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Sujet: Entrainement [Kuchiyose] Ven 9 Sep - 0:14
Entrainement B [Kuchiyose] Ban 晩
Une grande inspiration, sachant déjà d’avance que la journée va me paraître longue… Très longue… Car en dehors d’un scarabée qui ne cesse de parler, les autres liés à mes invocations, les autres sont du genre à libérer un mot puis prendre un temps de pause avant de passer au suivant, ce qui rend chaque conversations et échanges des plus ennuyeux. J’avance légèrement mon tsuba pour faire apparaître une partie de la lame de mon katana hors de son fourreau, passant la paume de la main sur le tranchant pour me faire saigner et finalement frapper le sol avec cette part ensanglantée pour invoquer le pacte du scarabée. Cette fois-ci je n’utilise pas ce pacte pour obtenir l’aide de l’un d’entre eux mais bien pour converser avec le « Roi » de ces êtres, ayant besoin d’un renfort adapté. En effet, en étudiant mes techniques ainsi que mes alliés particuliers j’ai pu constater que mes défenses étaient bien minces face à l’adversaire et vu que le Katon n’est pas un Ninjutsu des plus approprié pour pratiquer des techniques protectrices et le Kenjutsu non plus d’ailleurs, j’espère trouver un soutien auprès des Scarabées. Après tout cet insecte à la carapace solide donne l’impression d’être coriace, donc doit bien posséder des capacités de défense non ? Le kabutomushi gardien du pacte apparaît alors devant moi, me regardant fixement alors que je le salue respectueusement. Oui avec eux je sais me montrer serein et agréable, après tout ils ont toujours été présents dans le clan Tanaka et sont proches de nous sur bien des points. Mais passons, je ne vais pas commencer à parler des liens qui nous unissent.
Comme je l’ai dis juste avant, ils sont très lents pour s’exprimer et heureusement que je ne dois pas entretenir un débat philosophique avec eux sinon je pense que les sables du temps s’écoulant me tueraient avant que ces derniers finissent d’exposer leur vision. Mon regard fixe sur lui, ma posture droite, je prends enfin parole sur un ton assez neutre, ce qui est bien plus agréable à entendre que celui utilisé avec la majorité des êtres vivants que je croise.
- J’aimerais rencontrer Tōtoidesu. J’ai un service à lui adresser. Je te prie de me guider jusqu’à lui.
Il me regarde sans rien n’ajouter, semblant perdu dans ses pensées, surement occupé à réfléchir au sujet de ma demande. J’attends alors sagement, évitant de dévoiler l’ennuie que fait naitre cette situation. Une brise nait pendant ce temps, l’air frais circulant, le silence est tel que je peux justement entendre ce doux sifflement ainsi que les feuilles qui se laissent guider par ce courant si léger. Heureusement qu’ils agissent bien plus vite quand il faut passer à l’action sinon le temps qu’ils décident ou non de bouger le combat serait terminé.
Ce Scarabée, qui est d’ailleurs assez massif pour un insecte, se rapproche de moi pour venir me toucher avant de me faire disparaître avec lui dans les Plaines Gürin, le monde des Scarabées, pour commencer à avancer et me guider jusqu’au « Roi » de ces lieux. Bien sur, avancer à son rythme, un rythme aussi élevé que celui de ses conversations. Des fois je me dis que tout cela est une forme de test pour jauger de ma patience. Finalement nous arrivons devant le maitre des lieux, un scarabée imposant et pas spécialement à cause de sa taille mais surtout de sa posture, comme affalé sur une pierre ressemblant à un trône, avec un ventre digne de la lune. Le Gardien du pacte s’arrête et je me rapproche de Tötoidesu en m’inclinant respectueusement.
- Seigneur des Kabutomushi, vous avez toujours soutenu ce pacte entre nous, offert votre soutien à mon Clan. Aujourd’hui je viens à vous pour vous demander l’aide de protecteurs.
Je reste toujours respectueux envers ce dernier, comme envers son messager, attendant sa réponse avec patience. Je suis sur que si j’osais je pourrais prendre le temps de méditer avant qu’il s’adresse à moi. Le silence à nouveau présent, je peux entendre sa carapace grincer à chaque fois qu’il respire, puis après un moment il lèvre sa… Main ? Patte ? Bref son membre pour invoquer trois Scarabées de taille humaine dont l’apparence pourrait rappeler des samouraïs. Tötoidesu respire lentement, bruyamment avant d’enfin me parler.
