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 Ecriture d'un livre, début. Des avis?

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MessageSujet: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 18:13

Donc voilà, après quelques préparations, je me suis lancé dans l'écriture d'un livre dans le style qui me plaît le plus, c'est-à-dire l'Heroic Fantasy/le Merveilleux.

Je vous laisse donc le début afin de recueillir vos avis. Vous y retrouverez certainement des inspirations faciles à repérer. Ne vous inquiétez pas, il y aura un prologue explicatif de la situation de ce monde qui viendra avant les chapitres.

Commencement (Brouillon)

Chapitre 1 (Un étrange message)


 Assis en tailleur sur le matelas de plumes et de paille qui lui servait de lit, Néléo lisait pour la cent-huitième fois le ''Livre des Créatures de légende'' qu'il avait reçu pour son quinzième anniversaire. Il avait maintenant Dix-Sept ans. Le jeune homme avait toujours été passionné par les légendes et autres histoires fantastiques, et encore plus par les animaux qui paraissaient dans ces récits.
 Tandis que celui-ci s'attardait sur la description de sa créature favorite, le Phénix, scrutant pour la énième fois les différents témoignages de personnes disant l'avoir aperçu, le garçon entendit sa mère l'appeler depuis le salon. C'est à contrecœur  qu'il referma son livre, le posa délicatement sur son lit, et quitta sa chambre pour retourner à ses tâches.
-Trésor, peux-tu donner à manger aux vaches et vérifier le courrier  ? Je dois aller au marché.
-Bien-sûr, maman.
 Cette dernière ébouriffa les cheveux sombres de son fils tout en regardant son visage fin, un sourire reconnaissant sur le visage. Puis, après avoir parcouru les quelques mètres la séparant de l'entrée de la petite maison qu'ils habitaient depuis maintenant presque dix-sept ans, elle enfila une veste, et quitta la demeure.
 Néléo, une fois qu'elle eut fermé la porte, soupira. Il était bien conscient qu'il fallait qu'il aide sa mère pour les tâches de la maison  : En effet, celle-ci avait dû, depuis le jour de la naissance de Néléo qui était également celui de la mort de Walen son mari, s'occuper elle même de toutes les tâches de la ferme. Il avait donc,  dès qu'il avait pu, aidé sa mère dans les différentes et nombreuses corvées du foyer, ce qui avait fait de lui un jeune homme plutôt musclé, principalement à cause de l'entretient de la ferme. La situation économique et sociale de la petite famille s'était quelque peu arrangée il y avait cinq ans de cela, lorsque Guéliane avait retrouvé un homme. Cependant, elle avait très vite tourné au drame lorsque six mois après le début de leur relation, celui-ci mourut d'une crise cardiaque, laissant la pauvre femme enceinte d'une petite fille, qui s'appellerait Elina.
La vie était donc devenue très dure, la mère devant subvenir aux besoins des deux enfants en travaillant toute la journée au marché, Néléo devait s'occuper de presque tout en son absence, sa sœur étant encore trop jeune pour bien des tâches. De plus, celle-ci avait toujours été fragile, apeurée par toute chose. Néléo se faisait donc un devoir d'exécuter également le travail d'Elina.
 Mais, bien que le jeune homme eut conscience qu'il devait ceci à sa mère, cette situation le révoltait  : Il rêvait de parcourir le monde, de découvrir d'étranges créatures. Il tempêtait contre ce sort que le destin lui avait réservé, qui avait fait de lui un simple fermier, pauvre, alors que certains s'octroyaient tout le luxe possible, enfermés dans des châteaux à ne rien faire alors qu'ils avaient tout le loisir de partir à l'aventure.
 Le garçon enfila donc à son tour une légère veste de soie, puis sortit dehors, tout en faisant bien attention à ne pas réveiller sa jeune sœur qui dormait d'un très léger sommeil dans sa chambre. L'air froid parvint au visage de Néléo comme une claque gelée, et celui-ci grelotta pendant quelques instants tandis qu'il se dirigeait vers l'enclos dans lequel deux vieilles vaches étaient allongées, attendant probablement leur nourriture journalière. Le garçon prit la fourche plantée dans le foin posé contre le mur de pierre de la maison, puis en transporta en assez grande quantité dans l'enclos des deux bêtes afin que celles-ci en aient suffisamment jusqu'au lendemain.
 Ensuite, il se dirigea vers la boîte aux lettres de la maison. Il s'agissait d'un nouveau procédé très intéressant, qui évitait que le courrier que l'on recevait ne s'abîme à causes des intempéries lorsque les habitants d'un foyer s'absentaient. Cependant, il était extrêmement rare pour la famille de recevoir du courrier, les principales connaissances de celle-ci habitant ici, dans le village de Geonbour. Lorsque Néléo ouvrit la boîte, il y trouva une lettre, à son grand étonnement.
 Curieux de savoir de quoi il s'agissait, le jeune homme déplia le papier. ''Néléo Oniwal''. Un sourire illumina le visage du garçon  : Quelqu'un lui avait écrit  ! Intrigué, il poursuivit sa lecture  :

Bonjour Néléo.
Aujourd'hui, tu dois avoir environ 17ans.
Il est temps pour toi de réaliser des choses.
Pour en savoir plus, rejoins moi à la sortie
Nord du village, un peu avant le coucher du soleil.
Je t'y attendrais.
                             
                            Un ami qui te veut du bien .

Chapitre 2 (Rencontre imprévisible)


