InvitéInvité
| Sujet: [Suite 2 Mission : "Période de récolte au pays de l'Herbe !" ] Dim 16 Fév - 11:25 | |
| La nuit passée me permis de réfléchir, de mettre au point la mise en œuvre de mes actes futurs. Si je voulais réussir ma mission, ayant pris note que je risquai de me confronter à la dite milice dont l'un des deux individus inoffensifs de la veille m'avait l'existence, dans le but de me dissuader, je me devais d'être prudent et réfléchis. Après les avoir remis en place sans trop de peine, j'avais réussi à obtenir deux informations qui pourraient réellement m'aider si elles s'avéraient justes, ceci dit, je me serais rendu compte si il m'avait menti. Je décidais donc de reprendre le plus vite possible la route. Quelques 'au revoir' à Liu Shui, la remerciant sincèrement de son accueil et m'excusant du désagrément de la nuit passée, trait de caractère chez moi qui agaçait certaines personnes n'étant pas attachées à ces politesses. Le soleil du matin, camouflé à demi par une épaisse brume, laissait planer une atmosphère fraiche. Ce qui me motivait d'autant. N'étant plus très loin, il me fallu deux petites heures sans arrêts et à bonne allure pour rejoindre la limite entre les deux pays. Passer des collines rocailleuses aux grandes plaines d'herbes fraiches avant même d'atteindre la frontière, annonçait clairement le pays voisin...Une fois passé de l'autre côté, quelques kilomètres suffirent à me mener vers une belle et grande forêt. Les arbres y étaient immenses et parsemés de champignons géants. Signe d'abondante fertilité. Quelques animaux m'observaient discrètement, alors que j'arpentais un chemin façonné par le passage des hommes. Heureusement, l'étendue de cet océan de bois n'était guère importante, ce qui me permit de rapidement regagner une bonne visibilité sur l'horizon.. L'aubergiste de la veille, n'avait pas de carte à me vendre, ce qui m'aurait à tout les coups facilité le travail bien que je connaissais assez bien le pays de Kusa. Je ne fis pas de pause pour manger afin de gagner un peu de temps et ainsi atteindre les abords du village voulu dès le début d'après-midi.
Mais revenons brièvement à ce qui me menait ici, l'idiot de la nuit précédente m'avait finalement laisser une destination pour information, Maho, ce petit village frontalier kusajin, connu pour ses mets délicieux. Mais aussi un nom, ou plutôt un surnom j'imagine, Sisi, de qui qu'il s'agisse, je devrais le ou la trouver. Étant quelqu'un d'honnête et compréhensif, je préfère conserver l'anonymat de mes sources éventuelles, pour leur sécurité. Les habitudes revenaient à grands pas et me poussaient à la vigilance, rehaussant ma capuche, en masquant mon bandeau de shinobi. L'accès au village était libre pour les civils, mais beaucoup moins pour les unités militaires, encore moins celles de la Roche. Quelques personnes étaient apparemment surpris de voir mon passage, ce qui fit mon incompréhension dans une citée pourtant peuplée et pas si petite qu'elle n'y paraissait. J'en déduisais donc qu'ils se connaissaient tous les uns les autres, ou presque. Aussi, ne pas faire de vague était recommandé. Après avoir succomber à l'appel de la faim, je m'étais finalement rué vers le premier restaurant qui m'attira dans ce quartier Le cadre était simple et les gens souriants, le maître des lieux s'était même déplacé pour discuter avec moi et d'autres personnes ici présente. La musique que l'on pouvait entendre, provenait d'une troubadour, maîtresse de sa flûte traversière, qui déambulait la rue et ravissait nos oreilles. Je dégustais tranquillement ce repas capable de me requinquer. Le calme bercé par la douce mélodie n'annoncerait pas la tempête. Enfin je l'espérais. Je demandais à mon hôte comment était la vie ici, si la communauté était à son image, joviale et accueillante.- Vous savez, on aime bien faire la fête par chez nous mais les qui vivent ici sont d'ordinaire plutôt méfiants. Les temps n'ont pas toujours étaient aussi prospère. En particulier pour nous, frontaliers. Le Pays de la Roche et le Pays de l'Herbe n'ont pas très souvent en bon termes. Beaucoup sont encore marqués par ces souvenirs. Notre pays n'est pas très grand mais malheureusement, beaucoup de nos citoyens sont morts dans l'ombre de ces guerres. Depuis quelques années seulement, nous pouvons à nouveau vivre correctement du commerce. Mais ce non sans mal, car qui dit argent dit personnes intéressées, mal intentionnées. Enfin bon....