InvitéInvité
| Sujet: [Suite 1 Mission : "Période de récolte au pays de l'Herbe !" ] Dim 12 Jan - 17:58 | |
| Précédemment : "Période de récolte au pays de l'Herbe !"Je me dirigeais enfin vers la frontière sud-est de Tsuchigakure no Sato, à destination du Pays de l'Herbe. Les portes d'Iwa étaient derrière moi, très loin derrière moi. Ces contrées du pays ne m'étaient pas inconnues, car tout au long de mon enfance, mon père et moi descendions souvent de nos monts pour allez aux nouvelles du village et de ses alentours. Nous aimions occasionnellement vaquer à des occupations plus excentriques, comme se détendre dans les thermes ou au bar le plus peuplé. Profiter du plaisir de la musique, d'un théâtre de rue et des enfants qui couraient et s'amusaient. Toutes ces choses qui semblaient naturelles aux citoyens des villages civils, mais qui pour moi, n'étaient qu'exceptionnels...Je devais à présent me concentrer sur mes objectifs, qui ne seraient pas si simple à atteindre. Je n'avais pas le nom de l'Iwajin envoyé précédemment en mission que je devais récupérer, mais seulement une photo moyennement récente et usée. L'homme était d'un certain âge, ce qui rendait moins méfiant la communauté qu'il était venu espionner.Mais cela devais justement être ce détail qui aurait jouer en sa défaveur auprès des mercenaires locaux. D'ailleurs ce petit groupe devait avoir reçu un entrainement spécifique, où utiliser certaines armes pour parvenir à capturer un ninja expérimenté. Je devrais me méfier à ce sujet, rien ne m'assure la réussite et cette mission de rang B, le plus haut niveau de requête autorisée par notre village pour un Chuunin. Tsuchikage-sama m'avait assigner à celle-ci pour mon aptitude au Taïjutsu, ce qui ne dois pas être un sans raison...J'imaginais déjà les moyens pour les retrouver. Tout d'abord je devrai me rendre à Kusa en passant la frontière incognito, recouvert d'un long manteau à capuche et de faux papiers délivrés des mains de Rimy senseï. Ensuite, je rejoindrai le premier village que je trouverai dans le but d'acquérir quelques renseignement sur ces mercenaires, enfin je l'espère... De là, les détails qui me manquaient sur ma cible se seront sans doute éclaircie, tout au moins je l'espère. Non seulement, j'avais la responsabilité d'informations importantes à mon village, mais également la vie d'un fier iwajin, qui, selon Gin-sama, aurait servi le village depuis toujours. Si ses faits d'armes n'ont pas suffit à accomplir sa mission, tout ceci ne ressemble de moins en moins a une promenade... *** Après une journée passé à marcher sous la pluie et une nuit dans un abri de fortune maison que je m'étais dépêché de bâtir et ayant adopter par le petit matin, ciel bleu dégagé, un vent léger qui soufflait, une allure correcte en direction de Kusagakure no Sato, je pensais enfin à m'arrêter dîner. Mais il était hors de question que cette pause ne soit que simple perte de temps, je décidais donc de faire étape dans une auberge devenue populaire grâce aux allez retours incessants des commerçants en vadrouille. Le village dans lequel je faisais escale était le dernier village 'civil' de nos vastes contrées, ce petit lieu-dit, Kurukuru Bifuu, réputé pour ses fêtes qui occupent chaque jour de l'année et intriguent énormément de touristes, ou aux autres simples intéresses. Chaque soir, les rues battent des record d'affluence, les commerçant se concurrence déloyalement, essayant dès la tombé de la nuit de récupérer un maximum de client. Les femmes, l'argent et l'alcool faisaient bon train ici et l'on pouvais facilement être le témoin involontaire d'évènements, de secrets parfois étonnants, qui souvent traversaient cet établissement.Cette fameuse auberge, avait un bar des plus fréquentés, et une clientèle des moins commodes. Quiconque ayant l'oreille attentif, un bon sens de déduction et du temps à perdre, s'en retrouverait avec des informations de valeurs. Mais, je n'avais justement pas la semaine et je devais parvenir à dégoter un tuyau dans la soirée. J'avançais donc d'un pas sûr, remontant l'avenue principale pour y passer la soirée... Je dormirais mieux demain... Enfin peut être.A peine à une cinquantaine de mètres d'être arrivé, j'observais l'entrée où je regardais le brouhaha des arbres feuillus à gauche et a droite jusqu'à l'entrée. Chemin de galets plats zigzaguant entre une herbe éclatante. Signe qu'on était proche de la frontière. Je grimpais les nombreuses marches jusqu'à la grande porte gardée par un vieil homme assis, accoudé à son tonneau et son chien, triste créature... Une fois à leur niveau, je saluait d'une caresse l'animal fatigué, tout en rentrant. Je devais déjà rencontrer le propriétaire pour lui poser une ou deux questions. J'ai franchi la porte, poser mes yeux sur la grande salle devant moi, décoration moderne occidentale aux couleurs blanc, rouge et or, un comptoir d'accueil en bois, de grands et vieux parchemins, récit d'écrivain locaux ou amis du patron qui ornent les murs. Lumière tamisé, coin cheminé qui attire clients fatigué, personnes âgés. Le coin bar était par contre très peuplé, voir un peu trop agité. On entendait parler de sport, blagues de comptoir, récits d'alcoolique, musiques. Tous les profils se fréquentés autour d'un même homme. Le patron, ou plutôt la patronne, Liu Shui, me salua gracieusement, en m'offrant une bière.