Un temps fou pour une simple phrase, mais au moins j’ai ce que je souhaitais, enfin j’ai obtenu en tout cas une aide, maintenant c’est à moi de gagner le droit de l’utiliser. Je suppose que c’est pour prouver ma valeur et me montrer digne d’eux pour les invoquer par après.
- Merci à vous Tötoidesu.
A peine ai-je répond que les trois Ban ont dégainé pour bondir vers moi, me forçant à reculer, sortir mon katana et tenter de parer au mieux les attaques qu’ils me lancent. Mais à trois contre moi, ils ont un avantage certain surtout qu’ils tentent de me prendre par les cotés, m’obligeant encore à reculer, esquiver, parer. Nous échangeons quelques passes, nos lames se croisent, je sens l’air m’effleurer quand ils tentent de me toucher, je sens ces lames me frôler, si je ne fais pas plus attention ils réussiront à me blesser. Je recule à nouveau d’un bond en arrière pour m’élancer vers eux, visant directement un des trois, bondissant dessus en frappant verticalement a toute vitesse, avec toute ma force.
- Iaigiri
Ma lame frappe et cogne la carapace du Ban au lieu de passer au travers. Je ne l’ai pas découpé… J’ai juste cogné sans réussir à le blesser. La cela va poser problème, vraiment un gros problème, mais au moins je sais maintenant qu’ils sont résistants et pourront être de bon défenseur. Pris par la surprise, j’oublie d’esquiver et la lame d’un des trois me lacère la chair au niveau de mes cotes à droit. Je pose la main libre sur mes cotes et me rend compte que je vais devoir user d’autres techniques que le Kenjutsu pour remporter cette bataille. Je sais déjà que je ne peux pas utiliser d’invocations en ces lieux, du coup je bondis pour passer derrière mes ennemis faisant le signe du Clonage avec mes mains.
- Bunshin no Jutsu
Equilibrant un peu les forces en créant deux clones de ma personne, même si ceux-ci ne valent pas grand chose, ils permettront de faire illusion juste instant. Avec mes clones je fais un nouveau bond en arrière lançant trois shurikens qui ne font que ricocher sur eux, un petit test pour bien vérifier que cette carapace n’était pas une technique de corps à corps mais bien de leur nature. Mes deux clones foncent sur les ennemis pour les distraire, venant disparaître dès le premier choc de leur arme alors que je fais le Mudra du Tigre en prenant une grande inspiration.
- Bakufû Ranbu
Recrachant un jet de feu partant tel un tourbillon vers mes adversaires, fixant ceux-ci en voyant deux d’entre eux sortir avant que la spirale enflammée les captures, mais heureusement un se fait prendre, se retrouvant captif de ces flammes se resserrant sur lui. Je l’ai remporté… Je viens d’en avoir un et de le mettre à terre… Je me sens satisfait, autant par ce petit échange malgré l’handicape qui m’obligeait à me passer de mes techniques principales, que par la résistance de ces trois Ban qui deviendront mes protecteurs. La technique prenant fin, le vaincu réapparait et me salue avec ses deux frères, scellant l’accord qui me permettrait de les invoquer. Je les salue en retour avant de me tourner vers Tötoidesu, qui applaudit. Enfin applaudir, il joint ses deux pattes, les recules et les joint à nouveau, mais il fait cela avec une telle lenteur qu’il n’y a même pas de son.
Dit le gardien du pacte en se rapprochant de moi, voyant que j’avais respecté le défi lancé par le Seigneur des lieux et remporté. Rentrant grâce à lui à Konoha, sur ce terrain où je fais d’habitude mes entrainements. Il me resterait à m’assurer de la méthode d’invocation ce qui serait plus théorique que pratique. Un dernier salue au Scarabée Gardien et je me retire pour retourner vers le Département de la Surveillance d’un pas lourd et lent, comptant bien entendu passer avant à ma Demeure pour soigner cette blessure qui m’a été faite.
Cinq jours à m’entrainer, à faire exactement ce que le Seigneur des Scarabées m’a indiqué et rien ne fait, je n’arrive pas à accomplir cette invocation. Ma main frappe sur mon torse pour tenter d’appeler ces dévoreurs de chairs mais rien ne se passe, quelque soit la quantité de chakra que je concentre sur cette invocation. Quelque part cela me désespère car l’erreur est une chose fréquente en tentant une nouvelle technique, cela me permet de me perfectionner et corriger le tir mais ici, il ne se passe rien, il n’y a aucune apparition, aucune invocation, même pas un petit crachat de Chakra… Alors où est mon erreur ? M’énervant je frappe mon poing sur le sol, laissant parler ma colère sans aucune retenue et c’est seulement la que Koseki, le petit Scarabée qui me suit partout depuis que je suis détenteur du pacte d’invocation, s’adresse à moi pour la première fois depuis le début de cet entrainement.
