Un jour différent des autres.

Un jour différent des autres.

Sur l'un des monts les plus élevés de Tsuchi, entre deux lits d'épais nuages, ne s'entendent que les claquements d'ailes de quelques faucons, surveillant les horizons lointains. Le ciel matinal, qui domine les imposantes forêts et montagnes, était rosé, violacé, parsemé de trainées orangées annonçant le lever du grand Soleil. Comme chaque matin, toujours à l'heure, l'étoile brûlante réveil la nature des hauteurs avant tout le monde, et dans la quiétude.
Et c'est pour cette raison que le jeune homme, que Burudi aperçoit quelques mètres au dessous réside en ces lieux. Il s'empresse de le rejoindre, car il était temps...



- Ha ! Encore un matin de plus... Et les arbres me paraissent toujours aussi grands...

"J'aimerai tellement devenir un jour aussi grand qu'eux ! J'y pense constamment. Si on m’entendait, on me prendrai pour un fou à penser cela. Mais au fond de moi je sais pertinemment que ces êtres anciens ne sont que la représentation de mes désirs !
Enfin, tout ceci dans cette vie ou dans une prochaine. "

*Quelques bruissements à l'extérieur*

"Juste une branche tombée, un peu usée par le temps... *soupir* Haaaa. Jamais je n'oublierai cette fraction trop courte de ma vie... Le temps passé avec toi 'père' à discuter, s'engueuler, frapper nos mannequins, percer nos cibles, à étudier la nature et ses secrets, à penser nos blessures. Jamais je n’oublierai tout ce que tu as bien pu m'enseigner, et, de la où tu es, ce que tu continue à m'apporter. Le temps n'a de l'emprise que sur la vie, non sur l'empreinte de ton passage, tout au moins dans mon cœur. Père, j'accomplirai mon devoir en temps qu’Être !
Ce matin encore, je me lève sans me pressé, les yeux à demi fermés, m’attarde comme toujours devant la fenêtre depuis laquelle j'observe la vue. De ma hauteur, je respire la brise fraiche, sensation de ma jeunesse.  Ils semblent calme, je vais pouvoir aller féconder mes terres, prévoir l'année à venir, et les agitations actuelles du 'Grand Monde'. Parfois, j'apprécie vraiment ma vie à l'écart des ennuis...

Mais ce jour-ci, se révèle différent, dès le moment où cet oiseau messager, délicatement se posa sur l'homme de bois posté devant mon champs. Après avoir enfilé mon gi et une paire de chausse, je m'enquis de récupérer cette lettre. Elle est vieille, mais intacte. Il n y a pas de sceau apposé sur cette dernière, juste un titre  "A mon fils..."


[...]

"Plusieurs heures s'écoulèrent, et je ne parvenais toujours pas à réaliser le contenu. Il aurait fallu que je puisse en parler à quelqu'un, mais la seule personne apte à m'écouter, se trouvai être le défunt expéditeur de ce message, Masutatsu Kageryu.
Pour essayer de comprendre, je me la lis à haute voix une dernière fois.

<< Voici venu le moment.
Enfin Nadashin, tu sais que même depuis le 'Paradis de nos aïeux' tu auras était et sera toujours le fils que je n'ai jamais eu. Je t'ai appris tout ce que je savais en essayant de t’inculquer des principes de vie honnêtes qui feront de toi un vieil homme, fier de ce qu'il a était et de ses choix. Mais pour le moment, tu es un jeune homme plein de vie, et tu as des devoirs ! J'aurai aimer pouvoir être à tes côtés dans ces moments mais le destin en aura voulu autrement.
Mon ami Burudi, t’emmène cette lettre. Soit gentil avec lui, il la conserve en sécurité depuis nombres d'années. Celui-ci ne s'envolera qu'après avoir apposé ta signature, de ton sang en fin de page.
Je te lègue l'intégralité du savoir Kageryu, en te nommant Septième chef du Clan. Nul en ce monde ne mérite et ne respecte plus les traits de notre Clan que toi à mes yeux. A partir d'aujourd'hui, tu es officiellement Nadashin Kageryu. En temps que tel, tu as le devoir de soutenir Iwa no Kuni. Va à leur encontre, poursuis le cursus classique pour devenir l'élite. Et surtout, apprends par cœur et protèges nos archives, mon fils, surtout...
Je termine cette lettre sur ces mots.
Sois un homme Nadashin ! Et grave dans l'esprit des générations futurs, ton nom et celui de ton clan.