- Bonjour et merci pour votre présence qui me semble déjà agréable, me présentais-je, je suis Nadashin, je ne suis pas vraiment du coin et j'aurais souhaite passer la soirée au chaud après une longue route.- Hey Salut ! Moi c'est Liu Shui, en effet c'est la première fois que je te vois, t'inquiètes pas, la maison va bien s'occuper de toi ! Si tu as besoin de quoi que ce soit, n'hésites pas. Mes clients repartent toujours ravis.- C'est vraiment gentil, à vrai dire, je recherche un vieil homme sympathique, un ami à moi, qui devait me rejoindre, vous en l'auriez pas vu ? Du genre petit, un œil de verre et un tatouage d'iwa sur la tête.- Je suis désolé Nada', on se tutoie hein. J'ai pas vu ce grand père dans mon établissement ca c'est sûr. Si je peux t'aider, n'hésites pas.- Ok bah merci beaucoup encore une fois, m'inclinais-je devant cette femme ravissante et tellement naturelle. J'essayerais de demander aux clients si jamais ils l'avaient aperçu.Cette femme me faisait sortit de mes gonds, simple et belle à la fois. Elle était surement de mère ou père occidentale à la vue de son visage. Elle portait un débardeur rouge et une jupe noire, les cheveux noirs attachés, un grand sourire aux lèvres et une prestance intéressante, elle affichait un naturel charmeur. Je descendais ma bière, continuant de parler avec elle, elle venait en faite de Kusa, et avait grandi toujours entre les deux. Elle aimait la présence et la bonne humeur, s'était pour cette raison qu'elle était devenue gérante de ce chaleureux et spacieux établissement. Je bu quelques verres de saké en plus et sans m'en rendre de compte la nuit était tombée, bien tôt cette soirée, avant de lui demander si elle pouvait m'indiquer ma chambre. Elle envoya une employé à elle, toute aussi charmante pour m'y emmener. Une fois pausé, je m'allongeais quelques instants et regardait l'heure. Il n'étais que dix-huit heure. Je m'endormais... *** Cette sieste, bien que courte, en profita pour me replonger dans les souvenirs, parfois douloureux de mon enfance. J'espérais parfois y découvrir quelque chose, une bride oubliée de ces années. Mais nul n'en étais. Je ne faisais que ressentir à nouveau les épreuves de la vie passé, des sacrifices qu'un shinobi doit faire. Je rentre à peine dans ma vingt-deuxième année sur cette terre et déjà, je pourrais écrire un livre, narrer ma vie en épisodes, à de fidèles lecteurs ou éditeurs. Qu'en est-il de tout ces vieillards, qui ont survécu à une vie complète militaire, survivant aux guerres, complots, famines. Il faudrait être plusieurs pour relater de telles vies. Nous devons vouer notre vie à nos causes. Quelles qu'elles soient. Mais une chose est sûre, un jour, dans plus ou moins longtemps, je réaliserai de belles choses, j'accomplirai ce pourquoi j'ai toujours étais fait. Et dans soixante printemps, je compterais aux générations futurs, l'époque que l'on vivais.*** Flash back : Première matinée, entrainement à la douleur. Le lendemain de mes six ans, je m'étais lever aux aurores, il s'agissait de la rentrée en académie à Iwa, les rares autres enfants de mon âges que je pouvais occasionnellement croiser en ballade avec leurs parents dans les hauteurs des monts Tsuchi, s'étaient préparés pour ce jour. Je ne jouais pas avec eux, je passais beaucoup de temps à m'entrainer et donc n'en avais pas le temps, bien que j'aurais parfois aimer. Ils allaient rejoindre l'académie, recevoir le sceau du Tsuchikage, et progresser, encadrés par leurs idoles, leurs senseis. Le mien, s'était mon tuteur Masutatsu, il s'occupait intégralement de ma progression, sur tout les plans, je travaillais déjà à cet âge la maîtrise de mon chakra la connaissance du corps et de son fonctionnement. Mais pas que, chaque jour, il me concoctais un défis, un exercice spécifique, toujours plus dur à réaliser. Ce matin, après avoir ingurgiter quelques denrées, effectué quatre séries de cinq minutes de corde à sauter, je m'en allai à la source fraiche, pas très loin de notre maison, remontant un chemin mal dessiné et prenant encore un peu de hauteur, les températures s'y faisaient fraiches. L'eau y était douce, bleu, et jamais victime d'assèchement. Je devais faire ces trois allez-retour, ramenant à chaque fois deux sceaux d'eaux, deux à trois fois par semaine. Le reste du temps, père s'en occupait et je me plongeais dans les livres qu'il m'offrait, il m'avait d'ailleurs également appris à lire et à écrire.