Koseki : - Ouiiii, voilà tu es sur la bonne voie.
J’hausse un sourcil face à son exaltation déplacée, me redressant pour le regarder posé la sur quelques petits rondins pouvant servir à l’entrainement. Sa réaction m’interpelle, me demandant sur le coup si ce serait une sorte d’indice, une voie à suivre pour réussir cette invocation particulière. Mon regard se porte sur cette main, sur la douleur ressentie, m’interrogeant, l’esprit passant d’ailleurs sur l’hypothèse que cela pourrait être lié à la douleur mais je n’y vois pas le lien avec les dévoreurs. Qu’est ce qu’il peut me manquer pour arriver à faire venir ces créatures carnivores ?
- Explique-toi. Maintenant.
Ma voix est froide, mon regard porté à nouveau sur l’insecte, qui dans son habitude est juste énervant, en espérant avoir une réponse intelligente, chose souvent compliquée venant de ce dernier. Il s’amuse d’ailleurs de me voir attendre, de savoir que j’ai besoin d’informations de sa part alors que je passe la majorité du temps à le critiquer ou lui dire de se taire. Qu’il profite de cette petite victoire car elles seront rares. Cela me crispe d’ailleurs de le voir danser sur son rondin de bois, presque à me narguer, devant me contenir de ne pas libérer un Katon qui me soulagerait. Surtout en entendant son petit corps crépiter sous le feu purificateur.
Koseki : - Les Dévoreurs ne viennent que si tu es gravement blessé Densetsu, les invoquer alors que tu es en forme c’est inutile. Et de plus il te faut une cible vivante, ils ne seront pas intéressés par un pantin de bois et de pailles.
Saleté de bestiole, et au lieu de me le dire de suite il s’est contenté de me regarder m’entrainer pour rien. Je serre les dents, me contenant de ne pas exploser littéralement avant de soupirer. Cela ne sert à rien de continuer aujourd’hui tout comme c’est inutile de m’acharner sans mieux me préparer. Ainsi je décide de me retirer pour le moment, retourner à mes occupations et attendre le lendemain en réfléchissant à comment je vais pouvoir mettre en place un entrainement qui contient le facteur de blessures graves et celui d’avoir une cible vivante. Si seulement l’Hokage permettait d’user de prisonniers pour ce genre de travail personnel, cela me permettrait de résoudre directement une des deux conditions me manquant.
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Un nouveau jour, cette fois-ci je n’ai pas attendu que ma sœur pointe son nez curieuse, j’ai préféré directement l’inviter en lui expliquant la procédure. Oh je sais qu’elle me déteste sur ce moment, qu’elle déteste ce que je prépare mais je n’ai jamais eu peur face à la douleur, je ne crains pas la souffrance de la chair considérant que celle de l’esprit est souvent la plus cruelle. Ce que mon égoïsme ne me fait pas comprendre c’est que mes actes me poussant à m’améliorer sans faire attention aux conséquences que je peux subir sont eux une torture psychologique pour celle qui ne désire que voir ses deux frères prospérer heureux et en bonne santé. Je vous passe le long discours entre elle et ma personne, ses refus pour finalement accepter de se plier à ma demande, ses grognements face à l’image des scarabées dévoreurs et sa façon de me traiter de fou furieux digne d’un Jashiniste, chose que je pourrais à la limite prendre comme un compliment. Retournant donc au terrain d’entrainement, cette fois-ci accompagné d’un pauvre animal acheté au village, que j’attache à un rondin une fois sur place, je me sens prêt à retenter cette invocation en espérant que Koseki ne m’a pas menti. Sinon, pacte ou non, je vais en faire de la purée. Je le vois d’ailleurs qui s’impatiente, presque heureux à l’idée de ce que je vais entreprendre, cela m’exaspère, en faite c’est lui que je devrais utiliser sur l’ennemi, il a un tel don pour énerver les êtres autour de lui qu’il serait une arme redoutable si il n’était pas aussi lâche.