- En effet, je comprend la méfiance de ces gens. Je haïs l'opportunisme et l'avidité sans conscience. J'ai grandi dans l'idée de mériter chaque chose que la vie nous offre. Les victimes de guerres, puis celles de l'après guerre, victimes de mercenaires, truands, voleurs, ne devraient pas avoir à peiner pour nourrir leurs familles. Les vices de l'argent au dépend de ces dernières est un crime difficilement pardonnable.La musique se hissait toujours à nos oreilles, mais sa si mélancolique mélodie, que j'imaginais empreint de l'histoire de son auteur, me plaisait toujours autant. Je me levais enfin après en avoir fini et venu le moment de payer, je demandais discrètement au gérant :- Connaitriez vous, par tout hasard, une personne appelée Sisi ?*** - Connaitriez vous, par tout hasard, une personne appelée Sisi ?- Chuuut, parlez moins fort jeune homme, revenez à l'intérieur quelques instants.Qui vous a parler de Sisi ?- A vrai dire, je suis un villageois des frontières d'iwa. Et là bas, dans le commerce de mes parent, quelques hommes sont venus nous parler d'affaires. Il nous ont dit, je me rappels bien, si votre fils souhaite un jour nous rejoindre, il devra contacter Sisi, et alors votre famille entière sera à l'abri du besoin. Il nous a aussi dit que je devrai travailler dur, mais que j'avais l'attitude d'un garçon courageux ! Je le cherche pour lui demander si son offre est toujours d'actualité.- Heu, mon garçon, tu dois te méprendre sur la personne, cette femme n'est pas aussi bienveillante que tu sembles le croire. Elle promet le bonheur, mais à quel prix. Peux être ne devrais tu pas partir à sa rencontre.- Je sais bien que je devrais faire des choses contraires à mes principes mais c'est nécessaire, ma famille sera libre de toute inquiétude.- Je n'en suis pas si sûr. Mais je ne peux t’empêcher de suivre ta voie, Pour voir Sisi, tu dois te rendre au Dojo de Maho. Là bas, tu devras montrer ta motivation si tu veux être remarqué.Je me levais doucement, puis m'inclinais devant cet homme avisé. Je ne suivrais pas ses conseils. Car après tout, tout ceci n'est qu'une histoire pour récolter quelques informations. Je me dirigeais donc vers ce fameux dojo. J'avais toujours vécu dans des traditions martiales, empreintes de sérénité et la ceinture noire de Sokushi me revint en héritage de mon père adoptif. Je la porte toujours sur moi, ou dans mon sac. Quelques rues plus loin, au détour d'un champs, divisé par une longue allée de cerisiers. J’aperçois la cabane, une vieille maison, ornée d'une tablette sur laquelle était gravé le nom : Ude Jishuteki no Dojo. Trois marches élevaient le seuil de la porte.Une grande entrée sculptée dans le bois des ancêtres de ces mêmes cerisiers j'imagine.Quelques citations gravés sur le bois. Vernis d'or fondu. Des râteliers sculptés aussi, qui présentaient de belles lances, vêtus de tissus rouges ou jaune. Cet établissement, était historique,je me demande comment il a pu échapper à ma connaissance, je suis pourtant un fervent amoureux de tous budo.A l'intérieur, plusieurs pratiquants, presque une dizaine, un homme regarde et les rectifie. A l'autre bout bout de la salle,un homme plus âgé, le sensei de ce dojo sûrement. Je me déchaussais, saluais les tableaux de maîtres qui habillés l'un des murs. Je me tenais droit sur le bord du tatami, mes affaires étaient déposées à côté.Je patientais pour choisir le moment opportun pour accoster l'une des personnes ici présentes.Ils finirent leurs exercices. Le sempai(1) me regardait, je me dirigeais vers lui d'un pas assuré.Je m'inclinais pour le saluer, et en profitais pour saluer également les autres personnes qui remarquaient tout juste ma présence.- Bonjour Sempai ! Je me nomme Nadashin. Je viens ici pour montre ce dont je suis capable.On m'a dit de venir dans votre dojo pour cela, expliquais-je explicitement.