La feuille cherche une tête

Le bâtiment du hokage était inactif, les papiers s'accumulaient et personne ne savait quoi en faire. Une fois de plus, Konoha se retrouvait sans leader. Le bureau de Hanako Hyuga était vide, sans âme. Mais aujourd'hui, une simple lettre s'apprête à raviver cette pièce. Quelques couloirs plus loin, derrière une simple porte en bois, celle-ci parvint.

Il s'agissait du conseil de Konoha, si influent et fantomatique. Autour d'une grande table siégeaient quelques élus. Leurs visages sont méconnus de beaucoup, leurs noms est sans importance pour cette fois mais des choix vont être faits ici même par ces illustres inconnus régnant tout là haut au dessus de la cité de Konoha si harmonieuse. Si celle-ci était un exemple de stabilité, ils en étaient pour beaucoup. Ils assuraient un équilibre clair et une cohérence dans chaque choix qu'ils faisaient.

Le parchemin envoyé par Sayoko Hyuga en urgence depuis le pays du vent était marqué d'un sceau. On le retira et déroula le papier sur la table. Quelques lignes grattés en urgence et visiblement dans la fatigue annonçait la triste nouvelle. Hanako Hyuga, hachidaime Hokage, s'est retrouvé dans le coma après la bataille pour les artefacts du démon à queues. Des étonnements jaillirent alors à l’énonciation de la nouvelle. L'un d'eux grogna.

-C'est pathétique, qu'un hokage tombe pour des futilités pareilles dans le pays du vent est une honte pour le village. Cette petite hyuga n'a jamais eu les épaules, qu'allons nous faire maintenant?

-Il faut d'urgence rapatrier son corps et le placer en lieu sûr. Personne ne doit savoir ce qu'il s'est passé, sinon nous serons à la merci de ces barbares de Kiri.

-Sans parler de la fourberie du tsuchikage, les shinobis présent lors des faits doivent de toute urgence revenir à Konoha.

-Personne dans le village n'a assez de carrure pour diriger le village, nous sommes victime de notre propre développement. Les responsabilités que ce poste implique sont bien supérieurs à celles connues par le passé.

Les tractations durèrent plusieurs heures. Les membres de la nébuleuse prirent quelques pauses mais tous étaient véritablement préoccupés par la situation. Un choix se dessina bientôt. Aux environs de trois heures du matins, les ombres s'extirpèrent du bâtiment. Le destin de la feuille était bouclé.