Malgré certaines de mes habitudes, malgré le rite de souffrance, ce n’est pas pour autant que je dévoile un réel plaisir et une motivation sans nom à devoir me charcuter pour la réussite de cette épreuve, il reste un moment d’hésitation humain qui est surement du à l’absence d’un réel ennemi. Souffrir avec un autre dans la cage est quelque part un plaisir et une façon de combattre ce dernier par l’endurance, mais la c’est de la boucherie gratuite envers mon être. Il me faut un moment, un peu de sérénité, un peu de patience, il me faut me concentrer avant de sortir un Kunaï pour commencer à lacérer ma chair, au début des entailles qui font déjà frissonner ma sœur, un frisson glacial. Mais je continue pendant que Koseki me rappelle que je dois être gravement blessé, me poussant à aller plus loin, à serrer les dents quand j’enfonce le Kunaï dans ma chair. Chaque blessure est de plus en plus profonde, quelques cris libérés entre mes dents serrées, cet entrainement est une réelle épreuve de volonté mais surtout je n’ai pas intérêt à échouer sinon je vais devoir reproduire cet acte de mutilation. Sur le moment je me dis que j’aurais du attendre un combat contre un adversaire mais j’avoue que je ne suis point homme à jouer sur le hasard, ni de risquer de perdre une lutte en voulant tester quelque chose que je ne maitrise pas encore. Le sang coule, changeant ainsi la couleur des bandelettes me recouvrant, Shinrei s’approche déjà et je fais un signe à cette dernière d’attendre, continuant jusqu’à ce que Koseki cesse de bouger, prenant cela comme une indication que cela devrait suffire. Le souffle plus court, la douleur m’envahissant, je ferme les yeux pour me concentrer frappant la paume de ma main sur le torse, sur le sang de mes blessures.
- Niku no kodomo-tachi
Il ne se passe rien ? J’ai pourtant tout fait correctement … Mon regard se porte sur ce maudit scarabée, le maudissant, me préparant à me redresser quand une violente douleur me harcèle, un effet de surprise étonnant de sentir mes blessures réagir, comme si quelque chose bougeait dessous… Mes deux mains se plaquent à terre alors que je les sens, les Dévoreurs sortent de mes plaies pour foncer directement sur le pauvre animal attaché, s’acharnant dessus devant mes yeux, s’attaquant à cette créature pour lui faire subir ce que je me suis infligé, voyant ces insectes à la couleur du sang commencer à dévorer la chair de cette vie qui se débat inutilement. J’ai réussi, j’ai compris maintenant ce qu’étaient les Dévoreurs. Point besoin de faire signe, ma sœur est déjà à mes cotés prête à me soigner, restant juste un instant comme hébété devant la splendeur du spectacle, chose qui à ses yeux n’est que horreur.
Cela me fait bizarre de me retrouver devant ce scarabée humanoïde, le Dopperugengā, un être imitant mes gestes, cherchant à apprendre comment je me bats, mes techniques. D’après Koseki il a besoin de mieux me connaître pour que je puisse l’appeler au combat, mais cela reste troublant car dès que j’adopte une posture il fait de même, et plus je m’entraine avec lui, plus je fais quelques passes d’armes au Kenjutsu, plus ses mouvements deviennent naturels et arrivent même à agir indépendamment de moi telle une parfaite imitation. Bien entendu l’imitation n’est que dans les mouvements car son apparence est toute autre, c’est un monstre hideux, une bestiole immonde mais passons car je ne vais point me rabaisser à juger sur son apparence. J’ai commencé par lui apprendre l’Iaigiri, une technique au katana assez simple qui est basée sur un mouvement net et puissant pour trancher dans l’adversaire, lui montrant, le voyant essayer à son tour, et je recommence plusieurs fois de suite pour qu’il apprenne ainsi à reproduire ma technique, n’ayant même pas besoin de lui expliquer verbalement, la créature semble simplement me copier. D’ailleurs je ne tente pas de lui adresser la parole, je ne sais pas si il parle, ni même si il est capable de me comprendre. Après seulement cinq reprises il imite parfaitement mes mouvements, semblant ensuite attendre que je lui montre autre chose, ainsi je fais de même avec une autre technique de Kenjutsu et même une de Katon. C’est si déstabilisant de voir un insecte de ce genre imiter mes mouvements, mes déplacements pourtant je sens bien à nos quelques échanges qu’il a une force inférieure à la mienne, heureusement car cela pourrait me rendre paranoïaque de combattre une créature usant de mes attaques et maitrisant mes propres techniques. Les heures passent, il se montre minutieux voir perfectionniste et en voyant les lueurs du soleil disparaître je mets fin à l’invocation. Je pense que ce que je lui ai appris est suffisant, n’ayant pas besoin non plus de lui montrer tout ce que je sais faire. Après tout son objectif est de me couvrir et retenir l’adversaire le plus longtemps possible, pas de vaincre ces derniers. Surtout que cela me demanderait de partager trop de Chakra avec ce dernier et m’handicaperait plus qu’autre chose.
