, bien huilé. La porte heurta le mur de pierre avec un bruit sourd, et le Kazekage entra dans la salle.

Elle était grande, bien plus spacieuse que les cachots officiels de Suna avec pas moins de quatre mètres de haut, dix mètres de large pour six de profondeur, mais lugubre. La seule lumière, en dehors des torches éteintes qui sentaient l'humidité, venait d'un trou rectangulaire dans le mur. Au fond de ce trou se trouvait un miroir, qui réfléchissait la lumière du soleil lui parvenant grâce à un long tunnel vertical. Cette faible lueur maladive suffisait tout juste à permettre à l'oeil de discerner son environnement, sans pour autant distinguer le moindre détail, et donnait à la pièce une apparence délabrée. Lorsque Shunsuke entra, il alluma quelques torches d'un petit sort Katon, dévoilant le décor sinistre qui ornait le sol et les murs. De multiples instruments de torture y étaient suspendus, ou encore gisaient à même le sol, parfois rouillés, ou encore tachés du sang de leur précédente victime. Sur une étagère grise, entre les couteaux, les fouets barbelés et les crochets, pointes en tout genre, se trouvaient une multitude de fioles bien alignées remplies de substances colorées, servant probablement à empoisonner les patients de Shunsuke afin qu'ils se tordent de douleur sans pour autant perdre la vie. Dans un coin, on pouvait apercevoir un fou duquel dépassaient des tisons encore sales. Mais le plus horrible et monstrueux était indubitablement le corps écorché et éventré, qui, étalé et épinglé sur le dos sur une table d'opération, semblait encore hurler sa souffrance et sa haine, tel un dément, en fixant le plafond de ses orbites ensanglantées et vides.

Au centre de ce chantier macabre se trouvait une sorte de cage noire. Elle était installée contre le mur, et mesurait environ deux mètres de long sur deux de large, pour monter jusqu'au plafond. Une grille épaisse la ceinturait, avec des barreaux sombres gros comme le manche d'une hallebarde. A l'intérieur, les barreaux étaient sertis de pointes et de crochets acérés qui rendaient impossible tout contact avec la grille. Un triple verrou en fermait l'entrée. Tout contre le mur se dressait une plaque d'acier poli percée de 5 trous desquels sortaient de lourdes chaînes, que l'on pouvait entrer et sortir à sa guise en actionnant une manette à l'extérieur de la cage. Et au centre de la pièce, reliée aux chaînes froides, prostrée sur elle-même, se tenait une femme.

Elle avait des cheveux qui avaient dû être blonds, mais la crasse les recouvrant était telle qu'ils étaient devenus gris et poisseux. Entièrement nue, elle semblait avoir entre trente et quarante ans, même si son état physique était trop incertain pour pouvoir affirmer la moindre hypothèse sans prendre de risques : toute identification aurait été difficile, et peu fiable. La femme semblait amaigrie et affaiblie, ses côtes étaient clairement visibles, et son ventre se creusait de manière significative. Elle se tenait voûtée, soit par la fatigue et l'épuisement, soit par le poids des chaînes qui lui ceinturaient les chevilles, les poignets et le cou. Même sa poitrine généreuse semblait flasque et malade. Mais le pire était sûrement les blessures, croûtes et plaies qu'elle arborait sur sa peau nue : plus couturée de cicatrices qu'un soldat vétéran, son dos ne laissait plus paraître un seul centimètre de peau saine sous l'épaisse croûte rouge et brune qui le recouvrait. Les rares endroits où on pouvait entrapercevoir un début de cicatrisation n'étaient que peau blanche et spongieuse, rien de sain ou de rassurant. Sur sa gorge, on voyait les traces des nombreuses piqûres que les seringues lui avaient infligées en s'enfonçant profondément dans la carotide pour lui administrer drogues et poisons. Son ventre, lui, caché en partie par ses jambes repliées, laissait entrevoir des traces de brûlures infligées au tison. Elle était un témoignage, sinon le témoignage le plus criant de la cruauté sans limites du Kazekage. La femme avait encore un peu de noblesse dans les veines, car on apercevait encore le port altier de son visage à travers les mèches poisseuses et emmêlées qui le lui couvraient. Mais malgré cela, elle n'était plus qu'une misérable créature dénuée de civilisation. On lui avait volé son humanité.

