Rassemblement ; Formation d'une nouvelle équipe.

La Kyudame Mizukage était dans son bureau. Sur le meuble en face d'elle, plusieurs dossiers étaient ouverts. Le premier était celui d'un des Septs de la Brume ; Akise Terumi, dit "Kozo". Celui ci s'était illustré dans les récents examens et il n'avait pas tardé a recevoir la nouvelle de sa promotion. Suite a cela, il se voyait attribuer trois élèves qu'il serait en charge d’entraîner. La régente de l'eau ne doutait pas que cette épreuve le ferait gagner en maturité et le mènerait vers excellence.

Ses trois élèves avaient été choisi ; Akiko Hibiki maitrisant l'Onkyoton, Katsushika Manji utilisant les techniques d'encre mouvante, et Sadao Shikaï maniant le sabre. Des rumeurs couraient a propos de ce dernier et Drychda avait décidé d'aller elle même a sa rencontre, sous couvert de sa double identité, pour lui apporter la nouvelle. Les deux autres étudiants avaient simplement reçu l'ordre de rassemblement par message, leur donnant le lieu et la date du rendez-vous.

Et le jour était venu. Les quatre ninjas ne devraient pas tarder a se retrouver...

Rassemblement ; Formation d'une nouvelle équipe. 1475410047-640315022-o

Après les événements qui avaient eu lieu au domaine Futae, j'étais de retour à Kiri. J'étais encore bouleversé par toutes ces péripéties et appréciait avec délice ce retour au calme qui me permettait de méditer. J'avais l'impression d'avoir été plongé dans un océan tumultueux pendant plusieurs jours, et je peinais à reprendre mon souffle. Beaucoup de questions se bousculaient dans mon esprit, plein d'une agitation qui ne m'était pas familière.

L'impuissance que j'avais ressentie, à la fois lors de la visite de l'étrange vieillard mais aussi lors de notre fuite du domaine, m'avait poussé à m'interroger sur ma véritable valeur en tant que shinobi. Il me fallait m'améliorer coûte que coûte si je tenais à honorer le nom des Manji!

Or, il se trouva qu'une nouvel événement vint agiter ma vie, pareil aux vagues qui viennent inlassablement s'écraser sur les rochers. Un message m'étais parvenu, émanant de la Mizukage elle même. C'était un ordre de rassemblement afin d'être entraîné par Akise. Je me rappelai de l'étonnant combat qu'il avait livré dans l'arène contre la jeune fille sauvage. C'était là l'occasion que j'attendais! Cette expérience me permettrait à coup sûr de m'améliorer et de gagner en puissance!

Le matin du jour indiqué sur le message, je me préparai à me mettre en route. Je m'étais levé avant le soleil, profitant du calme qui précède l'aube pour courir autour du village encore désert. Une fois de retour, j'avais achevé une composition commencée quelques jours plus tôt à la lumière douce du matin. Elle traduisait les sentiments qui m'habitaient, et je décidai de l'envoyer à mon frère accompagnée d'une lettre donnant de mes nouvelles.

Cela fait, j'enfilai mon kimono bleu, l'emblème de ma famille fièrement placé sur mon épaule droite. Je passais ensuite ma large ceinture autour de ma taille, y plaçant mes réserves d'encre ainsi que mes pinceaux soigneusement lavés et séchés. Enfin, j'attachais à mon dos mes deux rouleaux de parchemin et vérifiais le mécanisme qui me permettait de les dérouler sans effort.

Le coeur battant fort dans ma poitrine, mais toujours un calme feint sur mon visage, je me rendais au lieu de rendez-vous, attendant avec impatience de rencontrer mon nouveau professeur ainsi que mes coéquipiers.

♬ Petite musique à activer avant le début de la lecture ♩ ♫

De retour à Kiri, Akiko se précipita en premier lieu chez elle pour saluer sa mère. Elle s'était dépêchée d'amarrer le bateau et d'aider à décharger les cargaisons. Les Genins purent quitter le quai en premier, laissant les plus haut gradés finir de ranger. Les planches du pontons craquaient sous ses pieds, ce craquement de bois humide qui inquiètent ceux qui n'ont pas l'habitude de se balader à la mer était apaisant, reposant, revitalisant et tout aussi excitant. Excitant, si cela était possible de l'être plus que ce qu'Akiko ne l'était déjà lorsque les premières mouettes vinrent tournoyer autour des mâts du navire.

La jeune Kirijin prit congé en en oubliant presque de prendre son sac. Tout était présent, du moins, le plus important y était : le cadre photo de son père et elle en train de s'entraîner ; Akiko avait regardé vite fait dans le reste du sac, mais c'était vraiment histoire de dire qu'elle l'avait fait.

C'est essouflée qu'elle arriva dans la rue de sa maison. Elle avait un sourire qui s'étirait jusqu'aux oreilles en arrivant à l'entrée de cette rue. Elle s'arrêta net après avoir tourné, reprenant son souffle et calculant les derniers mètres qu'elle devait encore effectuer. Son regard longeait le sol, on aurait dit qu'elle comptait le nombre de roches incrustées dans la terre battue par les hommes qui empruntait cette rue depuis des temps immémoriaux. Elle relevait la tête en direction de chez elle, pour apercevoir sa mère sur le seuil de la porte parlant à un Shinobi. Sa mère tenait une lettre dans sa main, elle serrait sa lettre contre sa poitrine et affichait un visage inquiet.

_Mère!...

Akiko s'était exprimé à voix basse avant de continuer sa course. Arrivée au pas de la porte, le Shinobi la salua et lui demanda si elle avait fait bon voyage. Après quelques autres formalités qui révélait chez le Ninja un talent certain en smalltalking, il lui expliqua qu'une lettre lui était adressée, et qu'il en excusait l'urgence que celle-ci allait impliquer. Sur ces derniers mots, il prit congé d'un bond fidèle à ceux des ninjas.

_Mère! Comment allez-vous! Excusez-moi d'être partie sans n'avoir pu dire au revoir!
_Ne t'en fais pas ma chérie, bien que j'ai été très inquiète, j'ai compris la situation.

Les cernes que la mère affichait confirmait ses dires.

_Tiens, il me semble que ceci t'est adressé. [Elle lui tendit la lettre]
_Chère... Hibiki... Nana... convoquée... Nana... Académie ninja... Formation d'une nouvelle équipe!? Il semblerait que je sois convoquée à l'académie ninja! Mon sensei a été envoyé en mission spécial et je vais être affiliée à une nouvelle équipe avec d'autres shinobis aux talents remarquables.
_Oh c'est super ça ma chérie...

La mère mentait. Elle aurait préféré que sa fille lui raconte son voyage au pays de la foudre, elle aurait préféré que sa fille aille au médecin - il régnait apparemment une épidémie mystérieuse dans le pays de la foudre - elle aurait aimé que sa fille reste à la maison, elle aurait aimé tout simplement que sa fille ne devienne pas ninja.

_Il faut que je me prépare! Je vais être en retard!