Koseki : - Vous avez un air de ressemblance, tu ne trouves pas ?
Un soupire s’évade, comme d’habitude quand il se permet de parler, et je ne lui adresse même pas un regard, quittant le terrain pour retourner vers ma demeure, réfléchissant au reste de cette technique d’invocation, c’est à dire la transposition, le moment où il prendra ma place. C’est une technique qui demande précision et rapidité, cela ne sera pas si facile que cela car il suffit d’une seconde de décalage pour que ce soit un échec, que la supercherie soit dévoilée ou encore que je percute cette créature à son arrivé. Mes pas continuent, lents, lourds, ne portant pas attention à ceux que je croise, ne me souciant pas des regards, perdu dans mes pensées avec comme seul élément dérangeant la présence de Koseki qui ne cesse de faire des remarques pour toujours tenter de m’énerver.
Koseki : - Je comprends que tu ne veuilles pas te balader avec, tu as peur avoue… C’est certains qu’il aurait plus de succès que toi.
Aucun mot ne s’échappe de mes lèvres alors qu’il semble s’amuser ainsi. Mais je commence à être habitué par son humour, ses sarcasmes ou encore ses critiques, surtout qu’il ne change pas souvent de registre ce qui au moins évite de me surprendre.
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Les jours passent, les entrainements reprennent, Koseki ne cesse de me provoquer alors que je montre une difficulté dans ma synchronisation avec cette invocation. Dopperugengā est rapide, il y a rien à redire la dessus, dès que je l’invoque il est la, mais c’est justement la fraction d’instant de son arrivé qui est difficile à gérer, ce moment où je dois d’un coup faire le déplacement instantané pour m’éloigner. De temps en temps trop tôt, d’autres fois trop tard, ce n’est aucunement évident de trouver le rythme parfait et je sais que cette créature perd patience car même si elle ne parle pas, elle siffle étrangement, comme pour faire un reproche. Certains jours Dopperugengā refuse de répondre à l’invocation, comme si ce dernier n’avait pas envie de perdre son temps, d’autres jours il accepte de venir, une ou deux fois, voir trois. A chaque fois c’est la même procédure, faire venir le sang, invoquer, tenter de disparaître quand il arrive sous mon apparence. Certaines fois, il refuse que nous recommencions sauf si nous nous battons avant, tel un entrainement ou alors pour me tester. Je sais que certains de ces scarabées invoqués se pensent supérieurs à nous, qu’il y a tout un rite pour se faire accepter, des sortes de traditions.
Petit à petit, malgré les caprices du Dopperugengā, nous réussissons à trouver une forme d’harmonie, une osmose. J’ai compris que ces entrainements répétés, ces petits combats avec lui, ce n’était pas uniquement pour qu’il apprenne à être moi, mais aussi pour que j’apprenne à être lui, que nous devions trouver une sorte d’entente mutuelle et pas à sens unique. Ceci me permit de trouver comment réussir l’invocation, je devais cesser de compter sur ses talents, mais bien combiner les miens aux siens. Ainsi alors que je suis encore sur ce terrain d’entrainement, que je retente une nouvelle fois l’invocation, posant la main à terre, je trouve exactement le bon rythme, sortant du terrain et laissant place à Dopperugengā. Une fois la technique en mains, nous avons recommencé lui et moi mais cette fois en lui confiant à chaque fois du Chakra, lui offrant un peu plus de ma personne. Koseki a d’ailleurs cessé de me narguer, voyant que j’ai trouvé l’entente avec Dopperugengā, cessé de me provoquer. Dès fois je me dis qu’il cherche juste à me faire comprendre ceux des Plaines des Scarabées, qu’il me provoque pour me faire réagir dans le bon sens et que je m’adapte. Non je dois me tromper, Koseki est bien trop stupide pour avoir ce genre de réflexion.
