Shinobie au sauvageonne?

Droguer et violenter pour la garder calme la petite Maigo  n’avait pas eu la moindre chance avec ces ravisseurs. Ces derniers voulaient leur magot, mais devaient pour ça atteindre les frontières, chose qui n’arriverait jamais.  Effectivement une patrouille les avait interceptés bien avant. Opposent une résistante substantielle ils furent quand même tous arrêter et apporter vers la grande ville militaire pour y être interroger.

Cette fois les konohajin prirent attention à la petite fille blanche comme la neige. Déshydrater et inconsciente elle fut ramenée au centre médical de l’endroit le temps qu’elle se réveille et que la petite puisse dire d’où elle venait. Pour le personnel médical ce n’était qu’une pauvre petite enlever de ses parents et malmener par quatre salopards. Mais quelle ne fut pas leur surprise quand elle se réveilla panique et vraisemblablement sauvage. On crut que les drogues administrées par les quatre déserteurs avaient encore effet sur elle et Maigo fut tout simplement maitrisé et droguer encore une fois au clament.

Une nouvelle question se posait : était-elle une Shinobie? Lors de son réveille-la vampiresse avait attaqué de façon étrange utilisant le sang pour attaquer ou encore des attaques de corps à corps fessant penser au Taijutsu. On avait donc appelé Sayoko Hyuuga pour quelle prenne une décision sur le sort de la petite. On l’informa que la petite ne portait aucune marque qui la liait à un village de son attitude sauvage et de son manque flagrant de vocabulaire. On avait d’ailleurs réveillé le petit monstre pour l’évènement l’attachant solidement au lit.

Lorsque la jeune femme rentra dans la chambre Maigo se figea regardant la nouvelle arrivante d’un air méfiant et apeurer. Quelque instant plus tôt, elle cherchait à s’échapper en rongeant un des liens qui la retenait.

Affaiblis par les sédatifs et attacher, la petite attendait l’arrivée de cette personne qui déciderait de son sort. Comment pouvait-elle prendre autant de temps ? Encore en train de chercher à s’échapper, la sauvageonne arrêta bien rapidement quand son ouïe perçut des bruits inquiétants. Elle n’avait encore jamais assisté à une guerre ou à des conflits dignes de ce qui se tramait à l’extérieur. Affoler, le personnel médical commença à évacuer l’hôpital pour les emmener dans un endroit sûr.

Maigo fit encore exception les gens l’abandonnaient. Elle ne fessait pas partie du village et elle constituait un danger pour les autres. Prêt à se défendre, la petite réussie à se libérer de ses liens enfin… une main, avant que la bâtisse ne s’effondre sous les attaques de kiri. Grâce à ses réflexes, la petite réussie a formé sa protection ultime celle de la sphère. Elle avait pris pour cela du sang sortant de son pouce mordu à l’instant même.

Elle ne put par contre par fermer cette protection suffisamment vite et un débris vient l’assommer. Elle perdit connaissance alors que sa sphère se compléta lassant les débris la recouvrir l’égratignant à peine. Elle était en sécurité, mais devais tout de même attendre les secoures puisque les ruines au-dessus d’elle empêcheraient toute extraction immédiate. De toute manière, le temps passerait vite vu son inconssiente.

Le sang protecteur, ce sang magnanime qui s’incruste dans chaque veine et vaisseau de notre corps, ce porteur d’oxygène et de nutriment nécessaires à toute vie! Le voilà parti par la volonté d’un simple homme. La sphère s’envola, recouvrant le sol de fins cristaux vermeils, échappent son précieux contenu, le laissant au support de bras musclé.

Une créature aux cheveux mêlés, aux cotes seyantes, à la peau pâle et au cœur faible. Voilà ce que le brave kazekage pouvait observer. Du front de la créature coulais une substance poisseuse, cette même substance qui avait servie à la protégée quelques instants plutôt. Le diplomate avait décelé cette étincelle si infime, mais si forte à la fois qui avait permis à la petite de survive a se monde sans parenté.

C’est lorsque l’homme porta une bouteille au nez de la demoiselle qu’elle se réveilla. Ses sens affinés par une vie passée en nature étaient loin d’être habitués à cette odeur âcre qui vous brûle le nez. Cette attaque olfactive fit bouger les doux yeux de la gamine. Leur bleu clair pouvait en charmer plus d’un. Dans c’est yeux de jeune fleur, on pouvait lire une peur sauvage, une peur de l’inconnu et du danger que ce récolteur pût représenter. Après tout, Maigo était loin d’être en état pour combattre.

Secouer par ses blessures et par cette odeur infecte, la petite entendit les paroles du diplomate sans vraiment les comprendre. Elle comprit qu’il voulait aller quelque part et qu’il parlait de père, mais son manque de socialisation ne lui permit pas de comprendre davantage ce que l’homme lui disait. Épuiser, mais rassurer par la voix chaleureuse de l’homme la sauvageonne resta coucher dans les bras de son interlocuteur, se calent davantage vers son torse pour se stabiliser, et ne bougea plus attendant patientant un signe ou un mouvement du Suna-jin. Soufuku compris surement l’épuisement de la petite et ne fit que l’emporter vers son pays lointain, ce pays ou la verdure se fessait rare : le Désert.