Sur ces mots, elle se précipita presque au point de bousculer légèrement sa mère. Elle monta les marches de l'escalier qui menait à l'étage où se trouvaient les chambres quatre par quatre. Arrivée dans sa chambre, elle fut surprise de trouver un cadeau sur son lit : une magnifique tunique noire pliée avec soin. Elle posa son sac délicatement pour ne pas abîmer le cadre photo encore à l'intérieur, puis elle déplia la tunique. La première chose qu'elle remarqua fût la capuche qui vînt caresse le dos de ses doigts au moment précis où elle déplia le vêtement. La tunique restait sinon relativement simple mais magnifique tout de même. Premièrement elle était sans manche, et le col des bras était moyennement large. Le kimono se fermait sur le devant et le décolleté n'était pas trop profond. Les jambes étaient rattachées à la partie supérieur et étaient de la longueur d'un pantacourt. les côtés extérieurs de celle-ci étaient fendus et il était possible de lacer les jambes du vêtement ensemble, trois lacets se trouvaient de chaque coté de chaque fente. La première paire de lacets de chaque jambe se trouvaient au premier tiers de la cuisse, la deuxième au trois-quarts de celle-ci et les derniers se situaient juste en dessous des genoux. La tunique va de paire avec une sorte de corset blanc élastique qui s'enfile jusqu'au niveau de la taille. Ce corset arbore des motifs grisâtre qui sont identiques aux symbole des bandeaux de Kiri. Une grande écharpe noire était également posée sur le lit. En son coeur, ensevelie sous l'écharpe, se trouvait une plaque pour bandeau de Kirijin ; l'écharpe avait l'air assez solide pour ceinturer la sacoche de shinobi. Pour finir, Akiko découvrit au pied du lit une nouvelle paire de ghetta noire soutenue par deux patins de moins d'une dizaine de centimètre tout aussi noirs que la semelle, dont les "lacets" étaient blancs.

_J'étais partie acheter cela pour toi, le jour où tu as dû partir pour Kumo. Joyeux anniversaire en avance!

Après avoir étreint sa mère pour la remercier, Akiko alla se doucher avant de partir pour l'Académie Ninja où elle était attendue. C'est ainsi qu'elle se présenta à l'Académie, habillée de sa nouvelle tunique, la plaque de ninja à sa ceinture reflétant un rayon de soleil, les poings appuyés sur les hanches, elle se tenait fièrement bien qu'elle était éblouie et ne pouvait pas apercevoir Katsushika se tenant à quelques mètres d'elle.

Sadao venait juste de finir d prendre sa douche, il sortit ainsi vêtu d'une unique serviette attachée autour de la taille. Fixant son regard dans la glace, le jeune genin en profita pour se détailler physiquement, des cheveux noirs en bataille, trempé par l’eau, un torse musclé et bien défini. Sa musculature, loin d’être énorme, ils étaient idéalement proportionnés. Secouant la tête pour se réveiller un peu le jeune Shikaï quittât sa salle de bains et se dirigea vers sa chambre pour se vêtir. Enfilant rapidement un simple T-shirt blanc, un caleçon, un pantacourt et une veste à capuche brune, le genin se dirigea directement vers son petit déjeuné qu’il ne prit presque pas le temps de savourer.

Regardant rapidement l’horloge, l’héritier clanique sourit en voyant qu’il arriverait en temps et en heure à l’académie pour rejoindre son équipe… Son équipe, la dernière équipe qu’il avait eue avait était dissoute, l’un d’entre eux était mort et leur sensei ne voulait plus s’occuper d’une équipe de genin. Avec quelle sorte de personne allait-il tomber ? Son juunin-sensei serait-il compétent ? Quelles étaient les capacités de ses équipiers ? Et le plus important arriveraient-ils à travailler ensemble ? Voilà les questions que se posait le jeune homme en enroulant des bandages autour de ses chevilles et mollets. Se redressent, Sadao se dirigea vers un présentoir où était disposé deux katanas, un avec un tsuba et une poignée plus large et l’autre sans les éléments précédemment cité. Prenant une seule des armes et la fixant dans son dos, le genin se dirigea par la suite vers la porte de son appartement, en prenant bien soin de saisir son bandeau qui reposait sur la commode. Mettant rapidement l’insigne de Kiri autour de son coup, le Shinobi enfila une paire de sandales ninja noires.

Quittant l’appartement, l’adolescent se dirigea d’un pas tranquille vers l’académie en lisant son éternel livre érotique. C’est ainsi que son « voyage » vers l’académie se déroula sans encombre. Arrivant devant l’académie, le genin ouvrit tranquillement la porte avant d’entrer pour faire face à ses deux coéquipiers. Une fille et un garçon qui semblait suffisamment proche, et d’environ le même âge. Inclinant rapidement la tête à leurs en contre, il termina rapidement sa page avant de relever la tête pour se présenter.

-Bonjours vous deux, je suis Sadao Shikaï, genin de Kiri. Et vous ?

♬ Petite musique à activer avant le début de la lecture ♪ ♫

Akiko avait reconnu Katsushika au bout de quelques instants, après qu'elle se soit tenue fièrement devant l'académie, "Ah... je suis devenue importante ou du moins reconnue par Kiri apparemment... Une équipe aux talents remarquables... Quelles genre de missions allons-nous accomplir?"

Après avoir chaleureusement salué Katsushika, ils discutèrent ensemble. L'enfant de l'automne n'avait eu que le temps de désespérer son ami de la seiche en lui demandant si il y avait un clan de marionnettiste reconnu à Kiri. Lorsqu'elle lui posa cette question, elle ressentit un gêne qu'elle ne comprit pas dans sa réponse.

On pouvait percevoir des bruits de pas sur les galets devant l'académie. Ils se rapprochaient de plus en plus et Akiko ne laissa pas le temps de répondre au peintre pour se retourner et regarder d'où ces derniers provenaient. Un jeune homme, un livre à la main, se dirigeait vers eux. Il avait l'air plus que normal. Ses vêtements étaient basiques et aucun parmi ceux-là ne se distinguait. Il portait un sabre en bandoulière, mais celui-ci non plus avait l'air des plus simples

_Qui est-ce?! Tu sais qui c'est toi Katsu'? Est-ce qu'il a rendez-vous lui aussi?!

Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, on pouvait discerner la couverture de son livre. En effet le garçon était plongé dedans, dans sa bulle, dans les nuages, dans l'espace, il semblait ne porter aucun intérêt à ce qui l'entourait.

_Icha icha! Un roman érotique!? Oh mon dieu...

La fille du son se recouvra la bouche de la main droite, comme pour rattraper ses mots, elle craignait qu'il l'ait entendu. Elle se rassura en quelques instants, elle n'avait noté aucune réaction du garçon à ses propos et il se trouvait relativement loin. Peu après, il arriva au niveau des deux amis, fît un hochement de tête en guise de salut, puis replongea dans son livre, ses yeux bougeait de droite à gauche d'un rythme assez soutenu, il voulait apparemment vite en finir avec sa page.

-Bonjours vous deux, je suis Sadao Shikaï, genin de Kiri. Et vous ?

_Akiko Hibiki *répondit-elle du tac au tac* et voici Katsushika Manji, du clan de la Seiche.

L'enfant ne la connaîtra certainement pas, elle était ravie d'avoir été remarqué par Kiri, mais elle était lucide, ce genin ne la connaissait pas. Elle espérait cependant qu'il ait un minimum de culture pour reconnaître son ami Katsushika, qui provenait du célèbre clan d'artiste.

Akiko m'avait rejoint à l'académie et avait fini par me reconnaître. J'étais tellement ravi de la savoir dans mon équipe que je n'avais su quoi lui dire pour attirer son attention tandis qu'elle contemplait la façade de l'édifice. De plus, elle avait revêtu une tenue que je ne lui connaissais pas mais qui ne lui donnait que plus d'élégance et de prestance. La noirceur du kimono tranchait avec sa chevelure rousse tombant sur ses épaules.

