Assis dans notre demeure, sur l'habituel trône de matriarche qui dominait le salon maintenant vide du domaine Mizuhaji, nous étions là, une main contre notre joue qui maintenant notre visage, et l'autre qui roulait dans ses doigts une étrange bague, cette bague que nous avions trouver sur notre chemin du retour vers Kiri, dans le pays, dans des circonstances très… Particulière.
Nous étions dans le pays de la cascade quand cette rencontre eut lieu. Voyageant à une vitesse supérieure à la normal grâce au corps du parasite qui renforçaient nos muscles, nous passions dans ce pays pour rejoindre Oto, et, prendre un navire qui faisait le lien entre Kiri et le village du son. Tout semblait au prime abord à un voyage comme un autre, si on ne compte pas les quelques pauses liés à la fatigue et à la maladie qui de temps à autres nous rappelait qu'elle était toujours là, tapie en notre sein. C'est lors d'un de ses arrêts que nous la rencontrions. C'était une femme dans le milieu de sa vie… Enfin, en âge, mais de sa démarche et de son expression, elle semblait clairement dans la dernière ligne droite de celle-ci. Nous étions assises sur un rocher, et la voyageuse semblait se voyager vers nous ? Une autre malade ? Une blessée ? Peu importe ce qu'elle avait, elle semblait réellement mal en point. Au point que, quelques mètres devant nous, elle s’effondra sur le sol, sans un signe de vie.
Laissant notre regard traîné sur le nouveau cadavre qui s’empilait comme tout ce avant lui sur l’innombrable tas qui en était composé dans l'Histoire, nous nous y intéressions guère au début, et nous apprêtons même à reprendre notre route sans la moindre considération pour celle-ci… Si ce n'est pas pour ce que nous trouvâmes à nos pieds. Un vieux parchemin, qui avait sans doute roulé jusqu'à nos pieds et la poche de la femme, se situa là. Nous aurions pu ne pas le ramasser. Mais la curiosité fût trop tentante, et nous le prîmes et l'ouvrîmes. Quelques instants plus tard, après des difficultés, nous pûmes lire les lignes qui y étaient écrites, du moins une seule partie de celui-ci :
«Sur mes terres d’origine est caché mon trésor
Une montagne sublime de fer, de pierres et d’or
Désormais je culmine sur la plus haute griffe
Je code d’une plume maline mais je ne suis plus vif
Je m’apprête en ce jour à rejoindre les étoiles
Mais du haut de ma tour j’embrasse déjà leur toile
Je souhaite donc en retour laisser mon héritage
À celui qui comprend les délires d’un vieux sage»
Je me rassis sur le rocher, et réfléchissais au sens de ce poème. Il parlait de quelqu’un qui aurait caché ses trésors. Alors le cadavre devant moi était-il un être qui espérait tomber dessus ? Ou alors quoi ? Nous ne saurions jamais la réponse. Nous plaçons délicatement le morceau de papier dans notre sacoche arrière, et nous apprêtions à reprendre la route, nous réfléchirons à la question une fois à Kiri nous pensâmes. Cependant, le cadavre n'avait pas donné encore tous ses secrets. Non, un éclat attira mon regard sur sa main, plus exactement un de ses doigts. Une bague en or y était. On aurait pu dire que c'était une bague de riche, tout simplement, et y laisser là, de plus nous n'aimions guère les babioles que les filles mettaient pour se mettre en valeur d'après elle, mais… Nous pouvions le sentir, elle n'était pas commune malgré ses apparences. Nous approchâmes nos doigts de l'accessoire, et nous le fîmes glisser du doigt de la femme qui maintenant n'en aura plus jamais besoin. Nous hésitions en vrai, à la mettre, mais, la tentation fût la plus forte. Nous y fîmes entrer un de nos doigts, et soudain, quelque chose se passa dans mon esprit.
Nous pouvions sentir 'le monde'… Plus exactement, notre instinct de ninja nous le d^mes de suite, nous sentions le chakra environnement, en particulier le nôtre, vu que c'était le seul présent ici même, du moins dans la zone que nous pouvions ressentir avec cette bague. Comment faisait-elle ça ? Étant originaire de Kiri, nous savions que des armes pouvaient avoir ses attributs spécifiques, nous en avons sept à Kiri, mais des objets banales, qui l'auraient pensée ? Nous en profitâmes du coup pour faire quelques expérimentations sur le pouvoir, et voici les conclusions que nous pûmes en tirer.
La bague nous permettait de sentir tout chakra dans les environs de trente mètre nous dirons, d'après les distances auquel nos clones pouvaient se déplacer jusqu’à nous ne les sentons plus. De plus, tout ce qui est marqué par le chakra, donc nos jutsus aussi nous pouvions les sentir. C'était, sans aucun doute, un artefact d'une puissance à ne pas négliger. Nous pouvions savoir tout ce qui se passait dans un rayon de trente mètre autour de nous, cela nous laissait aucun point mort. Nous nous rappelons même du sourire mauvais qui se dessina sur notre visage. Oui, nous avions de la chance d'avoir trouvé un tel artefact. Laissant le corps sans vie de la femme, nous repartions, la bague au doigt et cacher par notre gant, vers Oto, pour rejoindre Kiri et revenir dans le pays de Mizu, comme si nous étions jamais parties.
Nous arrêtâmes de faire rouler la bague sur le bout des doigts, et nous la remirent au doigt. Aussi vite, le sentiment de sécurité, de puissance et de clarté se fit sentir dans notre esprit. Nous allions avoir du mal de nous passer de cette bague… Mais quelques choses nous perturbaient. Oui, nous voulions savoir son origine, comment la femme l'avait trouvé, et surtout, que ce poème signifiait. Il semblerait que nous devrions trouver la réponse dans les histoires du monde. Après nos entraînements, nous nous y pencheront, pour le moment… Nous profiterons de notre nouveau pouvoir. Mais le travail n'attendra pas longtemps, nous voulions découvrir le fond de l'affaire, et surtout… Être sûr que nous gardions la bague le plus longtemps possible.
FIN DU RP