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 Chatiment et Salut-18

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MessageSujet: Chatiment et Salut-18    Chatiment et Salut-18  EmptyDim 2 Mar - 15:17

Chatiment, Salut


Aujourd’hui, on appelait le brave soldat pour combattre une nouvelle fois. Au nom du village, je devais arrêter un « traître ». Il avait sûrement de bonne raison, à la limite je serais tenté de le comprendre et de ne pas le blâmer, c’est encore un caprice de la part d’un autre être pauvre et fragile comme il y en a de plus en plus aujourd’hui. Mais derrière cette douce et belle démocratie, ce village qui tolère les renégats extérieurs mais pas les siens. C’est étonnant de voir comment un seul homme, un seul groupe, une seule minorité peut mener à la baguette des moutons et leur faire accepter des lois aussi stupides qu’eux-mêmes.  Alors soit, la machine sans scrupules s’exécutera pour sauver des chanceux et abattre un shinobi perdu.


Je m’apprête à faire voyage avec un altruiste ninja, un médecin. J’aime les gens de caractères et ce genre de personnes ne sont que des chiens dociles, endoctrinés dans une marche à suivre. Je lui crie de soigner, il s’exécuté. Ca a du bon aussi, oui. Je vais me contenter de cela, un guérisseur docile pour m’accompagner dans cette mission. Mais quelque chose me gêne, j’aime être seul avec moi-même. Namezato m’avait lourdement ennuyé, je déteste ce sentiment de camaraderie soudain dans ces missions collectives. On n’est pas des gentils de l’histoire, nous représentons la crasse de ce monde. Allons bon, je broie du noir aujourd’hui et ce n’est pas la peine de me soucier d’avantage de tout ce condensé noir qu’est la vie. Mais comme si la vie voulait me jouer un tour, en passant devant la maison du foyer du clan Ryuka, je remarque la police, nous. Je m’approche un peu, sans trop en faire je continue de m’avancer. Des bandes jaunes, je m’attarde sur  une tâche de sang sur le rebord de bois de la porte d’entrée, ouverte. Un mort, les mauvais jours planent sur celui-ci. Reculé par deux hommes du clan je me laisse porter loin, je reprends ma route comme si je n’avais rien remarqué de bien spécial.

Les portes de la ville atteintes, je reconnus très vite un gamin à lunettes. Il a les cheveux blonds si décolorés que l’on jurerait qu’ils sont teintées de gris. Il porte un manteau un peu trop grand pour sa petite taille, marron. Il a l’air perdu, me cherchant visiblement. Je ne trouvai pas mieux à déclarer comme salue que ceci :

-En route, tais-toi garde tes forces. Marche vite, sois véloce.

-Ah… Euh, tu dois être Akira ?

Spoiler:

Sans réponse, je le laisse en plan juste là. Mon sac à dos bien accroché sur moi, je me hâte de partir en route. Très vite, je compris que je ne savais pas où aller alors je m’arrêtai pour demander au petit. Il me fit part de ses talents de senseur, c’est ainsi que l’on sut où aller. Nous devions nous diriger droit vers le sud, le pays de la pluie. Tiens, comme par hasard la pluie toujours et encore des signes de tristesse, de mélancolie profonde. Et après tout, je me fiche de ressentir les sentiments comme les autres. Je haie la vie comme elle a haïe tant d’entre nous, je haie ce que les gens sont et représentent. Même le petit senseur qui m’accompagne ne vaut rien, il est destiné à n’être qu’un pion sur l’échiquier. Et moi je ne veux pas, mais Shin Sama avait placé tellement d’espoir en moi. Je dois par respect et reconnaissance devenir l’homme qu’il a voulu que je sois en me donnant cette formation. Son fils, il avait dit qu’il aurait voulu que je sois son fils… Et si mon nindo me conduisait à la même destinée que celles des dieux qui m’ont envoyé sur terre, tout comme celle que m’a prédite Shin. Détruire et reconstruire le nouveau village, un idéal plus qu’une illusion. Mieux que ce que Madara avait voulu, une reformation à la racine de l’espèce shinobi, konoha, kumo,kiri et même Suna pour au final unifier à jamais la vie en un seul monde. La mort lavera ce monde des assaillants, la vie sublimera le cœur des nouveaux fidèles, les Dieux et Shin avaient raisons. Le pouvoir ultime et inouïe se mêlera à d’autres grands shinobis pour au final réussir à fonder ce nouveau monde !  Mon cœur se remplit de sentiments différents et si puissants, abattre puis refonder.

Une première goutte de pluie me réveilla, nous progressions à vue d’œil droit vers le pays de la pluie. Une fois là-bas, nous utiliserons un henge pour approcher sans encombre de la cible. Abattre et récupérer les dossiers, récupérer les deux ninjas en vie. Dans trente kilomètre précisément, j’invoquerai un clone par précaution. Deux henge, les pistes se brouilleront ainsi. Je fis part de ma décision au petit lunetteux.  

Déguisés en marchands, faibles et innocents nous étions. L’avancée se poursuivait, quelques kilomètres plus loin, non loin de la frontière je décidai d’utiliser un clone pour continuer. Mon équipier senseur copia mes agissements, nous commencions à croiser nos confrères d’un jour. Des marchands en roulotte, ils avaient un air misérable mais qu’est-ce que le bonheur marquait leur visage ! Je faisais semblant de ne pas les observer trop, le grand pays de la pluie urbain et agité s’ouvrait sous nos yeux. Dans cette masse, comment trouver notre homme ?  Sans même demander la moindre chose au petit binoclard, il me dit d’un air détaché et simplet tout en contemplant le manège urbain du pays de la pluie :

-Il est en économie, soit il se repose soit il arrive à atténuer ses flux.

J’espère que nous avons affaire à un bon dormeur plutôt qu’un spécialiste en contrôle de chakra. Mais avant cela nous devions nous approcher d’un hôtel pour poser bagages, nous déambulions entre les rues. Le marché hurlait et la foule s’embrasait malgré les gouttes incessantes chutant du ciel. Nous approchons d’un hôtel, cette pluie me déprime tout bonnement et l’idée de ne pas trouver trace du renégat n’arrange rien.


Passés les portes mal entretenues, nous rentrions trempés dans l’hôtel le plus proche. La réservation fut rapide, nous dormirons donc au chaud ce soir. Enfin, j’y croyais mais il se trouve que le chauffage est pour je ne sais quelle raison, la pluie n’arrange rien. Il fait atrocement froid, je crois même que j'ai longtemps tremblé. Je décide même de m’accorder une pause, prendre ma douche enfin. L’eau est tiède mais revigore quand même mon corps après cette période de grand froid.


Je sors de la petite enceinte emmurée de vitres, j’attrape une serviette puis me sèche rapidement, le plus vite possible en raison du froid perturbant ma chair. Je me revêtis, j’avais préparé un manche longue noir, fort heureusement. Un miroir en face de moi capte mon attention, je regarde cette pourriture dans les yeux, elle est mélancolique j’ai l’impression. Trèves de plaisanteries, je n’ai pas la moindre fraction de seconde à perdre, à me contempler dans un miroir. Passé le pas de la porte je vois la petite créature toute tremblante sur un des deux lits. Je le regarde, il n’ose pas relever sa tête, quel mal a-t-il encore ce petit ? D’un élan de courage, il relève son front puis de ses yeux lourds d’effroi me chuchote :

-Il… La présence malsaine est juste là…


L’explosion du mur précède l’assaut sur le petit senseur, un homme a percuté le mur pour le traverser. Sur le lit, droit sur ses deux pieds il est sur le corps inerte. Il est armé de deux kunaïs, à cheval sur l’autre il me regarde. Sa longue chevelure noire et ses yeux violets lui donnent un air repoussant, je suis estomaqué devant lui. Sans plus attendre, il me dit d’une voix reptilienne et sifflotant :


-Pars de cet hôtel, il mourra si tu restes.



Je devais faire preuve de discernement, je n’abandonnerai pas un shinobi pendant ma mission. C’est une situation critique, très critique. Lorsque j’y repense mon clone est encore à l’extérieur du bâtiment. L’ennemi me presse, il crie pour accélérer mon départ. Cette fois, je suis obligé de le laisser repartir si je veux garder une chance que le garçon survive. Je me retourne, la porte s’ouvre de ma main droite. Je sens son chakra démoniaque m’agresser, il va me tuer. Je referme doucement la porte, le cristal se propage sur mon corps. Le claquement résonne dans le couloir, j’entends à l’autre bout se projeter contre moi ce furieux kamikaze. La résonnance du fer contre le cristal provoque un violent acouphène dans mon oreille droite, pour lui aussi sûrement. C’est le moment de prendre les choses en mains, ma main droite sur sa nuque, il se retrouve penché en plein air sur moi. Le cristal l’emprisonne littéralement, il retombe durement au sol juste à mes pieds. Mon clone arrive derrière moi par les escaliers.  La fumée se dissipe à mes pieds, c’était un clone ! Il va ré-attaquer !