Mon enthousiasme retomba cependant d'un cran quand elle se mit à me questionner quant à un clan de marionnettiste à Kiri, l'esprit vraisemblablement tourné vers Dorumo et ses prouesses lors de l'examen. Je tâchai de lui répondre le plus chaleureusement possible sans pour autant être certain d'y parvenir...

Alors que nous discutions, le troisième genin fit irruption dans la pièce. C'était un garçon bien bâti, à l'épaisse chevelure et aux vêtements discrets. Un katana se balançait dans son dos. Je ne pu m'empêcher de regarder avec admiration et respect cette noble lame qui lui donnait fière allure. Cette constance me sembla contraster avec l'ouvrage dans lequel le jeune genin était plongé.

_Icha icha! s'écria Akiko. Un roman érotique!? Oh mon dieu...

Cette association incongrue me fit pour ma part sourire, tandis qu'elle semblait exaspérer mon amie.

Le nouveau venu se présenta comme étant Sadao Shikaï. Akiko lui répondit avec précipitation, indiquant par la même mon propre nom. J'inclinai la tête en direction de notre coéquipier avant d'annoncer :

- Ravi de te rencontrer, Sadao. C'est une belle arme que tu as là, ajoutai-je en désignant le katana, j'imagine que tu pratiques le kenjutsu?

-Akiko Hibiki et voici Katsushika Manji, du clan de la Seiche.

-Enchanté Akiko-san et Katsushika-san, d’ailleurs en parlant de ton clan Katsushika-san, je dois bien avouer que j’ai toujours était étonné par le talent pictural dont fait preuve ton clan. Pour ma part j’ai fait une présentation incomplète, je suis donc Sadao Sikaï de clan Shikaï.

Tout en parlant le genin en profita pour détailler ses équipiers, une fit à longue chevelure orangée et au kimono noir et appartenant visiblement au clan Hibiki, bien qu’il n’en connaisse pas les capacités. Et un garçon du clan Manji célèbre pour son art pictural. Souriant à ses nouveaux camarades, Sadao ne pût que penser qu’il avait de la chance pour ces derniers, après tout il aurait pu tomber sur un fou sanguinaire et une fan-girl. AU lieu de quoi il tombait sur un utilisateur d’une technique clanique peu ordinaire et dont il ne connaissait pas le nom et une je fille d’un clan aux capacités qui lui étaient inconnues. Lâchant un soupir mental, le jeune homme tourna son regard vers le Manji lorsque ce dernier commença à lui parler :

- Ravi de te rencontrer, Sadao. C'est une belle arme que tu as là, j'imagine que tu pratiques le kenjutsu?

-Je te remercie Katsushika-sans, cette lame est dans ma famille depuis l’avènement de la troisième Grande Guerre Ninja, elle appartenait au légendaire Sen Shikaï. Et oui je pratique le Kenjutsu, comme il est de coutume dans mon clan. Répondit Sadao avec un sourire doux et amicalement.

Oui il était définitivement bien tombé avec ses coéquipiers, il ne restait plus qu’à connaitre leurs sensei. Sadao s’interrogeait sur le dénommé « Kôzô » quel genre de personne était-il ou elle parce qu’il y avait 50% de chance que ce soit un homme ou une femme. Le fait que ce soit un membre des Shinobigatana ne faisait aucun doute puisque c’était l’une d’entre eux qui était venue lui annoncer. Il regarda à nouveau ces futures –potentiels- nouveaux amis et demanda :

-D’après vous sur quel type de sensei allons-nous tomber ? De ce que je sais, il s’agit d’un des Shinobigatana de Kiri, mais je ne sais rien quand sa force ou à son caractère.

Les compliments de Sadao quant à l'art de ma famille me le rendirent encore plus sympathique et je ne pu empêcher mon coeur de se gonfler de fierté. J'étais également impressionné par cette arme familiale dont il avait hérité ; j'avais hâte de voir ce qu'il savait faire avec.

-D’après vous sur quel type de sensei allons-nous tomber ? De ce que je sais, il s’agit d’un des Shinobigatana de Kiri, mais je ne sais rien quand sa force ou à son caractère.

La question de Sadao me rappela le combat auquel nous avions assisté avec Akiko et je lui lançait un regard amusé.

- Disons simplement que j'espère qu'il ne s'est pas endormi sur la route en venant nous rejoindre, répondis-je avec ironie.

Notre sensei, bien qu'il m'inspirait un grand respect suite à ses performances lors de l'examen, restait tout de même le shinobi qui s'était endormi en plein milieu d'un combat...

— Kôzô... Kôzô... Oh je te cause !

J'ouvris les yeux dans un bond ! Regardant de droite à gauche un poil paniqué. J'essuyai alors machinalement le petit filet de bave qui m'avait échappé durant mon sommeil avant de replacer mon masque à la perfection sur mon petit nez. Observant du coin de l'œil mon supérieur qui venait de me réveiller, celui-ci quitta finalement son mutisme pour m'expliquer sa présence...

— Mizukage-sama t'a confié une nouvelle tâche, tu devras à compté de ce jour mener une équipe de trois genins, voici leur dossiers. Tu dois les retrouver à l'académie, ils t'attendent surement en vu du temps que j'ai mis pour te trouver toi et ta nouvelle petite cachette.

C'était en effet bien la première fois que je roupillais dans ce charmant bosquet en quête de paix. Hélas, celui-ci semblait s'être fait débusqué bien trop rapidement par l'Anbu du village, me poussant à changer une nouvelle fois de maison de fortune après cette pseudo "mission" terminée... J'arrachai alors les papiers de ses mains ne cachant pas mon mécontentement avant de partir pour le dit lieux de rendez-vous avec une nonchalance et flemme légendaires.

Après de longues minutes de marche et de lecture sur ces fameux gamins me servant d'élèves, je finis pas apercevoir la petite bande discuter au loin. Je préférai alors rester en retrait, me contentant de les épier avant qu'une idée me traverse l'esprit. En effet, durant l'examen juunin nous avions été jugé sur notre prise de décision et il me tardait de tester les réactions de ces avortons , qui n'étaient finalement pas bien plus jeunes que moi... Je me métamorphosai subitement à l'aide d'un Henge en la copie conforme de Sadao, Hiramekarei quant à elle ressemblait à présent trait pour trait à l'épée du jeune garçon, tandis que les dossiers s'étaient changer un faux livre érotique.

J'entrepris ensuite ma petite marche paisible vers le groupe, mimant une lecture passionnée sur ce roman erroné, attendant seulement le dernier moment pour relever les yeux en leur direction. Jouant toujours le jeu, je bondis d'un air surpris et déconcerté en arrière avant de dégainer mon sabre menaçant le réel membre du clan Shikaï...

— Bb..bo..bordel mais t'es qui toi ?! Et..et comment oses-tu insulter le clan Shikaï en portant cette contrefaçon ridicule de l'épée légendaire de ma famille ?

La situation était pour le moins... ironique et se trouvait finalement intéressante. J'attendais seulement la réaction des aspirants chuunin pour me faire une première impression sur leur caractères...

Dernière édition par Akise "Kôzô" Terumi le Mer 5 Oct - 12:33, édité 1 fois

♬ Pas de petite musique à activer avant le début de cette lecture trop brève:D ♪ ♫

Alors qu'ils parlaient tranquillement de la pluie et du beau temps, un sosie de Sadao se dirigeait vers les 3 genins puis vînt menacer de sa lame son semblable.

