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 Nebari Sugoki

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Nebari Sugoki

Nebari Sugoki
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MessageSujet: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptyVen 20 Jan - 20:57



Nebari • Sugoki


IRP !

Nom : Sugoki
Prénom : Nebari
Âge : 22 ans
Sexe : Féminin
Nindo : "J'aide les gens, c'est tout."
Village : Autre->pays du feu
Grade : Civil(Puissance Juunin spé Médical)
Bingo Book : Nebari's BB


Physiquement, Nebari euh.. ?
Sondage n°1 - C’est un joli p’tit lot ! J’veux dire, en tant que serf, j’dois ben avouer qu’ben, not’bon seigneur il aim’les bel choses ! Quant’la r’garde t’dais tout d’suite qu’si tu la chope tu vas passer un bon moment quoi ! Bon s’vrai qu’elle est née d’paysan tout comme un peu moi quoi, mais j’sais pas s’qui z’ont bu ou quel grand’ieux les as visités mais faut les féliciter pour avoir fait d’si bon travail.. Tiens z’avez une photo !? (Note du sondeur : Je lui montre l’image tirée pour le sondage). Bah r’gardez moi ses formes, là des ******* magnifiques, son *** l’est pas trop gros, la un zoli visage. Tous les jours que j’t’la ****** si tu veux !! (J’insiste pour qu’il arrête.). Eh sinon, t’la vend la photo ? Hein ? Alleeeez !! (J’ai pris la fuite à ce moment-là.)

Sondage n°2 - J’ai tout de suite su qu’elle était faite pour ce métier.. Je veux dire je suis l’organisatrice qui s’occupe de faire des propositions de concubines à notre merveilleux seigneur depuis quoi, vingt bonnes années, je sais tout de suite reconnaitre les qualités qui lui plaisent et des défauts qu’il exècre. En soit, il aime les formes avantageuses, effilés, les cheveux doivent êtres longs et d’une couleur plutôt claire. La bouche ne doit pas être vulgaire tout comme son visage et elle doit posséder toutes ses dents. Elle devra avoir été préparée à devenir concubine depuis sa naissance, en impliquant toutes les modifications dues à nos traditions sauf pour la restriction de la poitrine évidement. Elle doit pouvoir être belle sans artifices, en toutes circonstances et sourire uniquement quand elle y est invitée. (Je lui montre la photo). Oui ? Ouiiii ! C’est exactement ça !! Ces courbes, ses ongles parfaits, cils d’une taille vraiment attirant. Son teint est parfait, ses yeux ne sont pas trop clair ni sournois, c’est une bête noire pour notre seigneur ca les yeux sournois ! Ahem.. Je n’ai vraiment rien à redire sur la sélection du maître, ah non vraiment.

Sondage n°3 – Eh bien.. Mon avis professionnel est qu’elle est en parfaite santé. Elle n’est pas malade, ses fonctions sont normales, elle possède une bonne vue, une bonne ouïe. Pour ce qui est de donner un éventuel héritier à notre seigneur il n’y aura aucuns soucis. Je pense qu’elle est tout à fait prête pour procréer et élever un enfant. Je.. hummmm, je n’ai rien d’autre à ajouter.

Sondage n°4 – Evidement que c’est un bon choix ! C’est notre seigneur qui l’a choisie, en revanche physiquement il faut avouer que son tour de poitrine ma causé des soucis. J’ai mis un temps fou à concevoir une garde-robe qui supportera ses atouts mammaires.. Ses vêtements quand elle est arrivé dans mon échoppe mon fait pleurer des larmes de sang..  Je vous le dit, un vrai cauchemar ! C’était rêche, c’était beige, c’était répugnant et elle n’avait vraiment aucun goût vestimentaire. C’est MOI vous entendez !? C’est MOI qui lui ai TOUT appris de comment se toilette une femme d’exception. Des vêtements amples mais tout de même cintrées pour que ses formes soient harmonieuses. Je lui ai confectionné des gants mais elle m’a dit préférer des manches traditionnelles, sans doutes pour que l’autre mégère lui apprenne des tours de séductions.. J’vous jure, tout n’est pas qu’affaire de mouvement, avec un mannequin à son effigie je doublerais mes chiffres MOI !! (Je lui montre la photo, elle hoche la tête et attrape les revers de sa tenue.) OUI !! Ça c’est moderne, c’t’esthétique, c’est chic, c’est royal et même plus, ce sera la nouvelle mode et ça va durer ici pendant des années !!

Conclusion du sondeur n°1 – Seigneur, les sondages que j’ai menés pour vous ont démontré une forte approbation dans le choix de votre septième concubine. J’ai, sûrement dans un excès de zèle, peut être posé un peu plus de questions que prévu à d’autres personnes (j’espère ne pas avoir empiété sur le terrain d’un de mes collègues.) et aucun ne conteste votre choix. Au contraire, ils estiment que Vous avez de la chance et certains m’ont confié vous envier secrètement d’avoir de telles femmes à vos côtés.

Je tiens à vous féliciter pour votre choix et vous souhaite une vie prospère et longue,  ainsi qu’à vos femmes et vos enfants.
Toujours à votre disposition et à jamais votre serviteur.
                                                                                                                     Binko Tadzuki.



Tu veux une anecdote ?
Tu connais mon poste, je suis chargé de sonder mentalement les personnes de haut rang. Un jour, une femme est arrivée chez nous, et j’ai dû rentrer dans sa tête. Qu’est-ce qu’une femme de seigneur venait foutre à Konoha ? J’en avais aucune idée, n’empêche que c’était quand même franchement curieux de devoir inspecter mentalement une femme de ce rang. J’ai posé ma main sur sa jolie p’tite tête et je la sentais disposée à me dire tout ce que je voulais savoir avant même d’avoir lancé le jutsu.

Je me suis fait agresser visuellement de centaines de milliers d’images en tous sens, me collant une migraine atroce avant même d’avoir pu tirer quelque chose de cet entretien. J’ai tellement reçu d’information que je pourrais même te dire comment est cette fille d’ordinaire.

