La Lame divine qui enlève le pêché du Monde

La lame divine qui enlève le pêché du Monde

Une matinée exactement comme les autres. L'ennui depuis quelques temps. Ce matin même des élections avaient lieu. Il semblerait que la Kyûdaime Mizukage est perdue de sa dignité lors d'un duel. Cette femme si remarquable avait doutée, et le doute conduisait à la mort. Peut-être était-ce une vanité de sa part qui lui avait ôté la vie. La vanité en réalité démunissait l'homme de son pouvoir.

Mon grand-père était allé voir cette vaste mascarade. Tout le monde savait que ce village ne serait jamais uni en rien. Je ne pouvais blâmé l'instigateur de ces élections. Je tentais, moi-même, dans une même mesure de faire de même avec mes coéquipiers genin du village.
Il m'avait proposé de l'accompagner mais j'avais décliné. Ma présence n'était pas justifié à cet événement. En sa qualité de chef par intérim, mon grand-père assurait pleinement par sa seule présence la symbolique du Clan Kinbara.
Cependant l'ennuie ne m'épargnait en rien. Un entraînement me ferait le plus grand bien. L'exercice permettait de rester concentré sur ses objectifs en plus d'amener à dissiper tout mal-être par la douleur. Je regardais l'horloge, postée sur un mur de la modeste cuisine de l'appartement de mon grand-père. En effet, je ne pouvais approcher et ne le voulait pas d'ailleurs la demeure de mon géniteur. Lorsque mon grand-père avait apprit la nouvelle à son fils et à sa belle-fille, celle-ci s'était mis en tête que c'était moi qui était responsable de cet incendie. Ce souvenir me mit tout de suite de bonne humeur. Œil pour œil, dent pour dent. Elle vivait exactement la même situation que moi lorsque je l'accusais du meurtre de ma mère survenu une dizaine d'années plus tôt.

Il était l'heure de m'en aller. Je n'avais pas oublié la promesse de cette Akiryu de m'entraîner afin que je puisse accroître mes capacités. La défaite aussi était fraîche dans mon esprit. Elle m'avait détruit si facilement que cela me rendait malade. Je devais encore progresser, toujours progresser. Je devais faire partie de l'élite, c'était le prix à payer pour mes plans mais aussi pour pleinement gagné le respect du clan. Avec le clan derrière moi, personne ne pourrait me menacer en vain.

Habillé comme à mon habitude de mon blouson et mon manche longue, je sortis discrètement du domaine, prétextant aller me promener. Après tout, ils en avaient tellement rien à foutre de mon sort que je pouvais faire ce que je désirais. Mais mon grand-père serait au courant et je souhaitais le surprendre sur mes capacités actuelles. L'homme demeurait cupide, il se basait sur des rumeurs et des faits anciens mais ne se méfiait jamais d'une surprise. Pour lui, un faible restait un faible. Très grave erreur…

[ Ellipse]

Arrivant sur la balustrade, je restai ainsi calmement assis sur celle-ci, attendant mon nouveau mentor. Je réfléchissais encore à ses conseils et seule la technique la plus puissante du clan pour le combat rapproché pourrait me permettre de toucher plusieurs points vitaux simultanément.
Son nom s'était perdu à travers les âges, mais depuis la 3rd Shinobi War, mes ancêtres et pour certains mes congénères, on la surnommait désormais l'épée flamboyante du Jardin d'Eden. Un nom parfait qui illustrait sa puissance. Le nom pouvait s'avérer trompeur, non il ne s'agissait pas d'une attaque tranchante comme une lame bien aiguisée, il s'agissait d'une concentration dense de photons. Le résultat était époustouflant. Sa cible était complètement réduite, écrasée, détruite par cette puissance.
Cependant l'inconvénient était que la technique demeurait un poids pour les muscles. Elle possédait donc un nombre d'utilisation.
Akame allait halluciné devant cette profonde technique. Désormais, je ne serais plus une victime.

Néanmoins plus les heures passaient, plus elle n'apparaissait pas. Elle n'avait pas osé trahir sa parole en me posant un lapin. Je lui en garderais assurément rancune. Me faire poiroter deux heures pour rien. J'aurais pu m'entraîner plus calmement dans mon clan et non me coltiner de nouveau un lieu désert et exposé à la pluie.

Tss… Les adultes ici sont si indignes. Ils n'ont même plus de parole. Qu'à cela ne tienne, je ferais mon entraînement en solo.