— Bb..bo..bordel mais t'es qui toi ?! Et..et comment oses-tu insulter le clan Shikaï en portant cette contrefaçon ridicule de l'épée légendaire de ma famille ?

Surprise, Akiko se mît en garde et de profil. Le bras droit levé et le coude plié, sa main ouverte venait protéger l'ancienne emplacement de son bandeau. L'autre bras était tendu le long du corps, la main était aussi ouverte et la paume pointait vers le sol, comme si Akiko prenait appui sur une table invisible. Ses jambes étaient écartées, ses pieds regardaient dans la même direction. Elle était stable et se concentrait.

"Qu'est ce que c'est que ce bordel?!"

Persuadée de la sincérité du premier Sado shikaï qu'elle avait rencontré, elle restait tout de même méfiante. Elle craignait tout de même que l'homme au katana viennent l'attaquer elle et Katsushika. Bien qu'entraînée à ça, il est tout de même difficile d'esquiver des coups d'épées sans réelles armes ; un kunaï pourrait faire l'affaire, mais bon, c'était tout de même risqué.

"Il faut que je les sépare... Ensuite, on parlera"

Ses yeux scrutèrent l'environnement autour d'eux. Ca y est! Elle avait trouvé l'idée. Elle attrapa un kunaï dans sa poche et le lança en direction du genin à l'épée dégaîné.

_Onkyoton no jutsu : Déstabilisation interne!

L'attention portée sur le kunaï qui se dirigeait vers l'épéiste servait à camoufler les mudras de la jeune fille : elle savait que n'importe qui pourrait esquiver un tel jet, mais elle voulait juste gagner du temps. Des ondes sonores de couleur orange partirent alors de sa bouche vers les deux genins. Avec cette attaque, le henge de l'imposteur se disperserait peut-être à cause des vertiges qu'elle provoque. Elle réfléchissait déjà aux excuses qu'elle devrait prononcer

Tout s'était déroulé en une fraction de seconde, mais Akiko avait l'impression que le temps s'était figé. Elle croisa les doigts pour que sa technique fonctionne.

Technique utilisée:

Alors que nous discutions tranquillement, un deuxième Sadao s'approcha de nous et dégaina son arme en menaçant le garçon qui nous parlait. Akiko réagit au quart de tour, sans même laisser l'occasion à qui que ce soit de répondre quoi que ce soit. J'avais pour ma part ouvert la bouche pour demander au nouveau venu de se calmer, mais le cri de la kirijin avait coupé mon élan.

La jeune genin avait usé d'un jutsu déstabilisateur sur les deux Sadao. Cela n'était, il est vrai, pas une si mauvaise idée et permettrait peut être de démasquer l'imposteur. Cependant, rien n'était certain. Je saisi mon pinceau, le plongeai dans la jarre d'encre que j'avais ouverte dans le même geste, et tirai mon parchemin. Si l'imposteur n'était pas démasqué, l'un des Sadao passerait sans aucun doute à l'attaque et je devais protéger Akiko et mon nouveau coéquipier, quel qu'il soit.

J'hésitai le temps d'un souffle entre un Kakutan Inka, qui m'aurait permis de tirer Akiko de là tandis que les deux clones seraient perdus dans mon brouillard - mais impliquait un face à face entre le véritable Genin et l'imposteur -, et un Ika no odori grâce auquel j'aurai pu maîtriser les Sadao. Cette deuxième option me sembla la plus judicieuse, cependant se libérer de cette emprise ne serait pas vraiment sorcier et ne me permettrait pas de calmer les choses...

Je décidai donc d'attendre de voir comment la situation évoluait afin d'adapter mon choix. Selon la réaction de chacun, les mots pouvaient tout aussi bien être le jutsu le plus efficace...

Devant la description faite par Katsushika, Sadao ne put que laisser échapper un sourire. Bien qu’il ne comprît pas complètement de quoi parlait son homologue, il n’était pas venue assister à l’examen. Pensant à tout cela, le jeune homme ne fit pas réellement attention à ce qui se passait autour de lui, ainsi, c’est que lorsqu’il entendit des pas derrière lui qu’il sut que quelqu’un approchait. En se retournant le genin un grand choc, en effet devant lui se tenait son exacte copie, dans l’esprit du sabreur, il ne pouvait s’agir que de deux choses, soit ses parents lui avaient caché un jumeau, soit il s’agissait d’un imposteur. Soudain, l’individu face à ses coéquipiers et lui s’exclama :

- Bb...bo... Bordel, mais tu es qui toi ?! Et... Et comment oses-tu insulter le clan Shikaï en portant cette contrefaçon ridicule de l'épée légendaire de ma famille ?

Cette simple phrase suffit à mettre Sadao en garde, ce type ne pouvait être qu’un imposteur et surement un espion voulant entrer dans Kiri en se faisant passer pour lui, soit un qui essayait de fuir ses poursuivants. Dans tous les cas, il était de leurs devoirs d’arrêter cet étrange individu, soudain, il entendit :

-Onkyoton no jutsu : Déstabilisation interne !

Il senti une poussée l’expédier un peu plus loin sans lui faire de dégâts, se relevant rapidement, il dégaina d’un geste vif et harmonieux, montrant ainsi l’habitude qu’il avait d’utiliser Ken no Reiji*. Regardant vers ses coéquipiers, il comprit que c’était Akiko qui venait d’agir avec discernement. Elle venait de tenter quelque chose pour voir si le ninja en face d’eux annulerait son henge, mais, elle n’avait pas pensé que c’était à coup sûr un ninja de rang supérieur. Décidant de prendre enfin la parole, Sadao s’exclama d'une voix glaciale et en laissant pulser son intention meurtrière :

-Je me contre fou de qui tu es, mais sache que si tu es ici pour nuire à Kiri où l’un de mes coéquipiers, je n’hésiterai pas à te combattre, dus ai-je y laisser ma vie ! D’autre part connais-tu seulement le nom de la lame que tu tiens en main ? Sais-tu qui est le fondateur du clan Shikaï et qu’elle est le nom de chacun des membres de ma famille ?

Sadao savait qu’il posait des questions pièges, il n’avait jamais donné le nom de sa lame, presque personne ne connaissait le clan Shikaï excepté à Iwa et il n’avait donné que le nom de son père et sa mère. Ainsi, l’éventuel espion ne pourrait répondre. Malgré tout, il se tenait prêt à combattre s’il le fallait vraiment, il avait sa plus puissante technique prête à être utilisée.

*épée de minuit

Sadao n'eut le temps de répondre à mes accusations que la jeune Hibiki se mit en action. Suivant son premier instinct sans hésiter, la donzelle lança un kunai en ma direction avant d'enchainer sur une technique de son affinité si particulière, qu'était l'Onkyoton. Tout cela me paraissait bien trop faible pour une genin de son âge, peut-être était-ce voulu ? À moins que l'expérience du champs de batail ne m'ait forgé à ce genre d'offensive... Il n'empêchait qu'Akiko avait jeté une unique lame et ce sur ma personne, m'avait-elle d'ors et déjà démaqué ?! Mon manque de sociabilité me faisait-il défaut ? Ce petit groupe bien que fort peu intéressant à mon goût allait finalement se trouvait plus qu'utile dans mon entrainement personnel...