C’est le genre de femme qui est droit dans ses pompes du matin au soir, elle est douce et bienveillante, un truc de fou. Je veux dire, si le monde entier la connaissait je suis sûr que plus personne se soucierait d’autre chose, enfin bref je m’égare. Cette femme était un genre d’épouse parmi tant d’autre dans un harem de seigneur. Elle était habitué à faire de ces trucs, je pourrais pas te raconter parce que y’en a trop. Tellement en fait que j’ai eu du mal à garder ma concentration si tu vois ce que je veux dire hahaha.. Enfin bref, avec son seigneur elle était super docile, obéissante et super attentionnée, j’en ai presque eu la larme à l’œil sur certains passages. Hein ? Elle s’appelait… Hmmm, c’est bizzard que je capte toujours tout mais que j’ai du mal à retenir les n.. NN.. Ça commence par un N.. Nebari !! C’est ça ! C’est Nebari ! Bref, j’en étais où déjà ? Ah oui ! Elle avait des serviteurs sous ses ordres, et quand j’ai vu comment elle les traitait par rapport aux autres riches là-bas, ça m’a fait plaisir. Puis y’avait aussi les autres bonne femmes du seigneur qui l’enviaient carrément. Et elle restait tranquille, tout ça en sachant qu’elles organisaient des tentatives d’assassinat dans son dos et tout.. Bonne poire jusqu’au bout, dommage. Perso je les préfère avec un peu plus de caractère, on aurait dit qu’elle était passive à tout bout de champ. Même mon enquête était chiante après les images de ses ébats avec le seigneur, d’habitude j’ai toujours un ou deux verrou dont je dois m’occuper mais là rien… Une vraie cible d’entrainement. Jusqu’à que je tombe sur une porte. Sérieusement une porte, dans son esprit. Là j’ai entendu la voix douce de la fille, elle disait :
-Cette porte cache les secrets de mon seigneur, si vous l’ouvrez, je vous tue.
La voix était chaleureuse et accueillante, mais le message ma fait tellement flipper sur le coup que j’ai rebroussé chemin. J’ai entendu un rire derrière moi, et je sais pas comment elle a fait, mais son esprit est venu m’enlacer dans mon dos.
-Merci d’avoir respecté ma demande. Qu’elle m’a dit avant de disparaitre.
Je commençais à partir sur la droite, et là j’ai entendu.
-N’allez pas par-là, il y a mes connaissances.
J’ai continué, j’aurais franchement pas du.. Cette fille est bourrée de savoir, on devait lui en faire avaler des livres, du soir au matin, pendant des années… Une putain de bibliothèque. Le rire a éclaté encore une fois. Pas un rire malsain ou sadique, juste un rire de jeune fille amusée. Elle faisait son bonheur, je me rendait compte qu’elle s’amusait avec moi comme on pourrait jouer avec une souris dans un labyrinthe.. Je commençais à avoir peur. Elle réapparut et ma sortit :
-N’ayez pas peur, dites-moi juste ce que vous cherchez, je pourrais peut être vous aider.
-Heuuu.. En fait il me faudrait votre intention et la raison de votre arrivée ici. Je répondais.
Un grand tiroir arrivait à toute vitesse avant de s’arrêter à quelques centimètres de l’esprit de la fille, et elle sortit un parchemin qu’elle a ouvert devant mes yeux.
-Bon.. Et ben tout est ordre, désolé pour le dérangement. J’disais à l’esprit.
-Il n’y a pas de quoi vous excuser. C’est naturel vous faites votre travail. Elle ma sourit après ça.
-C’est.. vraiment impressionnant.. Je me suis rendu compte que je parlais à ses seins plus qu’à ses yeux. Enfin j’veux dire, pas beaucoup de monde arrive à faire une projection dans son mental comme ça, c’est pas banal..
-Vous avez vu mes connaissances, j’ai appris bien des choses dans ma vie, et.. Elle regardait derrière moi, j’pense qu’elle pensait à Konoha. J’en ai encore beaucoup à apprendre.
J’coupais le lien mental et j’ai failli me viander. Elle m’a rattrapé avant que je m’éclate par terre…



Nebari ?

Un colosse entrait dans ma propriété en enjambant la clôture grâce à sa grande taille. Je lui souriais d’un air heureux tout en riant intérieurement de son action.
-Oui ? Vous venez pour une opération ?
La plupart des gens viennent me voir dans la région, car ils n’ont pas forcément de quoi se payer le médecin.
-Heeeuuuu… Si on veut.. ?
Je sentais déjà son chakra depuis qu’il était sorti de la forêt. Une présence torturée, une sorte de douleur interne, comme si un remord terrible le rongeais. Je gardais mon sourire en me sachant approchée d’un Nukenin potentiellement dangereux.
-Mmmh, vous voulez qu’on ne vous embête plus pour vos actions passées c’est ça monsieur.. ?
Il fût surpris, et puis en se regardant lui-même il se douta probablement que sa force était visible. Il me sourit, bien, on commence toujours par un bon sourire.
-Je vous en prie entrez, qu’est-ce que vous désirez au juste ? J’enlève vôtre capacité à manipuler le chakra ? J’efface votre aura ? Je modifie votre corps et votre visage, qu’est-ce qui vous ferais plaisir ? Dites-moi tout. Je le voyais gauche et un peu étourdit, cela faisait sûrement longtemps qu’on ne s’était pas adressé à lui avec douceur. Allez-y c’est juste en face, prenez place sur la table, allongez-vous et détendez-vous le plus possible. Écoutez ma voix et apaisez-vous.

Le géant avait l’air de se détendre de plus en plus au fur et à mesure. Je lui massais les tempes et il avait fermé les yeux.
-Je… Le grand gaillard était devenu tout timide, je lâchais un petit rire doux tant je trouvais ça mignon. Je prenais place sur un de ses flancs et activais mon iroujutsu.
-Je.. j’aimerais que vous enleviez tout ce qu’il y a de mal en moi.. J’ai.. J’ai fait des t.. Il était interrompu par un de mes doigts sur sa bouche.
-T-t-t-t, pas maintenant, murmurais-je. Laissez-moi plutôt vous raconter mon histoire. Je vais voir la vôtre pendant que vous regarderez la mienne, vous serez plus à l’aise et je pourrais travailler sans vous déranger.
-D..D’accord. Disait-il avec une voix triste, la larme à l’œil, comme si on lui avait offert un cadeau trop beau pour lui.
Le revenait à ma place de départ après avoir vérifié que son corps n’était pas piégé, qu’aucun poison ne coulait dans ses veines et qu’il n’était pas sous l’emprise d’un autre genjutsu que le mien. Je posais les mains sur ses tempes à nouveau, m’asseyais et activais le sceau présent sur la table. L’esprit du géant et le mien entrèrent en communion. Après avoir activé ce jutsu nos corps restaient dans la position dans laquelle nous étions lorsque je l’avais lancé.

