Mission S - Assainissement par les flammes
An 120 - Printemps
Konoha ...Cette maladie, cela devenait de plus en plus oppressant, j'avais beau faire de mon mieux pour venir en aide au personnel médical, je n'en étais pas une, alors forcément, j'étais gentiment renvoyée vers l'extérieur histoire d'éviter que je sois aussi contaminée, chose qui en soit, m'arrangeait, j'avais pas spécialement envie d'y rester aussi. Cependant, il fallit faire quelque chose. Ce fléau se propageait encore, réduisant petit à petit le nombre d'habitants du pays encore en bonne santé. Un remède ? Si vous en avez un, il serait évidemment temps de le mettre en place, mais bien entendu, vous n'en avez pas, alors la contamination continue, encore et encore, sans épargner quiconque. Il y'a peu, j'ai entendue parler de la disparition de cette femme, que j'avais vu lors de l'attaque de Kiri, Shihone Senju, je m'étais renseignée à son sujet, elle avait de grandes capacités, si elle n'avais pas disparu aussi mystérieusement, elle aurait sans doute était l'une des prochains Hokage, cela faisait tout de même quelques temps que personne ne l'avait vu, et aucune mission ne lui avait encore été attribuée, mais étrangement ... je ressentais sa présence, au sein de la forêt de Hi, proche de ce nouvel arbre, un grand arbre aux feuilles rosies, il y'a, bloqué dans les racines, une flûtes et une fleur, tout deux fait de bois, n'étant que des jouets. J'ai bien essayée de les ramasser, mais rien à faire, ils sont bloqués là, pour encore longtemps. Serait-ce possible que ... Sans doute, je n'en aurais jamais la preuve et cela ne serait qu'une légende, un conte pour enfant sans doute, après tout, j'avais déjà entendue parler certaines personnes au sein du village de cet arbre :
" Tu es au courant ? Il parait que cet arbre, celui aux feuilles roses, avec les jouets et le bourgeon ... il parait que auparavant, c'était une princesse enceinte, qui a dupée la mort pour protéger et veiller sur son enfant"" Une personne capable de faire ça ... seul le légendaire Hashirama en serait capable ... tu pense que ... quelqu'un de son clan aurait pu faire ça ? "" J'en sais rien, et on saura jamais je pense ... "Oui, cet arbre était le sujet de conversations de nombreux marchands, ce dernier était quand même assez intriguant, je ressentais ce chakra dessus, une chose était sûre, celui-ci n'était pas banal, cependant, je n'avais pas eu le temps de continuer d'y penser, assise au sommet du Mont Hokage, regardant le village, masquée, avant que Ryôta vienne me chercher, lui aussi, masqué.
" Maître Hokage demande à te voir dans son bureau. "" Très bien "Me levant alors, calme, sans doute une nouvelle mission, après tout, cela faisait quelque jours que je n'étais pas sortie du village. Je rejoignis alors la tour de l'ombre, parcourant les couloirs un à un jusqu'à arriver à destination. Toquant à la porte, j'entrais alors en entendant l'autorisation de Maître Hokage. Une fois dans la pièce, je pouvais observer pour la centième fois, cette décoration assez basique d'un bureau, en soit, c'est d'un classique que ça en fait tout le charme de la pièce, cependant, je vins me tenir droite devant la Hokage qui me regardait d'un oeil sérieux, assez révélateur de son état d'esprit, elle était sûrement tendue, stressée.
" Hitomi, je vais aller droit au but, cette mission doit être invisible, personne ne doit savoir et tout doit avoir l'air naturel, tu m'entends bien ? "" Je vous entends Maître Hokage "" Très bien, tu n'es pas sans savoir ce qui se passe concernant cette maladie, et nous avons déjà du mal à nous occuper de chaque malades, d'autant plus que la propagation ne cesse toujours pas. Ta mission sera tout simplement d'aller supprimer toutes personnes contaminés aux alentours du village. D'ailleurs Shukuba semblent être concerné. "" Je me mets en route "Shukuba, forcément, dans une telle situation de contamination, un village remplis d'auberges et d'hôtels, c'était obligé que ce dernier soit contaminé rapidement, le contraire aurait même était surprenant pour tout avouer ... La mission était donc pas bien compliquée, je devrais seulement faire en sorte que le virus ne se répandent pas plus loin. Cependant ... dans une ville remplie d'auberge, je ne pourrais même pas épargner quiconque. La maladie se répands à l'aide des draps, des voyageurs, des passages furtifs, aucune autre solution que celle de tout brûler. Forcément, vue sous cet angle, très peu pourrait exécuter une telle mission, mais avons nous réellement le choix ? C'est donc avec une certaine préparation psychologique que j'étais allée me préparer en conséquence. Enfilant une long cape noire, encapuchonnée, je me mis en route en direction du village contaminé à seulement quatre heures de marche de Konoha.
