Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 2 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: Rencontre avec les tanuki Lun 5 Déc - 10:28
Rencontre avec les tanuki
Featuring
Les farceurs du clan Tanuki
En partant pour son entrainement quotidien, Chiaki entendit un marchand se plaindre dans les rues. Il criait à qui voulait l’entendre qu’un ninja l’avait roulé. Elle se rapprocha de lui et le salua : -Bonjour, vous savez à quoi ressemble ce shinobi ? -Aucune idée, répondit le marchand, il utilisait sûrement une ruse pour se déguiser. Il se faisait passer pour un marchand itinérant. -Comment vous savez que c’est un shinobi si il était déguisé ? fît la Gennin, surprise par la logique du marchand.
Celui-ci exhiba des coquilles de noix. -Y’a pas cinq minutes, l’escroc m’a donné ça, mais ça ressemblait à des ryos, et puis pouf, des coquilles de noix. Il m’a bien eu le salaud.
C’était une piste, et Chiaki tendit la main. Le marchand eu l’air surpris et laissa tomber les coquilles. Elle donna les ryos que coutait la nourriture que l’escroc avait volé. -Je m’occupe du reste, soyez rassuré, Konoha ne laissera pas passer ça, assura-t-elle avant de partir.
La Gennin se rendit sur son lieu d’exercice, mais continuait de penser à son problème. Les coquilles n’avaient rien d’extraordinaire, juste un henge basique ? La jeune fille s’assit sur une souche d’arbre et réfléchit longuement. -Que faites-vous, A faire cette moue?
La voix était si proche et la personne était juste derrière la Gennin, ce qui la fît sursauter. Elle se retourna. Un grand homme avec un masque fait de nattes de pailles, comme un moine Komuso, avec un sac de marchand. Il avait parlé avec une drôle de voix, comme très amusée et joueuse, mais aussi un peu rêche et grossière. -Je ne voulais pas vous faire peur, s’excusa l’inconnu, Mais avez-vous mal au cœur ? Je peux vous aider ? Peut-être vous faut-il être soignée.
Chiaki doutait qu’il puisse faire quoi que ce soit. Mais après tout pourquoi pas lui montrer, s’il ne savait rien il partirait en s’excusant. Elle montrait les coquilles de noix. -J’ai dit que je trouverais la personne qui a joué un tour avec ces coquilles, mais je n’ai pas d’idée sur comment faire.
L’homme eu un rire -Je vois vôtre problème, Mais ce n’est pas un dilemme. Suivez-moi, Vous comprendrez pourquoi.
Le marchand commença à partir et Chiaki se leva. Le moine, ou le marchand, lançais un air entrainant tandis qu’elle le suivait : -PompopopopoPOMpoKO..PompopopopoPOMpoKO..
Il avait une démarche et un déhanché parfaitement féminin, étrange. De derrière, on voyait dépasser une queue d’animal, ou plutôt une grande toison d’un animal marron et beige taillée et cousue pour posticher la queue d’un animal qui aurait possédé une queue énorme de ces couleurs.
PompopopopoPOMpoKO..PompopopopoPOMpoKO..
Le marchand posait ses affaires, puis d’un saut atterrissait sur la branche d’un arbre. Il interrompait le flux naturel de sa chanson pour y insérer ces vers : -Je sais que si vous voulez vous suivez, A cet exercice, vous êtes habituée.
La kunoichi ria légèrement, amusée par le ton de l’étranger, très bien, elle jouerait le jeu. Elle sauta sur une branche, mais il n’était déjà plus là où il se tenait…
PompopopopoPOMpoKO..PompopopopoPOMpoKO..
La chanson reprenait, et elle avait un guide. Elle partait dans la direction du son, sautant de branche en branche comme il devait le faire. Elle trouvait sur une des branches le masque du marchand. PompopopopoPOMpoKO..PompopopopoPOMpoKO..
Elle ria et continua sa course. Le marchand c’était démasqué, et continuait à chanter dans la forêt. Elle ne s’avait pas pourquoi, ne se posait pas la question, mais voulait voir son visage.