Lorsque Shunsuke alluma les torches, elle se tourna lentement vers lui, pour lui adresser un simple regard avant de détourner les yeux. Dans ce regard fugace, on pouvait lire une haine inimaginable, une haine infinie et éternelle. Une haine telle que face à elle, même le Kazekage n'aurait pu rivalisé. La haine à l'état pur. Pourtant, Shunsuke se contenta de pincer les lèvres. Pour lui, elle ne signifiait plus rien. Toute tentative d'intimidation de la femme était vouée à l'échec. A l'inverse, chacun de ses mots était un kunai dans le cœur de sa victime, car là où elle n'avait aucun pouvoir sur Shunsuke, lui était omnipotent. Il s'approcha légèrement de la cage, la fixant intensément.

- Je suppose que tu connais déjà la question que je vais te poser, n'est-ce pas, Temari ?
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MessageSujet: Re: Je te ferai parler. Par tous les moyens.   Je te ferai parler. Par tous les moyens. EmptyDim 19 Fév - 21:24

Temari no Sabaku


Je te ferai parler. Par tous les moyens. 76163t5589


L’homme se tenait juste devant Temari. Il n’était pour elle qu’une forme massive et floue qu’elle ne parvenait plus à discerner correctement à cause des effets de la drogue du matin qui persistaient encore dans son organisme. Mais elle sentait son horrible puanteur, la pire de toutes les odeurs qu’elle avait connues jusque là. Les relents de transpiration de l’homme réveillèrent en elle toute la haine qu’elle avait réussie à emmagasiner en plus d’un an de séquestration. Si elle en avait eu la force elle aurait sauté sur les barreaux de la cage, aurait crié et insulté de milles noms le ’’Kazekage’’ comme elle le faisait lors des ses premières semaines passées dans les cachots de Suna. Mais elle ne put rien faire à part regarder l’homme qui s’approchait encore un peu plus de la cage avec un regard lourd et noir de haine.

Le monstre osa lui adresser la parole. Sa voix résonna dans la tête de la jeune femme, lui torturant l’esprit de paroles devenues inaudibles à cause de la drogue. Mais Temari savait parfaitement ce que lui demandait l’homme. Il s’obstinait depuis plus d’un an à lui extraire des informations qu’elle n’avait pas. Paradoxalement, cela la rassurait et lui faisait du bien. Il cherchait encore Kankuro. Au moins, tant que le ’’Kazekage’’ continuait à lui poser cette question, Temari pouvait être quasi assurée que son petit frère allait bien. Cependant elle s’inquiétait pour Gaara car si l’homme ne le cherchait pas c’est qu’il était surement déjà mort. Temari avait déjà fait le deuil de son plus jeune frère, Gaara du désert ne devait plus être…

Le monstre s’approcha encore de la cage, observant sa prisonnière avec un regard qu’elle ne pouvait discerner. Temari, dans un élan de haine et de désespoir, lui cracha sur les pieds le peu de salive qu’elle avait pu emmagasiner depuis que l’homme était entré dans la pièce. Il gronda d’un ton puissant et autoritaire qui tortura davantage l‘esprit de la blonde. La voix qui emplissait ses oreilles lui faisait atrocement mal, à tel point qu’elle se recroquevilla au fond de la cage en tenant sa tête meurtrie entre ses mains crispées et en posant son menton sur ses genoux. Puis, malgré elle, des larmes se mirent à couler de ses joues devenues creuses, créant de petits sillons dans la crasse qui les recouvraient. Le simple fait de penser lui était pénible mais elle ne pouvait plus survivre sans se remémorer des souvenirs qui lui semblaient dater de plusieurs décennies. Temari ne survivait plus que par l’amour qu’elle gardait en elle. La jeune femme ne se rattachait à la vie que pour ses enfants, Saya et Shinsaku, et pour l’homme qu’elle aimait, Shikamru. Elle pleurait de désespoir à l’idée qu’elle ne pourrait peut-être plus jamais les revoir. Elle ne rêvait que d’une chose, les serrer dans ses bras une dernière fois, leur dire qu’elle les aimait, et puis partir, partir dans l’autre monde où tout est plus simple, partir et mourir…

« Tant qu’ils seront encore en vie, je survivrai… Saya… Shinsaku… Shikamaru…Shika… »

SHIKAMARU !!!
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MessageSujet: Re: Je te ferai parler. Par tous les moyens.   Je te ferai parler. Par tous les moyens. EmptyDim 19 Fév - 22:14

Shunsuke renifla de dégoût en l'entendant crier le nom de son époux. Ne pouvant contenir sa rage et son agacement, il lui hurla dessus avec toute la force de ses cordes vocales !

