Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 1 B - 0 C - 0 D Talents:
Sujet: [Entrainement] Le jeu d'acteur Dim 6 Aoû - 18:52
A V E C
P E R S O N N E
La brume matinale était dès plus épaisse en ce matin à Kirigakure, pendant que nous nous baladions dans le marché de Kiri pour faire nos courses. Les rues étaient toujours bien vide, bien plus que d'habitude, malgré la jeunesse du jour. La maladie était toujours présente, et ses effets ce faisait ressentir sur la population. Déjà, en écoutant à droite à gauche les rumeurs, nous avions compris qu'environ un sixième de la population au moins de Kirigakure avait passé l'arme à gauche… Pour ceux qui étaient armés du moins. Et le temps que le remède ne serrait pas trouver, ses chiffres allaient continuer d'augmenter.
Malgré nos pensées maussades, en particulier dû à notre infection à la maladie suite à l'expédition à Kusa, nous avancions dans la brume et regardèrent les étales tout en réfléchissant à quoi acheter. Trouvons finalement mon bonheur, nous approchâmes d'un vendeur qui proposait une des choses dont on avait besoin.
« Je voudrais des tomates, des haricots et de la salade. »
« Tout de suite Madame, vous faut-il... »
Au moment où le vendeur, qui était occupé derrière son étale à faire ce qu'il devait faire, se retourna vers moi et nous vit, son expression changea en un instant. Au lieu du sourire habituel pour attirer les clients, c'était un regard horrifié qui nous était destinée. Alors que nous braquions notre regard sur lui, il semblait pâlir de plus belle, puis, finalement, parviens à énoncer quelques mots.
« Vous… Vous êtes malades ? »
Il semblait regardé en particulier les veinules qui dansaient sur notre corps, et qui, dans le contexte de la maladie mondiale, semblait l'inquiétée pour aucune raison… Enfin, pas tout à fait, vu que nous étions infectés, mais ça, il ne devait pas le savoir.
« Hum… Ça ? Non, c'est juste… une particularité que j'ai en tant que Shinobi de Kiri. Je ne suis nullement malade. »
« Mensonge ! Partez de mon étale avant que vous ne m'infectiez ! »
La peur résonnait dans sa voix, et était visible dans ses yeux. Nous approchions d'un pas, et il en recula de deux… deux de trop vu qu'il se prit dans ses cargaisons et qu'il tomba à la reverse. Satisfaite par l'effet que nous avions fait sur le marchand, nous partîmes en quête d'une autre étale. Mais cette fois-ci, sur le chemin, nous écoutions ce qui se disait sur nous quand nous passions à côté des passants qui venait, comme nous, faire leur achat tôt dans la matinée.
« Tu as vu cette fille, elle est bizarre... »
« Tu crois qu'elle est malade ? »
« Ne l'approchons pas, je veux pas courir le risque et puis… Tu as vu ce regard ? Il n'y a aucun moyen que ce soit le regard d'une humaine normale. »
Nous nous arrêtions sur place, et les deux qui discutaient dans notre dos, à notre arrêt soudain, prirent la poudre d'escampette. Mais nous nous arrêtions par pour elles, plus exactement pour ce qu'elles disaient. Non pas que cela nous importait en soi. Le monde pouvait nous détester ; ça ne nous faisait ni chaud ni froid. Non, c'est plus sur que cela entraînait… Trop d'attention. Oui, nous souhaitions être une ombre, et par conséquent, de ne pas se faire remarquer… Et il est vrai que le corps du parasite et nos yeux jaunes nous mettent directement dans une position de différence visible… Et de plus… Nous devions cacher notre Kekkei Genkai… Et évitez que le monde sache que ce n'est pas génétique, mais… parasitaire.
Nous fîmes donc demi-tour et nous nous dirigeâmes dans notre demeure. Comme à son habitude, elle respirait une aura… Une aura malsaine, sombre… Quoi de plus normal au vu de son habitante après tout. Nous nous dirigeâmes vers la salle de bain, et une fois dans celle-ci, vous fîmes face au miroir. Nous nous vîmes donc, avec un sourire aussi magnifique que terrifiant, avec nos particularités physiques. Oui, il n'y a aucun doute, une personne lambda ne peut apprécier ce visage… C'est encore à se demander comment notre ange à pu apprécier cette monstruosité que nous sommes… Bien sûr, pour nous, c'était un compliment.
Mais nous devions trouver une solution, et les cours académiques nous y aiderait. Nous fîmes un mudrâ, et, un écran du fumée apparu. Une fois dissipé, la femme qui se regardait dans le miroir n'était autre que nous, sans nos attributs physiques particuliers. Aucunes veines, des yeux bleus… Comme si le parasite n'était jamais là… Mais, il y avait un problème. Le Henge n'était pas difficile à utiliser, mais à maintenant c'était une autre histoire. En combat ou autre part, toute action de notre part mettra fin à cette illusion… Nous devions trouver une solution plus… Stable.
Nous laissâmes tomber le Henge, et notre apparence habituelle repris ses droits. Nous posâmes nos mains sur le rebord du lavabo et nous réfléchissions à comment procéder, et, c'est notre conjoint de corps qui nous apporta la solution. En effet, en nous regardant dans le miroir, nous vîmes le corps du parasite s'agiter sous notre peau, et, petit à petit, réduire de visibilité, comme s'il se cachait sous notre épiderme. Finalement, après quelques instants, les veinules avaient disparus, ainsi que la coloration jaunâtre de nos yeux, donné par le parasite. De nouveau, nous étions “anormales”, nous étions une humaine sans le parasite, du moins aux yeux de tous. Touchant notre visage, nous constatâmes que ce n'était pas une illusion, mais bien un fait réel. Le parasite avait lui-même laisser notre corps humain reprendre le dessus. Tout ce qu'il faisait était d'absorber une petite partie de notre chakra pour occasionner aucun dégâts durable sur nos muscles qui était ainsi bougé. Mais au moins, cela nous demandait pas de nous concentrer et nous pouvions agir sans crainte de laisser notre véritable nature apparaître aux yeux de tous.
Satisfaite, nous reprîmes la direction du marché pour faire les courses qui avaient été retardé suite à cette aventure.