Memorium

C'était un monde en noir et blanc, lui n'y comprenait rien. Aucune couleur ne pouvant donner lieux à des repères visuels, jusqu'à ce qu'il arrive en lévitant à ce qui s'apparentait à un cul-de-sac. Dans ce lieux inconnu où il était en immersion totale. Cet homme avait distinctement face à lui deux énorme monticules de pierre. L'un était d'un bleu presque turquoise, tandis que le second avait une teinte proche de l'orange.  En suspend comme le temps l'était ici, l'individu ne savait quoi faire, devait il choisir entre deux options ou bien attendre ici que quelque chose lui tombe sur la gueule comme par magie, un dimanche soir à Bamako ? D'un naturel perspicace il opta pour la première solution. Et tandis que les cristaux clignotaient de plus en plus, il sentait que l'orangé l'appelait de plus en plus, comme-si ce dernier possédait une force magnétique, une force capable de l’envoûter. Il alla donc en flottant,  en faisant des mouvements dignes des plus belles brasses en direction de la chose décrite précédemment.

Tournant légèrement sa tête la pierre précieuse presque cyan, il fut alors surpris car cette dernière explosa sans faire un bruit. D'ailleurs il ne fut pas touché par les débris causé par l'éclatement insonore de la pierre, ces derniers le traversèrent avant de disparaître, absorbés par un mur invisible. Et puis le décors si sinistre changea subitement. Des couleurs et des formes étranges faisaient des va et viens dansant sous le chant neurasthénique de plusieurs voix aiguë et qu'il qualifierait d’insupportables. Il y avait pour lui, de quoi devenir fou, avant qu'il n'arrive fasse à une scène étrange...

Comme une bande d'un vieux film brûlée à quelques endroit par l'usure l'image défilait sous ses yeux. La scène prenait place dans une grande vallée, le jour ou la nuit, il n'aurait su répondre à cette question, tout ce qu'il savait était ce qui se déroulait ici sous ses yeux. Un homme portant une armure semblable à celles que portaient les hauts gradés, avançait d'un pas ferme et d'une cadence que le jeune homme lévitant jugeait très nonchalante. Et puis sans savoir pourquoi il fut transporté dans ce qui était le salon d'une maison, au centre de la pièce principale se était dressé une table ronde, dont la teinte foncé était susceptible de faire penser à un vernissage de qualité.

Les couverts étaient soigneusement entreposés et en plus d'une famille composée de deux parents et d'un enfant dont le sexe était difficile à définir à l’œil nue, avec eu, il y avait cet homme vue précédemment son visage était flou, mais l'homme qui était un simple spectateur, ne prêtait guère attention à ce qu'il pensait être « un petit détail sans importance ». Après un bon repas, celui qui assistait au spectacle avec le privilège d'avoir la meilleur place possible était horrifié par l'action qui s'était passée sous ses yeux.

L'étranger avec massacré la famille avec d'habile technique et au kunai. Le père, la mère avait la gorge tranchée tandis qu'il regardait ce petit être dormir profondément dans sa chambre, il se saisit d'une des grosses peluches qui était des siennes pour l'étouffer. La raideur et la force qu'il y mettait traduisaient hélas, le manque d'empathie que ce dernier possédait à l'égard de ses victimes. Se cachant les yeux, l'autre qui était ici sans le vouloir mais qui ne pouvait interagir avec les gens de ce monde, voulait vomir tant le mal qui était fait lui arrachait les entrailles. Les massacres continuait soir après soir, les maisons explosaient sans que l'on puisse découvrir le pourquoi du comment. Ce voyageur effaçait après chaque méfaits les traces de son passage.

Soudainement la scène changeait encore une foi, le criminel se tenait dans un vaste endroit, agenouillé face à un autre dont l'attitude montrait pertinemment qu'il était d'une toute autre puissance...