- Bienvenue dans nos murs, jeune homme. Je peux deviner à ta silhouette que tu es un pratiquant non débutant. Je t'en pries, échauffe toi sur le côté avant de commencer les combats de fin d'entrainement. - Osu ! Acquiesçais-je.Je commençais à m'étirer, légèrement,bien que je n'en avais pas besoin. Je devais avant tout m'intégrer, faire bonne impression pour remonter le plus rapidement l'échelon. Le Gi(2) noir que je portais faisait contraste avec le blanc traditionnel de mes momentanés camarades. Cinq petites minutes plus tard, on m'invitait à me dresser face à un homme de mon gabarit. Le sempai annonçait le début du combat. Il me balançait une série de coups de poing que je parais facilement, je tentai de lui infliger un Mae Geri(3) durant son élan. Il bloqua avec son avant bras, essayant de me saisir au col, pour m'envoyer à terre. Je poussais sur mes jambes pour accentuer son mouvement de projection et me retourner. Je sautai haut pour lui affliger un Ura mawashi geri(4) sauté.Le combat se terminait ainsi. La fin du cours arrivait et je faisait mine de copiner avec les autres, je m'étais excusé au prés de mon premier adversaire, prétextant la fougue de la jeunesse. La vérité était que je ne voulais pas lui faire de mal ni le mettre ko, ne fusse que quelques secondes. Mais je devais faire forte impression, je ne perds pas mon objectif premier. Je retrouverais le vieil homme d'Iwa et le ramènerai, espérant qu'il finisse sa vie bercé par les souvenirs chaleureux de la nature. *** (1) Sempaï est le terme utilisé pour désigner un ainé, principalement dans un sport, ou art. Un pratiquant de Judo débutant appelera son camarade plus expérimenté son sempaï. (2) Le Gi est le vrai nom du vêtement traditionnel d'entrainement. A tort appelé kimono, terme qui englobe toutes robes, hommes et femmes, traditionnelles. (3) Un Mae Geri (nom utilisé dans la pratique du karaté ) est un coup de pied de face, appelé front kick dans des termes plus larges. (4) Un Ura Mawashi Geri est un coup de pied circulaire en revers. ( Par inversion au Mawashi Geri, coup de pied fouetté ). *** A la fin du cours, le rituel respectueux du salut terminé, les pratiquants continuaient de s'entrainer. Le sempaï m'accostait, et je le re-saluait, il me parla de ce que je valais. J’acquiesçais. Je lui racontait mes motivations, tandis qu'il me menait jusqu'au vieil homme, assis en dessous des tableaux de maîtres, papotant avec un petit groupe d'individus qui ne faisaient sûrement pas partie du club.- Senseï, je vous présente ce jeune homme, Nadashin, il dit être venu suite au passage d'un groupe d'individus chez lui. Il à l'air motivé et semble vraiment doué pour le combat, que devons nous en faire ?- Oui. Je t'ai vu sur le tatami, mon garçon. M'adressa le maître, tandis que je les saluais. Tu as l'air fougueux. Tu viens pour quelles raisons, en réalité ? Je sens que tu n'es pas venu pour combattre.- A vrai dire, senseï, je viens à vous, car l'on m'a promis de mettre la famille à l’abri du besoin contre quelques services seulement. Ils semblaient m'offrir un boulot. Je pratique les arts martiaux depuis toujours, et je serais un rigoureux élément !- Nous allons réfléchir quelques instants, mais pour nous prouver ta motivation, je te propose de passer un test, un rituel de notre école.- Tu devras, torse nu, muscles constamment contractés, respirer en avançant d'un côté à l'autre du tatami. Pendant ce temps tes camarades se feront un plaisir de tester ta résistance corporelle. Nous sommes une école basé sur ce même renforcement, nos coups tuent et nous encaissons comme personne. Pour nous rejoindre il vaudrait mieux que tu réussisses ce test.Le sempai ricanait déjà, sûrement persuadé de mon échec, m'imaginant tuméfié. Si le senseï faisait subir ce traitement à tous les débutants ou nouveau venu, je comprends qu'ils aient un certain niveau. A moins que seuls certaines personnes ne viennent ici conscientes des conditions de ce lieu. Les autres pratiquants étaient dispersés. Je demandais dix petites minutes de répits pour me rafraichir avant. Ils me l'accordèrent et je partais m'isoler. Je savais pertinemment que cet exercice était destiné à m'abattre, même si je ne ressens pas la douleur, mes os risquent d'y prendre un coup. Je ne pouvais me le permettre. La fatigue accumulée m’empêchais de réfléchir correctement lorsque me veint à l'esprit une idée : un jutsu que j'avais vu utiliser plusieurs fois mon père sur lui et sur moi. Je connaissais son fonctionnement. Mais je ne l'avais jamais vraiment essayer. Quoi qu'il en soit, je devais essayer :- Katameru no hone ! - Citation :