Tandis que je m'apprêtais à esquiver le kunai de la demoiselle, je me résignai rapidement. Après tout, je ne devais pas trop paraitre puissant afin de ne pas attiser d'avantage de soupçons à mon égard . Je me laissai donc simplement porter par les assauts de fille du son, gardant la totalité de mon attention sur le maintien de ma technique. Je plantais alors mon sabre dans le sol pour me stabiliser face au cri aigu de la fillette, tandis que mon cœur semblait en proie à des vertiges mêlés à ma fatigue quotidienne me valant même quelques haut-le-cœur. Encaissant dans l'épaule le fer qu'elle avait précédemment envoyé, je m'écartais des quelques pas de la petite escouade dans un râle :

— Mai... mais t'es complétement folle toi ! Mimant du mieux que je pouvais une frayeur morbide sur mon visage, je fus malencontreusement coupé par le véritable Shikaï.

— Je me contre fou de qui tu es, mais sache que si tu es ici pour nuire à Kiri où l’un de mes coéquipiers, je n’hésiterai pas à te combattre, dus ai-je y laisser ma vie ! D’autre part connais-tu seulement le nom de la lame que tu tiens en main ? Sais-tu qui est le fondateur du clan Shikaï et qu’elle est le nom de chacun des membres de ma famille ?

— N'inverse pas les rôles c'est toi l'imposteur je te rappelle ! Puis pourquoi je te dirais tout ça ? Peu importe la réponse que je vais donner ça n'avance en aucun cas le problème vu que mes "coéquipiers" si je peux encore les appeler ainsi après l'attaque qu'ils m'ont fait subir, ne connaissent pas la solution... Tu essaies de gagner du temps c'est évident, mais je ne te laisserais pas salir mon nom avec ces balivernes !

Parler autant pour la première fois de ma vie me lessivait un tel point que je ne pus m'empêcher bailler. J'observai présent du coin de l'œil Katsushika qui n'avait toujours pas parler depuis le début de mon intervention, je remarquai alors qu'il avait toute fois dégainé son arsenal près à agir si le besoin se présentait. Analyser avant d'agir, c'était d'après moi lui qui avait fait le meilleur choix des trois, toute fois en contrepartie, le garçon n'avait clairement pas aider ses alliés à élucider le problème... Chacun des aspirants chuunins avaient fait un choix d'approche tous aussi respectables les uns que les autres... En sachant à présent plus sur le trio, je n'avais plus grand intérêt à continuer ma malice, mais je préférais toute fois prolonger le plaisir pour me faire une idée bien plus construite de chacun d'eux...

Le jutsu d'Akiko n'avait pas eu l'effet escompté et les deux Sadao se faisaient toujours face. Le premier avait répondu, cherchant à prouver son authenticité grâce à sa connaissance du clan Shikaï. La réponse du second était néanmoins toute légitime : ni Akiko ni moi n'avions la possibilité de vérifier ses dires, ne connaissant rien - ou presque - du clan en question.

Bien que la tension soit encore palpable dans l'atmosphère, l'agressivité de chacun était légèrement retombée et le temps semblait être aux discutions. Je profitai de ce calme pour me concentrer sur la situation. Les deux jeunes gens étaient parfaitement identiques pour ce qui était de leur physique : même silhouette, mêmes vêtements, même arme, même voix... Celui des deux qui avait réalisé l'henge no jutsu l'avait fait à la perfection. De plus, il était parvenu à maintenir cette technique malgré le jutsu Hibiki qui les avait pris au dépourvu. Cela indiquait vraisemblablement que l'imposteur n'était pas un débutant.

En dépit de la qualité du jutsu, on pouvait noter des différences entre les deux jeunes gens si l'on restait attentif : leur posture, leur manière de se mouvoir, de parler... Leur expression corporelle trahissait ce clonage en apparence parfait.

Le premier était depuis le début sympathique et poli. Sa manière de s'adresser à Akiko et moi montrait un certain respect. Ce dernier pouvait bien sûr être une feinte pour nous tromper, cependant cela me semblait être une attitude tout ce qu'il y a de plus normale au vu de la situation.

Ce qui me gênait un peu plus, c'était les manières du second. Il semblait extrêmement surpris et effrayé par la réaction d'Akiko, peut être un peu trop pour que cela soit crédible. Un shinobi, même genin, sait garder une certaine contenance même dans les situations les plus déstabilisantes. Ces bégaiements à répétition et ces yeux exorbités me semblaient être un peu de trop.

Ce qui fini par me mettre la puce à l'oreille fut le bâillement incontrôlé et inattendu du second Sadao. Cela avait suivi la longue tirade qu'il avait tenue en réponse au premier. Cette attitude me rappela indéniablement quelqu'un.

Tout à coup, la réponse me sembla limpide : ce haut niveau de maitrise de l'henge no jutsu, ce sur-jeu et enfin ce bâillement si peu approprié à la situation...

- Kôzô-sensei? demandai-je interloqué.

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- Kôzô-sensei? demandai-je interloqué.

La Hibiki était prête à envoyer une seconde vague d'ondes sonores dans le but de finir le second Sadao. Le contexte politique assez instable de Kiri justifiait ses actes. En effet, le gouvernement sous Aizen Samidare se voulait être hostile aux étrangers et alors il y avait eu des révoltes qui avait elle-même engendré la création d'une milice. Une vie mouvementée : c'était là le moins que l'on puisse dire pour décrire le quotidien d'un étranger comme Sadao et Akiko.

La jeune rousse avait fini de faire ses mudras et était sur le point de relâcher son Jutsu lorsque Katsushika eût sa révélation.

_Kô...zô? Mais oui! C'est vrai, le somnolant! Tout colle!

Akiko se redressa et secoua la tête l'air de dire "c'est pas possible...". Elle se gratta le front, indignée.

"Alors là, j'suis bien passée pour la folle du trio..."

-N'inverse pas les rôles, c'est toi l'imposteur, je te rappelle ! Puis pourquoi je te dirais tout ça ? Peu importe la réponse que je vais donner ça n'avance en aucun cas le problème vu que mes "coéquipiers" si je peux encore les appeler ainsi après l'attaque qu'ils m'ont fait subir, ne connaissent pas la solution... Tu essaies de gagner du temps, c'est évident, mais je ne te laisserais pas salir mon nom avec ces balivernes !

*Merde ! Il n’a pas réagi comme je le désirais, comment le confondre à présent ? Je ne vois qu’un seul moyen pour le faire, il faudrait l’obliger à briser sa technique. Mmmmh, réfléchi Sadao ! Aaaaaargh ! Je ne peux quand même pas l’utiliser ! Il risque plus d’y passer qu’autre chose si j’utilise cette technique, et pour l’autre, je n’ai pas ce qu’il me faut. Bon, comment vais-je faire ? Dois-je réellement prendre le risque de le tuer et ainsi perdre toutes les informations qu’il pourrait détenir, ou bien attaquer avec mes coéquipiers ? Bon, on dirait bien qu’Akiko a choisis, j’y vais alors*

Pendant qu’il était plongé dans ses pensées, Sadao ne vit pas la lueur de reconnaissance dans le Regard du membre de la Seiche. Par contre, il vit clairement l’Hibiki préparé une attaque, c’est ce qui le poussa à charger à grande vitesse son adversaire en prononcent clairement :

-Arcanne du Kenjutsu : Kami no….