- TA GUEULE ESPÈCE DE TRAÎNÉE ! TU VAS LA FERMER ET ME DIRE OU SE TROUVE TON ENFOIRÉ DE FRÈRE ! JE TE DONNE DIX SECONDES POUR ME RÉPONDRE, EST-CE QUE C'EST CLAIR ?? RÉPONDS MOOOI !!

Hors de lui, il attrapa les barreaux avec violence ! S'il avait pu atteindre Temari, il l'aurait frappé. Les dix secondes s'écoulèrent sans que Temari ne témoigne de la moindre réaction de sa part, excepté un refus catégorique de coopérer. Résignée, elle semblait attendre qu'il ouvre la porte, se jette sur elle, la frappe sans relâche, la poignarde, lui arrache la peau, la brûle même, comme il le faisait si souvent... La voir ainsi calme et déterminée faisait croître d'autant plus sa fureur et sa rage ! Il fut tenté d'ouvrir la porte de la cellule afin de la massacrer, mais se retint de justesse. Il n'était pas venu pour ça... Reprenant son sang-froid avec d'immenses difficultés, il fit les 100 pas devant la cage de sa captive. Puis s'estimant en état de reprendre l'interrogatoire, il s'arrêta brusquement et la fixa dans les yeux. Elle détourna le regard, voulant l'ignorer, mais sachant qu'elle l'entendait, il parla tout de même.

- Écoute ma jolie... J'en ai assez que tu refuses de coopérer. Ton frère est condamné, il faut que tu le saches, alors autant me dire où il est, tu abrégeras ses souffrances et les tiennes, alors POURQUOI ?

Nouveau silence de la part de la femme. Il inspira profondément, puis expira l'air en sifflant. Garder son calme, surtout, garder son calme. Il allait gagner.

- Je suis fatigué de ta résistance... Je souhaitais ne pas en arriver là, mais tu m'y obliges. Sache que j'ai parfaitement conscience que ton frère ne t'a pas dit où il allait. Néanmoins, tu SAIS où il se serait réfugié en cas de problème, comme... maintenant. Dis moi où il se cache et je te laisserai en paix pendant un moment. Refuse encore une fois d'accéder à ma requête, et j'utiliserai des moyens plus... persuasifs.

Pour toute réponse, Temari lui cracha dessus. Cette fois-ci, Shunsuke était tellement concentré qu'il n'y prêta même pas attention et ne s'en offusqua pas. Il avait une tâche à accomplir. Le Kazekage claqua alors dans ses mains, et Inoshishi et Inu firent irruption dans la pièce. Ils portaient chacun un sac sur les épaules, et les posèrent prêt de leur Kage. Puis, alors que Shunsuke enlevait son manteau pour dévoiler une courte veste aux manches tronquées, ils amenèrent deux tables d'opération métalliques. La prisonnière jeta un œil inquiet aux sacs de toile qui gisaient au sol, avant que les deux sbires du Kage ne les prennent et ne les posent chacun sur une table. Puis, il délacèrent le cordon de chanvre qui les refermait, et en sortirent sans délicatesse leur contenu. Des enfants. Deux petites filles. Elles semblaient avoir un âge presque similaire, soit environ 6 ans, et avaient les cheveux blonds typiques des Sabaku : les deux filles de Gaara. Ses uniques héritières. Les nièces de Temari. Alors qu'elle s'apprêtait à hurler, Shunsuke lui jeta un regard froid qui la fit se taire immédiatement. Elle semblait terrifiée. Les deux gamines, elles, étaient assoupies, sûrement sous l'effet d'une drogue quelconque.

- Temari No Sabaku... Quel effet cela fait de revoir ses deux petites nièces depuis tout ce temps ? Elles n'ont pas eu une vie facile, depuis le suicide de leur mère à la mort de Gaara, mais je me suis bien occupé d'elles, tu peux en être sûre... Néanmoins... Le temps des câlins et des gouzi gouzi est fini. Tu vas me dire immédiatement où se trouve Kankuro. Si tu refuses de me le dire, alors je n'hésiterai pas à porter la main sur elles. Je suis las de ta résignation bornée et stupide. Dis-moi où est ton frère.