Mon esprit apparu comme le sien dans un grand espace noir et vide, nos réserves maintenant communes de souvenirs, de connaissances ainsi que de secrets plus ou moins loin en fonctions des restrictions et de l’usure s’affichaient. J’attrapais mentalement les images que je voulais montrer à mon patient et les laissait défiler en commençant mon histoire et mon travail.

-Il y’a bien longtemps, mes parents me donnèrent naissance, puis ils me donnèrent leur nom de famille, un nom personnel et enfin, une destinée. Ils m’avaient conçue dans le but doublement profitable pour eux de me faire sélectionner par le grand Seigneur des terres que cultivaient mes géniteurs. Ils étaient fiers d’avoir eu une fille si jolie et promise à un grand avenir auprès du roi bon et protecteur qu’ils adoraient. Le père du souverain, pour ma formation, donna de l’argent et retira une partie de leur taxe pour démontrer sa reconnaissance...

...Dès lors que j’eus l’âge de comprendre, l’on m’inculquait le plus de savoir possible. Cela relevait du gavage pur et simple. J’allais devoir servir et l’on ne pouvait laisser une sotte partager la vie d’un chef. D’abord je fus initiée aux arts du comportement et à la discipline de la langue de bois. Une fois cela fait, je pouvais accéder à la cours de mon souverain en tant qu’observatrice. Je ne pouvais pas parler, mais j’avais le droit d’entendre et de voir des choses que certains enfants ne faisaient que rêver. Et gouter aussi. Des fruits mûrs venant de tous horizons, du gibier parfaitement faisandé au gout puissamment exquis et bien sûr des sucreries trouvable nul par ailleurs. Mais ce qui m’émerveillait le plus c’était le souverain, celui qui m’avait choisie. Je me rendais compte que j’étais très jeune, même une enfant pour lui. Je commençais un peu à trouver cela injuste qu’il soit aussi âgé et moi pas. Mon sort impliquant que je sois concubine ne m’avait pas choquée quand on me l’avait révélé et pour tout dire, en contemplant les autres enfants de mon âge ne vivant pas à la cours, je n’enviais pas leur liberté ni leur jeux. Ils étaient bien plus heureux dans leur vie et moi bien plus dans la mienne, échanger nos places n’aurait pas été pour le bien ni des uns ni de l’autre. J’avais accepté tout ça et pourtant, le roi me frustrait, j’étais toujours inférieure à lui en tous points, ce qui était logique mais à cet âge-là je n’avais pas le recul pour m’en rendre compte..

Puis vint l’âge d’apprendre à monter, j’avais à présent l’autorisation d’accompagner mon seigneur à la chasse à condition de ne pas le lâcher d’un sabot. J’aimais beaucoup la chasse, c’était une occasion d’en apprendre plus et j’avais obtenu l’autorisation de parler avec le roi, mais pas que.. A ce moment j’ai appris que je n’étais pas seule dans les yeux du puissant, non. En réalité, j’étais la septième que son royaume faisait former. Les six autres étaient donc toutes respectivement plus âgées à mesure que les chiffres rapetissaient. Sa première femme avait donc trente-huit ans alors que lui-même atteignait ses vingt-six. En tant que première, elle avait naturellement côtoyé mon seigneur alors qu’il n’était qu’un enfant. Elle l’avait bordé, elle l’avait aimé en partie comme un fils avant de l’aimer comme on aime un homme. Leur lien était très profond. Comme on peut l’imaginer, c’est elle qui s’offrit en premier à lui et qui eut l’honneur d’être l’amante qui partageait ses élans débutants. En tant que dernière, je n’osais imaginer ce genre de chose, j'étais encore trop ingénue pour savoir comment se concevaient les héritiers. Il n’en vint pas d’elle, ni de la seconde, ni des autres d’ailleurs..


