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 La mission chiante

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MessageSujet: La mission chiante   La mission chiante EmptySam 14 Juin - 18:08

Le texte suivant peut ne pas convenir à tous public, âmes sensibles s'abstenir.


Partie I: L'attribution de la mission

Ma voix trahissait les efforts que je mettais dans ma course. Je regarde derrière moi. Un petit souffle de soulagement, il n'y est pas. Est-ce que je l'ai semé? Je courre en zigzag dans les rues de Kiri, allant un peu partout sans trop savoir où aller, comme un jeune puceau tâterait le corps de sa première conquête. Après plus de dix minutes de course intense, je m'arrête pour reprendre mon souffle. Je tâte la veine de mon poignet. Ça y est, je vais crever, c'est sur. C'est pas humain de courir comme ça, je vous dis. Je me penche comme si j'allais dégueuler sur le sol mais me relève péniblement la tête.

Le sourire fier, satisfait, il était là. Les bras croisés, il me regardait avec ce genre de regard qu'ont les bébés quand ils réussissent à uriner dans le visage de leur parent avec satisfaction. J'ouvre grand les yeux, la peur me tétanise. Mes jambes deviennent molles et je sens que mes sens me perde au même moment où il glisse les premiers mots :

- Kazuo … Nous avons une mission pour toi.

Nooon! Et ça recommence, ça n'arrête jamais, j'ai beau courir, m'enfuir, changer de forme, baiser la femme du patron pour lui demander de l'aide, rien n'y fait, je n'y échappes pas! Cruel destin qu'est d'être un ninja; toujours obligé de faire la course des autres.

- Je suis malade, j'ai un bras cassé, j'ai mal au cœur, j'ai mangé un repas périmé, je suis saoul!

Rien n'y fit. Il me prit par le bras et me traîna jusque dans le bureau des supérieurs de Kiri, où l'on attribuait les missions aux ninjas, jeunes comme vieux. Nous passions devant une fil à la queue leu leu. Plein de jeunes ninjas remplis d'enthousiasme, l’œil pétillant comme s'ils allaient manger leur premier repas en plusieurs jours. L'envie de dégueuler me reprenait aussitôt. Trop d'imbéciles heureux dans les environs.

J'eû à peine le temps de penser à l'endroit de mon dégobillage qu'on me traînait déjà de force dans le grand bureau du patron. Je crois qu'en dessous du Mizukage, c'est le plus haut gradés, mais j'en suis pas sur. Je cligne des yeux et le regarde comme si j'essayais de trouver une petite vache qui se trouve très loin dans un pré.

- Vous m'voulez quoi!?

Il me lance un regard sévère et rempli d'animosité mais il ne relève pas l’agressivité que je lui jettes éperdument dans la gueule. À croire que rien ne l'atteint ce con. Il est entouré de trois hommes, qui, les bras croisés, me jettes un regard désespéré. Mon ancien sensei s'y trouve. Je veux le saluer de la tête mais on me gueule déjà dessus.

- Kazuo! Tu sais que je pourrais te foutre en tôle pour ça!? Si t'avais pas sauvé ma fille étant plus jeune, je sais pas ce qui me retiendrais de te foutre la raclée de ta vie et de te laisser pourrir en geôle, espèce d'incapable!

Soudainement, son regard se ramollit et son ton change :

- Mais aujourd'hui, nous avons besoin de toi … Nous savons que tu es bon pour t'infiltrer et tu es … (il avale difficilement sa salive) Le seul ninja de ton niveau que nous ayons sous la main pour le moment, tu sais, les temps sont durs et … enfin, je ne veux pas dire que ce l'était moins avant, mais je veux dire que … Enfin bon.

Il radoucit l'étreinte de son collet comme s'il manquait d'air. Je lui jettes un regard interrogateur. Maintenant, l'homme qui m'avait emmené m'avait lâché et avait rejoint ses compatriotes, debout devant moi. Alors que le grand chef cherchait ses mots comme un imbécile qui tente d'expliquer le sens de la paix internationale ainsi que les accords économiques inter-territoriales à long-terme, l'homme qui m'avait tiré jusqu'ici prit la parole.

- Des scientifiques ont trouvés ce qu'ils appellent un remède à la faiblesse. Si tu prends l'une de ces pilules, ta masse musculaire grandirait de trois fois et ta puissance en serait grandement affectée … Au début, nous avons laissé ça allez, pensant que ça pourrait nous être utile, mais cela prend une ampleur que nous ne pouvons nous permettre de ….

Et voilà, il se perd lui aussi dans ses mots. Je m'éclaircit la gorge et tâte le côté de mon corps avec ma main droite. Je cherche ma flasque d'alcool. Mais où est-elle? Je regard autour, le regard désespéré. L'homme tout à la gauche me regard avec un sourire moqueur. Sur son bassin … Ma flasque!? Je lui lance un regard écœuré et prends enfin la parole :


- Vous voulez que je les arrête … J'ai vu, depuis quelques jours, que plusieurs citoyens en souffrait et même en mourrait … Je me demandais ce que vous foutiez.