Temari lui jeta un regard haineux, et secoua la tête. Elle semblait persuadée qu'il bluffait, qu'il ne pourrait s'en prendre à des enfants. Après tout, il était cruel, mais pas inhumain. Il ne pouvait pas porter la main sur des petits êtres innocents... Shunsuke demanda confirmation d'un haussement de sourcils. Elle opina du chef. Très bien. Il tendit la main à Inu, qui lui donna une serpe rouillée. Il demanda à ses hommes d'attacher les filles solidement, et se rapprocha de l'ainée. Miyu. Elle devait avoir 6 ans et demi. Fixant une dernière fois Temari, Shunsuke empoigna l'outil et l'enfonça dans la jambe de la petite ! Elle se réveilla en sursaut, hurlant à s'en décrocher les tympans !! Ce faisant, sa petite sœur Ayane se réveilla aussi, et voyant ce qu'on faisait à sa sœur, devint blanche comme un cadavre. Une flaque d'urine se forma sous elle alors qu'elle se pissait dessus de terreur. Le Kazekage n'avait pas terminé. Il fit descendre la lame jusqu'au pied de la gamine, traçant un sillon sanglant dans la chair rosâtre de l'enfant. Temari était tétanisée. Elle ne croyait pas ce qu'elle voyait. Constatant l'absence de réaction, Shunsuke saisit le bras gauche de sa victime et le broya à la seule force de son poing ! La chair se comprima sous l'étreinte avant de de disloquer et de partir en lambeaux informes, dénudant l'os du bras ! Là, il lâcha son ustensile et se contenta de gifler l'enfant. Puis une deuxième fois. Puis une troisième. Il ne s'arrêtait pas. Temari se mit alors à lui hurler de s'arrêter, mais il cria plus fort encore !

- NON ! JE NE M'ARRÊTERAI PAS ! TROP LONGTEMPS J'AI DÛ SUBIR TES AFFRONTS INSOLENTS, AUJOURD'HUI, CONSTATE LE FRUIT DE TON ACHARNEMENT !

Il arrêta de gifler la petite au moment où elle se mit à trembler. Des spasmes brusques et anarchiques : elle allait mourir. Le remarquant rapidement, il referma la plaie du bras et celle de la jambe, et calma les battements de cœur de la gamine. Elle se remit à respirer normalement, hors de danger. Les pouvoirs de soin de Shunsuke dépassaient ceux de nombreux ninjas médecins, et lui donnait un pouvoir de torture sans précédent. Laissant sa première victime mariner, il se retourna et fixa sa petite sœur. Elle était tétanisée, paralysée par la peur. Il demanda des clous, qu'on lui apporta, et malgré les hurlements stridents de Temari, les lui enfonça dans le ventre. Il faisait attention à ne pas viser les points vitaux, mais l'épaisseur de la pointe était telle que la douleur était insupportable ! Rapidement, la petite fille arrêta de hurler, la voix éteinte après avoir trop forcé sur ses cordes vocales. Le pire était peut-être de ne pas l'entendre extérioriser sa souffrance, devant la subir sans pouvoir en témoigner de quelque manière que ce soit. Elle pleurait, pleurait à se déshydrater, elle aurait voulu que le monde cesse d'exister, elle aurait voulu cesser d'exister, disparaître, tout pour que la douleur cesse. Shunsuke prit un couteau et entreprit de lui écorcher les jambes. Là, elle retrouva sa voix et on aurait dit que c'était le cri de milliers de victimes de guerre qui retentissait dans les plaintes de l'enfant...

La torture dura plusieurs minutes. Elle avait semblé interminable. Les enfants étaient vierges de toute blessure si on exceptait les hématomes et les rougeurs dus aux coups et aux gifles. Mais chacune d'entre elle, attachée sur sa table, tremblait de la tête aux pieds, terrifiée et traumatisée. Shunsuke essuya le sang qui maculait ses bras et son visage, puis fit face à Temari.