PompopopopoPOMpoKO..PompopopopoPOMpoKO..
La voix avait changé, c’était une voix de femme à présent, mais toujours le même air, le même débit, la même intonation. La veste du marchand était sur une branche, la gennin continuait sans se poser de question.
PompopopopoPOMpoKO..PompopopopoPOMpoKO..
Le pantalon fût la prochaine chose qu’elle vît. Aucune interrogation personnelle, Chiaki continuait comme si de rien n’était.
Le son se faisait de plus en plus fort, la Gennin se rapprochait. Elle accéléra le rythme, et encore plus quand elle vît les chausses du marchand puis ses sous-vêtements.
PompopopopoPOMpoKO..PompopopopoPOMpoKO..
Le ruissèlement d’un ruisseau se fît entendre par-dessus la chanson qui s’amenuisait. La kunoichi ralentit le rythme et se rapprocha lentement de ce qui se révélait être une rivière. Une femme nue se baignait en chantant.
PompoloPOMpoKO..PompoloPOMpoKO..
Le rythme avait changé et plus féminin encore qu’avant. Chiaki se lança depuis un arbre jusque sur les galets, envoutée. La femme se retourna et la Gennin fût surprise. -Mizukage ?
PompoloPOMpoKO..PompoloPOMpoKO..
-Chiaki ? Que fais-tu ici ? -Je…J..Je ne sais pas, et vous ? -Eh bien, fît la Mizukage en se couvrant avec une serviette, je prenais un bain.
Les images défilais dans la tête de Chiaki, elle se remémorait les étapes de son arrivée. Puis elle joignit les mains en un sceau. -KAI ! fît-elle en fermant les yeux. Elle les ouvrit. Rien n’avait changé. -Bien tenté, railla la Mizukage en riant, mais j’étais vraiment en train de me baigner. -Impossible, raisonna Chiaki, à moins que vous nous ayez suivi, mais pourquoi ? Ça n’a aucun sens..
La Mizukage eut l’air surprise, presque triste. -Mon amour n’a aucun sens ? Je peux savoir, quand tu dis ça, à quoi tu penses ?
Chiaki tilta sur les mots de la jeune femme. Elle rimait, comme le marchand. -Aaaah, fît-elle en ayant un sourire.
Alors c’était un henge.. Mais comment savait-il pour la Mizukage ? -Aaaahhh ? C’est là tout ce que tu penses de moi ? Fît la fausse Mizukage joueuse, tout en s’approchant d’un déhanché exagéré. -Tu es très douée, mais c’est le moment de tout révéler ! Répondit Chiaki en lançant un coup de pied. La fausse Mizukage fît un sceau de ses deux mains, lâchant la serviette, et lança : -NinpopoPOMpoko !
Chiaki s’arrêta instantanément avant de toucher la jeune femme, et reposa son pied au sol. -Bien, maintenant c’est comme si tu étais mon chien. fît la fausse Mizukage. La Gennin n’avait pas l’impression de contrôler son corps. -Qu’est ce qui m’arrive ? Ma libération aurait pourtant dû être effective. Ses yeux s’écarquillèrent soudainement. Ses mots.. Ils rimaient. -Hahahaha, Je voulais savoir ce que se ça ferait de piéger un ninja, Et te voilà, Mais c’est parfait ça !
La trompeuse se rapprochait dangereusement de Chiaki. Celle-ci était prise au piège d’un ninjutsu poétique, à la merci de l’étranger, de la Mizukage, ou n’importe qui qui se cachait derrière son enveloppe. Elle voulait l’attaquer de toutes ses forces, mais rien y faisait, son corps ne voulait pas bouger. -Avant de me tuer, S’il vous plait au moins, l’apparence de mon exécuteur dévoilez ! Supplia la Gennin forcée aux rimes en tremblant comme une feuille. -Mais je ne vais pas te tuer, En m’approchant de toi, Pour prouver mon amour pour toi, Je voudrais t’embrasser.