Je pris position sur le sol, assis en tailleur dans le but de méditer un peu. Un remède dont le but est de réaligner le chakra et de le préparer à l'extraction dont j'aurais besoin dans mes techniques.
La technique ne poserait pas problème. Mon grand-père en rigolait souvent : c'était l'une des techniques les plus faciles à maîtriser après la pique du scorpion et pourtant, elle s'avérait la plus dangereuse.
Le plus dure en réalité était son poids. Il fallait se muscler longuement pour pouvoir contenir ce jutsu. Chose que je faisais depuis mon plus jeune âge en vu de cette préparation.

Plusieurs minutes…et je continuais de communier avec les photons. Il était pour moi la volonté du ciel. Une volonté que nous devions suivre sans excuse, sans appréhension. La force qui coulait dans nos veines.

Afin de leur faire prendre la forme assez vague, d'après moi, d'une épée, il fallait bien imaginer cette forme et plier les photons à la reproduire. C'est pour cela que se faire une image mentale est une bonne idée.

Ayant réussi cette phase, je pouvais désormais passer à la pratique. La technique ne demandait que peu de mudras pour diffuser le chakra hikariton dans le bras porteur.
Me positionnant devant un mannequin, je fis les jutsu lentement afin d'en prendre la consistance avant de tenir mon épaule.
Le chakra se déversa comme une source, un peu comme dans la pique du scorpion. Je sentais leur résistance, maudits photons qui désiraient s'écouler librement. Ils me laissèrent même une petite douleur infime mais synonyme de leur résistance. Cependant, sous l'égide de mon esprit, ils se plièrent de manière conséquente pour former ma demande. Une épée immatérielle prenait forme pour atteindre une taille acceptable. Je n'étais pas un bon mathématicien, mais je pouvais déclarer que sa taille se situait entre 2 et 4 m.
La taille demeurait encore insuffisante mais on ne pouvait aller plus loin pour le moment. Je commençais à comprendre pourquoi elle était réputée lourde. Elle ne faisait que peu de mètres, mais me semblait peser au moins une tonne.
De la sueur apparaissait sur mon front, image de l'effort fourni par mon corps. Je m'avançais pas à pas vers le mannequin afin de le frapper de mon jutsu.
Soudainement, je trébuchai sur un petit caillou présent sur mon chemin. Je pus vite retrouver mon équilibre mais la « Lame » me fit balancer vers l'avant avec comme conclusion une chute. La lame avait atteint le mannequin et j'en restai interdit devant le phénomène.
Non seulement les 3/4 du mannequin avaient disparus, mais le sol était marqué d'un petit cratère.
Comme Saint-Thomas, il fallait le voir pour le croire. Même les rouleaux décrivant la technique était loin de sa véritable performance. Elle écrasait visiblement tout sur son passage, une véritable épée céleste.

Cependant la douleur se fit ressentir. Mes muscles avaient été un peu mis à mal comme si je faisais un exercice de musculation. Je devais réessayé, de préférence sur une autre cible, il ne restait rien de potable sur celui qui avait pris ma technique.
Je retentais donc sur un autre. Le résultat fut plus probant, nettement plus probant. Enfin, je commençais à ressentir véritablement que j'avais du pouvoir. Cette Akame et le reste se disaient qu'on ne servait à rien. Je leur montrerais que ma puissance allié à d'autres que le système voulait écrasé, serait suffisante pour détruire de nombreuses chaînes, des chaînes qui bloquaient le bon fonctionnement de ce monde. Le pêché foulait ses terres et le démon y avait élu domicile.
Aujourd'hui marquait une nouvelle ère pour moi, j'avais désormais emprunter le chemin pour rayer ces deux vermines sur ces îles mais aussi sur tous le continent.

Je la retentai encore une autre fois et elle fut encore plus dévastatrice. Mais je du mettre fin à mon entraînement. Mon corps ne me le permettait plus. Cette technique demandait une grosse dose de physique. Je ne pouvais repousser mes limites en ce moment. Je me blesserai bêtement. Oui, je ferais mieux de rentrer au domaine. Mais avant, je passerai au restaurant afin de déguster de bons ramen.
Satisfait pour une fois de ce que je venais d'accomplir, je sortis une cigarette et je tirais deux trois taffes d'un coup avant d'effectuer un déplacement rapide.

Si les ramen ne sont pas bons, le cuisinier verra de quel bois je me chauffe et ce bois est divin.

Fin du RP