- Nom Japonais : Katameru no Hone - Arcane Kageryu !
Nom français : Consolidation osseuse. Pré-requis : Iroujutsu - appartenir au clan Kageryu. Description : Grâce aux arcanes Kageryu, permet de renforcer son ossature et donc sa résistance physique. Utilisable sur autrui. A Signaler : Renforce la masse osseuse grâce a l'injection d'un chakra médical justement dosé. Ce chakra se traduit ( par l'injection Fibroblaste ( cellule appartenant au groupe cellulaire formant l'ossature, appelé aussi Cellule de soutien ). Un injection fait effet 3h.
Le temps de préparation n'est pas long : 5minutes tout au plus. Je résiste a l’impact d'un véhicule a 50km/h si ça vous va comme 'image' :p Donc mon adversaire a plutôt intérêt a maitrisé le Tai extrême pour espérer casser mes os par les coups, et encore. Sauf que en combat tai vs tai j'aurai pas forcement les 5 minutes tranquille pour m'injecter mes renforcements. J'ajustais une dose suffisante de chakra médical, chargé en fibroblaste, et la fit circuler partout dans réseaux simples qu'est celui des flux chakraiques. Le vrai problème de cette technique reste son temps d'activation. Elle ne prend effet vraiment que cinq minutes plus tard. J'arrosais mon visage, l'exercice ne me faisait pas peur, au contraire m’amusais, mais je ne pouvais vraiment pas prendre le risque d’être stupidement blesser, tant que je suis en mission.Deux minutes plus tard, je revenais sur le tatami, prêt à encaisser. Je me positionnais à une extrémité de ce dernier. La dizaine d'élève se positionnée en cercle autour de moi. je me concentre, me positionne, buste droit, , épaules basses, jambes solides, muscles contractés, souffles maîtrisé. Je suis prêt à avancer, attendant le signal du sempaï. Les autres sont impatients de me tester, celui avec qui je m'étais entrainé, sentait la rancœur.- Ajime(1)!Et les hommes de tous âges et gabarits se jetèrent successivement sur moi, m'accablant de coup brutaux sur les jambes, bras, épaule torse, dos, cuise. Certains cherchaient à effectuer un travail de sape sur moi, c'est à dire frapper constamment le même endroit pour créer une faiblesse. Mais ça ne suffisait pas. Ma volonté à elle seule était bien supérieur à cela. Ils continuaient de chercher à viser mes poumons, afin de briser le contrôle que j'opérais sur ma respiration. J’avançais doucement, leurs coups me faisaient parfois reculer de quelques centimètres, mais mes appuis étaient solide, quasiment inébranlable. L'ainé leur proposa d'utiliser des boken, bâton en bambou d'entrainement, afin d’échauffer d'avantage mes muscles et tester ma résistance au coups qui claquent. Les hommes eux aussi entrainés, frappaient sec, puissant, précis. Je n'avais pas mal, évidemment, mais je sentais quelques partie de mon corps affaiblies légèrement. Comme les avant bras et les jambes. Je ne devais ni flancher, ni arrêter, ni courir. Juste encaisser. Quand la moitié du tatami fut traversé, les bambous furent rapidement remplacés par des ton-fa(2). Les coups étaient plus régulier, du à un maniement plus aisé de ces armes. Le bois plus rigide, j'entendis un léger craquellement sur mon flanc gauche. Mais je crois bien ne pas avoir était le seul à le remarquer. L'un d'eux cherchait à insister sur ce pont précis. J'entendis à nouveau le son de mes côtes flottantes. Ma respiration en était dégradé et m’empêchait de progresser. A ce rythme là, j'aurai du mal à parcourir le peu qu'il me reste pour atteindre l'autre bout du tapis. Mes muscles rouges, tuméfiés, quelques marques par ci par là, de griffures. Je vis le même acharné, bondir sur une moi pour peux être me briser complètement.