La Gennin recula de peur mais pas assez vite, et la Mizukage l’embrassa. Alors c’était la vraie ? Chiaki était perdue. Entre les illusions, les rimes, la chanson, les énigmes, plus rien n’avait de sens. Elle pensa à la vraie Mizukage, et la fausse s’écarta en la tenant par les épaules, choquée. -Quoi ? Mais tu ne l’aime donc pas ? S’étonna la jeune femme.
Celle-ci se retourna et repartit vers l’eau, elle joignit les mains, le dos tourné à la Gennin. -KAI ! Mais qu’elle pagaille..
Le corps de Chiaki revint en son contrôle total. Elle sera le poing, contracta ses muscles et lança elle aussi une libération. Puis elle releva la tête, et ne pouvait toujours pas s’expliquer la situation. Elle se contenta, étant perdue, de regarder le dos nu de la Mizukage. -Mais alors qui est-ce que tu aimes ? Ca par contre c’est un dilemme.. Se plaignit la jeune femme. -J’aime ? S’étonna la jeune gennin. -Oui, Tu aime ! La Mizukage factice se retourna, toujours nue et sans aucune pudeur et déhancha vers Chiaki. -Comme oui, J’aime les chrysanthèmes, Les roses, Et les Violaine. Mais moins les baptêmes, Les gens moroses, Et les vilaines ! -Je, je ne sais pas encore, je ne suis pas encore tombée amoureuse. La Mizukage eu l’air choquée. -Mais t’a quel âge ? dit-elle en se dédoublant avec un bunshin. Même pas avec un clonage ? Les deux jeunes femmes s’embrasèrent, faisant réagir la Gennin. -Non mais vous avez fini de vous payer ma tête ? cria-t-elle en lançant un shuriken sur chaque Mizukage.
Une des deux disparus dans un nuage de fumée après l’impact, et l’autre fût protégée par une queue marron et beige. Un animal, un chien ou un raton laveur avait arrêté le shuriken. Mais non c’était, un tanuki ! -Hahahahaha merci, remercia la Mizukage Henge ! Elle se changeait elle-même en tanuki Tu croyais que j’étais seule mais voici mes amis, Et maintenant, c’est l’heure de jouer !
Un varcarme assourdissant se fît entendre derrière Chiaki. Elle se retournait pour tomber nez à nez avec une meute de tanuki qui criaient tous jouer, jouer !
-C’est quoi ce.. commenca la Gennin avant qu’un à un les tanukis ne lui sautent dessus, la repoussent en s’appuyant sur elle et revenaient en arrière. Finalement le dernier du combo eu raison de l’équilibre de la jeune fille et elle tomba à l’eau.
Le courant était particulièrement fort au milieu et la Gennin n’eut pas le temps de prendre appuis sur l’eau, elle dériva alors. Les tanuki se jouaient d’elle en se plaçant en dessous pour la garder consciente. Après les coups qu’ils avaient donnés à la poitrine de la jeune fille elle n’avait plus beaucoup de souffle. Et l’eau n’arrangeait rien.
Le bruit d’une chute se faisait entendre et Chiaki n’arrivait pas à se débattre, alors elle se recroquevilla et attendit. Les tanuki tombèrent avec elle, la chute fût assez courte mais elle tomba profondément sous l’eau. Les bêtes étant naturellement consciente de la chute, elles s’emparèrent d’une partie des vêtements de la fille avec leur gueule pour l’attirer encore plus vers le fond. La gennin ouvrit les yeux en constatant sa chute vers les abysses de la cascade, puis vers un siphon et enfin une caverne. La fille toussait et crachotait l’eau qu’elle avait bu par erreur, puis étudia l’endroit.
Rien de très surprenant, à part peut-être l’immense statue d’un tanuki doré qu’elle reconnut instantanément pour avoir étudié cela en cours. Le bijuu à une queue, Ichibi, le démon tanuki du sommeil. A ses pieds se tenait un genre de prêtre humanoïde a tête et fourrure de chien viverrin, il était à genoux et priais. Malgré sa génuflexion, le moine faisait la même taille que la jeune fille, ce qui la surprit.