Moi et le seigneur étions en chasse d’un couple de lapin, battants la mesure de nos bottes contre les flancs de nos chevaux respectifs. J’avais ma proie en joue et allait lâcher ma flèche quand le roi me posa une main sur l’épaule. Je sursautais en lâchant la corde pour m’agripper à mon cheval car mon équilibre menaçait de me faire tomber. Le souverain éclata de rire en stoppant son cheval. Je m’empressais de faire de même malgré la peur que j’avais ressentie. Il prenait appuis sur ses étriers pour se surélever et scruter les environs.
-J’ai bien peur que nous ayons perdu le gibier de vue Nebari.. dît-il d’un ton déçu.
-Je suis désolée seigneur, je monte en amazone et la bonne surprise que vous m’avez procurée ma tristement fait perdre mon équilibre.. M’excusais-je rapidement.
Il me regarda avec de grands yeux. Je commençais à être apeurée, puis il éclata de rire.
-Ce n’est pas grave, le lapin n’est pas un de mes mets favoris de toute manière.
-Je.. Disais-je alors. Je crois que..
Par un étrange coup du sort, c’est à cet instant que je su que j’étais spéciale. Je mettais pied à terre et descellais le carquois, puis l’emmenait avec moi en encochant une flèche. Le souverain intrigué fît de même. Après quelques pas, nous arrivions près de la forêt, les buissons nous bloquaient le passage. Nous pouvions voir au-dessus tout en étant accroupis et le couple de lapin faisait des trucs que je trouvais étrangement perturbant. Le roi se mis une main sur la bouche pour étouffer son rire, puis eut soudain l’air surpris et me regarda. Les lapins me gênaient, je bandais mon arc pour les séparer quand le roi me posa ses mains sur les yeux. Ne voyant plus je relâchais la tension doucement en baissant l’arc. Je me rendis compte que je me ressentais moi, mais aussi le souverain dans mon dos. Puis, petit à petit, alors que le souffle chaud du roi caressait ma nuque, je tendais l’arc à nouveau puis lâchais la corde, yeux bandés. Un couinement retentit, preuve irréfutable qu’un lapin allait trépasser. Je sentais l’autre lapin s’éloigner à grandes enjambées vers la gauche. Je me levais de toute ma hauteur en retrouvant la vue, pivotait mon axe de quelques degrés et lâchais une deuxième flèche. Je baissais les yeux derrière moi et voyais mon seigneur étourdit les mains tendu de chaque côté de mes jambes, comme figé dans son expression. Un deuxième couinement se fît entendre, moins fort celui-ci. Mon arc tomba alors que je me précipitais au sol pour lui demander s’il allait bien.
-Comment est-ce que tu fais ça ? Me demanda-t-il alors en se levant.
-Fais quoi seigneur ? Je me levais aussi.
-Ce truc là.. Je t’ai occulté les yeux et tu as quand même touché ta cible. Et tu as visé l’autre sans aucune difficulté alors qu’il était partit….. Et comment tu as su qu’ils étaient là ?
-Je… Je ne sais pas seigneur, je l’ai juste… ressentit ?
-Incroyable.. Le roi était estomaqué. Tu peux le faire partout ? Avec tout le monde ?
-Je… Je ne sais pas seigneur. Répondais-je en écho.
-Essaie avec moi. Je vais me ca.. Heu non attends.. Il réfléchit rapidement, se leva et se plaça derrière moi. Il attrapa mes épaules et me fît pivoter vers notre point de départ. Il plaqua ses mains sur mes yeux et attendit un court un instant pendant lequel je pouvais sentir son corps tout contre le miens.
-Nous somme partit de cette direction. Expliqua-t-il. Nous avons directement pris en chasse deux lapins, mais j’avais demandé à un certain nombre de mes femmes de venir avec nous. Dit moi combien elles sont. Exigea-t-il.
Je commençais à stresser, mon cœur battait à tout rompre. C’était la première fois que nous étions si proches, j’avais extrêmement chaud alors qu’il faisait doux. Je recommençais à me sentir comme une force, puis le souverain tout contre moi. Un des lapins avait disparu derrière moi, je ne le sentais plus mais l’autre était étrange, comme si il disparaissait petit à petit. Je me concentrais sur lui, je voulais en savoir plus. La logique me frappa de toute sa force, sa vie le quittait. J’avais réussi à guider mon don. Maintenant j’en étais sûre, j’avais le contrôle de cette capacité. Je projetais mes sens vers l’endroit que le souverain m’avait indiqué, et les signaux affluèrent. Une, deux, troiiii.. Ah non celui-ci était un page. J’annonçais deux à mon roi, et signalais la présence d’un page.
-Vraiment ? fît le roi d’un air sceptique. Remontons en selle pour aller vérifier..
Il  s’avança vers les chevaux, les siffla et attendit qu’ils marchent au pas jusqu’à lui.
-Inutile mon seigneur, le prévins-je, elles sont en route, le page arrivera avec un peu de retard, il n’a pas de monture.
Il se retourna vers moi et baissa la tête d’un air déçu avant de la relever en entendant des bruits de sabots.
-Impossible !! Elles sont bien là et… Il attendit quelques instants. Le page arrive en courant..
Lui courut vers le bois et se précipita sur les lapins en me laissant toute seule sans même m’ordonner quoi que ce soit ni me lancer un regard. J’avais pris l’habitude de l’observer, il ne faisait cette tête que dans deux occasions. Quand quelque chose n’allait pas, et quand il devait faire une sortie pour défendre ses terres ou en conquérir. Mes sentiments étaient mitigés et mon esprit nageait dans l’océan de l’incompréhension. J’avais doublé mon souverain sur une chose, j’avais un don. Mon roi était déçu de moi, je l’avais trahis, je sentais qu’il s’énervait, je pouvais presque me dire que moi-même j’étais en colère. J’avais l’impression de bruler, d’être secouée, de prendre une gifle…
-Reprends-toi bon sang !! Me cria la deuxième concubine.
J’avais la joue en feu et j’étais allongée sur le sol, comme si elle m’avait frappé, ce qu’elle avait fait. Je massais ma joue endolorie en tournant la tête vers elle alors qu’elle me sautait dessus pour m’attraper par le col.
-Ou il est !? Où est le Roi pauvre sotte !! Réponds moi ou..
J’eu la suite de la phrase, mais pas verbalement. Et elle ne s’arrêtait pas, si bien qu’avec l’épuisement des détections, je tombais inconsciente.


Plusieurs jours plus tard, alors que j’étais toujours évitée par le Roi, les concubines et une partie des servants, on venait m’annoncer mon entrée future dans les espaces personnels du souverain. J’allais partir vivre avec les autres concubines, j’avais quatorze ans. Je faisais mes bagages et quittais le foyer de mes parents, je ne les reverrais plus par la suite. Ils avaient accompli leur tâche et empoché leurs gains, ils devraient couper tous liens avec moi. Ils pouvaient par contre déclamer haut et forts qu’ils étaient les parents de la nouvelle concubine du seigneur. Quant à moi, j’appartenais maintenant exclusivement à mon roi et ma place de concubine était maintenant pleinement reconnue. La nouvelle avait été annoncée et en roi proche de son peuple, le souverain avait organisé des fêtes. Il allait me promettre de bien me traiter, ce qu’il a fait d’une manière exemplaire.

Le premier soir il est venu me visiter dans ma chambre. Souhaitant juste parler, il m’intimait de continuer ce que je faisais, à savoir lire un livre, ce que je ne pouvais faire en écoutant mon roi. Il me raconta que mon don n’en était pas vraiment un, mais que je pouvais utiliser le chakra, une énergie venant du corps et que certains manipulent pour lancer des techniques occultes. Loin des territoires peuplés de ninja à l’époque, peu de personne avaient entendu parler de Shinobi ou de Justu. Mon souverain me confia qu’il avait étendu ses terres jusqu’à plusieurs des pays abritant ces sortes d'assassins utilisant des facultés hors normes. Je me rendais compte que ses paroles étaient un secret qui ne devait pas être divulgué. Je me cloitrais dans un silence que j’avais observé depuis que mon roi était entré. Il me racontait qu’il essaierait de contacter un des seigneurs des terres ninja pour obtenir d’eux qu’ils lui confient comment contacter ces étranges personnes. J’étais vraiment au comble de la joie. Moi, une concubine, recevait tellement d’attention de sa part. Il me rassurait, me disant qu’il ne me forcerait pas à devenir plus puissante ou utiliser mes pouvoirs si je ne le voulais pas. Il me faisait entièrement confiance, même si mes pouvoirs futurs pouvaient rivaliser avec sa force et  le renverser, il ne s’en souciait pas, il voulait juste mon bonheur. J’acceptais, et non pas parce que j’étais sa concubine, mais sincèrement. Il se levait de mon lit, m’embrassait sur la joue et me souhaitait une bonne nuit avant de me quitter.