Ce jour là, père m'avait laisser un mot à mon retour, il s'absentait quelques jours et précisait les consigne suivantes : « Nous allons travailler ton seuil de résistance à la douleur. A mon retour, tu me montreras ce dont tu es capable. En attendant, exécutes les exercices suivants. » Une suite de dessin basiques venaient succéder à ces mots. La journée allait être chargé.Le premier exercice consistait en de simples tsukis(1), répétés jusqu'à ne plus en pouvoir. Dirigés sur un makiwara(2) fait maison d'une latte de bois et de paille tressée avec de la cordelette. Pour travailler la puissance de mes coups, ma capacité à endurer la fatigue mentale et physique ainsi que la douleur. J'étais certes jeune, mais Masutatsu n'en prenait pas compte, pour lui, chacun possédait sa voie martial, son chemin personnel son nindo, et il fallait être fort pour le défendre. Je frappais encore et encore, comptant chaque coup de poing , essayant de toujours mieux le réaliser. Je me tenais en bonne position, les pieds un peu plus écarté que la largeur de mes épaules, les jambes fléchis à quarante-cinq degrés. Le regard fixant indubitablement l'axe de ma cible, visualisant la silhouette d'un homme, la mienne. Je m'imaginais toujours comme mon propre adversaire, s'était la meilleur façon de progresser, et une astuce donné par mon 'sensei'. Les deux mains, bras presque tendu vers l'avant, poings fermés vers le sol côté à côté, j'en ramène un, paume vers le haut au dessus de la hanche. Puis ramène l'autre, tout en frappant du premier. Toujours en visant le plexus adverse dans un premier temps. Je frappais depuis plusieurs heures, mes mains étaient en sang. Je ne transpirais presque plus. Seul le vent frais, venait rafraichir ma peau, mauvais mélange que froid et sueur pour tomber malade. Je ne sentais plus mes kentos(3), les phalanges violacées, gonflées, la marque des doigts serrés planté dans le creux des mains. La corde imbibée de mon sang continue sans se plaindre, sans broncher ni casser, du châtiment que je lui affligeais. Je continuai ainsi jusqu'au déjeuner où je pensai mes blessures, utilisant quelques herbes et onguent familiaux pour apaiser le douleur et détendre l'utilisation des articulations. Étais-ce tricher que de me soigner, étais-je en train de désobéir ? Ce que je ne savais pas encore, car je ne l'avais encore ni lu, ni détailler, s'était que l'exercice de l'après midi m'en réservait de plus belles encore...*** Flash back a suivre... Ici*** Je me réveillais quelques heures après, tiré de mon apaisement par quelques rires criards que j'aurai rêver étouffer, je décide de me lever, constatant qu'il était trois heures du matin. Je me prépara en quelques secondes puis descendis les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Me laissant guider, à demi-endormi, par les bruit sourd de la musique. Je trouvais ce brouhahaha nocturne pour une auberge de voyageur, inhabituel. Étais-ce peux être une arrière salle de jeu clandestin d'argent. Ou simplement le bar qui offre l'après soirée à ses clients les plus téméraires. J'aperçus une porte qui laissait passer la lumière, je la franchi délicatement, laissant entrevoir quelques peu ce qui s'y cachait... ***
(1) Le Tsuki signifie coup de poig droit, sur l'axe méridien, en japonais, terme martial. (2) Le Makiwara est un instrument utilisé pour l'entrainement dans les arts martiaux japonais. (3) Kentos est le nom japonais a la partie formant la jonctions des métacarpes et premières phalanges de l'index et du majeur.*** *** Je me réveillais quelques heures après, toujours dans cette chambre où aucune lumière ne passait, tiré de mes rêves par quelques rires criards que j'aurais rêver étouffer, je décide de me lever, constatant qu'il était trois heures du matin. Je me préparais en quelques secondes puis descendis les escaliers jusqu'au rez-de-chaussée. Me laissant guider, à demi-endormi, par les bruit sourd de la musique endiablée. Je trouvais ce brouhaha nocturne pour une auberge de voyageur, inhabituel, curieuse. Étais-ce peux être une arrière salle de jeu clandestin d'argent. Ou simplement le bar qui offre l'après soirée à ses clients les plus téméraires. Après avoir longer un couloir, être passé devant d'autres pièces, j'aperçus une porte qui laissait passer la