 Le premier sentiment de Néléo fut le scepticisme. Il crut qu'on lui faisait une blague. Il s'agissait même très certainement d'un piège. Puis celui-ci réordonna ses pensées. Aucune personne du village ne connaissait le nom de son père. Sa mère avait toujours mit un point d'honneur à ce que Néléo et Eliane ne révèlent en aucun cas leur nom de famille, pour des raisons qu'elle seule connaissait. Qui pouvait donc connaître ce nom  ? Tout d'abord, Néléo pensa bien évidemment à Eliane, mais cette idée partit bien vite de son esprit  : Jamais celle-ci ne serait allée dévoiler ce ''secret de famille'' à quiconque. De plus, l'enfant ne parlait qu'à quelques personnes, pouvant se compter sur les doigts d'une main, et ce souvent en présence de sa mère. Guéliane, quant à elle, n'aurait bien-sûr jamais donné leur nom, cela allait de soi.
 Ses yeux d'un bleu foncé regardant le vague, Néléo ne parvenait pas à mettre un visage sur l'auteur de cette lettre. Il ne reconnaissait bien évidemment pas l'écriture non plus.
 Il décida donc de rentrer chez lui. De toute manière, il restait quelques heures avant que n'arrive celle du rendez-vous, et il lui restait encore quelques tâches que sa mère n'avait pas spécifié, mais qu'il savait bien qu'il lui incombait de faire. Le jeune fermier reprit donc la porte, sa lettre dans une main, et se dirigea dans sa chambre afin de l'y déposer. Puis il en sortit et se mit en tête d'aller chercher du bois pour la cheminée. Les nuits étaient glaciales, les provisions ne duraient pas longtemps.
 Il ressortit donc, un sac de toile sur l'épaule, puis partit en direction du petit bois avoisinant, qui se trouvait au Nord du village. En traversant Geonbour, Néléo passa devant les différents stands du marché . Bizarrement, le stand de légumes et de bouteilles de lait de sa mère était vide. Sûrement était-elle fatiguée, ou lassée. Il est vrai que les clients n'avaient pas l'air d'abonder, sûrement la température les confortait-elle dans une idée générale de ne pas sortir de leurs demeures. Le garçon s'étonna alors de ne pas l'avoir croisée. Reportant ses questions à plus tard, il continua sa route en direction des bois.
 Arrivé à la lisière de ceux-ci, il vit de nombreuses branches à terre. Il ne les ramassa cependant pas  : Celles-ci, de par la pluie verglassante de la veille, étaient beaucoup trop humides pour brûler convenablement. Il s'enfonça donc dans le bois en quête d'endroits à l'abri de l'humidité, dans lesquels il serait susceptible de trouver des branches sèches.
 Au bout de quelques minutes, des bruits attirèrent l'attention du jeune homme. Celui-ci se dirigea donc en direction de ce qui ressemblait à une sorte de langage complexe, pour lequel les grognements étaient une pratique indispensable. Néléo se rapprocha encore un peu plus, histoire de discerner quels hommes pouvaient posséder pareil langue. Ce n'était pas des hommes. Ces créatures-ci étaient plus... Répugnantes. Des orcs. En effet, les orcs possédaient des visages décrits généralement comme monstrueux  : une peau souvent foncée, qui pouvait être verte comme marron, des cheveux sales, et bien souvent ils possédaient des étranges piercings, ou encore des bijoux faits d'ossements. De plus, ils étaient souvent munis d'une dentition déplorable, possédant également des yeux d'un noir d'encre ou d'un rouge sang. Le jeune homme eut un moment de crainte, ces êtres étaient connus pour être fourbes, et extrêmement violents. D'un autre côté, les peuples de Pelverden avaient signé un pacte de Paix il y avait de cela de nombreuses années. Ces orcs n'avaient donc aucune réelle raison d'attaquer le garçon.
Bien qu'il se rassura quelque peu à cette pensée, Néléo décida de ne pas rester ici.
 Tandis qu'il continuait son chemin à travers bois, des questions apparaissaient dans son esprit. Pourquoi  des orcs feraient-ils un voyage sur les terres des hommes, et surtout dans un petit village comme Geonbour. Des interrogations parsemaient les pensées du jeune homme pendant que celui-ci amassait du bois dans son sac. Une fois celui-ci plein, le garçon s'aperçut qu'il commençait à faire sombre  : Il était resté dans les bois beaucoup plus longtemps qu'il ne l'avait pensé. Puis il se rappela ce qui était écrit sur le courrier qu'il avait reçu, il devait se rendre à la sortie Nord du village avant la tombée de la nuit  !
 Décidé à finalement aller à ce rendez-vous, trop intrigué par l'identité de son correspondant, Néléo se mit à courir à travers bois. Il repassa devant le camp des orcs, et en jetant un rapide coup d'oeil, il vit que ceux-ci n'y étaient plus. Mais il n'avait pas le temps de se questionner encore, l'inconnu de la lettre risquait de s'en aller. Néléo accéléra donc sa course, sautant par dessus les troncs déracinés, esquivant les différentes branches qui parsemaient son chemin, ne s'arrêtant même pas pour reprendre son souffle. Il y était presque, il allait bientôt découvrir la mystérieuse personne qui connaissait son nom. Du moins, quelqu'un n'approuvait visiblement pas ses intentions.
 La tête de Néléo heurta quelque chose. Il tomba les jambes en avant, entraîné par sa course.
-Aïe...
Le jeune homme, sonné, ne comprenait pas ce qui lui arrivait, il était pourtant sûr de ne pas avoir aperçu de branche sur son passage. Lorsqu'il releva la tête, regardant devant lui, il aperçut une paire de jambes, habillées d'une sorte de pantalon de cuir sale. Les grognements que le jeune homme aux yeux bleu entendit ensuite lui firent immédiatement lever la tête. Ce n'était pas une branche qui l'avait arrêté, mais le bras d'un orc, l'un de ceux qu'il avait observé quelques instants auparavant. La peur le prit, tandis que son assaillant poussait un cri qui fit s'envoler tous les oiseaux de la forêt. Néléo était paniqué, il recula sur les fesses en utilisant ses mains. Un court instant plus tard, six congénères de l'orc l'avaient rejoint, l'un d'eux tenant un filet. Celui qui avait arrêté le jeune homme, et qui semblait par ailleurs être le chef de la troupe, transmit au porteur du filet un ordre dans leur drôle de langue, et ce dernier s'approcha de Néléo, toujours à terre. Celui-ci avait bien compris les intentions de la créature qui s'approchait de lui. Celle-ci parla dans la langue des hommes, avec cependant un très gros accent, mélangeant mots et grognements.
Viens par là toi, on te fera pas mal si tu rentres là-dedans  !
 Néléo n'avait bien-sûr aucune confiance en l'orc. Il se leva d'un bon, envoyant son sac dans le laid visage de celui-ci, qui l'envoya voler d'une main, et se retourna pour repartir dans l'autre sens. Mais un autre représentant de l'effroyable race se tenait là, et celui-ci prit les poignets du garçon.
Tu vas où comme ça  ?
Lâchez-moi  ! Cria Néléo. Je ne vous connais pas !
 La panique envahissait tout le corps et l'esprit du malchanceux. Comment en était-il arrivé là  ? C'est alors que ce qui lui parut comme une évidence lui vint à l'esprit  : Certainement étaient-ce ces orcs ou un quelconque de leur contact qui lui avaient envoyé ce message  ! Et lui, comme un idiot, s'était fait piéger  ! Mais pourquoi lui  ? Et comment pouvaient-ils connaître son nom  ?
 L'orc au filet se tenait désormais à moins d'un mètre de Néléo. Il allait être fait captif, et sûrement même allait-il lui arriver des choses bien pires.
Allez, rentre là dedans  !
-Je ne crois pas, dit une voix provenant de derrière le Chef de la horde.
 Tous, y compris le teneur du filet, se retournèrent. Se tenait là un homme d'âge mûr, à peu près la soixantaine d'apparence. Celui-ci était de taille moyenne, et possédait une petite barbiche, que les habitants de Geonbour auraient appelé un barbichou. Il était habillé d'une sorte de cape grise par dessus ce qui ressemblait à une cotte de maille légère, le tout étant maintenu par un bandeau qu'il avait attaché au niveau du bassin, sur lequel était accrochée une plaque en argent. Sur celle-ci était gravé un signe barré, inconnu de Néléo. Le nouvel arrivant était également muni de ce qui ressemblait à un grand bâton droit.
 Il s'approcha des orcs, et s'adressa à l'ensemble de leur groupe.
-Eh bien, que faites-vous aussi loin de chez vous, mes bons messieurs  ?
 Un éclat de rire semblable à la cohue d'une foule de mille personnes sortit de la bouche, si ce n'était des gueules, de tous les orcs présents, hormis leur chef. Celui-ci affichait plutôt un sourire amusé. Il prit l'initiative de répondre au vieil homme, tandis que les autres continuaient de rire. Néléo, au fond de lui, espérait que l'homme le sorte de ce mauvais pas en occupant les orcs, afin qu'il puisse s'enfuir ou, mieux encore, qu'il s'en débarrasse. Mais il ne voyait pas comment un vieillard viendrait à bout d'une presque dizaine d'orcs armés d'épées, celles-ci pour l'instant suspendues à leurs ceinturons.
-Mes hommes et moi sommes en voyage dans le coin. Nous... Visitons le pays, à la recherche de beaux paysages, dit l'orc d'un ton faussement sérieux.
-Oh, je vois, dit le vieil homme. Et il est dans vos coutumes de rapporter comme souvenirs de vos voyages des êtres humains  ?
 L'orc ne semblait plus amusé maintenant. Il prit un ton sérieux, n'appréciant certainement pas le sarcasme dans la voix de ce vieillard qui ne semblait pas avoir peur de lui.
-Va-t'en, vieil homme, ou tu ne reverras jamais tes petits enfants.
 À ces mots, les autres membres de la horde rigolèrent de plus belle. Néléo quant à lui n'était pas du tout rassuré. À quoi jouait cet homme  ? De plus, ses poignets étaient toujours fermement tenus par l'un des monstres, ce qui lui causait une vive douleur.
-Qui te dit que celui-ci n'est pas mon petit-fils  ? Dit le mystérieux homme en pointant Néléo du doigt. Allez, libérez-le et taillez votre route, mes amis.
 Cette fois-ci, le chef du groupe joignit son rire à celui de ses congénères. Comment un vieil homme faiblard pouvait-il provoquer pareilles créatures  ?
 Cette fois-ci, l'orc ne laisserait plus aucune chance à ce fou.
-Beürks, tue-le.
-À tes ordres Bahùr, répondit l'orc, qui se trouvait quelque peu en retrait de son chef.
 Le dénommé Beürks sortit l'épée qui se trouvait à son ceinturon. Il s'agissait d'une lame grossièrement exécutée, tordue, souillée du sang séché du précédent adversaire de son possesseur. Il se dirigea lentement vers l'homme qu'il devait tuer. Etrangement, celui-ci ne bougeait pas et paraissait même serein, comme si ceci était une situation qui lui arrivait quotidiennement. En effet, quoi de plus normal que de se battre avec une horde d'orcs armés jusqu'aux dents  ?
 Arrivé à la hauteur de l'homme et intrigué par sa non-réaction, l'orc hésitait à s'attaquer à lui. Il restait planté devant, ne sachant trop que faire. Bahùr, son chef, n'en croyait apparemment pas ses sombres yeux. Il lui meugla un ordre dans leur langage naturel, et au ton que celui-ci employa, Néléo comprit vite qu'il s'agissait d'une menace. L'orc, contraint à agir par son maître, leva son épée au dessus de sa tête, afin de l'abattre sur celle du vieil homme. Il n'en eut pas l'occasion.
 Ce dernier esquiva le coup avec une rapidité déconcertante, si bien que celui-ci frôla presque son épaule, et abattit son bâton dans la gorge de son assaillant, qui fut si déconcerté qu'il en lâcha son arme, n'arrivant plus à trouver son souffle. Tandis que celui-ci cherchait l'air qui n'arrivait plus à ses poumons, le vieil homme se saisit de la lame de son ennemi. Ce dernier fit une tête apeurée quand il comprit que cela lui serait fatal. En effet l'autre, n'affichant aucune expression, lui coupa la tête. L'orc ne retrouverait jamais son souffle.
 Pendant quelques instants, le temps resta comme figé. Les Orcs ne bougeaient plus. Ceux-ci regardaient l'endroit où se tenait maintenant le corps sans vie et sans tête de celui que l'on avait appelé Beürks.
 D'un même mouvement, les six orcs restants se jetèrent sur celui qui venait de tuer l'un des leurs. Le monstre qui tenait jusqu'à présent Néléo l'avait poussé afin de se joindre à ses congénères, bien décidé à faire payer lui aussi l'homme qui avait tué celui qui était son frère. Le garçon, projeté par la masse de muscles qu'étaient les bras de l'orc, tomba au sol. Sa tête heurta une pierre, et la dernière chose qu'il vit avant de sombrer fut le corps enflammé de l'un des orcs, courant dans sa direction.