- Maintenant que tu as vu de quoi j'étais capable, je te laisse le choix. Soit tu me dis où est ton frère, et les rejetons de Gaara retourneront de là où ils viennent. Soit tu refuses encore une fois... Et je les tuerai toutes les deux, une par une, dans les pires souffrances que tu puisses imaginer. Je te laisse exactement une minute pour te décider. Sache que ce qu'elles ont subi à l'instant n'était rien face à ce qui les attend si tu me déçois.
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MessageSujet: Re: Je te ferai parler. Par tous les moyens.   Je te ferai parler. Par tous les moyens. EmptyJeu 23 Fév - 19:39

Temari cria d’effroi. Elle plaqua son visage contre les barreaux de la cage et les serra très fort dans ses mains comme si elle avait voulu les écarter pour sortir sauver ses nièces. Mais elle ne put rien faire d’autre qu’hurler toute sa souffrance et sa peur. Cet homme était en train de torturer des enfants, deux jeunes filles, les filles de Gaara ! Et il y prenait un malin plaisir, faisait durer et empirer la scène de cauchemar à laquelle assistait Temari. Mais le plus insupportable c’était de devoir endurer les cris de douleur des deux jeunes blondes. Et la jeune femme venait ajouter sa lamentation à la longue plainte des deux enfants. Comme si elle pouvait avoir la moindre chance d’aller les sauver et à moitié rendu folle par la souffrance de ses nièces, Temari s’attaqua aux barreaux de la cage avec la rage d’un démon. Elle s’en arracha les ongles jusqu’à ce qu’ils ne deviennent que des lambeaux de chair et de sang. Mais elle n’arrivait même plus à sentir sa propre souffrance physique tellement son esprit était torturé par la souffrance de ses nièces. La salle était emplie des pires souffrances jamais créées par la race humaine jusqu‘à ce jour. Mais le monstre qui se faisait passer pour le Kazekage de son pays natal avait réussi à repousser les limites de la cruauté et de l’inhumanité.

Le calme retomba doucement, un calme qui faisait presque peur. L’homme avait enfin cessé de toucher aux jeunes filles et Temari avait à peine plus de voix qu’elle n’avait d’ongles. Elle se recroquevilla dans le fond de sa cage en suçant ses doigts ensanglantés. Elle ferma les yeux, repensant au passé quand Gaara lui avait présenté ses deux filles, quelques années plus tôt. Il avait dit: « Elles ont les cheveux de leur tante ». Gaara était bien mort, il aurait donné sa vie pour les protéger. Mais ce monstre avait réussi à leur retirer l’innocence de leur enfance en seulement quelques minutes. Temari ne voulait plus qu’elles souffrent, cela n’était juste pas possible qu’elles puissent subir le moindre coup de plus. Pour la première fois depuis sa séquestration, la femme envisagea la possibilité de coopérer.

Temari continuait de pleurer en se suçant les doigts là où, auparavant, il y avait des ongles. L’homme continuait à la regarder, attendant une réponse à sa question, mais la blonde le connaissait assez bien pour savoir qu’il allait rapidement s’impatienter. Temari devait se rendre à l’évidence, si ses frères étaient là ils lui supplieraient tous deux de parler. Elle avait beau être l’aînée, être la plus bornée et avoir plus de caractère que ses deux frères réunis, elle n’arrivait plus à supporter cette situation. L’armure si robuste qu’elle s’était confectionnée venait de tomber en ruine devant les actes inhumains du monstre. Elle savait qu’elle devait parler, c’est ce que tout le monde attendait d’elle, même Kankuro.

_ Je vais te le dire. Mais fais sortir les petites !

Temari avait à peine réussi à crier mais l’homme, jouissant de sa victoire et n’apportant plus aucun intérêt pour le reste, fit un simple geste à ses hommes qui emmenèrent les fillettes hors de la salle de torture.

_ Kankuro peut s’être caché dans plusieurs endroits différents. Il peut s’être réfugié dans un autre village ninja qui aurait bien voulu le prendre sous son aile. Il est possible aussi qu’il ait traversé le pays de la pluie pour se réfugier dans notre grotte secrète des flancs sud des montagnes d’Iwa, elle est très difficile à localiser. Sinon il peut être resté au pays, caché dans les falaises du désert, nous avons aussi des cachettes à peu près ici, ici et ici dit elle en pointant des lieux sur la carte du pays du vent qui reposait à côté de la cage. Kankuro peut aussi s’être caché dans le vieux QG de l’akatsuki, là où Gaara avait été tué par le passé. Ce sont les seuls cachettes que je connais. Mais la possibilité que Kankuro se terre dans une cache qui m’est inconnu n’est pas à exclure. Je ne peux rien affirmer de plus.

Puis Temari détourna le visage et s’enfonça encore plus dans son recoin de cage, pensant qu’elle avait gaspillé beaucoup trop de salive à parler à ce monstre.