Le lendemain, il partit vers les bordures de son territoire avec une escorte importante. Je le regardais depuis la cours, il était fièrement dressé sur son cheval noir, les cheveux noirs et flottants derrière lui. Il faisait des signes à la foule qui lui souhaitait bon voyage. Je rentrais à cause du froid, le sourire aux lèvres quand soudain, en lançant par habitude mon repérage pour voir qui était debout, je ressentais une forte aura étrange. Je n’arrivais pas à trouver le sentiment auquel ça me faisait penser jusqu’à que je croise la personne de qui émanait ces effluves. Une concubine allait me croiser, les mains dans ses manches, la mine de marbre. Une mine que je ne la voyais faire que quand elle souhaitait cacher quelque chose. Je lui souriais en passant le plus loin possible d’elle sans briser le code. Puis je fixais mon esprit sur sa seule personne en m’éloignant. Je me rendis compte qu’elle s’était retournée et se précipitait sur moi. J’accélérais le pas et au dernier moment me baissait. Elle fût prise par son élan et chuta par-dessus moi en dévoilant un tanto qui lui trancha une partie du visage. Je me précipitais vers elle pour essayer de l’aider, elle me gifla puis me cracha dessus. Je me renversais sur le côté et le maître des domestiques arriva. Il appela les autres servants pour soigner la concubine et me pris par la main pour m’attirer à l’écart. Il me confia qu’elle me détestait, ce que j’avais pu remarquer. Je commençais à pleurer et il me demanda si j’avais mal quelque part. Je secouais la tête de droite à gauche, puis lui disait que j’aurais voulu être amie avec tout le monde. Plein de sagesse, il me dit que parfois le lion et le tigre se rencontre, souvent ils s’ignorent et que rarement ils vont ensemble. Il m’expliqua que les autres concubines, en plus d’être plus âgées, étaient toutes issues de la noblesse ou de milieux riches. Ce qui le poussa à me désigner comme une sorte de lionne, seule dans ce groupe de tigre. Pour lui il valait mieux que je les ignore, que je n’essaie pas d’être attentionnée avec elles. Il essuya le cracha mais me conseilla de quand même changer ma toilette de peur qu’elle n’ait utilisé un poison. Je partais pour les bains, puis changeais de tenue.

Plusieurs jours plus tard mon souverain rentra de son excursion. J’avais entre temps échappé plusieurs fois à la mort et faisait de mon mieux pour ignorer les tigresses. Nous étions toutes présentes, alignées dans l’ordre d’arrivée dans la salle du trône ou allait s’assoir notre roi. J’étais donc dernière et le souverain passa devant nous pendant que nous nous inclinions au fur et à mesure, jusqu’à qu’il s’arrête.

-Yaku ! Qu’est ce qui est arrivé à ton visage !?
La concubine sursauta, il avait eu l’air inquiet mais aussi légèrement en colère.
-Montre moi ça.. Exigea-t-il en attrapant le menton de la femme relever son visage. Une grande zébrure encore en cicatrisation rayait son œil gauche fermé car désormais vide.
Le souverain étudiait la blessure sous toutes les formes, et toutes les concubines se demandaient si elle allait être répudiée sur le champ.
-Ça te donne un petit côté sauvage mais j’aimerais que tu ne te blesse pas plus.. Page !! Un servant se rapprocha de lui. Amène ta maîtresse à ses quartiers. Ah, et aussi, elle ne doit plus toucher d’objets tranchant durant tout le reste de sa VIE. A partir de maintenant tu la nourriras et si tu la blesse, je te tuerais, est-ce clair ?
-Oui mon seigneur ! Fît le page.
La concubine ouvrit de grands yeux et commença à pleurer d’un seul œil puis partis en même temps que le roi congédiait le page d’un signe de la main. Il s’arrêta un moment pour se poser une main sur le visage et souffler. Un autre servant approcha pour tendre un linge vers son visage. Lorsque que notre souverain remarqua l’aider qu’on lui apportait, il sourit puis refusa poliment la serviette avant de continuer sa marche vers le trône. Il n’y aurait pas d’autre arrêt.

Il ne vint pas me voir cette nuit-là, sans doute était-il plus enclin à visiter une autre femme. La nuit suivante, alors que je rentrais dans ma chambre, je remarquais la présence du roi et un faible signal à côté de lui. J’ouvrais la porte et voyais un homme vêtu de noir avec un bandeau sur le front. Ce fût la ma première rencontre avec un Shinobi. Après moult explications sur mes talents et mon aptitude à manipuler le chakra, le roi demandais quelles sortes de talent je pourrais développer ensuite. Le ninja lui répondit que cela dépendait ce que nous voulions. Dans l’immédiat mon roi ne savait pas quoi choisir alors il suggéra qu’il m’apprenne à mieux utiliser ma vision, après tout il avait été choisi parmi son village pour ses similarité avec mon pouvoir. Les exercices en soit n’étaient pas compliqués, et instinctivement je trouvais toujours le bon parmi les clones qu’il faisait apparaitre. Puis la lune fît son apparition et le shinobi nous quitta en nous laissant un parchemin indiquant les disciplines qu’il m’était possible d’apprendre. Mon souverain me quitta, m’embrassant sur la joue, puis dans un élan vif, sur la bouche. Le parchemin tomba de ma main alors qu’il fermait la porte. Je m’approchais du lit et me laissait tomber sur le dos en posant une main sur mes lèvres. Comme si la sensation perdurait, j’avais l’impression qu’on avait repeint mes lèvres avec des épices et pourtant, un frisson me parcourait le dos. Je souriais, heureuse.

Le lendemain, je déroulais le parchemin et étudiais le manuscrit dans toute sa longueur, mes yeux parcourant les caractères comme un explorateur découvre le monde. Je découvrais tout un nouvel univers, ou maitriser les éléments, les armes, le corps, la vie, tout était possible.. Je regardais les écrits et voyais la une chance de faire de moi un atout pour mon seigneur. Je pourrais l’aider dans ses conquêtes avec des dons pareils. En pensant au mot conquête, je me remémorais la tentative de Yaku de m’éviscérer et de m’empoisonner. C’est à ce moment qu’elle s’était blessé, et, pour elle ce devait être ma faute. Je décidais de me racheter si bien que la nuit suivante, je fis part à mon roi de mon envie d’apprendre la médecine et l’art des sceaux pour guérir sa concubine. Je lui faisais part de l’événement qui l’avait rendue borgne. Il ria, me traitant gentiment de sotte bonne comme le pain chaud dont Yaku ne ferait qu’une bouchée. Je lui confiais que je comptais toujours le faire et il me dit oui tout en exigeant une contrepartie.