Chapitre 3 (Enlèvement)

 Lorsque Néléo revint à lui, il éprouva une grande douleur sur le côté du crâne. Sa chute avait été telle qu'il s'était ouvert la tête.
Quelles brutes ces orcs...
 Puis l'image des événements précédents lui revint en tête, les orcs, le vieil homme.
 Il se releva rapidement. Peut-être un peu trop, car la tête lui tourna, et il dut se maintenir en équilibre à l'aide de ses bras. Une fois sûr de ne pas s'écrouler, il regarda plus attentivement autour de lui. Il eut un moment de recul lorsqu'il aperçut le premier corps calciné, à quelques mètres de lui. Un haut-le-cœur le prit d'un coup, mais il parvint à se contenir. Il ne lui était pas commun d'être témoin de ce genre de spectacle. Il se demanda alors où était passé l'homme. Celui-ci était sûrement mort maintenant.
 Le garçon revint ensuite sur ses pas, se rapprochant du village. Au bout de quelques minutes de marche, il put apercevoir le même spectacle que dans l'instant précédent, si ce n'était qu'il s'agissait là des cinqs individus restants, leurs corps, ou du moins ce qu'il en restait, entassés les uns sur les autres. Le vieil homme était-il à l'origine de cela ? Ce dernier ne devait pas être une personne ordinaire. Néléo détourna le regard, continuant sa route vers le village.
 Il mit une bonne cinquantaine de minutes à rejoindre l'orée de la forêt, retrouvant difficilement son chemin dans l'obscurité maintenant totale de la nuit puis douze autres supplémentaires à traverser le village, avant d'arriver chez lui. Sa mère devait être rentrée depuis un long moment maintenant, et Néléo allait sûrement passer un sale quart d'heure. Celui-ci espérait de tout cœur que Guéliane allait croire à ses propos. Etrangement, le retardataire eut l'impression que quelqu'un, proche de lui, le regardait. Il se retourna, envoyant son regard marin sur les alentours de sa ferme visibles de là où il était, mais il ne vit rien. Il se faisait très certainement des films. Il poussa la porte.
 Une fois qu'il en eut franchit le seuil, le garçon voulut commencer son explication avant même que sa mère commence a parler.
-Maman, tu sais pas ce qui m'est arrivé ! Des orcs, et...
 Mais le silence régnant dans la maison, ainsi que l'absence de lumières firent s'interrompre Néléo dans son récit. Sa sœur et sa mère dormaient-elles déjà ? Sans s'être demandé où le jeune homme pouvait être ?
 Voulant s'assurer que les deux femmes étaient bel et bien ici, il visita chacune des chambres. Personne. Il passa alors la maison au peigne fin, recherchant même les deux membres restant de sa famille dans des endroits improbables. Comme si sa mère allait se réfugier dans l'armoire de la chambre de son fils !
 Inquiet, le garçon remit sa veste et quitta la maison. Comment se faisait-il qu'elles ne soient pas rentrées ? Peut-être étaient-elles en train de le chercher ! Une idée vint alors à l'esprit du jeune homme. Il courut chez Zelma, l'amie fidèle de sa mère qui habitait quelques maisons plus loin. Dans le village, tout était calme, les habitants étaient rentrés chez eux, le froid et leur côté superstitieux de la nuit y étant sûrement pour quelque chose.
 Tandis qu'il se rapprochait de la maison en question, Néléo crut apercevoir une ombre de l'autre côté du chemin. Lorsqu'il s'arrêta pour regarder, celle-ci avait disparu. Il se remit donc à courir, espérant du plus profond de son être retrouver sa sœur et sa mère chez l'amie de celle-ci. Elle ne pouvait être que là-bas à cette heure.
 Néléo ressentit alors une vive douleur dans le cou. Son sang fit plusieurs tours dans ses veines, tandis qu'il sentait en celles-ci comme une présence liquide étrangère. Son visage se figea dans une expression d'effroi. Quand il retira finalement la flèche, le garçon fut impressionné par la taille de sa pointe. Il voulut crier au secours, mais aucun son ne sortit de sa gorge. Il voulu alors aller chercher de l'aide, mais ses jambes étaient subitement devenues lourdes, il ne pouvait plus bouger. Finalement, son corps devint mou, incontrôlable, et Néléo bascula sur le sol. Avec une vision verticale, il vit une dizaine de paires de jambes s'approchant dans sa direction. Celles-ci étaient vêtues du même cuir qui rappelait de si mauvais souvenirs au garçon.
-Bien visé, Brahr ! Tu auras ta part du butin ! grommela une voix satisfaite.
 Le jeune homme paralysé sentit que des bras le soulevaient. Apparemment, seuls ses yeux fonctionnaient. Les bras et les jambes de Néléo, quant à eux, refusaient de bouger, malgré les efforts que celui-ci déployait afin d'y parvenir. Une fois suspendu au dessus du sol, il put à nouveau observer le visage ingrat de ces nouveaux ravisseurs, ou du moins celui qui le portait, et ainsi sentir leur haleine pestilentielle, certainement due à l'ingestion de victimes malchanceuses.
 Celui qui s'était exprimé quelques secondes auparavant le fit encore, dans son propre langage cette fois-ci. Une fois sa phrase terminée, l'orc transportant Néléo se déplaça et bientôt celui-ci ne vit plus rien : Il venait d'être jeté dans un sac comme une vulgaire marchandise. Un autre ordre fut prononcé, et le petit groupe se mit en marche, dans lequel l'un des individus transportait un gros sac sur l'épaule.
 C'est en observant la simplicité avec laquelle cet orc traînait Néléo que l'on pouvait se rendre compte de la force physique de ces créatures. Ce dernier vit une larme couler sur sa joue. Il ignorait où se trouvaient sa mère et sa sœur, il était paralysé, sans aucun moyen de défense, et une horde d'orcs l'emmenaient il ne savait où, sans que personne ne soit au courant. Le désespoir agitait en ce moment tout l'être du pauvre garçon.

Chapitre 4 (Un voyage agité)
 