« Désolé petit frère… »
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MessageSujet: Re: Je te ferai parler. Par tous les moyens.   Je te ferai parler. Par tous les moyens. EmptyVen 24 Fév - 23:04

Shunsuke fit la moue, partagé entre la satisfaction d'avoir enfin obtenu l'information tant désirée et la déception qu'il ne pouvait s'empêcher de ressentir en constatant la fin de son petit jeu. Temari ne le regardait pas, et ne le vit donc pas appeler ses hommes d'un simple geste du bras. Il n'en avait pas terminé avec elle. Elle lui avait résisté si longtemps, l'avait humilié, avait osé lui tenir tête à lui, le Kazekage en personne ! Il ne la laisserait pas croire que résister était possible face à sa colère, il allait lui faire comprendre que toute opposition était vaine, que tout affront serait payé au centuple. Il se dirigea vers le four, et l'alluma en exhalant une langue de flammes jaunes ! Alors que l'âtre se mettait à rougeoyer et à dispenser une agréable chaleur, il y installa un tison, puis se mit à fixer l'étincelante lueur qui en émanait. Shunsuke croisa ses bras derrière son dos. Sa voix reflétait sa détermination et son absence totale de pitié. Le mal à l'état pur.

- Amenez-moi les filles. Maintenant.

Temari releva la tête d'un seul coup, ses yeux exorbités ! Elle semblait persuadée d'avoir mal entendu, ou bien priait le ciel pour que cela soit le cas. Elle vit les sbires de son bourreau quitter la pièce, et refermer la porte. Shunsuke, lui, ne bougeait toujours pas. Il semblait focaliser son attention sur le feu qui dansait devant ses yeux violets, créant des reflets incandescents sur la surface brillante de ses pupilles. La captive se rapprocha de lui, et le regarda à travers ses barreaux. Là, ainsi posé, et calme, rien ne laissait supposer que cet être puisse être un condensé de haine et de cruauté. Elle ne le comprenait pas. Et de toute manière, elle ne voulait pas le comprendre. Elle le haïssait plus que toute chose au monde... Alors qu'elle avait un mal fou à ne pas se jeter sur ses barreaux pour tenter de saisir son cou afin de le tordre comme celui d'un poulet, lui témoignait d'un calme olympien qui avait le don de mettre Temari hors d'elle. Il se détacha de l'âtre, et contourna la cage noire pour atteindre la manette de commande des chaînes de Temari. Sans qu'elle n'ait pu tenter de se relever, elle fut tirée et plaquée en arrière, avant d'être ramenée sans ménagement sur sa plaque d'acier froid, bras et jambes en étoile, telle un morceau de viande suspendu au mur de l'étalage d'un boucher. Ainsi attachée, dos au mur, elle faisait face à la porte qui semblait la regarder d'un oeil cruel et sournois. Elle commença à avoir peur, et ne sentant plus la douleur qui lui rongeait les doigts, resserra ses poings avec vigueur, s'enfonçant dans la paume ce qu'il lui restait d'ongles. Lorsque les hommes du Kazekage revinrent, elle comprit qu'elle avait été dupée.

- Tu avais juré que tu les épargnerais si je te disais ce que tu voulais ! Qu'est-ce que tu veux ? Dis-le moi ordure, mais ne les touche PAS ! hurla-t-elle en voyant ses nièces prendre place sur les tables métalliques, complètement terrorisées.

- Rien. Je ne souhaite rien, sinon te faire souffrir, encore et encore, jusqu'à ce que tu me supplies de t'achever. Et là, alors que tu seras toi aussi, enfin, à mes pieds, je refuserai d'accéder à ta requête.

- Pourquoi tu fais ça ?? Hein ?? Pourquoi ?? Par pur plaisir ?? c'est ça ???

- Oui. C'est ça.

Shunsuke se lécha la commissure droite des lèvres, dévoilant ses dents avec un petit sourire carnassier. Même ses propres hommes reculèrent, inquiets, et se contentèrent de surveiller la scène de loin. Le Kazekage se rapprocha d'une des deux filles d'un pas lent, alors qu'elle le regardait venir en pleurant, en gémissant, en hurlant presque. Elle avait si peur qu'elle se débattait comme une démente, allant jusqu'à s'entailler les poignets et les chevilles sur les anneaux de fer qui la retenaient. Lorsqu'il posa sa main sur la tête de la petite, elle s'immobilisa soudain, blême comme un cadavre. Temari, elle, était partagé entre sa haine, sa rage, et sa tristesse. Elle savait ce qui allait se passer... Et ne pouvait rien faire pour l'empêcher. Shunsuke fit face à sa prisonnière, et se mit à caresser les cheveux de la gamine.