Masutatsu Kageryu. >>

"Je m'assis devant ma porte, remercie Burudi, l'oiseau bienveillant, que je prends plus le temps d'observer, il est ornées de belles ailes noires et bleues reflétant d'éclatants effets rocailleux. Je le libère, en lui disant que je m'occuperait du reste. Mais avant, j'ai à réfléchir, et du travail sur la planche.
Puis me relevant, j’aperçois un homme avec un chapeau au loin..."

Je relevais lentement la tête. Il n'y avait pas de bruit autour de moi. Où étais-je? Je regarda de gauche à droite. Est-ce que je suis vraiment dans une taverne? Je me suis endormi sur la table? Je me maudit moi-même, moi qui avait prit la peine de me payer une chambre pour finir trop saoul pour y allez. Je soupira longuement avant de me lever.

Mon chapeau était sur le sol à côté de moi. Je me pencha pour le ramasser avant de lui donner quelques tapes pour y retirer la poussière qui s'y était incrusté pendant la nuit. Je me le mis sur la tête. Dehors, il y avait l'air d'avoir pas mal de soleil, était-on déjà à la mi-journée? Je devais partir au plus vite.

Je remercia l'aubergiste, qui, avec un demi-sourire, me fit signe de la tête et me dit à bientôt. J'ouvris la porte et ferma les yeux tant la lumière y était vive. Lorsque je réussis enfin à les ouvrir, je vis les gens courir dans tout les sens pour faire leurs courses et leurs tâches quotidiennes. Il faut dire que je n'aimais pas particulièrement être dans un endroit avec trop de gens.

Une drôle d'impression que j'avais, c'est que plus il y a de gens dans un endroit, que ce soit un village, une maison ou quoi que ce soit, plus ils sont solitaires et se foutent complètement d'autrui. Le sens du patriotisme ou de l'aide les uns envers les autres, je n'y croyais pas une seconde! J'avais vu assez de monde pour balayer de la main tout ces mythes inventés par des bonnes femmes.

Cette journée-là, je devais allez vers Suna, plus au nord si je ne m'abuse. Le temps y était bon, le vent pas trop fort ni trop chaud ni trop froid. Une petite journée tranquille. Je n'aimais pas marcher. Je marchai jusqu'à un vendeur qui avait quelques chevaux derrière sa boutique. Les gens les achetaient généralement pour effectuer des tâches, comme transporter des objets lourds, ou s'occuper de la terre. Personnellement, je les montais et c'est ainsi que je voyageais à travers le monde.

Je l'achetai sans trop parler. Le marchand tâta ma bourse et vit qu'il y avait plus que le nécessaire dans celle-ci et me donna l'un de ses chevaux. Il se permit de me dire que c'était son meilleur, son plus rapide. Je lui souris sans dire un mot, je savais qu'il mentait, tout les marchands mentaient.

Je pris le cheval et retourna vers le chemin. Après avoir trouvé une selle, je lui enfila et monta dessus.

- Cher cheval, tu as une basse mine, tu es jeune, vigoureux mais pas le meilleur! Je vais t'appeler Gin! Ha, ha ha!

Une femme qui l'avait entendu se retourna brusquement avec un air désapprobateur. Belgarath la regarda en souriant et en lui envoya la main pour marquer le coup. Celle-ci se retourna encore plus brusquement et poursuivi son chemin

- Allez Gin, allons-y!

Le cheval se mit en route. Je mis peu de temps pour m'endormir. C'était une habitude que j'avais. Lorsque le cheval devait parcourir de longue distance, je me laissais choir sur son dos et m'endormais à moitié. Je voyais et percevais ce qu'il y avait autour, comme si j'avais un troisième œil, mais je dormais tout de même. C'était pratique.

Le cheval marcha sur un caillou et je me réveillai en sursaut. Regardant autour, je ne vis que des montagnes. Je fermai un peu les yeux pour voir plus loin, et vit, tout en haut, une maison. Plus je m'approchais, plus je voyais nettement celle-ci à l'horizon. Un homme semblait être assit sur le devant de celle-ci. Je leva une main, lui faisant de grands saluts, et me mit à crier :

- Eh, toi! Là-bas! Tu n'aurais pas quelque chose à boire?

