Une pensée commune.

C'était l'heure. J'étais revenu de mission la veille et j'étais, pour la première et rare fois, j'étais physiquement fatigué, je ne voulais rien faire, seulement me reposer. Levé à une tardive de 14h, j'étais resté au lit jusqu'à 15h, somnolant et me retournant dans mes draps. Au bout du compte, je me levais et m'habillais afin de sortir un peu. Je n'avais pas la foi de m'entraîner si bien que je traînais les pieds en marchant dans la rue. Les gens vaquaient à leurs occupations, tandis que moi, ne savais même pas quoi faire. Sans réfléchir, je me retrouvais devant l'entrée du cimetière. Je me baladais au milieu des tombes, regardant les noms des défunts et un nom me sauta au visage. Tamasaburo Suzaku. Le nom d'emprunt que j'avais acquis. Je ne savais pas qui il était, mais je me recueillais sur sa tombe pendant un instant. Cela m'avait booster et je me dirigeais vers le terrain d'entraînement. J'allais m’exercer à un tout autre type d'entraînement. Celui-ci ne serait pas physique, mais d'ordre psychologique.

Le terrain était inerte, sans âme qui vive. Le soleil illuminait les lieux, se reflétant dans le petit lac avoisinant comme de millier cristaux blancs. Pas un seul brin de courant d'air ne se faisait sentir ce qui mettait l'endroit dans un calme des plus paisible. Me mordant fort le pouce afin de me faire saigner, je le glissais sur ma paume de main droite avant de la plaquer au sol.



Des symboles incompréhensibles ce dessinaient en cercle autour de ma main et une grande fumée éclata devant moi. Un chien au pelage noir d'encre était apparu en me regardant.


Sur ces babines, on pouvait dessellé comme un sourire. Sa voix était douce et calme, presque mélodieuse.



Elle s'assit, l'air perplexe. Je me doutais qu'elle pensait que j'avais disjoncté. Nous n'avions jamais fait d'entraînement. Discuter, plaisanter, avait été généralement les rencontres que nous avions, ce qui ne me déplaisait pas.




Aussi étonnant soit-il, j'avais eu une idée que ces chiens possédaient déjà. Un atout qui serait pourrait s'avérer nécessaire pour synchroniser une attaque simultanée ou tout simplement avoir des informations. Mariko m'expliquait qu'il me fallait tout d'abord me concentrer et sentir mon chakra se répendre dans mon cerveau. A partir de-là, je devais formé un mudras, celui du dragon, afin de pouvoir commencer à utiliser ma sensorialité sur elle. M'exécutant, je me concentrais et manipulais mon chakra.



Je sentais ma pensée s'évader de mon esprit et me connecter à celui de Mariko. Ces pensées étaient flous ou alors, je n'étais pas correctement relié à l'esprit de la chienne. D'un coup, le lien se rompit dans un choc qui me fit presque tombé. Il y avait quelque chose que j'avais mal fait.



Je recommençais, cette fois-ci, le son environnant se faisait de plus en plus inexistant, jusqu'à disparaître totalement. Le lien se créait, je le sentais. Les pensées de Mariko était claire, comme si c'était les miennes, seul la voix était différente.

*Mariko ? Tu m'entends ?*

L'effet était étrange, je ne savais pas comment l'expliqué. C'était comme si je me parlais à moi-même et à la fois, ailleurs. Tout ça, sans ouvrir la bouche. Ce serait seulement une habitude à prendre.

*Oui Suzaku, tu as réussi. Tu es doué, les jeunes chiots qui commence à apprendre cette technique mettent plus de temps. Nous allons faire un test. Habituellement, c'est à une quarantaine de mètres que nous perdons le lien. Je m'y place.*

Lors de son déplacement pour s'écarter de moi, je sentais le lien s'estomper. Au bout d'une vingtaine de mètres, le lien cessa brusquement. Je n'étais capable de garder la connexion que sur cette distance maximal, plus devenait trop compliqué. Par le temps et les entraînement, peut-être que cela pourra évoluer.



Revenant à toute allure, je lui grattais derrière les oreilles en la remerciant de son aide, puis elle disparu dans un écran de fumée. Il était temps de retourner ce coucher, j'étais maintenant fatigué autant physiquement que psychologiquement.