Elle se rapprocha, dégoulinante d’eau douce et la résille de ses vêtements en partie arrachée. Une des oreilles de la bête bougea en entendant la Gennin arriver. Le prêtre se leva en se retournant, le visage bienveillant et emplis de joie. -Bonjour mon enfant, je suis Bake Danuki. Je t’en prie allonge toi. Dît-la créature en ouvrant les bras. La jeune fille était un peu faible, elle n’était pas fatiguée outre mesure mais elle s’évanouit en voyant des plumes blanches lumineuses, un genjutsu..
La Gennin fît un rêve étrange, ou un tanuki géant lui parlait d’elle en tant qu’élue. Elle aurait le droit de faire appel aux forces des tanuki si elle le souhaitait. Il avait ensuite enfoncé ses doigts dans la bouche de la fille pour lui faire mordre sa propre langue. Il avait ensuite attrapé la main de Chiaki et l’avait fait signer avec le sang qui suintait de sa bouche. Elle était liée elle le sentait, et elle.. Ne rêvait pas !? Chiaki se relevait brusquement en criant : -Eeeeeeeeuuuuuuuuuaaaaaaawhhh !!! -Tout va bien, fît Bake en lui posant une patte sur la tête. Tu signe juste un pacte avec nous. -Mais je n’ai pas dit oui !! -Tu dirais non ? L’interrogea le prêtre tanuki, surpris. -Je ! Hum… Ahem.. Non… J’aurais dit oui… Minauda-t-elle, un peu honteuse.. -Alors tout va bien !! S’exclama Bake, l’air joyeux. Saké ? proposa-t-il en levant une jarre. -Heu, non merci. Déclina Chiaki.
La fille regarda tout autour d’elle. Une immense bête était couchée sur le flanc dos à eux et ronflait. De l’autre côté elle pouvait voir un couloir taillé dans la pierre. Il menait sans doute vers le siphon de la cascade. Ses yeux se reposaient sur l’immense créature. -Oh ça ? fît Bake en tapant affectueusement sur la toison de la bête qui gémit. Ça c’est Genki Danuki, la matrone, nôtre chef à tous. -Vous allez me laisser repartir ? Demanda poliment Chiaki. -Oh, bien sûr bien sûr, mais prend ton temps avant de partir. -Hein ? -Eh bien, entraine toi, essaye de nous appeler. -Mais, et le pacte ?
Le Prêtre ouvrit de nouveau le rouleau qu’il avait posé quelques secondes avant. Son nom et ses empreintes avaient été inscrit de force. -Ah.. Quel sont les signes ?
Bake les lui montra lentement. Elle réussit à tout retenir, mais ce n’était pas très long. Elle se leva, plongea son pouce dans sa bouche et commença à former les sceaux. Enfin, elle plaqua les mains au sol. -Kuchiyose no jutsu !
Un panache de fumée se créa. Puis une femme en tenue légère apparut alors. -C’est quoi ce.. Ooooohhh… Lança Chiaki avant de tomber sur le sol, épuisée par l’apport de chakra qu’elle avait fournis.
Elle vit deux tanuki farceurs enlever leur Henge avant de se précipiter sous elle pour l’empêcher de se blesser en tombant. Elle entendit la voix de Bake : -C’est très bien. Essaie de ne pas utiliser tout ton chakra la prochaine fois que tu essayeras.
Chiaki se réveilla au terrain d’entrainement, enlaçant un rouleau de luxe comme si elle dormait avec quelqu’un. Encore un tour des tanuki. Elle déroula le parchemin et n’y trouva rien du tout, le parchemin du pacte devait se trouver là-bas, sous la cascade, mais impossible d’y retourner.
La jeune fille passa quelques jours à s’entrainer, et parvint à maîtriser le taux de chakra qu’elle devait utiliser pour invoquer les tanuki sans totalement s'épuiser. Il restait un élément fondamental qu’elle ne pouvait contrôler. La forme sous laquelle les tanuki arriveraient. Cela lui valait un fou rire de la part du professeur qui surveillait le terrain, ou des saignements de nez spontanés..
Rencontre avec les tanuki
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