- Eh toi là-bas, tu n'aurais pas quelque chose à boire?

Je le pointai du doigt. Mon cheval avait sursauté et avait gagné de la vitesse. La vue d'un autre être humain pour la première fois en plusieurs heures semblaient le remettre d’aplomb. Peut-être avait-il comprit que je m'y arrêterais.

Je le tapai sur la bride lorsque nous fument arrivés tout en haut. Ses pas réguliers devinrent de plus en plus lent et il leva la tête comme pour saluer cet inconnu assit devant sa maison, devant eux.

- Bon cheval, Gin, bon cheval!

Je passa ma jambe par dessus Gin avant de sauter de sur celui-ci. C'était la première fois en plusieurs heures que je touchais terre, et mes articulations, vieillies par les années, ne se faisait pas prier pour me le rappeler. Je me craqua le dos et quelques jointures dans une moue de satisfaction. Je soupira, puis rouvrit enfin les yeux.

L'homme devant moi était un jeune-homme. Début vingtaine, il avait des cheveux courts, une bonne stature. Il portait des vêtements usés, il devait travailler très physiquement. Il alla dans sa maison pour en ressortir avec une petite quantité d'alcool qu'il m'offrit. Je l'acceptai respectueusement avant de le boire d'une traite. Comme cela faisait du bien d'enfin pouvoir boire quelque chose, surtout dans ce coin du pays.

Je lui dis que je devais me rendre vers Suna, et que je cherchais un gîte pour la nuit. Il accepta de m'y accueillir et je l'aidai un peu à ses tâches quotidiennes. Cela me rappelait les quelques années que j'avais passé dans une ferme, au nord de Konoha. Je n'oublierais jamais ces années.

Alors que la journée tirait à sa fin, nous avons arrêté de travailler. Je m'étais retourné vers lui. Tout en haut de la montagne, l'on pût sentir un vent rafraîchissant traverser nos vêtements et nos cheveux.

Il m'expliqua qu'il était prit entre deux pays. Il me dit que l'un était trop rigide pour lui. Je le regardai sans dire un mot, l'écoutant respectueusement. Il profita de mon oreille attentive en me disant alors que Iwa, lui, avait trop d'altercation, bougeait trop. Il devait toutefois y allez.

Après m'avoir parlé, il partit de lui-même vers le feu qu'il ouvrit. Il sortit des victuailles et des affranchissement qu'il m'offrit. Son histoire m'avait intéressé. Il voulait rester ici. C'était comme un coin de paradis, mais il devait quitter, il devait aller de par le monde, et c'est un sentiment que je connaissais très bien, moi-même voyageur, presque aventurier.

Je n'avais pas beaucoup parlé, cette journée-là, et vers la fin du souper, c'est là qu'il me demanda de lui raconter quelque chose. Je n'avais aucune idée de quoi parler tout d'abord, mais une idée germait rapidement dans mon esprit.

Je sortit ma grosse pipe de ma poche et me la mit dans la bouche. Mettant du tabac à l'intérieur, je l'ouvrai avec une petite allumette. Le son était doux, silencieux. On n'entendait que le bruit du feu et de quelques animaux qui passait par ci par là. Le vent léchait les montagnes tout alentour. Je pris une première aspiration, fermant les yeux, et les ouvrit à nouveau, comme dans un rêve. Je laissa s'échapper la fumée avant de prendre la parole.

- Tu sais, quand j'étais un peu plus jeune, il y a quelques années, je suis allez travailler dans une petite ferme, tout au nord de Konoha. Ça a été dans les meilleures années de ma vie. Tu sais, un coin tranquille, à l'abri de la guerre, à l'abri de la faim.

Je lui sourit. Le feu devenait un peu plus faible alors je prit une bûche à mes côtés pour la remettre dans le brasier.

- C'était une ferme habitée par plein de gens, nous étions près de trente au total. Chacun s'occupait de ses propres choses. C'était la ferme à tous et chacun. Certains étaient très rigides, d'autres bougeait un peu trop, parlait un peu trop, cherchait à se quereller.

