J'me baladais, sur l'avenue...

Sora avait fini son épreuve. Après être sorti de sa salle de soin, là où il avait été réceptionné après l'explosion qui l'avait fait terminer son épreuve, Sora s'était rendu dans sa chambre de l'aile d'Iwa. Il fallait qu'il fasse un truc pour sa situation. Il fallait qu'il contact Konoha, et rapidement. Le survivant Uchiha était bloqué à Iwa à cause d'un Kage manipulateur. S'étant fait entuber en long, en large et en travers, Sora ne supporterais pas de rester plus longtemps à Iwa. Plus il restait à Iwa, plus il s'embourbait dans une situation déjà bien complexe.

Rentrant dans sa chambre, il s'affala sur son lit. Une idée lui vint à l'esprit. Les kages bunshins, c'est cool. Et c'est très utile. Étant donné qu'un kage ne possède pas le chakra d'Ashiro en lui, le risque était réduit ! En effet, Sora, depuis son arrivée à Iwa, avait le chakra d'Ashiro dans les veines. Sora savait que le Tsuchikage avait une potentielle influence sur lui, ce qui l'empêchait d'agir. Il préférait ne pas prendre de risque, et utiliser un kage bunshin permettait de les limiter au maximum. Croisant ses doigts, l'Okinawa accueilli son clone :

- Tu peux aller me chercher un masque s'il te plait ?

Sora l'avait perdu dans l'explosion ayant mis fin à son épreuve. Cependant, son clone avait les mêmes pensées que Sora. Jouant sur cela, Sora était certain que son clone avait compris. Le clone sortit alors de la pièce où Sora était. Attrapant un stylo et une feuille au passage, le clone griffonna quelques mots sur le morceau de papier blanc :


Le clone plia le papier et le glissa dans sa manche. Ensuite, le clone sortirait de la chambre en camouflant son visage avec la capuche de son long manteau bleu ciel. Il quitterait l'aile d'Iwa en faisant bien attention de ne pas être suivit, puis se dirigerait vers l'aile Konoha-jin.

Arrivant dans l'aile de Konoha, il y pénétrerait plus profondément. Entrant dans un couloir qui ressemblait fortement a celui qui contenait la porte de sa propre chambre, le clone de Sora marcherait un petit peu avant de faire discrètement glisser le morceau de papier contenant le message dans une des fentes de la porte. Le message, atterrissant silencieusement dans la chambre dont la porte bloquait l'entrée, tomberait sur le sol, et avec la poussé qu'aurait administré le clone à l'enveloppe, il serait impossible de la prendre sans être dans la chambre.

Sora aurait de la chance : il se trouverait que la chambre dans laquelle le message serait tombé était celle de Shura Hônodenki, une de ses amies qu'il n'avait pas vue depuis l'épisode Kiri VS Konoha. Espérons que la jolie petite blonde réagisse convenablement et que Sora reçoive de l'aide dans le cas où tout ceci se produirait. Vérifiant qu'il n'était pas observé, le clone pourrait ensuite se désincarner en toute tranquillité.

Sora, qui viendrait d'avoir l'information comme quoi son clone avait réussi, pourrait se reposer tranquillement dans sa chambre.

Le clone ruminait ses pensées pendant qu'il passait à travers les longs couloirs des différentes ailes du palais Futae. Pour l'instant bloqué à Iwa, il ne supportait plus cette surveillance constante qu'Ashiro imposait à tous les habitants de ce village maudit du nom d'Iwa. La liberté et la paix telle que la concevait les premiers créateur des célèbres villages cachés ninjas, deux des plus grands Shinobis de tous les temps, j'ai nommé Madara Uchiha et Hashirama Senju, n'était plus que fantasy dans ce village rempli de cristal bleuté que le Godaime Tsuchikage, Ashiro Ryuka, pouvait manipuler à sa sauce. Le village dont le Kage fourbe et manipulateur était le dirigeant n'était qu'une pièce de plus sur son plateau d'échec qui contenait déjà la pièce Uchiha et la pièce Sharingan. Cependant, pour ces deux dernière pièce, Sora ne le savait pas à coup sur. Il s'en doutait un peu, mais n'était sur de rien.

le clone avançait, la tête baissée, telle un membre de la guilde des Assassins se fondant dans la foule pour s'y dissimuler. Sauf que la, le clone était seul, avançant dans les couloirs comme le héros vers sa destiné, comme le condamné à mort vers l'échafaud. Avançons nous tous vers un but précis défini dés notre naissance ? Ou au contraire pouvons nous, à chaque instant, de par nos actions, influencer ce que beaucoup appellent "le Destin" ? Encore une question que l'humain, en toutes ces années d'existence, n'est toujours pas parvenu à élucider. Quelqu'un y parviendra-t-il un jour ? Personne ne le sait et certainement personne ne le saura jamais. Mais pour l'instant, le clone se demandait si dans le grand livre de la vie il était marqué que son futur serait plus doré que son présent car pour l'instant, sortir de cette mélasse qu'était sa situation à Iwa n'allait pas être chose facile. Le clone, toujours dans ses réflexions, entrait à présent dans l'aile de Konoha.

Le clone pénétra dans un couloir qu'il connaissait bien. C'était le même couloir que celui des chambres dans l'aile d'Iwa, à ceci prêt que la décoration correspondait plus au village caché de la feuille, là où Sora avait passé toute son enfance. Cette enfance si proche et pourtant si loin... Il y a encore deux ou trois ans, Sora était tranquillement avec ses parents dans le village de Konoha, à étudier ses arts ninja et à s'entrainer dur pour évoluer, et maintenant tout n'est plus que souvenir. Désolation, destruction, solitude et tristesse sont les maitre mot de la vie d'un jeune shinobi déboussolé et détenteur d'un pouvoir puissant. Très puissant. Trop puissant ? Cible de la convoitise de beaucoup de monde, Sora à été malmené à cause de ses pupilles écarlates, symbole et héritage de la gloire passé d'un des clans qui a façonné le monde que l'on connait aujourd'hui.

Le Clone s'arrêta devant une porte qui l'intéressait quelque peu. Il sentait une aura, quelque chose l'attirait, comme le souvenir d'un bonheur passé qui était là, devant lui. S'approchant discrètement, le clone percevait tout et rien en même temps, comme une infime bribe de données à peine perceptible. Un léger sourires se dessina sur ses lèvres, et il décida de glisser ici le message qu'il avait lui même écrit. Lorsque le bruit de glissement suivit du *tac* sec du papier tombant au sol se fit entendre, le clone cacha un sourire sous sa grande capuche. Se retournant, le clone se fit disparaitre, sans se douter le moins du monde qu'il avait glissé le message chez la dénommée Shura, une de ses seules amies.

Comme pouvait-il faire ? Sora, qui venait de recevoir les informations du clone, n'avait qu'une idée, et il venait de la réaliser. Il était sur la bonne voie, pour une fois. La voie qui menait ver un futur plus doré que le présent, la voie du progrès, la voie du bonheur, pas la voie du malheur ou de la destruction. Sora était fier de son coup qu'il jugeait discret et approprié, et il pouvait maintenant se reposer tranquillement, allongé sur son lit dans sa chambre.