-Tu ne peut pas aller là-bas en tant qu’enfant, je te laisserais partir pour ce pays quand tu seras.. Il s’était fait interrompre par un baiser.
Je l’avais embrassé à cause de la joie que je ressentais, mais aussi parce que je voulais éprouver une fois de plus les épices et la chaleur que m’avait donné mon souverain. Je voulu m’arrêter quand il me retint par les épaules, je m’abandonnais alors et quand il eut fini de m’embrasser, il sortit.

Plusieurs semaines plus tard j’étais initiée aux arts des plaisirs. Les autres concubines se révélèrent plus féroces que d’habitudes, augmentant l’attention que je devais leur porter. Le roi me visita quelques mois après à la nuit tombée pour que nous unissions. Etant devenue une femme, il me disait que je pouvais partir pour le village caché dans les feuilles. Mais il ajoutait qu’il préférait que je reste avec lui encore quelques temps avant de le quitter temporairement. Il était amoureux de moi tout comme je vivais pour lui, j’acceptais alors le délais, après tout Yaku était en parfaite santé à part son œil mort. Nous partageâmes alors plusieurs nuits consécutives au grand dam des autres concubines pourtant habitués à l’arrivée d’une nouvelle femme dans le harem de notre seigneur. Une semaine passa, puis d’autres avant que je ne parte. Le roi avait tout organisé. Officiellement je partais me ressourcer dans une contrée conquise. Mon seigneur transgressa le code et m’embrassa devant les autres avant de m’attraper dans ses bras pour me souhaiter bon voyage. Il m’aida même à monter en selle. Je me penchais pour me retourner alors que mon cheval partait au pas et voyait le visage souriant du roi contrastant avec la mine outrée des autres concubines derrière lui.

Mon apprentissage au pays de la feuille n’était pas gratuit, le seigneur avait fait un tribut adéquat pour que j’accède au savoir mystique des shinobi. J’avais un professeur très particulier, une sorte de génie, une pointure. Bien que très douée, l’apprentissage me pris énormément de temps et de concentration. Concentration que j’avais tendance à perdre tant je pensais à une personne loin de moi, mais brûlant toujours mes lèvres et pinçant mon cœur lorsque je me sentais seule. A la fin de mon parcours, le génie qui me servait de professeur m’assignait un projet hors contexte, une techniques loin de toutes les autres et bien supérieure, mais incomplète tant elle était complexe. Ne sachant pas de quoi il en retournait, j’acceptais et il me fît entrer dans une salle étrange, scellée de part en part. Je notifiais les protections qui entouraient le parchemin et il me disait que c’était la procédure habituelle pour ce genre de technique et qu’il ne fallait pas s’en soucier. Il brisait les sceaux et me montrait le parchemin, un code archaïque, incomplet et dont le créateur avait sûrement volontairement fait des fautes et omis des passages entiers pour brouiller les pistes. Il me dit de mémoriser le plus de choses possible de ce parchemin et de vite le refermer pour ne pas que quelqu’un ne le puisse le lire à distance avec un jutsu d’espionnage. Je m’appliquais à retenir le plus de choses possibles puis bouclais le mystique trésor. Mon professeur reformait les sceaux et nous sortions de la pièce pour découvrir que quelqu’un nous attendait.
-Que faisiez-vous dans cette pièce ? demanda le médecin qui nous avait surpris.
-Je..
-Elle voulait voir à quoi ressemblait un Sceau de technique, je lui ai montré celui-ci, après tout c’est bien celui qui est le plus résistant d’entre tous ceux que nous avons élaborés.
-C’est effectivement une merveille, maintenant sortez d’ici. J’ai besoin de calme dans cette pièce ou je n’arriverais jamais à finir mon projet..
-Bien professeur, lâchais le mien.
Je restais muette et m’inclinait poliment tout en sachant que mon précepteur m’avait trompée en me faisant lire cette technique. J’avais beau essayer, elle ne voulait pas sortir de ma mémoire, comme si le fait de vouloir s’en débarrasser l’amplifiait. C’était mon dernier jour heureusement car l’instituteur qui m’avait tout enseigné avait l’air de vouloir m’inclure dans ses plans pour maîtriser cette technique interdite.


Je revenais à la cours de mon roi qui se jeta sur moi pour m’embrasser. J’en étais heureuse mais je sentais, en plus de son aura habituelle et chaleureuse, plusieurs auras malfaisantes et haineuses. Derrière lui se trouvait toutes ses autres femmes.
-Nebari, tu m’as tellement manquée ! Il pleurait pour moi. Je caressais ses cheveux noirs tout en le faisant sécher ses larmes près de mon cœur.
J’avais acquis, sans doute à cause de la personnalité singulière de mon entraineur, une nouvelle approche des gens différente, les voyants un peu comme des inférieurs. Contrairement à mon instituteur en revanche, plutôt que de voir cela comme un signe de faiblesse de leur part de trouvais cela triste au point de vouloir tous les aider, y compris mon roi.
-Chhhhhh, lui soufflais-je pour le calmer comme on le fait pour un enfant. Tout va bien, nous sommes réunis mon seigneur. Vous aussi m’avez beaucoup manqué. Je ne cessais de penser à vous. Mais je suis là maintenant.
Il se releva après que j’ai pu échanger des regards avec les concubines toutes plus envieuses les unes que les autres. Il me fît signe de poursuivre vers mes quartiers puis appela Yaku. Après lui avoir expliqué toute l’histoire, je la fis s’allonger puis soudain je me rendais compte qu’il me manquait une chose, un œil intact pour remplacer celui qui lui faisait défaut. J’en fît par à mon seigneur et il sortit de la pièce sans dire un mot avant d’appeler si fort un page que je l’entendais de l’autre côté de la porte, assise à côté d’une Yaku perplexe.
-Page ! A tu une bonne vue !? hurla-t-il.
-Oui seigneur ! répondit le page.
-Sacrifierais-tu un œil pour ta maîtresse !?
-Oui seigneur !
-Parfait..
On entendit ensuite le bruit d’une dague glissant d’un fourreau puis un hurlement. La garde se précipitât et le roi hurla qu’on emmena le servant se faire soigner. Puis il entra, laissant une tache de sang sur la poignée pour me tendre le globe oculaire qu’il faisait glisser dans ma main. Il avait été jusqu’à agresser un de ses servant pour une de ses femmes.
-Ce n’est que temporaire, assurait-il, sûr de lui, nous lui remplacerons son œil par celui d’un des prisonnier du prochain territoire que j’ajouterais à mon royaume.
J’allais applaudir la rapidité de réflexion de mon roi avant de me rappeler que j’avais un œil dans la main. Je collais l’organe dans la cavité qui allait devenir son nouvel habitat puis je déclenchais le jutsu. J’annonçais la durée de la pratique et mon roi s’éclipsait momentanément pour aller se laver les mains. Il revint en poussant la porte entre ouverte avec le pied. J’avais fini et attendait que yaku me dise si il lui fallait un ajustement. Elle faisait tourner ses deux yeux, un vert et un nouveau bleu. Étonnée par ce tour, elle m’embrassa sur la joue et me remercia, puis elle prit congé. Le roi fît nettoyer la porte et le sol devant ma chambre puis s’esquiva retrouver le servant qu’il avait énucléé. J’avais réparé mon différend avec Yaku en même temps que son erreur. Il me restait encore cinq tigresses à domestiquer.