Je me mis à rire un peu

- Et moi, j'étais comme toi. Ne sachant pas de quel côté aller, j'ai dû comprendre quelque chose d'important : ça prend de tout pour faire un monde. Partout où tu ira, il y aura ce genre de chose. Tu devras t'adapter. Certains essayeront de t'arrêter, de te freiner, mais tu devras te frayer un chemin dans ce monde parfois trop rigide, parfois trop vite pour toi.

Le jeune-homme m'écoutait toujours, moi qui disait tout ça sans vraiment savoir pourquoi. Où est-ce que je m'en allais avec ça? Je me perdis quelques secondes dans mes songes avant de reprendre la conversation là où je l'avais laissé.

- Ces années ont été parmi les meilleures. Il n'y avait pas de bagarre, pas de querelle, seulement de la coopération dans le but d'avancer plus vite, d'atteindre un but commun. Ce but commun, tu devras le trouver, l'embrasser. Penses-tu en être capable?

- Ces années ont été parmi les meilleures. Il n'y avait pas de bagarre, pas de querelle, seulement de la coopération dans le but d'avancer plus vite, d'atteindre un but commun. Ce but commun, tu devras le trouver, l'embrasser. Penses-tu en être capable ?

J'écoutai l'histoire que comptai le vieil homme, je me demandai s'il ne l'entendait pas lui-même pour la première fois, mais peu importe, je cherchai à trouver un détail auquel m'identifier. Il avait raison, ce n'est pas dans la peur de découvrir qu'on améliore ses capacités et l'arbre des actes d'une vie ! Bien sûr que je pouvais le faire, j'avais tout pour moi, le physique, les connaissances, la capacité à prendre du recul sur la situation présente. Si je reste moi-même, tout ce passeras bien. Après tout, j'ai toujours réussi à dépasser mes limites, mon nom est Nadashin Kageryu, Septième Chef de mon Clan, une fois encore je les repousserai...

Un vieux dicton me venant de mon défunt père disait "C'est de ta peur que j'ai peur !" Je crois comprendre que ce dernier signifie bien plus que je ne pouvais l'imaginai. Ces mots voulaient dire que si tu es frêle, fragile, que tu as peur et n'es pas sûr de toi, alors tes handicaps se transmettent sur tes alliés. Il est hors de question que cela arrive. Soyez confiant père, je rendrai fier le c...

- ... LAN KAGERYU ! Je vous le promets.

Mon ami sursauta et j'en fis de même, surpris d'avoir pensé la flamme qui naissait en moi, à haute voix. L'alcool nous pesai et nous nous esclaffâmes chaleureusement. Avant de s'en aller succomber à la tentation oppressante du sommeil. Je me lève et me tourne vers mon invité, le remercie sincèrement pour sa présence forte agréable. Et ses conseils tout autant avisés qu'avinés... Il me dit qu'Iwa a besoin de jeunes hommes motivés. Le coeur à l'ouvrage. Je lui répond que je comblerai ce manque. Et m'en vais me perdre dans des rêves d'honneur et vision de prouesses...



Les pages fragiles, pourtant bien conservées de l'épais parchemin. Je ne parvenais pas à distinguer les écrits que grâce à l'intervention de lumières provenant du long couloir qui nous à mener jusqu'ici. Gin-sama et Rimy-sensei ne disent rien, me laissant tout le calme possible pour réfléchir à mon avenir. Je tourne une dernière page et sous mes yeux ébahis, je contemple le résultat de l'expérience de grands hommes... Jouka... no Tainai... ka.. Kokoro.. !!

- Regardez ! Regardez ! ce parchemin était protégé d'un sceau aux initiales de mon clan, il s'est libéré à mon contact ! Est-ce là mon destin, devenir le réceptacle de ce savoir ?! Je suIS PARTANT ET JE MAI...

*Dix ans plus tôt...*

- ...TRISERAI CETTE TECHNIQUE ! PEERE, je vous le promets !

Je suis tellement fatigué, mes bras entaillés me font mal, je suis complètement en sueur et pour finir mes jambes peines à ne serait-ce que me porter. Mais je n'ai point le droit de faiblir, père ne m'y autoriserait pas. Je rêve d'être encore plus fort et mes limites sont loin devant moi alors si mon épreuve est de maîtriser ce jutsu, j'y parviendrai coûte que coûte.