-Kôzô-sensei? Fit une voie interloquée dans son dos.

* Que ? QUOI ! Merde, je ne vais pas pouvoir m’arrêter !*

Voyant qu’il ne pourrait pas s’arrêter à temps pour ne pas foncer dans le Shinobi face à lui, le SHikaï profita de sa vitesse pour faire un salto au-dessus du faut-lui. Retombant gracieusement sur ses appuis le jeune homme se retourna pour entendre Akiko s’exclamer :

-Kô...zô? Mais oui ! C'est vrai, le somnolant ! Tout colle !

Interloqué, le jeune homme demanda :

-Attendez une minute, vous voulez dire que ce ninja serait Kôzô-sensei . Mais alors ça veut dire que cette rencontre était un putain de test à la con qui nous a fait douter et qui a fait en sorte que mes coéquipiers doutent de moi ? Bordel de putain de merde, fais chier, que ce serait-il passé s’ils avaient décidé de s’en prendre à moi à la place ?

Toute ce déroulait trop rapidement pour mes petits yeux cernés. Je n'eus le temps de reprendre mon souffle qu'Akiko et Sadao tentèrent une nouvelle approche, bien plus musclée que la précédente. Tandis que je m'apprêtai à parer l'offensive de l'épéiste celui-ci fut soudainement coupé dans son action par la voix grave de Katsushika :

— Kôzô-sensei ?

Soudain, le temps sembla comme figé... Les trois genins s'étaient brusquement arrêtés dans leurs mouvements, l'haleine en suspens attendant les explications de ma part... Je demeurais quant à moi bien déçu d'avoir été démasqué si vite et que ni le Manji, ni la Hibiki n'avaient cru en mon jeu d'acteur... J'avais toute fois réuni toutes les informations qui m'intéressaient et pouvais donc arrêter l'exercice sans regret. La fille du son reprit alors :

— Kô...zô? Mais oui ! C'est vrai, le somnolant ! Tout colle !

Mon ego venait d'en prendre un sacré coup... J'étais donc déjà catégorisé comme "somnolant" par la demoiselle ? Cela semblait avoir une certaine connotation péjorative... Je n'avais pourtant aucun souvenir de l'avoir croisé auparavant, il fallait dire que je ne m'intéressais que très peu à la populace bien souvent ennuyante au possible... Le membre du clan Shikaï ne se terra pas plus longtemps dans le silence et s'indigna :

— Attendez une minute, vous voulez dire que ce ninja serait Kôzô-sensei . Mais alors ça veut dire que cette rencontre était un putain de test à la con qui nous a fait douter et qui a fait en sorte que mes coéquipiers doutent de moi ? Bordel de putain de merde, fais chier, que ce serait-il passé s’ils avaient décidé de s’en prendre à moi à la place ?

Sa vulgarité m'horripila ! Moi qui n'avais jamais manqué de respect à mes supérieurs hiérarchiques, je prenais ses paroles comme un véritable affront. Délogeant le kunai qui se trouvait dans mon épaule, je ne tardai pas à rompre ma technique, disparaissant mystérieusement dans un nuage de fumé avant de redevenir visible sous ma véritable forme. Je décochai alors la fine lame au pied de l'épéiste avant de lui tourner le dos... Sa question ne valait pas la peine que je dépense ma salive, je préférai donc l'ignorer dans le plus grand des mépris. Je n'étais pas venu ici pour faire de la garderie et cela ne me regardait en aucun cas si ce garçon manquait de confiance en ses propres capacités... Je dégainai Hiramekarei d'un geste vif avant de prendre la parole :

— Je vous félicite pour votre acidité remarquable... Commençais-je un poil ironique. Toute fois, j'ai cru comprendre que ce test n'a pas fait l'unanimité parmi vous. Ma tête se tourna doucement vers Sadao dégageant un certain sadisme avant de continuer... Voici donc la prochaine épreuve : Vous avez jusqu'à la fin de ma sieste pour me dérober mon masque sans quoi vous serez tous les trois renvoyés à l'académie...

Masque de Kôzô:

Je m'allongeais dans la plus grande sérénité sur le sol, abandonnant ce monde barbant pour les bras de Morphée, où mes rêves de salamandres me torturaient de plus en plus. À croire que les événements du domaine m'avaient marqué d'avantage que je ne l'avais imaginé... Inerte sur le sol, je "m'abandonnais" aux futurs offensives de mes élèves sachant pertinemment que je ne mettrai pas mes menaces de renvoi à exécution...

"Dansu byou de Aruku..."

Dernière édition par Akise "Kôzô" Terumi le Jeu 20 Oct - 9:17, édité 1 fois

Rassemblement ; Formation d'une nouvelle équipe. 1476136490-b9b583f2f090f3ad8314dce9a8f5318b

L'annonce de notre sensei avait fait souffler sur notre petit groupe un vent glacial. Pour ma part, je sentis mon coeur manquer un battement. "Renvoyé à l'académie"... je ne pouvais pas accepter cela, il me fallait à tout prix réussir ce test et m'améliorer auprès de ce nouveau maître.

Notre attitude avait semblée le décevoir. Etait-ce la réaction intempestive d'Akiko? Le vocabulaire de Sadao? Ou encore mon inaction lors de l'altercation? Bien que je me sois mis en posture de combat je n'avais pas bouger d'un cil. Peut être Kôzô-sensei estimait-il également que j'avais gâcher son test en découvrant son identité...

Ces questions menaçaient d'envahir mon esprit, mais cela ne nous serait d'aucun secours. Je les chassais donc par une profonde inspiration pour me concentrer sur la situation présente. C'était à ça que je devais réfléchir si je voulais que mes compagnons et moi même relevions ce défis. Malgré l'apparent flegme de notre maître je le savais redoutable pour l'avoir vu se battre au domaine Futae plusieurs jours auparavant. Nous ne devions pas nous laisser abuser par ce déguisement : il était bien plus puissant que nous.

Aussi, je savais qu'il n'y avait qu'ensemble que nous pourrions lever le masque du shinobi qui s'était assoupi à quelques pas de nous. A mon grand soulagement, Akiko ne s'était jetée sur Kôzô-sensei afin de lui arracher son masque par la force. J'entraînai donc mes compagnons légèrement à l'écart afin que nous puissions discuter.

- Nous ne devons surtout pas le sous estimer, et nous allons devoir agir ensemble si nous voulons lui voler son masque. Mais tout d'abord, nous devons savoir ce qu'il en retourne exactement... Je ne pense pas qu'il dorme réellement, je vais donc essayer de l'approcher avec un sumi-jutsu pour voir comment il réagit. Vous, tenez-vous prêts à agir s'il devait nous attaquer ou si vous voyez une ouverture.

Je plongeai mon regard gris dans celui de mes compagnons, leur signifiant muettement que je m'apprêtais à passer à l'action. Je me tournai alors vers Kôzô-sensei qui semblait dormir profondément. Me saisissant de mon pinceau, je le plongeai dans l'encre et de l'autre main tirai un des rouleaux de parchemin accrochés dans mon dos.

- Inka no odori.

Tandis que je prononçais ces mots, mon pinceau dansait sur le papier vierge, glissant comme une anguille, traçant une figure qui m'étais depuis longtemps plus que familière. La seiche du clan Manji naissait de mon art, et elle s'éveilla au son de ma voix, s'approchant de mon sensei et tendant vers son visage ses longs tentacules noirs.