 Lorsque Néléo émergea du sommeil dans lequel il était tombé, épuisé par tous ses événements et ne pouvant de toute façon pas faire le moindre mouvement, la situation n'avait pas l'air d'avoir évolué. En effet, il était toujours dans cet horrible sac, agité par les mêmes ballottements dus à la marche de ses ravisseurs. La seule différence que le garçon pouvait observer à ce moment était que la nuit était passée, ce qu'il déduisit à la lumière du soleil passant à travers les trous grossièrement taillés dans son sac, de façon à ce qu'il puisse respirer. D'ailleurs, cette dernière constatation ne voulait dire qu'une chose : les orcs n'avaient pas prévu que leur victime meurt, du moins pas avant qu'ils soient arrivés, sans quoi ces trous n'auraient pas existé, et ils l'auraient même exécuté plus tôt.
 Récupérant quelque peu espoir, Néléo voulut savoir si les effets du venin qu'il avait reçu la veille s'étaient dissipés. Il tenta de bouger un doigt. Pendant plusieurs secondes, il n'obtint de ses membres qu'un faible mouvement, mais le garçon persévéra et au bout de plusieurs longues minutes, il parvint enfin à fermer complètement le poing. Il réussit même à bouger quelque peu les genoux, qui craquèrent à cause du temps d'immobilité trop longue qu'ils avaient subi.
 Au bruit de ceux-ci, l'orc porteur du prisonnier s'arrêta. Néléo se stoppa net dans ses mouvements, comprenant rapidement que celui qui le transportait allait sinon s'apercevoir de la fin sa paralysie. Pendant un long instant, plus aucun son ne parut aux oreilles du jeune homme. Lui même n'osait plus esquisser un geste, se retenant presque de respirer. Il se sentit alors glisser du dos de son porteur. Les battements de son cœur s'accélérèrent, la peur le prit : il allait être re-paralysé ! L'ombre de l'orc cacha les rayons du soleil qui se faufilaient dans le sac. Néléo sentait que sa main se rapprochait.
 Lorsque celle-ci toucha le cuir de la prison de fortune du garçon, la voix du chef de la horde résonna. Ce dernier n'était apparemment pas satisfait du retard que prenait le porteur, car celui-ci émit un grognement, et remit l'adolescent sur son épaule, ce qui lui valut une belle acrobatie à l'intérieur du sac. Le petit groupe se remit ensuite en route, avançant à vive allure malgré le poids qu'ils emportaient avec eux.
 Néléo n'avait aucune idée de l'endroit où ils pouvaient bien se trouver. Il se dit que si il arrivait, par quelque moyen que ce soit, à se sortir de cette mésaventure, il ne saurait probablement pas comment retourner chez lui. Le garçon n'était jamais sorti à plus de douze kilomètres de son village, et il se trouvait en ce moment à plusieurs heures de marche de celui-ci.
 Le trajet se poursuivait et Néléo attendait patiemment que ses membres récupèrent petit à petit toutes leurs facultés, les mouvant cependant le moins possible afin de ne pas se trahir. Il était étonnant de voir que les orcs n'avaient l'air d'avoir aucune idée sur le temps pendant lequel pouvaient agir les effets de leurs fléchettes. Où alors se fichaient-ils éperdument que le garçon soit en pleine possession de ses moyens?
 Une heure passa, pendant laquelle Néléo ne cessa de demander si  il arrivait à ces créatures de se reposer. Il réflechissait, cherchant à établir dans son esprit des plan d'évasion, qui étaient en majorité voués à l'échec. Peut-être qu'en parvenant à déchirer le sac il pourrait en sortir assez rapidement pour s'enfuir ? Non, le porteur s'en apercevrait directement et préviendrait ses acolytes. Le garçon serait alors rattrapé et paralysé avant qu'il n'ai eu le temps de faire quoi que ce soit. De plus, ce sac avait été assez solide pour supporter le poids du jeune homme pendant des heures, il n'arriverait donc pas à le déchirer, et encore moins dépourvu d'outil comme il était. Néléo avait beau tourner et retourner des plans dans sa tête, il en conclut que sa seule chance était que les orcs s'arrêtent et s'éloignent de lui. Mais seraient-ils assez bêtes pour laisser seul leur prisonnier ?
 Comme en réponse aux questions mentales de l'adolescent, un ordre surgit par l'avant, et le groupe, après quelques derniers pas, s'arrêta. Avec une douceur complètement inexistante, Néléo fut projeté à terre. Son dos prit le choc en priorité, et il se mordit les lèvres pour ne pas émettre de plainte. Il entendit alors les créatures  
déposer leurs affaires, parlant dans leur langage incompréhensible.
 Son porteur, resté auprès du sac, se pencha sur celui-ci, ce que Néléo remarqua à l'approche de son ombre. Instinctivement, le garçon se mit dans la posture qui pouvait faire penser le plus possible à un légume, se concentrant pour ne plus esquisser le moindre mouvement. L'orc ouvrit alors le sac en tirant sur la corde   qui le serrait, et son ignoble visage apparut aux yeux de Néléo, ceux-ci étant dirigés vers le haut. Le regard de l'orc se promena sur l'ensemble du garçon, vil, assassin, et la puanteur de son haleine emplit bientôt tout l'air que contenait la prison de cuir. Du regard, seul organe étant censé fonctionner avec le venin, Néléo dévisageait lui aussi son ravisseur. Il était extrêmement difficile pour le garçon de ne pas se trahir, l'odieuse odeur lui retournant l'intérieur de l'estomac n'étant pas arrangée par la vue de cet infâme visage.
 Au bout de ce qui parut être une éternité pour Néléo, l'orc quitta enfin sa victime des yeux. Il laissa le sac ouvert, et s'éloigna de celui-là afin d'aller parler à ses congénères. Le jeune homme en profita pour observer comme il le pouvait, de par sa position, le genre d'endroit dans lequel il avait atterrit. Les arbres géants qu'il aperçut ainsi que la tranquillité qui régnait en cet endroit lui firent comprendre qu'il s'agissait là d'une forêt. Quelle chance ! S'il parvenait à s'échapper, il serait beaucoup plus dur pour ces orcs de le rattraper. Encore fallait-il qu'il trouve le moyen de sortir de ce sac sans attirer l'attention...
 Un cri du chef, reconnaissable à sa voix beaucoup plus grave que celle de ses congénères, se fit entendre. Ces derniers, se chamaillant dans leur langue pour une raison qu'eux seuls pouvaient connaître, s'arrêtèrent d'un coup, craintifs face à l'humeur colérique de leur supérieur. Celui-ci reprit ensuite dans cette même langue, et Néléo entendit des mouvements : les orcs s'éloignaient ! Sûrement l'orc chef leur avait il commandé d'aller chasser. Il était vrai que toute une nuit de marche pouvait affamer le plus solide des guerriers. À cette pensée, le garçon sentit qu'il était également tiraillé par ce besoin commun à tous. Avaient-ils prévu de le faire jeûner jusqu'à ce qu'ils arrivent ? Il se ressaisit. Là n'était pas la question. Néléo chassa son estomac de ses pensées, se concentrant plutôt sur ce qui se présentait comme son unique espoir d'échapper à son sort. Il était préférable qu'il agisse vite. Cependant, il fallait également être prudent, si le garçon se faisait repérer dès le début, il retournerait au fond du sac.
