Ashita no Mori

Dans une société où il pèse autant que la valeur du cœur, le physique d'Ashita n'avait pas de particularité si singulières, un corps athlétique obtenu par l'effort de son emplois de pêcheur et par l'entretient quotidien de la maison familiale, des cheveux mis longs noirs et aux reflets châtain une fois qu'ils croisaient la lumière du soleil. Ses cheveux venaient parfois cacher  un visage « carré » qu'il héritait de son père dont les yeux étaient noisettes et quant à eux constituaient un leg maternelle. Fidèle sosie du maître de maison, le jeune homme ne possédait de sa génitrice que la couleurs de ses yeux dont il était fiers et des tâches de rousseurs sur le haut des joues qu'il avait tant bien que mal tenté de dissimulé durant son enfance. On remarque de son style vestimentaire lorsqu'il n’exhibe pas ses muscles, un haori noir et une écharpe de coton rouge et jaune, cette dernière, une fois dévêtu laissant apparaître une collier de grosse perle de jade brune, un héritage spirituelle qu'il porte fièrement lorsque ne se prête pas aux jeux des clémences météorologique le vent. Comme un campagnard normal, un individu lambda, sans apparentes histoires et sans fait d'armes il chausses des sandales de pailles parfois avec des chaussettes blanches, tantôt laissant ses orteils tâter de la légères brises. Il est d'ailleurs possible de notifier que ses oreilles sont toujours propres, que ses ongles sont bien coupé et encore que ses cheveux sont rarement mal entretenus. Pour un paysans il fallait dire qu'Ashita avait un sens de l'hygiène plutôt prononcé, mais c'était ici la seul remarque franchement importante de ce qui ressemble ni plus ni moins à une personne qui pourrait être le reflet dans un miroir de tout le monde.

Enfant, Ashita était un garçon malicieux, farceur et joueur les membres de sa famille en témoigne à chaque fois qu'il invite chez lui intimes connaissances ou rencontre fortuite. Particulièrement attiré par la forme de l'eau il pouvait rester des heures à contempler un petit étant et les ondines qui dessinaient a la surface du petit bassin au carpe du village. En grandissant il devint un jeune homme timide qui avait assez de mal à s'ouvrir aux autres mais qui une fois déverrouillés il donnait l'intime sensation de dégager une chaleur incandescente. Les années ont passées et Ashita au fil des ans, et aux rythmes des légendes folkloriques qui berçaient son enfance, finit par développer un penchant pour la philosophie, les questions sur la vie, le yuukan et le devenir d'une société qu'il trouvait alors dépassée par l'allure que les shinobis se donnaient a faire à  faire la guerre ! C'est dans cette optique et avec l'envie de découvrir les coutumes du monde qui l'entourait d'une autre manière qu'au travers des livres qu'il dévorait sans relâche. Que Ashita avait pris pour décision de quitter le recoins de ce monde dans lequel il se trouvait  lui pesait sur le cœur, tant il avait une part de son être attachée aux valeurs familiales. Mais sa décision était arrêtée et comme à son habitude le jeune homme ne revenant que rarement sur ses décisions était fin prêt pour vivre sa toute première aventure.

Comment pouvoir raconter une histoire banale en aiguisant les sens du lecteur ou du spectateur, de celui qui écoute cette longue conversation parfois dénuée de sens en attendant une action de classe pour égayer son imagination et sa soif d'action intrépide ? C'était la question que se posait Ashita no Mori à chaque fois qu'il devait répondre aux individus rencontrés sur sa route et qui lui demandait d'où est-ce qu'il venait. Il se voyait bien répondre Mori, un petit village non loin d'une petite forêt, perdue dans un petit pays, tout aussi perdu dans l'immensité du Yuukan. Ni cartes, ni repères géographiques pour en donner l'exacte magnitude et longitude et il n'était même pas certains si on pouvait en définir la distance à vol d'oiseau. Et pourtant quand bien même il le décrivait parfois jusqu'au ridicule Mori, était un endroit riche qui l'avait vu naître et grandir, il y a de cela 19 ans. C'était à l'initiale une bourgade de quelques maisons la première était construite par le fondateur des lieux qui avaient pour ambition d'en faire une grande ville et le centre du monde de demain. D'autres étaient le lieu de domicile de personnes trop âgées pour y rester encore quelques décennies et la dernière, elle était ronde et le toit recouvert de tuiles, elle appartenait à un jeune pêcheur fraîchement marié qui n'avait en poche que quelques hameçons et quelques yens. Tout naturellement quelques mois après son emménagement le pêcheurs et sa femme eurent un enfant. Qu'ils nommèrent Ashita en prévision des jours heureux qu'il allaient vivre. 

