Convocation du jingi

Depuis son retour de Konoha, Niflheim n'arrivait plus à contenir ses cauchemars. Il se voyait, enchaîné, impuissant, devant Hel qui massacrait tout le monde : Gin, son village, sa sœur qu'il n'avait jamais vu et qui était la quelque part, enfermée. Une douce voix susurrait des mots de mort à son oreille. Il ne dormait plus, il n'arrivait plus à réfléchir.

Et c'est à ce moment que cela s'est produit.

Tandis qu'il méditait, ou plutôt, tentait de méditer, les chaines qui emprisonnait le démon qui sommeil en lui se brisèrent. Son corps se contracta, il retint avec grande difficulté un cri perçant, qui s'étouffa en de sombres grognements. Ses membres se désarticulèrent, son corps se remodelait. Mais la souffrance physique n'est rien comparé à la brutale force qui s’exerçait sur son esprit. Une autre forme s’immisçait, détruisant ses barrière psychique, prenant petit à petit contrôle. Le contrôle entier et total. Niflheim se retrouva prisonnier de son propre esprit, faible et impuissant. Il s'évanouit dans une cage qui ressemblait à ce qu'il avait lu des cages de jinchuriki : il était maintenant le démon, et le démon avait pris sa place.


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Hel exultait. Tant de souffrance, c’en était délectable. Elle pouvait sentir le poids de tout ces consciences détruite. Lors de l’assaut à Konoha, tans d'hommes avaient péris, tans avaient soufferts. Elle était devenue plus puissante et cette fois, elle savait qu'elle gagnerais. Elle possédait maintenant le corps de celui qui l'avait tant combattu, mais qui avait permis de la rendre si puissante. Bon garçon... Un sourire apparu sur la commissure de ses lèvres. Comme pour s'en débarrassé, elle s'humecta ce faux sourire du bout de la langue, ce qui termina de lui donner son air maléfique. Belle et mortelle. Elle avait adapté un corps jeune. Une jeune fille au cheveux blanc, tout comme étaient les cheveux du prédécesseur de ce corps. Celui-ci était encore sous le choc de la transformation, mais quand il se réveillerais, elle devra le combattre pour garder possession de cette enveloppe. La lutte serait dur, car cet imbécile avait un mental d'acier. Mais ces préoccupations attendrais. Elle voulais donner la mort, et elle se souvenais d'un crétin qui voulais se suicider. A peine genin, donc faible. Elle pourrait s'entraîner dessus, ce serait un bon commencement. Oui ! C'est décidé ! Elle se rendis donc au bureau de Nifheim, ou elle cacheta une enveloppe à destination du gamin, dans lequel elle le conviât à se rendre sur les terrain d'entrainement les plus éloigné, ceux utiliser qu'en de rare occasion. Pour dissiper les doute, elle alla chercher un jeune genin en mission de surveillance et lui donna le parchemin en lui quémandant de le rammener à sa cible au plus tôt. Pour ne pas aiguiser les doutes du messager genin, un simple Henge. Ils étaient tous stupide.

Elle se rendis donc au terrain d'entrainement, ayant fais du shopping pour l'occasion. Elle avait acheter de simple vêtement ample, et s'était servie dans un râtelier d'arme d'Iwa sous l'apparence du messager qui était censé s'y trouver, pour n’éveiller aucun soupçons. Elle attendais sa cible de pied ferme.

