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| Relation a rasoir de fils | |
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Gin Inkan
Messages : 1907
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Relation a rasoir de fils Ven 11 Juil - 18:17 | |
| Une voix s’éveillait… Abandonner son titre de Kage. Voila bien la dernière chose à laquelle je pensais en pensant aux derniers événements. De tragiques faits, les temps redevenaient durs. Niflheim me hantait. Mon meilleur ami me manquait tellement. Il était accompagné de toutes ces âmes qui elles aussi avaient finies par s’éteindre. La paix n’avait finalement durée qu’un temps. Akatsuki avait profité de notre absence. Et Akira était revenu, le délivrant de sa lourde mission, mais emportant avec lui le poids des meurtres au pays de la foudre. Tant de sacrifice pour si peu. L’air déprimé, je lançais pour la centième fois mon ancien et devenu légendaire Fuinjutsu, ôtant toute vie au Ninjutsu dans la zone dont je souhaitais, qui mourrait au creux de mes mains, comme pour illustrer un nouvel échec. Même cela m’avait été enlevé..
Une voix me soufflait.. Ne faisant que cela a longueur de journée, je n’étais rien, et que si un jour j’eusse été quelque chose, aujourd’hui cela n’avait plus d’importance. Que je croyais pouvoir contrôler le monde, et le monde qui m’entourait me soutenait. M’apportant la force durant la révolte a Iwa, puis la confiance lorsque le coup d’état et mon statut de chef prononcé. Les Iwajins croyaient en moi, gonflant mon égo. Mais également d’autres shinobi d’autre nation, comme ce Tezuka qui m’idolâtrait pour l’Hégémon du monde shinobi. La guerre ne fit que me soulever a l’état de divinité, mais aussi de moins que rien après seulement quelques jours.. Que tout n’était qu’illusion. Quelle connerie d’avoir cru en ces signes. Et les désillusions sont dévastatrices lorsque le voile est levé.
Une voix me confiait que je n’étais que la victime du monde. Une voix m’affirmait que j’avais provoqué ce monde. Une voix m’émiettait en me faisant comprendre que tout était de ma faute. J’étais mauvais. J’étais naïf. Et surtout stupide d’avoir cru bâtir le monde tel qu’il me plaisait. Cependant, j’étais encore loin de me douter, que ma plus grande stupidité, résidait a écouter cette voix. Me comprenant, me parlant, me manipulant, me détruisant. Elle se servait de faiblesse bien fraiche pour contrôler mon esprit, m’emmener a des réflexions, que je finissais par conclure moi-même. M’enfonçant encore et encore dans un monde noir de culpabilité. Macabre. Son scénario devait être parfait. Je suis.. Je suis. Non. Je ne suis… Tu n’es qu’inutilité qu’en ce n’est qu’incompétence. Regardes ce que tu as commis. Oui, que de sacrifices, tu ne sais rien faire d’autres. Il avait raison. A chaque fois que j’avançais, une partie d’une chose que j’aimais ou de moi-même partait en lambeau. Je lâchais un petit « Ouais » abattu, n’ayant que l’effet d’achever l’once de combativité qui me restait, donnant alors mon accord tout entier a ces paroles futiles et trompeuses. Pour ne rien rajouter de plus désolant, j’étais seul sur un grand banc noir, situé sur un espace public ou le soleil était caché par une grande pointe rocheuse, et finissait de plonger la scène dans l’obscurité. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Relation a rasoir de fils Ven 11 Juil - 19:43 | |
| Je me mouvais entre les murs dévastés et ceux qui étaient encore intactes. Je ressentais encore les frémissements étranges parcourir mon corps. Comme un corps en osmose avec l'esprit, c'était la marque d'un dérangement total et unique de mon être. Le temps se prend aussi au jeu, chavirant entre le gris et le noir, le vent vint mordre ma figure pour me rappeler que je courrais à perte. Un flash ou deux se poursuivaient continuellement dans mon esprit, des images noires et blanches très lumineuses jaillissent devant mes yeux, les tâches de sang rouge puissant devinrent le temps de ces lugubres flash des signes noires d'une violence au paroxysme de son art. Les mouvements impromptus et saccadés des flash se mouvait pour donner vie à une véritable caméra retraçant en se faufilant les méfaits de kumo, prémices de nuit agitées peut être. Je ne voulais pas nécessairement oublier et renier tout cela, je suis cette chose que les dieux ont créé. Me définissant comme une chose, je révèle en fait à moi même tout le dégoût qui nait en moi. Qui suis-je, bon et brave soldat appliqué des services du Jingi, à la botte d'un roi sans grande majesté pour moi finalement.
Gin Inkan, le symbole d'une puissance dans le gouffre vide appelé déchéance. Ce type finalement si narcissique contrairement à ce qu'il chante à qui veut l'entendre. Un gentil bonhomme, efficace et dévoué à sa patrie. Mais j'ai suivi comme un mouton cet homme et le système qu'il a enfanté. En me pliant aux règles et en agissant pour le bien du peuple, pour les intérêts du Jingi et donc du tsuchikage, je n'ai fais que corrompre ma pensée initiale.
Je trébucherais presque au rythme où je vais, je traîne la patte et frôle de tomber devant les passants. Ils portent eux le malheur et la déception, sans aucune fierté et laissant paraître publiquement leurs émotions après la guerre qu'ils n'ont finalement pas trop vécu. C'est l'attaque de cette organisation aux nuages rouges qui a le plus atteint leur moral. Allez brûlez en enfer me dis-je, et pourtant j'ai aidé et supporté tant de malheur pour eux, eux qui ne savent rien de ce que j'ai fais.
Alors que je continue ma route, je ressens le besoin de nouer contact avec les minerais du village. Ils nous connaissent si bien, ces petites choses inconnus de la plupart d'entre nous assistent à bien des perturbations, à pas mal de nos actes. En réalité, personne n'y pense sauf mon clan. Nous qui avons le pouvoir ultime de manipuler ceux-ci, de les sentir et même d'exprimer avec eux.
J'aperçois la mine du village, dans son antre se tient debout un personnage aux cheveux d'argents rayonnant malgré le temps morne actuel. Les bruits de sandales résonnent sourdement sur le sol, les cailloux et quelques filets d'eau qui refusent de s'en aller. Les pluies sont sûrement bonne amie du village en ce moment, je pose mon regard sur le terrain sur lequel j'avance. Il ne m'a pas vu, je le sais, puisqu'en me redressant, enfin en relevant ce qui me sert de tête, j'observe le même cadavre sur pattes. Le corps presque inerte, malgré l'activité sur ses deux jambes pour rester dressé dans ces lieux. -Vous n'êtes pas au chaud dans votre bureau, tsuchikage sama ? Le vent est cruel, ma chair en témoigne. Triste penseur enfermé dans sa culpabilité, réveillé par les paroles faussement bienveillantes d'un guerrier de l'ombre tourmenté. |
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