 Le plus doucement possible, afin de maîtriser ses gestes, Néléo redressa le haut de son corps, de façon à atteindre une posture proche de la position assise. À ce mouvement, son dos craqua de plusieurs côtés, ce qui le fit grimacer. Il n'avait pas eu l'occasion de se mettre en posture droite depuis le début de ce voyage tumultueux, et ses os le lui rappelleraient certainement un petit bout de temps.
 La position du garçon évolua au point que celui-ci se retrouva sur les genoux, le dos à demi recourbé pour ne pas que le haut de sa tête ne dépasse du sac. La situation était délicate, peut-être un orc surveillait-il les moindres mouvements du garçon à son insu. Finalement, Néléo voulut prendre connaissance de la situation avant de tenter une évasion. Se redressant petit à petit, ses yeux arrivèrent bientôt à la hauteur de l'ouverture du sac. De là, il vit qu'il ne s'était pas trompé , il s'agissait bel et bien d'une forêt, bien que l'endroit qu'avaient choisi les orcs pour s'arrêter était quelque peu déboisé comparé au reste du bois observable aux alentours.
 Puis, le regard du garçon se posa sur le seul orc restant, celui-ci étant occupé à fouiller dans ce qui n'était apparemment pas son sac de voyage, au vu des regards craintifs qu'il lançait en direction de la forêt. Déçu que tous ne soient pas parti, Néléo se trouva tout de même chanceux : Seul un orc était resté pour le surveiller, et celui-ci était occupé. De plus, il se trouvait à une bonne vingtaine de mètres du prisonnier, et lui tournait le dos.
 Le jeune homme tentait de réfléchir à la meilleure façon de s'échapper, mais il ne parvenait pas à se concentrer, c'était le moment ou jamais. Il fallait qu'il profite de l'inattention du voleur.
 Prenant son courage à deux mains, Néléo se leva d'un bond dans sa cage de cuir, enjamba celle-ci et tenta de se diriger le plus rapidement possible dans la direction opposée à l'orc.
 Il eut à peine fait cinq pas qu'il vit, marchant vers lui, l'une des créatures revenant de la chasse. Cette dernière regarda dans la direction de Néléo et, prit d'une rage soudaine, déposa la biche qu'elle venait de tuer. Elle se mit alors à courir dans cette même direction, sortant son épée de son fourreau.
 Sans même réfléchir, le garçon se mit également à courir, revenant sur ses pas. Il ne résonnait tellement pas qu'il se dirigeait dans la direction même de l'orc qui aurait dû le surveiller. Il était trop tard pour faire demi-tour. Néléo continua sa course vers l'endroit où l'orc lui tournait toujours le dos, observant une pièce cuivrée qu'il avait déniché dans le sac de sa victime. Puis, ce dernier replongea sa tête dedans, apparemment déterminé à délester l'un de ses camarades de ses biens.
 L'adolescent n'osait pas regarder derrière lui, sentant bien que l'orc le poursuivait. Il était tout de même étrange que celui-ci n'ai pas déclenché l'alarme. Il n'allait cependant pas l'en blâmer. Néléo dépassa le voleur, en jetant à celui-ci un rapide coup d'oeil au passage, et continua sa route. Il avait environ cinq secondes avant que son congénère lui fasse lever la tête du sac, et que les deux ne le prennent en chasse.
 Une fois cette courte période passée, Néléo jeta tout de même un regard en arrière, s'attendant à voir à sa poursuite les deux orcs, qui seraient certainement rejoints dans la foulée par leurs congénères. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit que ceux-ci étaient restés à l'endroit où se trouvait l'orc voleur quelques secondes plutôt, et que ce dernier était toujours dans la même position, à la différence près que sa tête gisait maintenant aux pieds de l'autre, qui comptait ses pièces.
 Malgré ce qui aurait pu être considéré comme tragique dans cette scène, Néléo éprouva un grand soulagement. Il continua son chemin dans les bois, avec pour unique but de s'éloigner le plus loin possible de ces monstres qui l'avaient enlevé.
 Malheureusement, sa joie ne fut que de courte durée : en effet, à une trentaine de mètres à sa gauche se trouvait l'un des autres membres du groupe, et celui-ci avait repéré Néléo, qui l'ayant remarqué, ne s'arrêta pas. Tandis qu'il courait aussi vite que ses poumons ainsi que ses jambes le lui permettaient, il entendit derrière lui le bruit reconnaissable d'une corne de brume, utilisée dans de nombreuses civilisations comme signal d'alarme.
 Le jeune homme redoubla d'efforts, n'écoutant aucunement les caprices de ses membres inférieurs. Il savait cependant qu'il ne pourrait pas courir comme cela éternellement, et qu'il serait rapidement rattrapé par les orcs, qui devaient être beaucoup plus endurants que lui.
 Une flèche frôla l'oreille du garçon avant de venir se planter dans   un chêne à deux mètres de lui. Néléo jeta un nouveau coup d'oeil en arrière : trois orcs étaient à égale distance de lui, soit à une bonne quinzaine de mètres chacun. L'un d'eux tenait une sarbacane, et s'apprêtait à l'amener une nouvelle fois à sa bouche afin de propulser à l'aide de son souffle le terrible paralysant.
 Le jeune homme se re-concentra alors sur sa course. Il vit que la lisière de la forêt se rapprochait au fur et à mesure qu'il courait, et il y arriva très rapidement. C'est avec horreur qu'il s'aperçut qu'à la limite du bois qu'il venait de dépasser commençait une pente d'un incroyable degré d'inclinaison.
 Le garçon chercha donc à ralentir sa course, afin de contourner ce qui ressemblait plus à un précipice qu'à une pente, mais la flèche l'atteint à la cuisse et le poison se propagea immédiatement. Ses jambes, touchées en premier lieu par le venin, ne lui obéirent évidemment plus, et Néléo chuta. Il déboula comme cela durant environ une minute, roulant, et cumulant sur son passage griffures et hématomes dus aux nombreux arbustes et pierres parsemant la pente terreuse. Son corps était endolori dans tous les coins, il sentait la chaleur du sang coulant maintenant de son nez et de son crâne.
 La descente de Néléo se termina dans ce qui semblait être un fleuve, et c'est au moment où son corps inanimé s'enfonça dans l'eau profonde que le garçon perdit connaissance. Sa dernière vision fut l'ombre d'un corps humanoïde venu troubler à nouveau la surface lisse de l'eau, probablement un orc, prêt à refaire du jeune garçon son prisonnier.