Lorsque, soudain, une sensation m'envahit, je me sentais comme revigoré. l'espace d'un instant. Étais-ce le Katameru qui aurait fini par agir ? je ne l'attendais pourtant plus... Quoi qu'il en soit il tombait à pic, mes os les plus fragiles n'auraient pas résister plus longtemps à ces assauts incessants. Ca ne pouvait être que, l'idée même d'avoir réussi ma technique m influait la motivation nécessaire pour atteindre le bout.*** (1) Ajime : Signe de départ. Utilisé pour sonner le début d'un combat. (2) T on-fas : bâton utilisé par les forces de l'ordre, pivote dans la main. - Spoiler:
*** Deux mois après avoir intégrer le dojo, j'avais vite évoluer. Passé du Dojo de Maho, à Garde du corps des Élites de Maho, un groupe de politiciens verreux locaux. Je devais assurer leur sécurité pour leur permettre de continuer de manigancer. Puis, suite à mes remarquables résultats, je passais de Garde du corps à Exécuteur de l'ombre afin de gérer les missions un peu compliqués. Je savais que ces gens ne faisaient que m'utiliser. Ces ignobles et avides personnages profitaient de bien être qui leurs joueraient des tours, ils jouissaient d'avantage non mérités... On m'avait assigner à l'interception d'autres trafiques clandestins. Malgré les dires des hommes qui justifiaient tout cela par « tout ceci est nécessaire » ou « c'est pour le bien des citoyens » je savais pertinemment que tout ceci était l’œuvre de cette fameuse organisation. Les Bras Armés Indépendants.Ses dirigeants me faisaient, suite à une de leurs réunion mensuelles, convoquer pour exécuter une petite mission. Ils étaient debout derrière un bar, la lumière rouge déposait sur les silhouettes une épaisse couche ombrageuse. Au fond de la pièce, la partie la moins éclairée. Je du m'approcher pour parvenir à discerner leurs traits. Pour la première fois, je voyais leur nombre et leur visages... Ils étaient au nombre de quatre, chacun représentait une partie du pays infesté par leur idéal. Une cinquième personne leur un peu plus calme était à leurs côté . Une femme dont le visage m'étais commun, fin, raffiné. Le sourire délicat de la jeune femme venait éclaircir le sombre tableau que pouvaient offrir ces gens. Mais ses yeux avaient changer d'expression. Je m'étais fait trompé par sa voix angélique. Cette dernière m'expliqua :- Nadashin, appelles moi Sisi, nous savons que tu es un shinobi. Nous savons que tu es fort. Et que tu cherches un homme à tout prix. Mais les raison de tout ceci, nous n'en savons rien. Cependant nous pouvons peut être faire chemin cause commune de nos intérêts. Vois-tu, nous avons vérifier que tu n'étais en contact avec personne, que tu ne servais pas nos opposants. Alors nous t'avons trouver un ordre à exécuter, un ordre important. Tu devras intervenir au près d'un des civils de Kusagakure no Sato, Totori Myu'Han, un politicien important qui dit vouloir éradiquer le mal qui ronge ce pays. Tu seras accompagné de trois autres ninjas, Sokuru'han de Suna, Saturio Aruru de Kumo et Koi Ana de Ame. Vous devrez ôter discrètement sa vie, après lui avoir extirper une ou deux informations. La première étant : La liste des Dirigeants du village caché du pays de l'Herbe, et la deuxième : l'emplacement de la maison familiale du Seigneur du Pays.J'écoutais attentivement la raison de ma présence ici. Elle a dit "faire cause commune de nos intérêts", mais comment ça ? Peux être que le fameux seigneur de ce pays avait des informations sur le shinobi que j'étais, à la base, venu récupérer. Je me demande comment il