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Sujet: Re: Entrainement [Kuchiyose] Mer 21 Sep - 23:49
B [Kuchiyose] Niku no horā
Je ne vais pas vous représenter Koseki, mais cet entrainement commence bien par lui, par cet insecte qui dans la majorité des cas parle pour ne rien dire, qui souvent n’use que de sarcasme et d’agressivité, mais aussi qui est capable de venir de temps en temps me parler de choses intéressantes, de me présenter certains de ses camarades scarabées sachant se montrer des plus utiles ou particuliers. Cette journée avait débuté par une supervision surprise de certains membres des Forces d’Interrogation et Torture de Konoha, vérifier si ils seraient aptes à agir rapidement en cas de besoin, analyser rapidement si ils seraient prêt à s’occuper d’un shinobi ennemi qui détiendrait des informations capitales, et je crois que c’était cet exercice qui motiva soudainement Koseki à me parler de choses plus sérieuses qu’à son habitude. Perfectionniste à la limite du fanatisme, j’étais souvent déçu pendant ce test, jusqu’à ce que le petit insecte m’ait soufflé à l’oreille qu’il avait une solution à me proposer, un partenaire d’interrogatoire qui posséderait les méthodes idéales mais aussi une absence totale de compassion pour l’être malmené. Curieux de rencontrer un être avec de telles qualités, j’avais donc accepté qu’après cette journée, nous irions sur le terrain d’entrainement pour invoquer cette créature, tenter de faire appel à ses services que je puisse juger de ses capacités.
D’ailleurs, tout le reste de la journée, Koseki ne cessa point de me confier des petites informations, des détails sur comment m’adresser à ce futur confrère, m’exprimant que le dit Scarabée était malheureusement assez stupide, ne répondant qu’à des demandes primaires sans faire dans les longues phrases, mais aussi qu’il ne fallait jamais crier dessus car il pourrait se retourner sur son invocateur, tel un système d’auto-défense en prenant le haussement de ton pour une forme de menace. Mais ce n’était point la seule confidence, il me précisa de ne jamais parler de cette invocation aux autres membres du Clan Tanaka car dans le passé, certains membres du Clan considéraient cette invocation comme une horreur, allant jusqu’à refuser de la pratiquer à nouveau. Alors oui j’avoue, l’idée que cette créature ait été rejetée dans le passé par certains, cela ne fait que me rendre plus curieux.
Le soir venu, je me rends donc sur ce terrain, attendant un instant tout en continuant à écouter le coléoptère me conseiller. Si j’attends ce n’est point pour me concentrer sur ce qu’il conte mais surtout veiller à ce qu’il n’y ait point de curieux présents, n’aimant point dévoiler ce dont je suis capable au moindre Genin ou Chûnin trainant. A un moment, j’arque un sourcil quand Koseki me prévient que je vais devoir faire preuve d’une grande volonté, m’annonçant qu’à la fin que l’invocation demandera que je la dompte et que le seul moyen est de pouvoir lui caresser la tête. Bon, dit ainsi cela semble réellement facile, mais connaissant le petit bavard je me doute qu’il y a un piège ou pire encore, que la tête soit une partie inaccessible. Les recommandations terminées, je m’exécute, mordant mon pouce pour me faire saigner avant de faire le mudra du Cochon, suivit du chien et terminant par le chèvre pour frapper le sol.
- Niku no horā, je t’invoque.
Le runes du sceau d’invocation se forment pour finalement faire apparaître une chose hideuse, une sorte de scarabée gluant aux pattes semblant tranchantes, le corps couvert de piques avec une antenne comprenant une autre lame. La mocheté de l’invocation n’est point la seule chose marquante, sa taille est aussi assez importante, ayant un corps facilement aussi grand qu’un tronc d’humain adulte. La curiosité m’emporte et je m’approche de la créature sans un mot, la voyant prendre une posture agressive, ce qui ne me fait pas reculer, sauf que plus je m’approche, plus les pointes sur son corps se déploient, une sorte de scarabée hérisson sauf que les piques semblent des plus coriaces, sans parler de cette antenne qui bouge sans cesse avec cette lame. Je comprends ainsi la difficulté de pouvoir le caresser, c’est déjà impossible de le faire sans se blesser.