Chapitre 5 (Un ami qui te veut du bien)

 Lorsque Néléo se réveilla, il ressentit immédiatement une douleur derrière la tête. Il y mit la main, et s'aperçut que que son crâne avait été placé sur un morceau de tissu mouillé. Il était sauf, et n'avait apparemment pas été rattrapé par les orcs. Finalement, il se dit qu'il s'en sortait plutôt bien.
 Le fugitif, allongé sur un sol terreux, sans herbe, à l'instar de la pente qu'il avait dévalé, se mit en position assise, faisant très attention à ne pas se redresser trop vite, se rappelant le tournis qu'il avait éprouvé après s'être cogné contre la pierre.
-Bonjour, Néléo.
 Une fois correctement positionné, le garçon regarda à sa gauche, d'où venait la voix, qu'il avait déjà entendu. Se tenait là, à deux mètres de lui, le vieil homme étrange qui l'avait précédemment sauvé de la première horde d'orcs. Ce dernier était assis sur une sorte de drap posé à terre, et tenait son bâton, que ses yeux fixaient jusqu'à présent. Puis, le regard ténébreux de l'homme vint se poser sur Néléo.
-Je suis désolé de t'avoir abandonné hier. J'ai voulu m'assurer qu'il n'y avait plus d'orcs aux alentours, et apparemment, j'ai oublié une horde.
L'adolescent ne disait rien. Il tentait de réorganiser ses idées. Ne serait-ce pas finalement cet homme qui lui avait envoyé la lettre ? À ce compte là, pourquoi les orcs l'auraient-ils enlevé ? Néléo eut alors le souvenir des corps carbonisés des premiers orcs. Qui était donc cet homme, et comment l'avait-il retrouvé ?
-Tu as fait une sacrée roulade tu sais, je comprends que tu sois un peu décontenancé...


Dernière édition par Isako Takki le Jeu 13 Fév - 18:10, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 18:36

Okey dokey.

Une petite critique, bien-sûr, ce n'est que mon avis :3

1) Aucun problème de style, il passe assez bien, ni trop lourd ou trop léger.
2) L'introduction est un peu plus courte que dans les romans habituels, parce que d'habitude ça traîne bien plus que ça pour entrer dans l'action. Pour moi c'est pas un problème, c'est d'ailleurs un bon point pour toi, je vois pas l'intérêt de rallonger outre-mesure ._."
3) Il va être difficile de continuer de donner un nom aux chapitres si ils sont aussi courts. Si ton roman fait 200 page, ça fait au moins 50 chapitres, donc 50 noms de chapitres ?
4) Le perso principal est un plouc. Simple constat.
5) Pour rebondir sur le 4), ça sens le "Frodo's Syndrome" à plein nez. Et oui, là c'est négatif. Un petit humain ordinaire qui n'a rien demandé se retrouve brusquement avec son père magicien mort en lui laissant une armée d'ennemis à combattre, etc... Et le vieux me fait penser à Gandalf en plus. Bref, c'est une situation initiale un peu vue-et-revue quoi ^^"
6) "depuis la naissance de Néléo qui était également synonyme de la mort de Walen son mari" > Dans ton univers c'est les mecs qui portent les enfants ? XD
7) Un peu trop de malheur sur le héros au début. Trop de tragique tue la crédibilité et la pitié.