L'enfance d'Ashita n'était pas particulièrement mauvaise, pas de chien qui meurt pas de hamster souhaitant venger le frère de son chat, ni même un poisson rouge susceptible de lui voler ses pupilles. Au contraire il se sentait même chanceux tant le commun des mortels vivait des atrocités sans précédent. On entendait par le biais de marchand itinérants des ragots venus de tout le Yuukan sur des héros et des combattants qui n'avaient que pour lot de consolation une jambe en moins ou des blessures mentales qui ne partaient pas vraiment avec le temps... Ashita plutot sociable dans cette periode de ça vie avait toute sorte d'amis, néanmoins il n'accordait ça confiance qu'a une seule personne dont le nom reste muet lorsqu'il entame son récit, cet ami en question était le fils de la voisine de ses parents, une femme grassouillette au fort accent estivale. Ce garçon lui ne rêvait que d'une chose devenir fantassin dans les troupes du pays frontalier... Là où vivent les meilleurs escrimeurs et le fer se bat chaud : Tetsu no Kuni !

Tandis que pour le protagoniste de cette histoire la question de son avenir n'avait que trop peu d'importance, il allait certainement devenir pêcheur à son tour pour reprendre les affaires familiale. Le temps passait et les choses se faisant c'est à son quinzième anniversaire que son ami quittait ce petit coin perdu pour la grande Tetsu, sans vouloir se l'avouer un sentiment de jalousie venait se mêler à l'amertume que ressentait notre héro. Et c'est ainsi qu'il devint plus renfermé et distant qu'a l'accoutumé. Il passait donc son adolescence à lire et réfléchir sur les grandes questions de la vie et surtout sur la sienne, voyant avec envie la nouvelle situation de la seule personne qu'il considérait comme son égal prendre un virage resplendissant. Alors que lui il restait cloué ici dans un village en forme de croix portant sur son dos son crucifix comme un lourd fardeau. Hélas comment pouvait-il affronter son père sans pour autant le décevoir ?

Ce n'était pas grand chose comparé à certain mais pour un enfant normal, c'était une chose dont peux pouvaient saisir l'importance et la difficulté. Il avait lu sans savoir où que la pression menait au suicide et rien que d'y pensé avait l'estomac tout retourné. La mort était un sujet sensible pour Monsieur tout le monde. Tout est ensuite monté en neige comme des œufs (le souvenir des bons gâteaux de sa mère lui faisait souvent prendre une pause dans sa narration, la plupart du temps il prenait une gorgée d'eau pour s'hydrater).

Un beau soir d'été alors que chantaient les cigales, le jeune homme voyait sous le seul réverbère du village, celui qui illuminait le petit bassin au carpe un attroupement de personne qui devait contenir toutes la populace du village, ses parents compris ! Il ne manquait que lui et comme le voulait la tradition de Mori, aux commérages on y jette son enclume (la signification de ce dicton qui n'a visiblement aucun sens lui est toujours inconnue). Et ce fut le drame, la réalité le frappait de plein fouet, de ses yeux il ne voyait qu'une longue boite faite de planche, quatre au total et sa voisine qui hurlait à la mort, celle de son fils, partis trop tôt au combat tel un guerrier bushi. Il savait par apprentissage que c'était une mort honorable pour les samouraïs et autres espèces de combattants qui ne juraient que par l'art de la guerre.

Lui se foutait de la tradition, n'en avait rien à fichtre de savoir si on pouvait être heureux en clamsant un bout de ferraille rouillé entre les mains. Non on lui avait enlevé un point d'ancrage qui avait façonné sa vie, un ami avec lequel il se voyait pêcher une fois que le temps aurait fait son effet et que les âges commenceraient à compter. Mais tous ça on le lui avait enlevé. Et comme une action entraîne une réaction il n'en fallu pas plus pour qu'il dise à son paternelle son envie de voir ailleurs et lui annoncer par la même occasion qu'il ne rependrait pas son activité de pêche. Non il voulait quitter ce trou à rat dans lequel on l'avait piéger, nourrissant un désir de faire son deuil et une rancœur envers le monde.

Il débutait son voyage à l'automne et n'allait pas bien loin. Sans connaître le monde extérieur il se retrouvait en détresse et fut aider par un vieux randonneur qui lui appris à quel point c'était dangereux d'allers seul dehors ! Cet homme offrit son hospitalité à Ashita et en fin philosophe il enseignait sa pensée à Ashita en quête de savoir et de vérité sur les mœurs du Yuukan. Quatre année passèrent ! Ashita allait reprendre son périple il avait une idée en tête celle de réformer le Yuukan. Le monde était scindé en deux factions, celle des ninjas et des samouraïs le reste n'était que du pipi de chat à côté des deux golems qui se partageaient la puissance incarnée par le chakra, pourtant le chakra était présent chez la plupart des personnes qui peuplaient ce monde (c'était sa déduction), en apprenant à l'utiliser le monde pourrait progresser et ne plus conférer le monopole de la violence et des richesses à deux trois entités ! Les shinobis, les samouraïs et les Daymios... Le monde devait entrer dans une nouvelle ère, moderne et équilibrée.