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Katsushika proposait de la jouer secure et il commença dès lors à invoquer une seiche grâce à sa maîtrise de l'encre. Discrètement, je plaçai un parchemin explosif sur le derrière du décapode. Puis je sorti un nouveau kunaï qui me servirait de couteau.

Je me déplaçai vers la droite de notre groupe, cherchant à encercler Kôzô, tandis que la seiche se dirigeait lentement vers lui. La tension était palpable et la concentration était de mise. Mon regard fixait successivement celui du peintre et le manche de Hiramekarei. Je savais que l'épée pouvait envoyer des sortes de décharge de chakra, mais je ne savais pas si l'épéiste était en mesure de le faire. Je connaissais juste sa capacité à métamorphoser une sorte d'armure en forme de châtaigne autour de lui, ce qui me donnait un avantage certain.

Arrivée à ma position, j'espérais que Sadao s'éloigne aussi un peu de Katsushika et se mette également à encercler Kôzo. Je renversai le kunaï dans ma main, pointe vers le bas et en protégeant mon avant-bras de ce dernier, je malaxais mon chakra en plaçant mon autre main devant mon visage. Je respirai lentement et senter le chakra affluer et s'agiter dans mon corps. Un matelot m'avait demandé si je pouvais émettre plusieurs cris d'affilée et en peu de temps. Peut-être allais-je devoir essayer ça aujourd'hui.

Reconsidérant cela et le fait que je me prêtais au risque d'échouer un jutsu et donc une épreuve, je sorti un deuxième kunaï qui venait se placer de la même manière que l'autre dans ma seconde main. Il pourrait me servir de projectile ou éventuellement me permettre de contre-attaquer avec un peu de vitesse, en espérant que le bâilleur professionnel soit aussi vivace qu'il en avait l'air.

Akiko n'avait pas peur des menaces de kôzo et son expression faciale contrastait avec le minois de Katsushika qui avait fait mine de s'inquiéter un instant. Elle savait pertinemment qu'un Jônin ne pouvait pas renvoyer des Genins à l'académie. Surtout dans le contexte actuel de Kiri où le gouvernement est en restructuration, laissant apparaître une faiblesse non négligeable du village, moment parfait pour une offensive ennemie. Non, impossible.

La seiche arrivait se trouvait près de kôzô, elle brandissait ses tentacules...

- Je vous félicite pour votre acidité remarquable... Toutefois, j'ai cru comprendre que ce test n'a pas fait l'unanimité parmi vous. Voici donc la prochaine épreuve : Vous avez jusqu'à la fin de ma sieste pour me dérober mon masque sans quoi vous serez tous les trois renvoyés à l'académie...

Face à cette pique, Sadao reprit un visage froid et inexpressif, il est vrai qu’il n’avait que très peu appréciait ce test. Bon mal grès tout cela, il devait avouer que ce test était bien pensé, du moins c’est ce qu’il se disait avant d’entendre un bruit incongru dans cette situation. Regardant son Sensei, il vit ce dernier allongé au sol en somnolant. Ne pouvant empêcher une veine de pulser sur son front, le jeune Shikaï n’avait qu’une envie, c’était de foncer dans le tas pour frapper le jeune homme face à lui.

Sentant quelqu’un le tirer, Sadao se retourna pour voir le membre de la seiche, lui faire signe de le suivre. Acquiescent, le sabreur suivit ses camarades vers un coin plus tranquille pour discuter de la stratégie à mettre en place pour prendre le masque de leur Sensei . Ce fut Katsushika qui prit la parole en premier :

-Nous ne devons surtout pas le sous-estimer, et nous allons devoir agir ensemble si nous voulons lui voler son masque. Mais tout d'abord, nous devons savoir ce qu'il en retourne exactement... Je ne pense pas qu'il dorme réellement, je vais donc essayer de l'approcher avec un sumi-jutsu pour voir comment il réagit. Vous, tenez-vous prêts à agir s'il devait nous attaquer ou si vous voyez une ouverture.

Sadao ne prit même pas la parole, se contentant d’acquiescer de la tête avant de regarder son unique camarade féminine pour savoir si elle était d’accord avec le plan. Il eut rapidement sa réponse lorsqu’il vit la jeune fille partir sur la droite de leur adversaire. Prenant de ce fait à gauche, légèrement vers l’arrière, il dégaina sa lame lorsqu’il vit sa coéquipière attrapée un kunai. À présent, il devait attendre, et surtout ne pas attaquer prématurément pour ne pas faire capoter leur plan.

Kôzô roupillait paisiblement au milieu de la scène lorsque ses élèves décidèrent de se concerter afin d'échafauder un plan pour le piéger. La petite équipe avait décidé de jouer la sécurité – une sage décision – en envoyant une seiche d'encre effectuer un premier contact avec leur cible, tandis que le trio se contentait de se repositionner autours de celle-ci. L'homme masqué quant à lui ronflait à pleine haleine et ne semblait pas se préoccupé par le céphalopode qui approchait discrètement. Du moins, jusqu'à la dernière seconde, où le juunin dans un réflexe inhumain se releva dans une roulade incongrue digne d'un film hollywoodien, fauchant au passage la création du Manji ainsi que le parchemin à une vitesse ahurissante... Puis il s'écroula lamentablement au sol, adoptant une nouvelle fois la position soporifique qu'il abordait au début de l'affrontement, l'air de rien.

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"Effectivement... Il est évident que nous ne devons pas procéder ainsi. Katsushika avait raison, et sa perspicacité m'impressionne toujours."

Akiko fixait ses deux camarades, non stupéfaite de l'action de Kôzo ; à vrai dire, elle affichait un rictus. La descendante d'Otono kuni baissa sa garde pour amener ses poings contre sa taille. La tête baissée et le visage recouvert par ses cheveux, sa belle chevelure rousse était secouée de gauche à droite. Elle fit tournoyer le kunaï de sa main droite et vînt le bloquer la lame de celui-ci avec l'index comme pour désigner quelque chose du doigt. Le bras tendu vers Akise, elle s'exprimait :

_Camarades, c'était une belle tentative je l'avoue. Je ne suis pas déçue, car qui ne tente rien n'a rien. *Elle marquait une pause* En revanche, il est clair que des assauts lancées seul n'auront aucun autre effet que de nous épuiser en vain, alors autant arrêter de suite. Cet homme, bien qu'avoisinant notre âge si l'on en juge à son physique et sa démarche, est tout de même Jônin, il est deux rangs au-dessus de nous... Nos attaques seuls lui feront, comme Katsushika l'a dit, l'effet d'une pichenette. En mission, j'aurais proposé de profiter de son répit pour vous suggérer un repli afin de reconsidérer un plan d'attaque le temps d'obtenir des informations sur notre cible, mais là nous n'avons pas le choix.

Akiko marquait une seconde pause, de laquelle elle profita pour jeter un regard en direction de Sadao, qui avait l'air plus que près à l'attaquer avec sa lame dégainée.

_Je pense que nous allons devoir y aller tous les trois ensembles. Il ne pourra que difficilement se protéger de plus de deux attaques déjà, si vous voulez mon avis... Je conçois que cela soit bête à souligner, mais... bien qu'il ait l'air mystérieusement réactif, je pense qu'il n'est pas à son potentiel maximum.

Cette fois-ci, la rousse projeta son regard vers Katsushika, qui se tenait là, serein comme toujours et attentif à ses propos.