Plusieurs jours passèrent pendant lesquels mon roi vint me visiter chaque nuit tout autant qu’il restait à mes côté le jour en continuant de me séduire bien que je sois déjà conquise. Puis vint un jour où il se questionna de son héritier qui ne venait pas. Il m’en faisait part et convoquait un médecin. Examinant toutes les concubines, il ne détecta pas d’anomalie. Puis le seigneur se soumis à l’inspection du soigneur. Aucune maladie ou dysfonctionnement. Un mystère planait sur l’infertilité du harem ainsi, peut-être, que  celle du roi.

Les concubines étaient toutes aussi désemparées que moi, tandis que le seigneur, lui, de venait fou. Il se demandait ce qu’il avait fait de mal, pourquoi il méritait ça et si vraiment il le méritait. Il partit en expéditions, trouver les plus grands spécialistes, mais rien ni fît. Bien entendu, j’avais essayé de trouver moi-même la source du problème avec l’iroujutsu, mais sans succès. Pour couronner le tout, mon seigneur tomba gravement malade.

Le médecin restait à son chevet, comme la plupart des femmes du roi. Je l’avais examiné sans succès, c’était à croire qu’il mourrait juste par perte de l’envie de vivre. Tout le monde avait beau lui faire les plus belles déclarations, personne ne fit exception, ils échouèrent tout comme moi. Je me mettais à faire des recherches sur des sceaux pour ne serait-ce que le stabiliser. Je n’avais plus beaucoup de temps à consacrer à mon cher et tendre à cause de la montagne d’effort que je fournissais. Quand j’arrivais tard le soir à son chevet, je tombais de fatigue, et Yaku veillait sur moi. Le lendemain je me cloitrais à nouveau dans ma chambre, traçants des sceaux, tentant de maitriser la dégénération d’une mèche de cheveux que j’avais prélevé. Finalement, quand j’eus mis au point ma technique, je me précipitais au chevet de mon roi pour le guérir, mais il était déjà mort. Je tombais à genoux devant son corps, tendant les mains pour tenter de me sacrifier en lui transmettant toute mon énergie vitale. Il commençait à reprendre des forces, assez pour relever la tête, me regarder et me parler tout en attrapant une de mes mains.

-Arrête ça.. Je ne veux pas que tu meures pour moi… Tu dois vivre, vis pour rendre quelqu’un d’autre heureux comme tu la fais pour moi.. Nebari, je t’aime, depuis que je t’ai choisie je t’aime et je ne regrette pas ce lien que nous avons construit, mais je t’en prie, laisse moi partir…

Je relâchais le jutsu et abandonnais tout en baissant la tête.
-Regarde-moi Nebari, jusqu’à que je parte, regarde-moi.. Répand ton bonheur sur tout le monde si tu le peut, triche le dieu de la mort si tu en est capable, allonge ta vie, reste comme tu es.. Ne change pas…
Je le fixais de mes yeux, essayant de sourire malgré les larmes qui coulaient sur mes joues, malgré la peine que je ressentais, malgré le vide froid du silence qui commençait à nous étouffer… Il était partit. Des bruits de pas retentirent soudainement, et des soldats menés par la première concubine ouvrirent les portes puis elle me pointa du doigt.

-Enfermez là !! C’est elle qui a tué notre souverain !

La tigresse et ses sbires allaient avoir raison de moi, j’étais de toute manière trop choquée pour faire quoi que ce soit. Me résignant, deux soldats me soulevèrent par les épaules.
-Ce n’est pas vrai ! Arrêtez-vous !! Cria Yaku.
Les soldats s’immobilisèrent, divisés entre les deux ordres. La concubine entrait dans la pièce depuis la porte opposée.
-J’ai tout vu.. Elle a failli se sacrifier pour le seigneur, c’est notre roi qui l’en a empêché.
Les soldats me posèrent en même temps que la première concubine tombait devant le corps et attrapais sa tête pour le serrer dans ses bras avant de commencer à pleurer. Puis, sans prévenir tourna la tête vers moi et cria :
-Dégage !!! Je ne veux plus la voir dans l’enceinte de la cours du roi, faites là sortir !!
La garde m’expulsa moi et mes bagages, avant la tombée de la nuit. Je partais vers la ou habitaient mes parents, ne connaissant d’autres endroits non-royaux. La maison était délabrée, et plus personne n’y avait habité depuis bien longtemps. J’y dormais à même le sol puis poursuivis une route vers le pays du feu. Le daimyo de l’époque m'accueillit en sachant tout de ce qui c’était passé. Nous avions déjà eu l’occasion de nous parler, il était très familier avec moi. Il disait que c’était parce que je n’étais pas issue de la bourgeoisie. Je lui demandais conseil sur quoi faire de ma vie maintenant que mon seigneur avait disparu et que tout ce que j’avais acquis m’avait été enlevé..
-Tu as toujours tes talents, ton savoir.. Tu es jeune et belle.. Qu’est ce qui t’est impossible ?
-Je ne peux pas rappeler mon seigneur..
-Détrompe-toi Nebari… Figure toi que j’ai entendu de la part du village de ninja que je fédère, qu’il existe une technique interdite qui permet de ramener ceux que l’on a perdu..
J’ouvrais de grands yeux plein d’espoirs.
-Maiiiiis.. Oublie ça tu veux ? Il parait que cette technique n’est pas parfaite et ce n’est pas très naturel.. En plus de ça elle est sûrement interdite. Tu devrais.. Tu devrais faire le bien autour de toi. Tu peux soigner pas vrai ? Que dirais tu si je t’offrais un établissement ou tu pourrais soigner mon peuple ? Hein ? Qu’est-ce que t’en dis ?
Je n’avais aucune option, aucune alternative. Bien sûr la technique interdite m’intriguait, mais plus j’y réfléchissais plus je me disais que c’était une mauvaise idée.. Alors j’acceptais l’offre du Daimyo. Deux jours plus tard, j’ouvrais l’établissement dans lequel tu te trouves. Bien entendu je ne me suis pas tout de suite mise à m’occuper de réhabiliter les nukenins et criminels de tous horizons. C’est seulement quand j’eu fini de créer une technique qui servira à ce que tu me rétribue que je commençais à élargir ma gamme de clients.