lumière, derrière s'était le bordel, je la franchi délicatement, laissant entrevoir quelques peu ce qui s'y cachait ! Un groupe d'individus assis pour la plupart sur une immense banquette d'angle, de haute qualité, étaient en train de chanter, boire, fleurter avec quelques belles femmes elles aussi enivrés. L'ambiance était dansante. La salle devait être chauffé ou bien est-ce les vapeurs d'alcool qui montent la température. Derrière quelques tables de billards un second bar, uniquement pour cette pièce. La gérante était là, souriait discrètement, tout en servants quelques verres commandés bruyamment par le groupe. Je tentais de refermer la porte discrètement, ayant hâte de retourner me coucher. Lorsqu'un ours rugit, où ce fut tout du moins ce que je cru !- HEY TOI!! Hic !Un homme très grand en costard, le crane rasée, une immense batte de baseball à la main,ouvrit brusquement la porte, l'arrachant littéralement. Il manqua de m'emporter avec. Le géant était saoul, et ma présence semblait le déranger pour une raison qui tarderait bientôt à ne plus m'échapper. Je vus du coup les gens assis en fond de salle, ils étaient un petit groupe d'individus, quelques autres vêtus eux aussi d'un costume noir. Parmis eux, quatre hommes en kawé ou survêtements. Ils semblaient pleins d'assurances, et discutaient ouvertement de leurs petites magouilles. Quelques éclats de bois, provenant des gonds de la porte, furent projeter en direction des tables. Ce qui coupa l'ambiance net. Tous me regardaient.- Désolé messieurs, je ne faisait que passer, je cherchais l'origine de tout ce vacarme.- Non mais, mon p'tit bonhomme. Hic. Tu pointes ton nez en plein milieu d'une soirée privée, entre amis, hic, pour fêter la promotion de notre chef. Et tu crois qu'on ne va rien, hic, dire. En plus à cause de toi, la porte est arrachée !Essayant de l'ignorer simplement, je commençais à faire demi-tour, mais l'homme me poussa, tombant quasiment tout seul à cause de son poids, je ne bougeait que d'un petit mètre ou deux. D'autres derrières ricanaient. Pariant déjà sur mon compte. La maîtresse de maison, affolée, couru entre nous, pour tenter de nous séparer. Proposant à mon agresseur, de lui servir un autre verre, qu'il boirait en compagnie de sublimes créatures. Elle me regardait d'un regard coupable, s'excusant auprès de tout le monde, me demandant de bien vouloir retrouver ma chambre, pour éviter de lui créer plus de problèmes. Mais pourquoi ne pas faire partir le groupe gênant ? Pourquoi leur laisser la salle à cette heure-ci. Peu importe, je fis ce qu'elle me demandait, sans discuter, me chamailler n'était pas mon envie première à cette heure-ci.
Mais... Malheureusement pour lui, le grand dadet bouscula légèrement Lui Shui. Pour me tirer par le col, sûrement dans le but de me projeter à terre. Me servant de sa force, je pivotais sur mes jambes, me retrouvant face à lui. Ajoutant mon poids au sien, lors de son mouvement de traction, je le saisi aux hanches pour le mettre à terre. Nous tombâmes d'un bruit lourd sur le plancher en bois, je m'assis rapidement sur son torse pour le mitrailler de gifles sans y mettre vraiment de force, ce qui suffisait à percuter cet ivrogne. Un de ses amis sobres, de petite taille tenta de me sauter dessus, je me laissait rouler sur la gauche pour l'éviter, celui-ci s'écroula sur le premier au sol. J'aperçus la seule femme ici, assise par terre, bouche fermé, yeux accablés. Mon attention revint rapidement aux deux hommes, à nouveaux debout. Ils m'attaquèrent tous les deux, j'esquivais sans plus, reculant essayant de ne rien casser. Lorsqu'une des jeunes demoiselles ici présentes, tenta à son tour de s'interposer. Les deux hommes la firent tomber vulgairement, se cognant au bar derrière moi. Elle s'était méchamment cogné et je pouvais facilement, grâce à mes capacités en irouujutsu discerner la gravité de la blessure. Elle avait perdu connaissance mais, se réveillera uniquement avec un mal de crane, rien de grave. Très différent concernant les deux énergumènes. Qui ne cessaient de m'agacer, comme un enfant capricieux redemandant encore et encore du dessert. Mais aussi patient que je pouvais l'être je ne supportais de voir une civil ainsi traité par ces hommes en overdose de pouvoir. Je décidais donc de les punir...