- Arrêtes de dormir Nadashin, la nuit s'y prête mieux ! Gronde mon père. Il est pourtant l'homme le plus doux qu'on puisse rêver comme père, le plus attentionné, mais sur ce plan, il n'avait pas vraiment d'humour. L'artiste martial intègre qu'il est lui procure un amour du combat sans pareil et un jour je m'élèverai à son niveau !

Je me concentre à nouveau en me redressant sur mes jambes. Je maîtriserai le mode Sokushi et facilement même ! Je me place face à mon adversaire, je respire profondément, m'attendant à n'importe quel moment à ce que ma concentration soit interrompue. Je ferme doucement les yeux, visualisant le calme intérieur qui m'anime, la flamme sereine s'éveille en mon ventre. Plus je me concentre et me laisse aller, plus j'en oublie les à côté, c'est réconfortant, mais dangereux... Je me sens prêt à...

Masutatsu-sama me percute puissamment, un coup de genou haut ascendant manque de me toucher à la tête, j'expose in extremis, mon épaule pour amortir les répercussion du coup. Projeter par l'impact je glisse rapidement et furtivement ma main dans ma sacoche, j'en retire deux fumigènes et deux boules de poivres. Je les propulse violemment au sol, réduisant ainsi la vue et l'odorat développé de mon senseï, un chasseur expérimenté. La fumée se propage abondamment devant la maison et j'en profite pour battre en retraite, affaibli, mais déterminé, j'incante : "Kage Bunshin no jutsu"puis nous nous dispersons sur la cime des arbres différents "Konobori no Jutsu !". Camoufler par le nombre de ses clones et la fumée, je profite de mon hypothétique avantage pour me concentrer, j'ai la pression, père la met volontiers pour me motivé à me dépasser. Pour lui je réussirai et comblerait ses attentes. Je commence à avoir chaud, mon pou s’accélère et mes veines commencent a ressortir. Je n'ai plus vraiment d'inquiétude, cette onde de confiance me guide dans la marche à suivre. Est-ce là, le pouvoir que je peux maîtriser ? ... Un frisson me traverse et mon cœur s'emballe d'autant plus, mon cerveau ne se remémore qu'un seul détail, la victoire ne peux m'échapper. Je sens ma peau commencer à me brûler quelques peu au dessus des yeux et sur mes flans. Mes muscles se contractent, je dois rester calme au possible... J'expire doucement lorsque... J'ouvre les yeux, à quelques centimètres de moi, le point énorme de mon maître, venant d'être intercepté par l'un de mes clones, qui sont le prolongement de mes yeux et mes oreilles. Masutatsu rigole et de toutes la force rotative de ses hanches tente de me percuté... Ce qui aurait surement fonctionné, si les erreurs ne m'avaient pas appris, l'interception de mon clone couvre mon Kawarimi no Jutsu !. Je ne suis déjà plus là, ce qui étonne mon entraineur. Ça y est, j'ai réussi. Je la sens. L’énergie brulante, cet art martial ancestral, la symbiose avec le combat. Je dois le relâcher, je dois exploser !!

- SOKUSHI NO JUTSU !!!! Hurlais-je. Puis à toute vitesse, les habits explosés je me propulse vers mon père, décidé à le sécher. HAaaaaaaaaaaaaaaaa !

Sokushi no Jutsu:

Je me réveil en sueur, toujours, excité par l'adrénaline de mes rêves,  je revois les images de mes entrainements d'enfance. Ce jour fut l'un des plus beau et concret de mon existence. Ce matin, le soleil n'est pas encore levé que je m'en vais déjà prendre mon équipement, décidé à partir m'entrainer. La fraiche brise matinal, éveil mes sens endormis avec délicatesse, me laissant apprécier ce moment particulier. A mon retour, je pourrai commencer à compter les minutes restantes de tranquillité. Un oiseau au col argenté me regarde avec tendresse, et je lui rend son regard.

Quelques minutes après les derniers au revoir avec mon ami et hôte de la veille. Je jette un regard a la lettre qui fait l'objet de toute mes pensées. Mon couteau à la main, lisant une dernière fois, l'ultime requête de mon père bien aimé, je me décide et le cœur, les larmes, ma volonté sans faille sont les ingrédient de la signature de sang apposé ! Je suis officiellement le Septième Chef du Clan Kageryu .



[ HRP : Pour la suite, rendez vous : "... Et je te souhaite là bienvenue chez moi.  ]