Je me masse le cou. La course de tout-à-l'heure fait encore des ravages.

- Je veux bien le faire, mais je veux avoir ma flasque!

D'un grand mouvement théâtral, je lance mon bras gauche et pointe l'homme qui m'a volé ma flasque. Son sourire moqueur disparaît aussitôt, mais il ne tente aucun mouvement.

- On te donnera ta flasque une fois que ta mission sera réussie. Tu n'as pas beaucoup de temps, un jour à peine. On t'attendra ici ce soir. L'échec n'est pas permis!

Je jettes un regard désespéré autour de moi. S'ils veulent que je me battes, je vais le faire! J'esquisse un mouvement pour l'attaquer, mais sans pouvoir vous expliquer pourquoi, je me retrouve soudainement sur le cul, dans le corridor, avec tous les regards interrogateurs des jeunes ninjas. Je leur envoi un doigt d'honneur en me relevant et en grommelant. Je vais devoir faire cette mission rapidement si je ne veux pas me faire trop chier...
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MessageSujet: Re: La mission chiante   La mission chiante EmptyMer 18 Juin - 19:31

Le texte suivant peut ne pas convenir à tous public, âmes sensibles s'abstenir.
Partie II: La prise de ... Oh et puis merde.

J'arpente les rues délaissées et mal nettoyées. La pluie, comme d'habitude, a encore tombée et les trottoirs sont jonchés de déchet détrempés ainsi que de poubelle détruite par les animaux environnants, en quête de victuailles. J'inspire, et ferme les yeux. Dire que ç'a déjà été beau ici. Maintenant, seule une grosse laideronne et un grand connard dégarni font de l'animation. Ils gueulent bien trop fort. Leurs - hypothétique - futurs clients ne font pas que les ignorer, ils se sauvent carrément de leur vision, préférant passer par les rues environnantes. Quel bon choix.

Je mets nonchalamment mes mains dans les poches de mon veston après avoir machinalement tenté de prendre ma flasque, toujours disparue. Où est-elle, déjà? J'y pense quelques secondes, fermant les yeux, me concentrant comme si toute la puissance de ma mémoire était demandée. Ah oui, ce foutu sensei me l'a prise plus tôt. Non mais quel ... Enfin. Je change de rue et commence lentement, mais sûrement, mes recherches qui s'annoncent déjà longues, pénibles, et chiantes, comme les jambes d'une danseuse particulièrement défraîchie. Tiens, parlant de danseuses, je pourrais peut-être aller aux danseuses plutôt que de faire ma mission. Je fouille quelque peu dans mes poches, tout en marchant. Il me semblait bien aussi que j'étais légé, ce con m'a même prit ma bourse. Je suis sensé faire ma mission sans bourse et sans alcool!?

Déglutissant péniblement, je me demandais presque si mendier au coin d'une rue serait une façon équitable de régler la situation, mais mon esprit critique et rationnel me rappelait que faire cette mission serait sans doute une meilleure idée. Je perdit alors tout espoir comme tout début d'érection. Les jeunes femmes aguichantes seraient pour une autre fois.

La journée s'annonçait mauvaise, comme d'habitude. Comme je l'ai dis plus tôt, le temps était à gerber et les rues infectes, mais en plus, presque personne ne jonchaient les vastes rues de Kirigakure no Sato. Comment passer inaperçu comme futur client si l'on est l'une des seules personnes présentes dans une zone d'une lieue? Foutu destin, je vous dis, on s'acharne sur moi.

Je m'arrête. Un banc à ma droite me sourit. Je lui fais un salut de la main comme un fou furieux et m’assoit dessus dans un grand râle d’allégresse. Ça fait combien de temps que je suis debout, déjà, dix minutes? Quinze? Bien trop. Vous avez entendu me théorie disant qu'un homme ne doit jamais marcher? Sûrement pas, et ce sera pour une autre fois! Maintenant, j'ai une mission. Je me lève comme si tout espoir venait de me revenir. L'alcool m'attend au bout de la réussite de celle-ci. Je me rappelle alors où avoir vu ces premiers hommes. Beaucoup en parlaient, mais personne n'osait agir.

Ceux prenant les petites pilules devenaient si gros et si fort que personne n'osait s'y frotter, excepté la mort, qui venait les prendre sans attendre une invitation. Ils étaient apparût près de l'entrée sud de Kiri. Mon petit doigt me disait que le laboratoire était complètement dans le sens opposé. Une tactique simple et concise: porter l'attention des gens sur un lieu pour être tranquille dans l'autre. Afin d'avoir, au moins, des informations, je devais me rendre rapidement sur la scène où avait lieu tout ces achats de pilules mortelles.

M'y rendant prestement, je vis rapidement les vendeurs au coin d'une rue. Je m'accota un peu plus loin en regardant au ciel. Je m'attendais presque à ce ce soit difficile de les trouver, mais la logique dit qu'un vendeur ne souhaites que se faire voir. De plus, ne suis-je pas le premier à intervenir au nom des autorités Kirienne?  
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