Ouais, sinon, j'attends la suite quoi Very Happy
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 18:42

Akito > Merci pour ta critique! Justement, toutes les réponses viennent en quelque sorte avec le prologue. Le "monde" que je vais créer est plus vaste qu'une simple terre, et les peuples de cette terre ne seront pas seuls dirigeants de leurs terres. Y'a question de Dieux. De plus, le père n'était pas magicien, il est mort pour protéger son fils qu'un certain jsais pas qui encore a voulu tuer à sa naissance parce qu'il est destiné depuis longtemps à changer les choses, et ça plait pas au méchant en quelque sorte. Aussi tu as raison, dire qu'il est né quand le père est mort forme un quiproquo, je voulais juste dire qu'il était mort peu après sa naissance Wink
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 20:01

Et bien je mettrais ce que j'ai fait moi aussi Smile

Alors moi je trouve ça léger souple mais surtout avec des tournure de phrases qui ne rende pas les choses enfantine, et croyais moi, on tombe vite dans des phrases qui peuvent faire penser à un livre pour enfants (surtout avec les elfes XD) !

Sinon, l'action, je pense qu'elle arrive un peu trop vite, il faudrait décrire un peu ton personnage afin que l'on s'attache un peu à lui quoi que dans l'épouvanteur sa commence rapidement aussi Smile

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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 20:04

Ryoshi > Tu as raison, cependant je ne savais pas comment amener à la description de mon personnage. De plus, il est très difficile de lui donner un caractère dès le départ
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 20:29

Moi je te conseille de faire un chapitre comme si la vie était belle etc, tu décris sa ferme, sa famille (très légèrement parce qu'on s'en fout ^^), ensuite là tu lance le truc qui l'arrache à sa vie de misère et identique à des milliards de personnes Wink. Tu fais surtout cela pour que le lecteur s'identifie un peu à lui, une vie monotone sans rien et boum tu l'envoie en aventure afin de faire rêver les lecteurs et qu'il s'imagine que ce héros, ça pourrait être eux Wink

Oui qu'est ce que je fais sur un fofo naruto au lieu d'un de héroic fantasy ^^,mais je lis que ça ca facilite le truc Wink
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 20:44

Oui, ce n'est pas faux... Je vais rattraper ça, merci!
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 21:04

Nop, pas d'accord. C'est justement de ça dont je parlais. Dans les bouquins, ça met parfois des plombes à commencer. Et sérieusement, ça ennuie. Là tu fonces, et c'est très bien. Tu peux tout aussi bien plonger direct dans l'action et on s'attache au personnage au fur et à mesure, tandis que la description de la vie d'un plouc dans sa ferme, on s'en fiche. Surtout, c'est le début quoi, t'es censé intéresser ton lecteur, alors est pas peur d'aller à l'essentiel.

Mais sinon : "De plus, le père n'était pas magicien, il est mort pour protéger son fils qu'un certain jsais pas qui encore a voulu tuer à sa naissance parce qu'il est destiné depuis longtemps à changer les choses, et ça plait pas au méchant en quelque sorte." Le magicien était un exemple. C'est juste pour dire qu'en terme de situation de départ, c'est pas du nouveau, loin de là. ça a un goût de Harry Potter/Le Seigneur des Anneaux...
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 21:11

Akito > Je sais bien, mais je vois mal le héros commencer tout seul, quitte à faire mourir celui-là après ou à le faire partir ailleurs
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 21:20

Alors pour répondre, rien n’empêche de donner un avant gout du livre par autre chose que la vie monotone "très temporaire" du genre pour mon histoire, je commence direct avec l'attaque d'une ville de démons !
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 21:43

P'têt pas commencer tout seul, mais se bouger un peu, avoir un peu l'initiative, et pas juste "Oh bonjour Gandalf ! Aller jeter l'anneau en Mordor ? Oki doki !" Enfin le point négatif pour moi c'est justement que, en essayant de permettre au lecteur de s'identifier au héros, cela nuit à l'identité du héros, qui finalement, peut ne posséder que très peu de profondeur (dans ton cas je sais pas, y a pas eu encore suffisamment pour dire) si tu le laisses être passif dans tout ce qui arrive.
C'est surtout le "Je viens te chercher toi, petit plouc, pour te révéler que tu es une personne exceptionnelle" qui est la façon la plus simple et la plus ordinaire de commencer une histoire. Hors, dans un genre comme la fantasy, si tu réussis pas à faire original, bah... C'est tout de suite moins intéressant. La suite peut se révéler intéressante, j'ai pas dis le contraire, mais la manière d'introduire l'histoire est pour l'instant assez plate. (je dis tout ça bien-sûr tout ça en imaginant une suite classique : le vieux fout une raclée aux orcs, révèle plein de trucs au plouc et se barre en lui laissant sur les bras une putain de quête à accomplir avec plein de méchants pas beaux à trucider. Si la suite se révèle être que le vieux est le double du futur du plouc et qu'il est venu pour le tuer, là c'est tout de suite autre chose.)

Bref. Autre chose : tu définis ça comme "merveilleux". Gaffe à pas confondre "merveilleux" = de l'ordre du conte, où des éléments incroyables s'introduisent dans la vie ordinaire, comme les fées, et la "fantasy" = univers où le fantastique est intégré dans le réel et plus ou moins considéré comme normal.

Dernier commentaire : "Néolo Oniwal", "Ianir" > ce genre de noms me fait penser aux trucs que je trouve quand j'en cherche un et que je fous des lettres un peu au pif dans l'espoir que ça sonne bien. Du coup, à mes oreilles, ça sonne trop "nom inventé" et casse la crédibilité. Un exemple pour éviter ça : dans le manga de Dark-fantasy Übel Blatt (chais pas si tu connais), l'auteur prend des noms à consonance un peu germanique/nordique, "Aasherit, Wistech, Schtemwolech", ce qui permet de donner un peu plus de crédibilité à ses noms je trouve, en s'inspirant de quelque chose pour leur donner de la réalité.