- Calme…
Des ordres simples, mais ce dernier n’écoute pas ce qui n’est point étonnant vu que je n’ai pas encore su créer le lien, au contraire il ne fait que s’hérisser un peu plus. Quelque part, la douleur que va faire naitre cette situation n’est que profitable, elle me permettra de juger des capacités de l’insecte et du niveau de souffrance que ce dernier pourrait infliger à un prisonnier. Je suis un Tanaka, souffrir ne me fait pas peur, souffrir fait parti de ma vie. Je suis de Konoha, je possède la volonté du feu. Rien ne pourrit me faire reculer en ce moment, rien de ce que je vais subir ne me ferait abandonner, je sais que j’ai cette force en moi. Ma main se tend, mes doigts s’écartent un peu les uns des autres et je m’approche, la paume vers la tête de la créature quand je sens la lame au bout de son entraine m’entailler le revers, déchirant le bandage, repassant une seconde fois puis une troisième fois. Je comprends, plus j’attends plus la douleur sera présente, je dois agir vite sinon cette créature pourrait me faire reculer dans l’avancée de mon geste et tout serait à recommencer. Je me précipite alors, peut-être un peu trop car maintenant en plus de la lame, des piques sortent de la créature, de nouvelles que je n’ai point perçu, me ralentissant, m’arrêtant même car l’hésitation se fait en mon esprit quand je sens les pointes perforantes s’enfoncer dans la chair. Mes dents grincent quand je serre la mâchoire, mon front se fronce, je ne veux pas faire marche arrière, prenant une grande inspiration se reprend, retenant un râle de douleur quand les pointes s’enfoncent au point de traverser la main. J’y arrive, ma main touche le crâne mais la je me rends compte du piège dans la lame s’enfonce dans le revers de la main, je suis captif, impossible de bouger, de caresser cette tête alors que la douleur est bien présente. Tentant de bouger les doigts, je ressens à chaque fois ces pointes bougent dans ma chair, accentuant ma douleur mais je persiste, j’insiste, le doigt se mouvant pour effleurer le crâne de la créature, commencer un mouvement se voulant apaisant alors que mon sang coule dessus. Petit à petit, je sens que les pointes commencent à rentrer dans l’insecte mais cela ne calme point la douleur, au contraire c’est de pire en pire, la sensation est horrible, alors quand enfin il libère une sorte de ronronnement, me libérant, je retire la main soudainement la prendre dans l’autre, regardant ce monstre sans ses armes qui se montre plus apaisée.
Koseki : - Bravo… Il t’obéira… A tes ordres il s’accrochera sur le torse d’un de tes prisonniers et à chaque fois que tu voudras ses piques naturelles se déploieront sur sa proie entravée.
J’ai bien envie de prendre Koseki et le jeter sur l’autre bestiole, mais j’avoue que même si ce moment n’est point des plus délicat, il a été productif et le monstre devant moi me sera réellement vraiment utile. Son apparence apportera déjà la peur et son comportement emportera la victime dans la douleur, un instrument de torture vivant qui ne montre aucune compassion pour celui captif, un outil que je compte bien conserver.
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Sujet: Re: Entrainement [Kuchiyose] Jeu 22 Sep - 1:02
A [Kuchiyose] Konchū-shoku
En voulant m’aider dans des entrainements précédents, Koseki m’a dévoilé certaines choses, peut-être sans le vouloir, peut-être était-ce son intention, mais du coup je sais que d’autres membres du Clan Tanaka avaient découvert des invocations particulières aux Scarabées que je ne connais pas encore. Par exemple, l’Horreur de la chair n’était pas connue de tous dans le Clan, plus secrète à cause de ses particularités et cela m’a rendu alors curieux de trouver quelles autres invocations me sont encore inconnues. Puis de toute façon, je ne suis pas en état de pouvoir m’entrainer correctement, ma main encore blessée par la dernière invocation m’empêche de manier le katana ou de faire des mudras correctement. Ainsi pour une fois mon lieu d’entrainement se trouve être les archives du Clan, m’occupant de déployer chaque rouleau présents, les uns après les autres, pour lire ce qu’il y est écrit en quête d’invocations ou d’histoires liées à ces dernières. Les premières heures sont intéressantes, cela me permet au moins de me rafraichir la mémoire sur les histoires du clan ainsi que sur mes ancêtres, pouvant d’ailleurs remarquer qu’à chaque fratrie il y avait toujours la même combinaison, telle une malédiction. Une personne qui se tourne vers la souffrance, une personne vers un comportement strict et moins obscure, en conflit fréquent avec la première et une troisième qui porte le rôle de la neutralité pour permettre à l’équilibre de subsister. La seule chose qui change au travers des époques, c’est que celui qui devient chef du Clan n’est pas toujours celui au même rôle.