Je ne connais ni les forces de cet ennemi ni son répertoire, je dois rester sur mes gardes. J’ouvre la porte puis accours droit vers le corps semi-conscient et violenté du garçon. Je le prends avec moi, nous sommes en danger ici, n’écoutant que mon courage, avec ce poids sur mes épaules je me dirige droit vers la fenêtre, dans un claquement de verts assourdissants, la foule nous remarque voler et s’écrient de panique. Les éclats de verres provoquent quelques cris de douleurs aussi, je retombe maladroitement sur le sol m’écrasant avec ce petit ninja pile dans la masse, les gens s’écartent et continuent de crier. Il va revenir à la charge.


-RAAAH !!


Ce déchainement de violence me rappelle que j’ai un ennemi à abattre. Il arrive droit sur moi depuis les hauteurs, j’arrive à peine à me relever que je vois ses pieds m’atterrir en plein portrait. Son coup de pied m’envoie valser à quatre mètres, une maitrise du corps à corps accrue visiblement. A peine me voilà relevé que mon adversaire propulse son raiton droit sur moi.


-GIAN !


Je ne pourrai pas esquiver alors soit, je forme une multitude de pics cristallins afin de disperser son jutsu autour de moi. J’entends derrière moi les cris d’un civil, l’attaque doit avoir fait des ravages mais lorsque deux shinobis s’affrontent, les faibles doivent se retirer. C’est à moi de jouer cette fois, un shuriken lancé à pleine vitesse droit sur lui l’oblige à bondir dans les airs comme prévu. J’effectue mes mûdras puis forme dans ma main droite ma lune de cristal miniature.

-Kurisutaru Tsuki !

A la retombée dans les airs, je profite de ce gros laps de temps pour invoquer mon clone cristallin.


-Kurōn kesshō


Un homme de cristal se dévoile à mon adversaire, je peux enfin mettre en œuvre mon plan avec ce second. Nous accourons droit sur la cible, ma lune miniature continue de se décupler. Droit sur notre adversaire, je lis son manque de confiance dans ses perles oculaires. Mon clone couvre l’intégralité de son champ de vision, attaque ! Son poing de cristal droit sur la figure de l’ennemi fracasse littéralement le kunaï qu’il avait sorti pour sa protection, mais il avait bien anticipé à mon grand malheur. Une lance raiton perfore mon clone, grâce à la dureté du cristal j’ai un temps raisonnable pour bondir par-dessus lui. Je me retrouve dans les airs né à né avec mon adversaire simplement deux mètres en bas, ma lune m’a ralenti dans mon saut et il se tient prêt à m’attaquer, c’était sans compter sur l’effet miroir de l’homme cristal. Une série de pics cristallins s’abattent sur l’assaillant, il parvient à en éviter quelques-uns en les parant grâce à ses armes. Ma lune va s’occuper de lui une bonne fois pour toute :


-KURISUTARU-TSUKI ! L’’assaut lunaire !


Le cri strident de la lune de cristal miniature s’acharne sur les tympans des quartiers, moi-même suis abasourdis par les sons. Mon adversaire blessé et en pleine esquive ne peut éviter la lune, j’ai malheureusement mal visé, c’est son épaule gauche qui est arrachée. Retombant sur mes pattes tout en admirant les dégâts de mon jutsu, je remarque que j’ai tout de même réussis à le faire flancher. Son os s’est désintégré sous la puissance de mon attaque, je suis fatigué et encore touché. Malgré moi, mon corps vacille au sol. Je garde la tête haute malgré la chute, je tente de me relever pour en finir. Mon adversaire a réussi le miracle de relever sa carcasse, je le vois aligner un premier pas. C’est un surhomme, il tient encore la route malgré le choc. Une ombre couvre ma vision, je sens un courant de chakra chaud me parcourir. Mon corps me revient un peu, je sens mes membres s’amuser de cette vigueur nouvelle. On me soigne ? Oui, je sens que mes forces reviennent peu à peu. Ma tête reste droite, mes yeux lisent les pas de l’adversaire, il est là il approche !

-Dégage, il va t’avoir !

Un pas encore, puis un autre il est tout près ! Les soins ne s’arrêtent pas, il doit partir au plus vite, pars ! Je pose ma paume droite sur le sol pour me relever avec rapidité, je vacille encore un peu.

Spoiler:

-Arrh !

Mes yeux grands ouverts comme à chaque moment de ce genre, j’assiste encore une fois à la même représentation mortelle. La chair de mon sauveur transpercé par un pieu ferreux saigne, il se touche le ventre. Il s’est sacrifié pour… pour moi. Les mains ensanglantées serrent le pieu pour contenir le monstre, il se débat mais le gamin continue de tenir malgré la douleur. Le pieu reste planté en lui, ses mains rougis par le sang symboles de son courage.

-TU N’AVAIS PAS LE DROIT !