a pu se faire capturer, ces fameux mercenaires devaient avoir des shinobis dans leurs rangs. Peux être les mêmes que ceux qui m'accompagne... Elle a dit aussi qu'il n'étais pas de Kusa mais respectivement des Pays du Sable, Des Nuage et de la Pluie... Je trouverais bien la réponse. - Puis-je vous poser une question svp ? demandais-je aux cinq. Mais Liu, enfin Sisi ne relevait pas... Sans attendre je continuais. Nous partirons cette après midi, et arriverons, juste une fois la nuit tombée. Une fois à Kusagakure, nous vous ferons parvenir un rapport le plus rapidement possible. Mais... vos shinobis sont-ils discret ?Sans levé la tête, Sisi rigolait, :- Peux être pas tous, mais il faudra faire avec.Le retournais à l’extérieur de leurs locaux. Je rencontrais quelques minutes plus tard ces trois fameux ninjas. Leur trio était composé d 'un jeune homme, d'un autre plus âgé et d'une femme. Le plus ancien des trois était grand, barbu, grisonnant et portait le bandeau d'ame. Il portait un katana et un wakizashi, vêtu d'un hakama, il se tenait droit, et avait le regard serein. Le plus jeune était plus petit, plus fin aussi, il avait les cheveux court et le symbole de Kumo no kuni tatoué sur la tempe, son bandeau au genou. Lui tenait dans sa main, une boussole, ce qui m'intriguais. Mais je garde le meilleur pour la fin. Cette kunoichi de Sunagakure, laissait tomber ses cheveux sous son bandana beige. Le sigle du Sable en avant. Ses longs cheveux étaient blond soleil et ses yeux bleus, reflétait le ciel dépourvu de nuages. Elle avait la taille fine, et un air sérieux assez séduisant. Elle apparu, sautant d'une branche, sans un bruit et un kunaï à la main... Elle semblait être être forte, entrainée, comme ses deux camarades. Je devais être prudent, et ne pas laisser les apparences me tromper.Les Bras Armés ne sont donc pas que de Kusagakure... Une information importante que je devrais garder. Mais pour le moment nous nous en alliâmes en direction du village caché. Le trajet durerai quelques heures, et je devais en profiter pour accumuler un maximum d'infos sur la situation et mes collègues de voyage.*** Nous avancions sur un long chemin forestier, les grands arbres cachaient parfois le soleil, ne laissant passer que quelques rayons. Après une heure de marche, sans décrocher un mot, je m'interroger sur la raison de leur présence. Le jeune homme qui paraissait le moins timide s'adressait à moi. Alors que les deux autres écoutaient.- Bon, bah je vais parler en premier ! Je me nomme Saturio Aruru, je suis de Kumo comme tu as pu t'en douter, dis t-il en pointant son tatouage de son index gauche. J'ai rejoins les Bras Armés il y a 6 mois. J'étais bien plus fougueux que maintenant et bien moins responsable, l’attrait de gloire et sécurité m'obnibulait. Voici Koi Ana et Sakuru'Han. Il me montrait l'aîné puis le kunoichi.- Je suis Nadashin , je suis à la recherche d'un ami, et Sisi m'a dit que je pourrais trouver quelque chose dans cette escapade. Je suis originaire des frontières d'Iwa. Un groupe d'homme était passé dans la demeure familiale étant plus jeune m’annonçant également sécurité et liberté financières pour mes parents, mes frères et sœur et moi même. Je suis un shinobi qui pratique la taijutsu, dévoilais-je à la suite de ce tas de mensonges.Je regardais les deux autres qui ne disaient mots, ils écoutaient... Le silence était lourd malgré ces premiers échanges. Les guerres à travers ce monde et à travers le passé, avaient rendu compliqués les relations entre villageois, shinobis de pays différents, ce fut encré dans leur descendance. Si l'un de ces trois venait à se montrer trop étrange je n'hésiterais pas. Je questionnais sur la cible de la mission.