_Je vous propose de l'assaillir de projectiles tout en nous ruant sur lui, armes à la main.

La jeune fille jeta amicalement au fier représentant de la seiche le kunaï qu'elle tenait dans sa deuxième main tout en jonglant avec le deuxième couteau, qui , tournoyant d'abord dans les airs, prît très vite la place de son jumeau. Akiko alla ensuite chercher dans sa bourse 3 shurikens, qui vinrent se caler entre ses doigts. Le poignet positionné au niveau de son oreille gauche, elle se préparait à lancer ses projectiles.

_D'abord les projectiles, ensuite le corps-à-corps.

La genin fermait les yeux lentement, prit une longue inspiration puis rouvrit les yeux brusquement. Les sourcils froncés, elle avait un air très déterminée.

_Maintenant!

Akiko lançait en diagonale ses trois shurikens. Assez dispersés, chacun devait attaquer une partie du corps différente. La Kirijin avait visé la jambe, l'estomac ainsi que l'épaule encore intacte de son nouveau sensei. Les projectiles une fois en train de tourbilloner dans les airs, elle se précipitait sur Kôzo pour lui asséner un coup de kunaï et d'elle ne savait quoi, du tant qu'elle arrivait à la distraire pour qu'un de ses camarades puisse attraper le masque.

*clong* *Plank* *Plap*¹

1: ce sont des bruit de getas sur le sol, oui.

Sadao fit une tête très étrange lorsqu’il vit le saut fait par Kozo alors qu’il était encore en train de dormir en ronflant tout ce qu’il savait. Ce fut ainsi qu’en étant très déconcerté il entendit les paroles de sa seule collègue féminine :

_Camarades, c'était une belle tentative je l'avoue. Je ne suis pas déçue, car qui ne tente rien n'a rien. *Elle marquait une pause* en revanche, il est clair que des assauts lancés seuls n'auront aucun autre effet que de nous épuiser en vain, alors autant arrêter de suite. Cet homme, bien qu'avoisinant notre âge si l'on en juge à son physique et sa démarche, est tout de même Jônin, il est deux rangs au-dessus de nous... Nos attaques seules lui feront, comme Katsushika l'a dit, l'effet d'une pichenette. En mission, j'aurais proposé de profiter de son répit pour vous suggérer un repli afin de reconsidérer un plan d'attaque le temps d'obtenir des informations sur notre cible, mais là nous n'avons pas le choix.

Sadao prit la parole et dit :

-Nous ne pouvons-nous permettre de partir pour nous réorganiser. Autant attaquer tous ensembles, je peux m’occuper de la partie corps à corps si vous le souhaitiez.

Avisant le regard d’Akiko, Sadao lui fit un léger sourire pour lui montrer son soutien. Il finit par écouter à nouveau ce que la rouquine avait à dire :

_Je pense que nous allons devoir y aller tous les trois ensembles. Il ne pourra que difficilement se protéger de plus de deux attaques déjà, si vous voulez mon avis... Je conçois que cela soit bête à souligner, mais... bien qu'il ait l'air mystérieusement réactif, je pense qu'il n'est pas à son potentiel maximum.

Sadao ne pût que lâcher un reniflement légèrement moqueur à l’encontre de son futur Sensei. Pour lui il était clair qu’une personne capable de s’endormir en plein milieu d’un combat, c’est qu’il n’était clairement pas à prendre à la légère. C’est ainsi que le Shikaï sortit quelque shuriken pour pouvoir les envoyer sur le juunin. Il était fin prêt à réussir, il n’avait guère l’intention de retourner à l’académie, surtout qu’il était genin depuis trois ans. C’est ainsi que plongé dans ses pensées, il loupa une partie de ce que dit la jeune Hibiki, il n’entendit que :

_D'abord les projectiles, ensuite le corps-à-corps.

Il se prépara dès lors à lancer son attaque, il était également prêt à utiliser la seule technique qu’il pouvait à l'heure actuelle.

_Maintenant!

Profitant du vent, Sadao lança ses shurikens en ligne droite sur le masquer.

Rassemblement ; Formation d'une nouvelle équipe. 1477563333-agata-kawa-attaque-du-tigre-774864

Mon jutsu n'avait eu aucun effet sur notre kôzô-sensei qui l'avait détruit en une fraction de seconde, ainsi que le parchemin placé là par Akiko. Cependant je n'étais pas déçu : je savais que ça n'allait pas être si simple et ma démarche ne visait qu'à tâter le terrain.

Voyant la rapidité de l'homme masqué, Akiko prit la parole avec un geste théâtral. Conscient des capacités de la jeune genin, j'écoutait son plan sans dire un mot et en la détaillant. Elle avait l'air sûre d'elle et prête à en découdre. Sadao aussi bouillait de prouver sa valeur en relevant le défis de notre sensei.

Akiko avait raison : il fallait attaquer vite et tous ensemble, le submerger pour dans la cohue lui prendre son masque. La fille de l'automne me lança avec grâce un de ses kunaïs pour que je l'ajoute aux projectiles qu'elle avait lancé en direction de Kôzô une fois son plan exposé. Sadao aussi était passé à l'action, vif comme l'éclair.

Je lançai le kunaï une seconde après ceux d'Akiko, et dans le même geste je dégainais mon attirail de dessin pour un nouveau Inka no odori. Je fis faire à la seiche le tour de a cible pour qu'elle tente de le saisir par derrière et qu'elle ne nous gêne pas dans notre assaut. Alors que l'animal aquatique filait vers Kôzô, je sortais un second kunaï et me jetais moi aussi sur l'homme masqué. Je gardais une main libre pour à la première occasion me saisir du masque si mes camarades n'y parvenaient pas avant moi.

J'étais concentré comme je ne l'avais jamais été, motivé par les perspectives nouvelles qu'offrait mon entrainement avec ce puissant sensei. Le nom des Manji raisonnerait bientôt avec plus d'honneur encore!

La première tentative du trio de la brume s'était montré peu fructueuse, mais ne semblait pas pour autant les décourager. La petite équipe s'avérait être plus que tenace et sut mettre en place un second plan loin d'être idiot.

Rapidement, les trois genins s'accordèrent à coordonner un lancer de shurikens, tandis que Katsushika, Akiko ainsi qu'une nouvelle seiche approchaient de leur sensei endormi. Le Terumi quant à lui s'anima subitement comme possédé par une force extérieur lui guidant des mouvements plus saugrenus les uns que les autres ! Le juunin dans un effort inhumain, se servit alors d'Hiramekarei afin de se projeter dans les airs, évitant ainsi les projectiles.

Toute fois, il fut malencontreusement agripper à la cheville par le céphalopode d'encre, qu'il le ramena sur-le-champ à son niveau. L'homme masqué dans sa chute, positionna sa lame en direction du petit animal marin, atterrissant alors sur la pauvre bestiole qui disparue dans une mare noirâtre. Akise fut alors rapidement assiégé de tous les côtés par la Hibiki et le Manji, ripostant d'une façon bien insolite. En effet, le garçon de vapeur commença subitement à tourner sur lui-même d'une rapidité impressionnante tendant sa lame droit devant lui. Une façon bien originale de se défendre mais qui allait pouvoir se montrer bien efficace.

Rassemblement ; Formation d'une nouvelle équipe. CQlSw01

"DEMAGLIA !" ~ Gnar

Dernière édition par Akise "Kôzô" Terumi le Ven 4 Nov - 18:01, édité 1 fois

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