- Tu as quelque chose à dire à ta tante, ma petite ? lui susurra-t-il à l'oreille...

Incapable de faire sortir le moindre mot de ses lèvres, elle se contenta de bégayer, semblant implorer Temari du regard. Son visage noyé de larmes d'enfant était comme un poignard dans le cœur de cette dernière, qui ressentit une vive douleur dans la poitrine. Le désespoir qui émanait de la petite fille était inhumain... Shunsuke la déshabilla sommairement, et prit des ustensiles de chirurgie sur une table basse proche. Il empoigna une paire de ciseaux et un scalpel, puis jeta un ultime regard à Temari. Elle serrait les dents, les yeux brillants de larmes.

- ... Tu es un monstre Shun. Puisses-tu pourrir en enfer, cracha-t-elle.

- Tu vas me faire rougir... Puis sans lui accorder le moindre regard, il commença à ouvrir l'abdomen de l'enfant.

Il prit son temps, y passant pas moins d'une heure. D'une main habile, il opéra si bien qu'il ne déclencha aucune hémorragie, aucune lésion, rien de mortel. Les intestins de sa victimes se déversaient désormais entre ses jambes frêles, dévoilant ses autres organes vitaux. De quelques coups de scalpel de chakra précis, il lui ôta la cage thoracique, côte par côte, exposant son cœur et ses poumons à l'air libre. Il s'épongea le front, et nettoya rapidement le visage de la gamine, qui avait encore une fois vomi un flot de bile aigre, n'ayant eu pour seul effet que lui brûler les tissus internes (qui étaient maintenant, dans une certaines mesure, plus externes qu'autre chose). Satisfait de son travail, il déposa ses instruments, et se posa pour admirer son "œuvre". La douleur qu'elle devait ressentir était certainement indescriptible, mais elle était si intense que la petite était tétanisée, paralysée et aphone. Ses cris avaient résonné aux oreilles de Shun comme une puissante symphonie, avant de s'éteindre, laissant place à un silence terrifiant et à des spasmes désordonnés. Il prit un torchon sale, et s'essuya les mains, tachant le tissu d'un liquide poisseux et écarlate. Elle l'avait effectivement fait rougir après tout... Il gloussa de manière ridicule en se faisant intérieurement cette plaisanterie plutôt douteuse. Puis, alors que l'enfant semblait dans les vapes, il la détacha, et alla chercher le tison qu'il avait fait chauffer une heure auparavant. Quand il vint, la barre de fer incandescent à la main, elle était accroupie, essayant de ramasser ses tripes qui s'étalaient à ses pieds dans une masse informe et spongieuse. Avant même qu'elle n'ait vu le coup venir, le métal brûlant vint la frapper au niveau du foie, l'explosant avec une odeur de chair brûlée ! Sans même attendre qu'elle se rende compte de la douleur, il frappa derechef, mais cette fois-ci, c'est la pointe du tison qui vint perforer son poumon droit avant de la traverser de part en part ! Il retira l'arme d'un coup sec, et frappa l'enfant deux ou trois fois au niveaux des organes apparents, puis la regarda agoniser avec un détachement inhumain.

Elle n'était pas encore morte, agitée de spasmes brusques qui la faisaient ressembler à une marionnette désarticulée, quand il s'approcha de la seconde. Elle implorait sa pitié de ses petits yeux humides, mais il n'y accorda pas la moindre attention. Il déplaça la table d'opération de la seconde fille, et la plaça par dessus un trou profond d'environ trente centimètres large d'un mètre, en pierre. Il y glissa bois et charbon, puis alluma le combustible avec le même sort qu'il avait utilisé auparavant. Alors que les flammes se mettaient à lécher le métal de la table sur laquelle la gamine était allongée, il se dirigea vers la sortie de la salle. Il ne regarda même pas Temari, et quitta la pièce sans un mot. Ses sbires éteignirent les torches, la seule lumière restante désormais produite par le brasier qui commençait à chauffer dangereusement l'acier retenant la dernière héritière de Gaara. La porte se verrouilla avec un bruit métallique qui résonna dans toute la cellule, puis ce fut le silence. Mêlés aux premières plaintes de l'enfant, on pouvait entendre le rire machiavélique de l'homme qui régnait désormais sur Suna...


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