- Han-chan ? Osais-je l’appelait? En rougissant légèrement, mais son sérieux me rappelait la réalité. Ana-san ? Avez vous quelques informations à nous partager sur ce fameux Totori Myu'Han ? J'ai cru comprendre qu'il était un politicien engagé mais douteux. Nous avons sa photo mais cette mission me tombant dessus comme ca et étant ici que depuis peu, je n'en sais pas plus.- La cible est un homme influent, il habite dans une grande maison, entouré d'un parc immense. Il serait responsable des relations entre le Pays de l'Herbe et son village Kusa no kuni. Il avait, d'après Sisi en sa possession des chefs et membres les plus influents du village. Il est très amis avec le Seigneur de cette partie du monde. Ils se connaissent depuis longtemps, leurs enfant ont grandis ensemble et leurs petits enfant également. Il est un des rare à connaître le lieu ou le Seigneur habite. Mais étonnamment, d'après ce que j'ai pu apprendre de mon côté, il n'est pas si détesté que ça.- Sisi aurait eu ces informations censé être secrète par un homme étrange, un pilier de bar me l'a raconter, et je les ai aperçu aussi un jour, mais je n'ai pu distinguer ni son visage, ni rien ! Intervint Ana-san.Je faisait le point dans ma tête, rangeant ces informations, si ce Totori n'était pas si méchant, pourquoi vouloir le tuer ? Quel est le rapport avec moi ? Et ce vieil iwajin.... Je devais à tout pris le retrouver, en vie ou non. Si il avait était tuer, je devais le signaler. Les répercussions pouvant retomber sur Kusa... Je prenais entièrement conscience de l'ampleur de ceci. Mais les Bras Armés ne sont pas des gens bienveillants, ils jouissent du malheurs de familles, je contrebande et abuse de leurs pouvoirs et influences. Soit ces trois ninjas étaient naïfs, soit ils étaient ici, pour leur village ou pour une autre raison spécifique. Ça m'intriguais, je devais en savoir plus.- Excusez moi de vous poser ces questions, mais à vrai dire Sisi, m'a engager également pour surveiller vos agissements et paroles, mentais-je ouvertement. Mais je n'en ferait rien, je trouve, pour le peu de temps passé votre présence agréable. 'Han-chan ? Qu'est-ce qui vous a pousser à travailler pour les Bras Armés ?- Hé bien, me répondit-elle, j'ai rejoins les Bras Armés après que mon ancien senseï à Suna ai pris contact avec le chef qui réside la bas, comme Sisi ici même. Il m'a annoncer un matin, que je partais pour ma première mission comme Juunin. J'étais ravie. Puis il m'a expliquer que j'étais envoyer pour rejoindre l'annexe de Kusa. Pour les servir, ils m'envoyaient travailler sur la destruction du pays, depuis l'intérieur, et c'est ce à quoi aspire l'organisation locale également. Tout de même je me demande qui est le grand patron....Intéressante, alors comme ça elle vient de Suna, dans le but de défaire Kusagakure... Mais est-ce que cela vient du village du Sable ou de cet homme étrange ? Est-ce que les deux sont la même chose. La nuit allait bientôt se montrée, le soleil rougeoyant disparaissait à moitié derrière l'horizon. Il nous fallu trois petites heure pour parvenir aux abord de kusagakure, nous attendions la nuit totale pour agir... Je commençais à sentir l'adrénaline faire battre mon cœur. Quoi qu'il puisse se passer, je serais toujours juste !
Dernière édition par Nadashin S.Kageryu le Ven 28 Fév - 20:19, édité 4 fois |
|