Un autre jour commençait et toujours pas signe d'une mission à l'horizon. Bien que l'envie le démangé, cela faisait un mois qu'Eityjin cherchait désespérement un moyen de contrôler son foutu démon. Après le nouveau sceau de Gin, Eityjin pouvait décider de lui laisser ou non la parole, il était le seul maitre. Mais un maitre sans pouvoir, il avait pourtant tout essayé. Il avait été gentil avec lui, le laissant parler et essayant de le comprendre. Mais celui-ci n'avait fait que se foutre de sa gueule sans lui laisser une lueur d'espoir d'améliorer leur relation. Suite à quoi il a essayé la punition, le privant de communication pendant plus d'une semaine, mais ça n’eut comme effet que renforcer la haine de celui-ci. Suite à quoi il avait même tenté l'ultime recours : s'excuser. Il y avait mis tout son cœur, s'excusant d'avoir essayé de l'éduquer comme un enfant, et promettant de le considérer comme un égal. Mais là aussi ce fut un échec. Aujourd'hui le but n'a toujours pas changé, mais maintenant Eityjin n'a plus aucune idée de comment s'y prendre.
Cela faisait une demi-heure qu'il essayait de convaincre le démon à sa cause, quand il entendu quelqu'un toquer à sa porte. Heureux de pouvoir abandonner cette discussion, Eityjin se hâta d'aller ouvrir. Un shinobi se trouver là, l'air un peu gêné. Il me tendait une lettre portant le sceau du jingi, ça n'annonçait rien de bon. Peut-être trouver t'il sa progression trop lente. C'est vrai qu'il n'avait pas fait grand-chose pour le village depuis sa promotion (ou depuis qu'il est genin). Une seule question rester, était-ce une lettre de réprimandassions ou une proposition de mission. Alors que son pouls commençait à accélérer Eityjin arracha la lettre des mains du shinobi et l'ouvrir immédiatement. Celle-ci le convoquait sur le terrain d'entrainement de toute urgence. Oubliant toute forme de politesse, Eityjin y accouru immédiatement, laissant le messager en plan devant une porte ouverte. Il parvint à destination en moins d'un quart d'heure (ce qui relève de l'exploit vu ces capacités physiques). Cherchant hâtivement quelqu'un, une fille attira son attention, c'était la première fois qu'il la voyait. Elle avait de longs cheveux pâles et semblait attendre quelqu'un. Ne voyant personne du jingi, Eityjin s'approcha d'elle et demanda d'un ton haletant :
- Désolé de te déranger, mais je cherche le chef du jingi... Euh, excuse moi, tu ne vois peut-être pas de qui il s'agit. C'est un homme d'un peu plus de deux mètres. Est-ce que tu l'as vu ?

Un grand sourire s'étala sur les lèvres de notre déesse. Car c'est comme cela qu'elle se considérais. Tel une déesse, elle était la mort. Elle était sublime et ce crétin ne l'avait sans doute pas remarqué. Elle se retourna pour regarder en face sa proie. Naïf, il n'avait pas vu le danger. Il était tel un petit papillon se prenant dans une toile d'araignée. Il battait faiblement des ailes, comme pour se débarraser d'une brise gênante, sans comprendre qu'il était déjà mort.

-Bonjour, petit papillon. Je t'attendais. Je suis Amada Shinsakuna, princesse du pays de la fleur. Je suis venue chercher de l'aide dans ce village, car il est, à ce que l'on m'a dit, l'un des plus hospitalier. Désolé de me présenter ainsi, je dois vraiment avoir l'air sale.

L'intonation, l'innocence dans la voix, les petits yeux papillonnant, elle était géniale. Sa beauté naturelle renforçait le tout. Elle se rapprocha du jeune ninja, faisant une petite révérence, comme si elle tenait un jupon. Maintenant qu'elle était proche, elle pouvait voir une lueur dans les yeux du garçon. Elle connaissait cela... Puisque l'ancien possesseur de son propre corps l'avait possédé, cet éclat. C'est l'éclat de celui qui est possédé, qui n'est pas seul. Très intéressant. Elle avait encore plus envie de le tuer.

Elle s'approcha, et avant même qu'il ai ouvert la bouche pour lui répondre, elle enfonça la lame du kunai qu'elle avait cachée dons son dos. Les yeux écarquillés du jeune garçon la remplirent d'extase.

- Adieu, petit papillon, et meure bien.

Alors qu'il expirait et qu'elle détruisait les preuve de son passage tout en répandant des preuves qui appartenait au messager, le démon prenait forme.

- A la liberté ! Depuis le temps j'attend ça. Merci, beaucoup Maintenant, je peux faire ce que je veux. Comme te tuer.

Elle lui lança le sourire le plus séduisant qu'elle pouvait, avant qu'il n'utilise le corps du pauvre gamin pour faire exactement ce qu'elle avait fait au sien. Et il lui sauta dessus... Lent... Tellement lent qu'elle eu le temps de se faire une manucure avant de l'étripailler gaiement. Elle en absorba la souffrance quand celui-ci se décomposa. Ravie de ne pas avoir un corps dont elle dois se débarrassée, elle partie, ayant pris soin de réactiver le sceau du tsuchikage une fois dans le bureau du "chef du jingi". Là, elle se rendormie, redonnant place à cet homme qui partageait son corps.