Expédition génocidaire
Le pays du Démon, un nom sans équivoque pour qualifier une terre déserte, ou même la nature semblait implorer la miséricorde, sans âme qui vive, et ou même en été le soleil se faisait timide. C’était cette terre que les Kunoichis foulaient désormais, en quête d’informations, sur ses traditions, mais un échec commençait toutefois à se dessiner une nouvelle fois. Une semaine d’exploration sans nul résultat, c’était à croire que la population avait fui le territoire.
Cette atmosphère ne participait pas au maintien du moral du groupe, loin-de là, elle avait eu raison de la détermination issue des missions précédentes, tant elle semblait peser sur leurs épaules.
Il fut décidé, à l’approche de quitter le territoire pour rallier le Pays des Marécages, d’établir un campement dans l’espoir que, pour cette dernière nuit, une raison de prolonger les recherches se dévoile, mais aucune des quatre femmes n’imaginaient être suivies. Depuis leur entrée au pays du Démon, une force de frappe colossale les pistaient à grande distance, et le campement allait devenir le théâtre d’une bataille bestiale entre les deux groupes.
- On dirait qu’elles sont épuisées, bien, il est temps d’aller informer le chef que nous pouvons attaquer sans risque.
Cet éclaireur, après avoir épié les membres du Gensho, s’en alla retrouver son armée et en informer le Commandant, la troupe se mit aussitôt en marche vers le campement et une fois arrivés sur place, silencieusement, le Leader pris la parole comme s’il savait que celles qu’il visait de ces mots étaient déjà toute ouïe.
- Vous avez violées nos terres, nous vous avons suivies du début à la fin, il est maintenant temps de payer votre imprudence.
Et en effet, ses interlocutrices se tenaient face à lui, lui qui avait à ses côtés 600 guerriers déterminés.
- Violées vos terres ? Enfin, nous étions venues dans un but pacifique, seulement, maintenant que vous nous avez provoquées, il va falloir que justice soit faite.
‘ Il va falloir que justice soit faite’
Cette phrase avait profondément le bataillon qui se tenait là uni telle une seule force de frappe titanesque, toutes épées dégainées, prêt à charger le mur que les quatre intruses représentaient à leurs yeux.