… Voilà, ce ne fut pas long. Quelques élongations, une cheville brisé, un ou deux balourds endormis pour la nuit. Tandis que deux d'entre eux restaient assis à me regarder. Ricanants encore. Les autres personne présentes ne disaient mots, à mon avis surpris par ce que pouvais réaliser un jeune de mon âge face à plusieurs robustes personnages. Je ne m'étais pas servis de mes talents. Juste de mes connaissances martiales. Mais facile était de trouver leurs points faibles, antécédents de fracture, mauvaise garde, ou juste réflexes ralentit par une trop grosse consommation d'alcool. L'un des deux se leva, me regarda sereinement, et me dit :- Bon, mon gars, t'as pas l'air méchant, tu te bas bien, mais sa suffit là. Normalement je t'aurai dit de partir, mais là, tu viens d'abimer quelques uns de mes hommes et amis. Tu vas devoir donc me rembourser. Donc soit, tu me paye en liquide. Soit à partir d'aujourd'hui tu diras que tu bosses pour Mochu Miyaya, Chef des Bras Armés Indépendants De Kusagakure.- De quoi ? Chef des bras de mon boule ouais. Encore un groupe de rebelles qui veulent se faire du fric en faisant main basse sur des petits magasins. Vous êtes pitoyable, c'est revu ça les gars. C'est fini l'époque où on faisait chanter les commerçants, m'exclamais-je ironiquement. Cependant je veux bien vous laisser partir tranquillement à deux conditions...- De quoi ?! Mais qu'est-ce que...- De une, que vous ne reveniez plus jamais ici, et je surveillerais, de deux que vous me disiez tout ce que vous savez sur ce vieil homme qui est mon ami, annonçais-je en montrant la photo.- Non mais tu nous a pris pour qui mec ? Je vais te péter la gueule ca vAS CHIIIER ! Gueula le deuxième, muet jusqu'à présent, mais je comprenais pourquoi vu le manque de virilité dans sa voix.Ne pouvant me retenir de rire, pouffant sur le comique de la situation. Et encore plus voyant sa tête d'ahuri me menaçant, déconcerté que je me moque. Il me fonça dessus en faisant quelques mudras à petite vitesse. Quatre petites boules de feu sortirent de sa bouche.- Housenka no JutsuJe les éteignait facilement en utilisant mes mains, il n'avait même pas le niveau d'un étudiant. Il semblait abasourdit par ma 'prouesse' alors qu'ils avaient déjà les mains sur les hanches, ricanant à haut voix !Resserrant mes poings, les accrochant à deux piliers au centre de la pièce, je m'élançais en courant vers les deux hommes relâchant la pression, chacun vers un adversaire respectif. Mes poings déformèrent leurs mâchoires, j'entendis le craquellement des dents qui s'entrechoquaient, les envoyant valser sur plusieurs mètres... J'en profitais pour virer les autres endormis. Excepté leur chef. Je rangeais la salle, m'excusant à nombreuses reprises auprès de la propriétaire. Quand il ouvrit enfin les yeux, je demandais aux autres de sortir quelques instants. J'en profitait pour lui représentais à nouveau la photo. L'homme n'était pas rassuré. Il avait du mal à parler.- Je... Je ne peux pas... Je sais qui c'est mais...- Qui est-ce alors ? Tu n'auras pas de plus grand souci que moi si tu ne le fais pas.- P...Passes la frontière et.. vas au p..premier village, Mamari. Demandes à..à Sisi, chuchotais-il.- Ok, puis je l'assommais à nouveau.Après cette étrange soirée. Je rejoins naturellement ma chambre. A suivre :Suite 2 Mission : Période de récolte au pays de l'Herbe !
Dernière édition par Nadashin S.Kageryu le Sam 1 Fév - 21:24, édité 1 fois |
|