La lune était qu'au premier croissant, j'avais attendue la nuit pour y aller, il faisait chaud d'ailleurs, bien qu'un délicat vent frais soufflait sur le village de la feuille, et, dissimulait sous ma cape, derrière mon masque aux allures sombres, je me mettais en marche, j'étais déjà assez proche du village, ayant fait la plupart du chemin de jour, à l'aube, Shukuba ne sera plus qu'un tas de cendres. Le village était d'ailleurs, endormi, il y avait encore quelques personnes dans les rues, mais je fis bien en sorte de ne pas être vue, prenant le temps de dissimuler mon chakra, au cas où des ninjas auraient élus domicile ici pour la nuit. Tout était calme, les criquets et grillons chantaient gaiement, rien ne laissait présager ce qui se passerait d'ici seulement quelques heures, après tout, comment pourraient-ils ? Ce village était si paisible la nuit, mais voilà, il suffit d'un rien, oh oui,
d'un tout, pour...pour, allumer le feu ! Cette petite étincelle virevoltant au gré du vent pour s'éteindre avant d'atteindre sa cible, une autre également, puis une autre, finalement, je m'approchais des arbres environnant. De manière naturelle, ce sont les ordres. A l'aide d'un briquet, j'allumai un feu dans l'herbe, embrasant la première paille, la première fondation assez proche pour finalement lancer un incendie dans le village, au début c'était calme, mais bien vite,
les cris d'effroi accompagnèrent le crépitement des ravageuses. Le grand brasier fût conséquent. Je de pensais a ma courte balade au sein du village. Mais aussi à mon séjour. J'y étais déjà venue étant plus jeune.
Flash-back - An 100
Shukuba..." Kihomi, reviens là "" J'arrive Oka-san, je dis juste au-revoir ! "J'avais huit ans à cette époque, mes parents et moi étions allée voir mes grands parents, qui avaient eu les moyens d'acheter une sorte de petit hôtel, ce n'était pas le grand luxe, mais c'était un petit endroit où il y faisait bon vivre. Je me souviens encore de ce garçon, Miheki, il avait un ou deux ans de plus que moi, je ne sais plus trop, et on s'était croisés là-bas justement, il n'était pas d'ici d'ailleurs, c'était un jeune garçon qui venait d'un petit pays frontalier avec Konoha. On avait cependant quand même eu l'occasion de devenir amis, enfin, une amitié entre deux enfants. Je me souviens encore qu'il se comportait comme un frère avec moi, parfois c'était vraiment chiant je l'avoue, comme quand il m'empêchait de m'amuser sous prétexte que c'était dangereux, je dois reconnaître qu'il avait pas spécialement tort en fait.
" A bientôt Mimi, on dirait que ta mère t'appelle "" J't'ai déjà dit de pas m'appeler comme ça, c'est moche ! "Retournant alors auprès de ma mère, je me rappelle que nous avions passés le reste de la journée chez mes grands-parents, une journée barbante, bien qu'à ma fin, je m'étais plutôt bien amusée avec ma grand-mère. Mon père discutait de quelque chose qui se voit entre grands comme m'avait expliquée mon aïeule paternelle, je ne l'ai appris que plus tard, mais en réalité, mon grand-père était malade, âgé et fatigué, et il rédigeait son testament de sorte à léguer son hôtel à son fils unique : mon père. Pendant ce temps, ma grand-mère, me tenait à l'écart de leur discution des plus macabre et sérieuse, tandis que nous avions fait un tour dans le village avant de finalement nous être rendue à une rivière toute proche dans laquelle nous avions trempées nos pieds, d'ailleurs, ma mère nous avait rejoint en fin d'après-midi. Le soir, mon grand-père était venue me border, un sourire sage au visage.
" Grand-père, tu discutais de quoi avec papa tout à l'heure ? "" Tu sais ma puce, il y'a des choses pour lesquelles tu es bien trop petite encore, mais tu comprendra tout quand tu sera plus grande, en attendant, profite de ta jeunesse, fait des bêtises, amuses toi, vit. "" D'accord grand-père "Je m'étais alors endormie après ça, blottit contre le vieil homme, ne me réveillant que le lendemain matin dans le lit de mes parents, oui, il m'arrivait encore à cet âge là de rejoindre la chambre de mes parents...
Fin du Flashback - Printemps 120
Shukuba...Cet hôtel, je le voyais de là, mon père avait finalement pas eu d'autres choix que de le vendre, mais cela avait été bénéfique, de ce fait il avait pu développer une compagnie et se lancer dans du commerce inter-national, chose qu'il avait très bien réussi et qui l'avait rendu plutôt riche. Miheki, je n'avais plus de nouvelle de lui, il était rentré dans son pays. Enfin bon, le village brûlé et je regardais certains souvenir s'envolaient avec, ô je n'oublierai pas mes grands-parents, mais je faisais là mon devoir d'ANBU.
" Aidez-moi ! S'il vous plaît petite ! "Et voilà un petit vieux qui venait me voir, toussant à la mort, je buguais un peu, faisant en sorte qu'il ne me touche pas, cependant, je ne devais laisser aucun survivants, c'était triste, mais pas grave, c'est mon boulot ! L'attrapant par le col, je le regardais sérieusement derrière mon masque, lui, il était tétanisé.
" Désolée Pépé, même traitement pour tous ... "Je le propulsais alors vers le feu sauvage, soupirant, j'allais encore devoir prendre quelques jours de congés avec cette mission. Barbare ? Peut-être, mais bon, tant pis, considérez moi comme cela si vous voulez. Après cela, pouvais constater la fin du brasier, l'odeur du macabé grillé à l'aube, les divers bâtiments en cendres, il restait bien des pierres, mais en soit, plus rien ne bougeait, tout était fini, l'existence de ce village était arrivée à son termes ainsi que celles de ses habitants ... De retour à Konoha, je fis mon rapport, et pris quelques jours de repos, le temps de me remettre de cette mission des plus inhumaines ...