Mais petit à petit ces lectures me lassent, ne m’apportant rien que des histoires ou des contes, mais rien de réellement passionnant ni de constructif. D’ailleurs après un moment je décide de prendre une pause pour savourer un thé chaud, réfléchissant à toutes ces archives. Si je dois commencer à étudier chaque rouleau, je serai toujours la dans dix années, il me faut penser au système de classement… Où de tels parchemins pourraient être rangés ? Quel ancêtre est le plus reconnu pour le maniement des invocations ? Croyez moi, un thé aide à la concentration, me rappelant que Shishio Tanaka était le premier de l’histoire du clan a avoir scellé un pacte avec les scarabées, ce qui pourrait signifier qu’il serait aussi celui qui aurait le plus développé l’art de l’invocation, découvrant les différentes créatures de ce monde animalier. Une fois le thé terminé, ne laissant qu’un fond, je me redresse pour retourner aux archives, cherchant où se trouvent les écrits de Shishio Tanaka, ne tenant pas comptes des parchemins liés à sa jeunesse mais cherchant ceux d’un homme déjà confirmé, qui aurait déjà eu le temps de faire des expériences plus poussées sur son travail.
Un parchemin, un second, puis un troisième, certains parlant de techniques que je connais déjà, d’autres que de politique, mais plus j’en découvre, plus j’arrive à me rapprocher d’une époque qui devrait se montrer intéressante pour mes recherches. Finalement j’y passe plus d’une journée, me reposant sur place avant de reprendre le lendemain, sentant la douleur dans ma main me harceler de temps en temps, pour enfin tomber sur un parchemin qui lui se dévoile plus qu’intéressant. Shishio Tanaka parle d’un duo de scarabée qu’il a découvert, un noir et un blanc représentant le Ying et le Yang, deux scarabées qui seraient connectés l’un à l’autre, mais surtout qui possèderaient une capacité de communiquer. Au début je me demande l’utilité de deux insectes pouvant communiquer jusqu’à ce que je comprenne que ces derniers rentrent dans une sorte d’osmose avec leur hôte. Oui hôte… Etudiant plus profondément, je comprends qu’il faut absorber ces scarabées pour que le noir puisse communiquer au blanc la perception de son hôte et permettre du coup au second de voir au travers de ses yeux. Intéressant, une invocation qui permet la surveillance, l’espionnage mais aussi voir au travers des yeux d’un allié. Je lis et relis attentivement avant de refermer le rouleau pour l’emporter avec moi, me rendre sur le terrain d’entrainement dans l’intention de faire venir ce duo de coléoptère et ainsi voir par mes propres yeux si ils existent ou si ils sont juste un mythe inventé par un ancêtre. Après tout une telle technique pourrait créer la méfiance si l’ennemi y croit, comme elle serait très dangereuse gardée secrète, cela rend les deux options probables.
Une fois sur le terrain, je pose mes genoux en terre, déployant le rouleau devant moi, retirant le bandage de ma main pour enfoncer le doigt dans une des plaies, ce qui me fait serrer les dents, pour me refaire saigner et poser la main au sol. Cette fois-ci il n’y a point de Mudra, il est juste indiqué qu’il me faut me concentrer, fermer les yeux pour inspirer profondément et appeler l’invocation d’une voix sereine. Respirant posément, cherchant à faire abstraction de la douleur et des doutes, je trouve la paix intérieur et m’exprime finalement clairement, presque suavement.
- Konchū-shoku, j’invoque à moi le Duo sacrifié.
Juste le nom de cette invocation indique clairement pourquoi le duo est sacrifié, il faut normalement les ingérer… C’est à dire les manger… Pour que cela fonctionne, mais ce n’est point au programme ce soir, ce qui compte à mes yeux c’est de pouvoir observer si ils sont réels. Mes yeux s’ouvrent lentement pour observer devant moi, juste face à ma main toujours posée à terre, regardant deux scarabées presque collés l’un à l’autre, un noir et un blanc. Alors la technique de Shishio Tanaka existe réellement. Je pose la main dessus avant de les prendre, ne pouvant m’empêcher de me dire que cela ne sera point un plaisir de manger cela si un jour j’ai besoin de leur service. Malgré cette pensée, un sourire se forme et je les révoque, refermant le rouleau du parchemin que je garde précieusement, voulant éviter qu’une autre personne mette la main dessus, gardant cette petite invocation dans mes affaires personnelles.