La communions des esprits s’arrêtait, et je commençais à modifier le corps du géant, il me sourit en voyant sa forme s’amincir. J’avais pu voir dans ses souvenirs qu’il était complexé par cette apparence massive qu’il avait. Je déposais tout ce que j’ôtais du gaillard dans un grand bac qui me servirait sans doute à faire des expériences ou à renflouer un autre homme plus maigre qui voudrais de la force ou plus d’épaisseur. J’enlevais la corne de ses doigts habitués à manier de puissantes haches massives puis je me penchais sur son visage. Cette partie la mettais toujours plus de temps que le reste et c’était très compliqué de laisser une asymétrie pour respecter l’harmonie. Quand j’eus fini, il me sourit en se regardant dans le miroir au plafond. J’en venais au paiement. Je plaçais mes mains sur son ventre et lui disait :
-En général je ponctionne une année ou deux de jeunesse de la part de patients irréguliers, mais dans ton cas et parce que tu voulais tout arranger, cela te coutera plus. Que dirais tu de cinq années ?
Mes patients irrégulier, il le comprenait tout de suite, étaient des personnes comme lui qui venaient me voir pour arranger leur passé et leur futur. Mon seigneur m’avait demandé de rester inchangée, ma solution avait été toute trouvée. L’iroujutsu et mes autres talents me permirent cela. Mais les dispositions et restrictions étaient complexes.

Concernant les souvenirs, je les enlevais pas, je les pacifiais juste. En pratique, la personne dont le souvenir a été pacifié n’a plus de marqueur d’émotion lié au phénomène. Il sait toujours si c’est bien ou mal mais ne peut plus en souffrir intérieurement quand il pense à ce moment de sa vie. Bien sûr, je place des restrictions pour que la personne ne soit pas tentée de recommencer. Sinon rien n’empêcherait une personne d’aller faire un massacre, venir se faire apaiser et recommencer une boucherie ailleurs.
-Je t’en donne huit, annonça le nukenin.
-Qu’elle générosité, merci.
Le rituel dura une demi-heure, comme à chaque fois, et l’énergie était stockée dans un sceau pour mettre restitué au fur et à mesure, sans quoi j’aurais vite atteint un âge ou j’aurais été trop petite pour continuer. Le nukenin vieillissait à vue d’œil, perdant ses vingt, vingt-deux ans pour passer dans les vingt-huit, trente.
-Vous allez-vous sentir extrêmement faible, laissez-moi vous amener dans une pièce ou vous pourrez récupérer en toute tranquillité. Je vous porterais de la nourriture tous les jours et vous devrez rester ici au moins une semaine.
-Je.. fît l’ancien géant d’une voix rappeuse et la gorge sèche.. Je vous remercie.
-Un plaisir de faire affaire avec vous. Répondis-je avec un sourire.


Mon quotidiens était toujours plus ou moins le même, mais parfois, un nukenin, un brigand ou un soldat déserteur comme le géant venait changer son destin, et avoir une seconde chance. J’étais là pour le leur offrir, et pour sauver les gens qui en avaient besoin..



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• Localisation : Je ne sais pas et toi lecteur, le sais tu?
• Prénom : "Je suis comme toi ! Je n'ai pas de nom !" mais certains m’appellent la chaudière..
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• Passions : Élevage de chien viverrin.
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• Comment avez vous découvert le forum ? : Google was my friend, at least until i took an arrow to the knee.
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• Autre chose ? : ENFIN CE DC, STAFF je vous aime pour cette permission ! (Mais uniquement pour ça eeeeet... En fait non j'aime tout le monde.. En toute amitié bien sûr ^^) Ce DC est celui d'Hebikaze Chiaki !
• Avez vous lu le règlement ?* : Yumi est une diva    





Dernière édition par Nebari Sugoki le Mar 31 Jan - 12:44, édité 25 fois
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptyVen 20 Jan - 21:15

Une bonne cible mouvante m'ouai
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptyVen 20 Jan - 21:15

Welcome DC ! Wink
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptySam 21 Jan - 6:50

Oh la vache ! Roxy ! Shinigami Roxy I love you
Très bon choix d'avatar Cool
Bienvenue et bon courage pour ta fichounette Smile
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptySam 21 Jan - 9:40

Moi aussi je suis partie à l'aventure... Enfin, jusqu'à ce que je me prenne une flèche dans le genou.
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptyDim 29 Jan - 8:54

Up, vu que j'ai totalement Rework mon DC et qu'il n'a plus rien à voir avec l'autre.
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptyDim 29 Jan - 23:30

Une chouette fiche dans l'ensemble ! Un récit prenant, et assez intéressant, qui se démarque d'une certaine originalité, aussi, malgré un petit manque dans la description morale, que je t'ai déjà souligné, cela reste malgré tout pour moi une validation en tant que Juunin Spé', ceci dit, médical me semblerait plus approprié qu'Anbu ? Enfin, c'est un détail, qui certes fais son importance, tu as ma validation anyway !
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptyLun 30 Jan - 8:23

Ça n'est qu'une indication en terme de puissance vu que le personnage est "civil" mais oui, il serait plus qualifié en tant que Juunin spé. J'vais d'ailleurs aller modifier ça avec le compte du coup ^^ (Je sais pas pourquoi je parle avec celui là du coup OO').
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MessageSujet: Re: Nebari Sugoki   Nebari Sugoki EmptyJeu 2 Fév - 6:26

Validé pour le garde de Juunin spe médical
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