Mon katana se dérobe de sa demeure, il voyage dans les airs virevoltants au gré de mes mains. Porté par la honte, je me retrouve tout près de mon adversaire le fer tranchant a rendu son verdict, mon courroux a reproduit le spectacle morbide de la mort de cet enfant innocent, frêle et insouciant. Malgré le voyage lent de l’assassin vers l’enfer, je ne contiens pas mes actes. Retirant le katana de son corps, je suis en ultime position de rendre mon verdict. Bras vers le ciel, fer scintillant et rougeâtre bien en évidence ? La cristallisation au sens propre et figuré du katana marque les dernières visions horribles de ma proie pas si victime que cela dans l’histoire. Résistant et tranchant la lame cristalline passe au ras de la peau jusqu’à la découper et continuer son ouvrage atteignant un degré de violence insupportable. La tête se déloge du corps dans un ultime son mortel. Katana dans le vent, je vois sans regarder le corps s’affaler lui aussi sur la boue mouillée.

Me revint à l’esprit seulement après sa mort que le sacrifié était encore au sol, je me projetai sur lui puis le soulevai. Mes cris déchirèrent tout le pays, les sanglots ne purent s’échapper contenus par la fierté.  Les secours arrivent mais je ne les écoute pas je continue d’appeler à l’aide dans un égosillement singulier. Ne meurs pas ! Le pieu se détacha de son enveloppe charnelle, je suis reculé par plusieurs mains. Je vois s’éloigner le shinobi vaillant, je meurs à ce moment précis. Tout est noir, puis blanc. Les sentiments se mélangèrent dans mon cœur, exténué psychologiquement je tombe au sol moi aussi, la boue borde mes joues et souille mon visage. La pluie fouette ma figure, ces dernières sensations m’envoyèrent dans les bras de Morphée.

Lorsque je me réveillai, j’étais entouré de mur blanc. Très soudainement, je me dressai sur mon lit regardant autour de moi. Personne ne me tenait compagnie, alors sans plus attendre, je me libère des draps blancs pour me diriger vers l’accueil.

-Il y a eu une hospitalisation ici, est-elle terminée ?!

-Oui, allez-vous asseoir. Le médecin arrive.


Derrière moi se trouvaient deux gaillards, les visages fatigués et tirés ils me regardaient d’un air pitoyable. J’approche d’eux sans même leur adresser un regard, je regarde à l’extérieur ce sale tems dont j’ai assez. Un des deux prit la parole pour me sortir de la mélancolie, il me fait part de son identité, ce sont les deux ninjas médecins que je devais sauver, visiblement en pleine forme comparés à d’autres. Les chimères, les papiers, les liasses, l’ennemi, la mort, le danger, les sacrifices, les excuses inutiles. Leur ramassis de conneries se bouscule dans mon crâne, je ne regardais personne d’autre que la vie inanimé dehors.

-Tu n’es qu’un insecte, ne te fatigue pas avec moi. Pas la peine de faire ami-ami,  va plutôt te prélasser dans ton village et tes valeurs utopiques. Ce gosse s’est sacrifié sans même me connaitre…


Il ne dit rien, son compagnon non plus et c’était mieux ainsi. Cette mission était un fiasco total, je ne fus que l’ombre d’un sombre idiot aujourd’hui. Un crétin sans nom, je ne pouvais observer les vitres, mon reflet m’empêchait toute expression.  La pluie s’abattait toujours, elle déteignit même sur mon visage, une seule petite goutte. La première goutte versé pour un étranger, il ne me connaissait pas.

-SANS MEME ME CONNAITRE !

Le silence reprit ses droits une bonne heure durant, l’arrivée d’un homme sortir chacun de la mélancolie, juste un instant. Il était symbole d’espoir cette fois-ci. Il ne prit pas de grands airs ni même son temps à exprimer d’inutiles condoléances, direct et toujours un brin mélancolique comme tout dans cette saleté de pays.

-Blessure au troisième degré dans la chair, il respirait encore il y a trois minutes. Branché à des machines, il n’a pas tenu et à rejoint le ciel… Il sera rapatrié à Iwa dans les jours prochains.

-Je le ramène moi-même, nettoyez son corps. Purifiez-le comme son âme l’a toujours été sans aucun doute.


-Mais le protocole…

-Je me fiche de vos manières, faites ce que je vous dis ou je vous envoie le rejoindre sans scrupule !

Personne n’osa me contredire dans ma triste folie, le soir la chambre resta vide. Je ne voulais pas siéger une minute de plus dans cet enfer. Je le pris sur mon dos, il était toujours aussi angélique.

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Les passants qu’ils rencontrèrent sur le chemin du retour ont peut-être même cru qu’il dormait sur les épaules de Akira.
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