Ryôchi > Effectivement, c'est le genre de truc qui permet de très bien commencer une histoire, mais tu étais en train de lui conseiller de faire un chapitre où il faudrait décrire la vie monotone du héros, ce qui est, à mon avis, assez ennuyant en ouverture (ou même si c'est pas en ouverture, c'est ennuyant).
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 21:54

il peut commencer par faire une intro pas mal afin de se baigner dedans du genre une attaque etc etc et ensuite commencer, la lettre est pas mal ça donne un un côté "énigmatique" tel le livre eragon avec son œuf, ce n'est qu'après un petit moment après que ça ce lance et malgré tout ça se lit bien parce qu'il y a une élément en l’occurrence la la lettre. Sinon comme je l'ai dis l'épouvanteur le maitre viens le cherché dès la première page et il quitte sa famille dès la cinquième ^^
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 22:43

Akito : tes conseils sont très pertinents, et comme tu l'a fait remarquer l'idée de prendre une langue étrangère pour les noms est bonne, j'y ai d'ailleurs songé. Cependant j'ai fait la grimace en lisant ce que tu as dis sur l'originalité de l'histoire, car c'est en quelque sorte ce qui allait se passer (le vieux qui vient le chercher, tue les orcs et lui file la quête). Je vais donc réfléchir à des éléments plus originaux. Je prend également compte de tes remarques Ryoshi
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyMer 22 Jan - 23:09

Oui, ce genre de chose, pour moi était faisable. Ne l'est plus si on veut être original, on l'a trop vu.
Bon, si je pousse un peu l'analyse :

En relisant ton texte et en y réfléchissant, j'ai pu cerné le plus gros problème : tout est téléphoné. Tu fais appel à trop de tournures scénaristiques usées jusqu'à la corde, qui fait qu'on peut facilement prévoir la suite.
Exemples :
1) Ton héros est ordinaire, n'a pour l'instant aucun trait particulier. Puisque tu te concentres sur ce plouc plutôt que sur tous les trucs tellement plus cool qu'il peut y avoir dans un univers fantasy, ça veut forcément dire que c'est pas un plouc ordinaire, il est plus que ce qu'il semble être.
2) Aucune explication sur la mort du père, alors qu'on explique pour le beau-père = on sent qu'il va ensuite avoir des révélations dessus.
3) Le héros ne se fait pas immédiatement embarqué par les orcs. Il aurait été emporté, la scène aurait été plus courte, plus brusque. On sent donc qu'il va s'en tirer.
4) L'arrivé du vieux montre bien que c'est lui qui va résoudre la situation.
5) "tue-le" : au moment où ton perso dit ça, on sait qu'il ne va jamais y arriver. C'est un truc tellement vu-et-revu dans les romans ou au cinéma...

Sinon, j'ai conscient que les orcs ne sont que les déclencheurs de l'action, mais sont beaucoup trop fades. Ils sont bêtes, méchants et vont se faire défoncer la gueule. Bien que personnages presque figurants, ils n'ont aucune profondeur ni complexité. A moins qu'en fait ça ne soit le début de la découverte d'un complot mondial ou un truc du genre, où là ça prend déjà de l'importance.

Après, je vais juste revenir sur l'identification au héros : pour moi, c'est mort. Dans le cadre d'un anime, on peut se permettre un perso un peu banal avec qui tout le monde puisse s'identifier, SI ce héros n'est pas l'intérêt premier de l'histoire, mais que cet intérêt se trouve dans le monde ou dans l'intrigue que découvre le héros. J'ai bien dit que découvre. Là, ton héros se trouve déjà dans un monde inconnu, relativement différent du nôtre. Il y aura forcément un décalage plus qu'une identification. De plus, d'après ce que j'ai compris, l'intérêt se trouve à la fois dans la découverte du monde et dans l'accomplissement personnel du héros. Pour un perso du genre, vaut mieux suivre le pas de Naruto, Bleach et compagnie, et faire un héros qui se démarque assez, surtout si ton univers suit la fantasy classique (elfe, nain, troll, etc) et n'apporte pas d'éléments bien nouveaux (une putain de nouvelle espèce, ou un truc comme ça), il te faut des personnages au caractère fort et auxquels on puisse s'attacher. Ton héros, pour l'instant, je ne m'y attache pas, c'est pas parce que son père est mort, etc, que je vais avoir de la sympathie pour lui. Pour ça, il faut que ton perso principal ait un caractère bien travaillé et précis, et ressorte vraiment par rapport aux autres, pas que ce soit un simple plouc (je dis pas d'en faire un excentrique non plus, mais le juste milieu est dur à trouver ^^"). Tout dépend après si ton perso voyage seul ou non. Par exemple, dans Doctor Who, on a au début deux persos, Rose, la fille normale, et The Doctor, l'extra-terrestre excentrique et barré. Les deux s'équilibrent. Ce qui veut dire que s'il voyage seul, il lui faut une personnalité qui lui permette de retenir l'affection du lecteur à lui tout seul, ce qui est assez dur à faire. S'il a des compagnons, il faut que leurs personnalités soient en harmonie et se complètent, sans non plus tomber dans le "l'un est colérique, l'autre est calme".

Dernier point : Vise un objectif avec de vrais enjeux. Sauver le monde, une princesse, etc, n'est pas un vrai enjeu. On sait que le héros va y parvenir. Une vengeance, une recherche, ou des intrigues plus complexes, c'est déjà plus intéressant.

Bon, dit comme ça, j'ai l'air de dire que rien ne va, mais en même temps, c'est le début, c'est-à-dire la partie la plus délicate de tout récit. Bref, courage, j'espère que j'aide en balançant tout ça xD
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyJeu 23 Jan - 11:03

Tu te trompes sur un point, les orcs sont bien le declenchement d'un complot mondial et il y aura de nouvelles espèces et de nouvelles méthodes de combat. Je tenverais tous les détails en prive
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyJeu 23 Jan - 12:10

Okay, okay Very Happy [complot mondiaaaaaaaaaaaaaal \o/]
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyDim 2 Fév - 21:48

J'ai posté la suite Wink
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptySam 8 Fév - 21:20

Bon, au moins, on aura appris que les orcs sont cons xD

Hum, difficile de critiquer dans un sens ou dans l'autre ce chapitre, étant donné que ce n'est qu'une péripétie supplémentaire avant le début de la "vraie histoire"...

Sauf un truc. "il entendit derrière lui le bruit reconnaissable d'une corne de brume, utilisée dans de nombreuses civilisations comme signal d'alarme." > C'est décrit du point de vue de Néléo. Or la phrase sous-entend qu'il sait des trucs sur de nombreuses civilisations. Or c'est un plouc.

Ah, et le vieux me fait quand même trop penser à Gandalf. "Nan mais je me suis barré, j'avais des trucs à faire. Je t'ai laissé dans la meeeeeerde ? Ah. Bon. Breeeeef !"

J'attends la suite ^^
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? EmptyDim 9 Fév - 17:57

Akito > Le plouc est quand même cultivé, c'pas pour rien qu'il lit au début. De plus, nan le livre a un narrateur omniscient, plusieurs fois il affirme des choses que Néléo ne peut pas vraiment savoir
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MessageSujet: Re: Ecriture d'un livre, début. Des avis?   Ecriture d'un livre, début. Des avis? Empty

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