[Oni no Kuni] Expédition génocidaire

Expédition génocidaire

Le pays du Démon, un nom sans équivoque pour qualifier une terre déserte, ou même la nature semblait implorer la miséricorde, sans âme qui vive, et ou même en été le soleil se faisait timide. C’était cette terre que les Kunoichis foulaient désormais, en quête d’informations, sur ses traditions, mais un échec commençait toutefois à se dessiner une nouvelle fois. Une semaine d’exploration sans nul résultat, c’était à croire que la population avait fui le territoire.

Cette atmosphère ne participait pas au maintien du moral du groupe, loin-de là, elle avait eu raison de la détermination issue des missions précédentes, tant elle semblait peser sur leurs épaules.
Il fut décidé, à l’approche de quitter le territoire pour rallier le Pays des Marécages, d’établir un campement dans l’espoir que, pour cette dernière nuit, une raison de prolonger les recherches se dévoile, mais aucune des quatre femmes n’imaginaient être suivies. Depuis leur entrée au pays du Démon, une force de frappe colossale les pistaient à grande distance, et le campement allait devenir le théâtre d’une bataille bestiale entre les deux groupes.

- On dirait qu’elles sont épuisées, bien, il est temps d’aller informer le chef que nous pouvons attaquer sans risque.

Cet éclaireur, après avoir épié les membres du Gensho, s’en alla retrouver son armée et en informer le Commandant, la troupe se mit aussitôt en marche vers le campement et une fois arrivés sur place, silencieusement, le Leader pris la parole comme s’il savait que celles qu’il visait de ces mots étaient déjà toute ouïe.

Et en effet, ses interlocutrices se tenaient face à lui, lui qui avait à ses côtés 600 guerriers déterminés.

- Violées vos terres ? Enfin, nous étions venues dans un but pacifique, seulement, maintenant que vous nous avez provoquées, il va falloir que justice soit faite.

‘ Il va falloir que justice soit faite’

Cette phrase avait profondément le bataillon qui se tenait là uni telle une seule force de frappe titanesque, toutes épées dégainées, prêt à charger le mur que les quatre intruses représentaient à leurs yeux.

Expédition génocidaire

L’armée se ruait maintenant, dans une cacophonie de hurlements bestiaux, vers le groupe de femmes, qui ne semblaient pas décontenancées, les deux impulsives étaient prêtes au combat et la stratège osa proposer de s’y joindre.

- Dis, Tsuzumi, je peux leur rentrer dans le lard ou tu veux que j’essaye d’analyser leur style de combat ?

- Oh, fais toi plaisir, ce ne sont jamais plus que des civils armés de couteaux de cuisines, rien d’intéressant à saisir.

Les trois subordonnées de l’Ao imitèrent donc l’armée qui leur faisait face, alors que la trentenaire, dont les capacités de combat étaient moins aiguisées que les capacités d’interrogatoire, restait en retrait. Bientôt les deux forces se rencontrèrent et ce fut une hécatombe, les autochtones du Pays du Démon tombaient par dizaines sous une pluie de sabres, de lave, d’éclairs, de coups et d’explosions.

La joute fut brève, deux heures plus tard la cohorte était défaite, et les victorieuses faisaient face au Commandant, neutralisé, afin de le questionner en bonne et due forme.  En effet, la cheffe du groupe avait bien remarqué que ces soldats utilisaient des Mudras particuliers et comptait bien les noter sur son rapport. Elle fut obligée de fouiller sa mémoire suite à son silence, avant de le laisser entre les mains de ses ‘bienveillantes’ camarades.

Pour la santé mentale des lecteurs, les détails de sa mort seront passés sous silence, cependant il ne restait de lui rien qui aurait pu rappeler des ossements humains. Les quatre femmes se mirent ensuite en route, après un repos bien mérité, pour le pays des Marécages.

Rapport: