Shinzô Jin

SHINZO

Jin

In Rp...

• Âge : 17 ans
• Nom : Shinzô
• Prénom : Jin
• Nindo : « Nul besoin de sortir du lot pour être exceptionnel »
• Village : Konohagakure no Satô
• Clan : -
• Grade : Genin ou Chuunin, selon ce que vous en pensez
• ???

On n'oublie pas un visage...

Shinzô Jin, ou la discrétion à l’état pur. Ce n’est pas quelqu’un que l’on remarque systématiquement au milieu d’une avenue fréquentée. De taille moyenne, sec, l’homme est banal. A vrai dire, seul ses grand yeux lumineux et taquins rehaussent un physique finalement un peu terne.

Que dire ? Son mètre soixante-douze en fait une personne qui se confond dans la masse, tandis que son épaisse chevelure châtaine ne choque pas outre mesure. Dans le fond, son nez aquilin, sa peau saumonée, l’arrondi presque parfait de son visage  ou même son cou fin et relativement long font que le jeune homme passe inaperçu où qu’il soit. Comprenons-nous bien : Jin est loin d’être quelqu’un sans envergure ou sans charisme. Notre ami apprécie jouer de ses grandes pupilles halées accompagnés d’iris rappelant ceux des félins pour faire passer ses propres émotions. Ainsi, il n’aura aucun mal à montrer son intérêt, son excitation ou son désaccord pour telle ou telle chose.

Comme précisé un peu plus haut, notre protagoniste n’est pas particulièrement musculeux. Plutôt fin dans les faits, celui-ci entretient son corps tous les jours à grands renforts d’exercices physiques renforçant surtout une souplesse naturelle. C’est ainsi que Jin, que l’on ne peut pas qualifier de maigrichon, possède une enveloppe plutôt longiligne. Il est à noter que des années à passer sous la canopée des forêts lui ont conféré une peau saumonée qui pâlit rapidement sans un apport quotidien d’ultra-violet.

Dans les méandres de mes pensées...

De ce côté non plus, rien ne le distingue des gens de son âge. C’est un fait, Jin ne se démarque pas de la population, et à dire vrai, il ne fait pas grand-chose pour y remédier. Cela ne l’intéresse tout simplement pas. Mieux encore, il abhorre l’idée de se faire remarquer. Et c’est très certainement la raison pour laquelle il a toujours eu cette envie irrépressible de devenir un shinobi.

C’est un garçon extrêmement curieux de tout, et qui a hérité, comme la plupart de ses ainés, de la « volonté du feu », tant et si bien qu’il possède une culture générale bien au-delà de la moyenne. Peut-être est-ce bien au final ce qui le distingue des autres.. Il apprécie par-dessus le raffinement, que ce soit dans le verbe ou dans le style vestimentaire.

D’un naturel réservé, Jin n’en demeure pas moins jovial et convivial. Ainsi, fréquenter des personnes inconnues ne lui est pas pénible, bien au contraire. Sa curiosité l’aidant, il aime apprendre toujours plus sur l’être humain et ses contradictions, un animal « plein de surprises et indéchiffrable » selon ses propres mots. Mais comme notre protagoniste ne supporte pas les questions en suspens..

Cela peut paraître étrange pour quelqu’un qui se veut aussi intelligent -mais qui refuse l’étiquette de génie, ce qui n’est de toute façon pas le cas-, mais Jin est terriblement superstitieux. Yokai, Tanuki, Kitsune, Oni, il y croit, que l’on se le dise. Au cours de ces dix-sept années vécu dans les épaisses forêts de Hi no Kuni, il n’en a jamais vu, mais, sans doute effrayé par ces histoires de fantômes racontées aux enfants turbulents pour les calmer, il reste persuadé dur comme fer que ces êtres surnaturels existent. Et puis au fond, il vous dirait qu’ « on ne voit pas le vent, mais ce n’est pas pour autant qu’il n’y en a pas ».

Jamais je n'oublierai...

« Est-ce que j’ai eu de la chance ? Oui, on peut dire cela. Du temps de mon père, les temps étaient plus durs… »


Les années de paix offerte par la ligue des ninjas contre Tobi et consorts furent propices à un épanouissement culturel et démographique au pays du feu. Et c’était un contexte idéal au développement de Jin, fils d’un bûcheron et d’une ébéniste. Ainsi donc pût-il grandir dans des conditions au moins suffisamment bonne pour ne pas tomber dans le vice. Ses premiers temps furent pareils à ceux des autres gamins de son âge. Quelques disputes par-ci par-là, beaucoup de tendresse, des bêtises à tout va, rien de peu orthodoxe au final. Et même si la maison dans laquelle il grandit n’avait rien d’un château, c’était un foyer correct dans lequel élever sa chair et son sang. Et puis, quand bien même, il s’en fichait éperdument. Après tout, il était bien où il était. Bref, Jin avait tout pour se complaire dans la facilité, et ce grâce aux réformes du nouvel Hokage.

Tout gamin qui se respecte a pourtant eu à passer des moments difficiles. Pour certains, c’était l’absence d’amour familial, pour d’autres, c’était l’absence ou la disparition d’un ou de proches. Et bien entendu, notre protagoniste a eu sa période compliquée. Lui, c’était une maladie dont on ne savait pas grand-chose.


« …et au moindre choc, mes os se rompaient, tels du bois sur de l’acier. Je me souviens du regard de mes parents quand ils apprirent des spécialistes qu’il n’y avait de remède que le temps. Ils me regardèrent pendant des années comme un mort en sursis. »

Jin fut longtemps surnommé « cristal-kun » par ses amis. Il avait sept ans environ, et pendant trois bonnes années, il dût faire preuve de patience avant de pouvoir gambader comme autrefois dans les rues du village caché de la feuille. En réalité, ces instants, il se les remémore comme des moments certes ardus à surmonter parfois, comme quand il regardait par le carreau de la fenêtre ses copains galoper à en perdre l’haleine, mais qu’il se les réappropria en grandissant comme quelque chose de positif.

« Il y avait beaucoup de choses que je ne pouvais pas faire, et même le simple fait de me déplacer pouvait comporter tout un tas de risques que mes parents ne voulaient pas que je prenne. […] Un jour, j’ai voulu sortir de cette maison, ne serait-ce que pour ne plus sentir cet air de renfermé que je humais encore et encore. Une situation usante, croyez-moi. J’avais profité du moment où ma mère était recluse dans son atelier et que mon père coupait du bois dans la forêt avoisinante. […] Je tirais la poignée et, doucement, cherchant à éviter le grincement de la porte, l’ouvrit. Quand les rayons du soleil s’abattirent sur ma peau, ô merveille ! Je pouvais sentir le souffle automnal du vent secouer mes cheveux, et pour la première fois depuis longtemps, je me sentais vivant. Il y avait cette fille qui me plaisait beaucoup, qui jouait avec Hitomi et Kenjiro. Elle me regardait, un petit sourire au coin, discret. Elle leva la main pour me saluer, et les autres en firent autant. Et puis, sans doute grisé par cette avalanche de sensations, je me pris les pieds dans les wabakis disposés à l’entrée. Résultat, je tombais au sol, avec pour résultat de multiples fractures un peu partout. Et une bonne raclée de mes parents, au passage. Je n’avais alors pas bien compris le sens de leurs larmes, pas plus que mes amis, je crois… »


Des moments qui marquent au fer rouge. Jin se souviendrait toute sa vie de ces quelques secondes, et c’est, à n’en point douter, ce qui forgea son caractère. Ainsi donc, pendant ces trois années de galère, il lut tout un arsenal de parchemins, sur divers sujets, qu’ils soient médicaux, historiques, ou même généraux. Il y prit naturellement goût, en attendant sa guérison. C’est également durant cette période de convalescence qu’il s’éprit d’une éventuelle carrière dans les ombres.

Aussitôt guéri, il suivit quelques mois de rééducation. Après quoi, il tenta de concilier -bien difficilement, il faut l’avouer- l’entrainement en vue de son admission au sein de l’académie ninja de Konohagakure no Satô et l’aide pour ses parents. A ce sujet, il convient de noter que convaincre ses parents de rejoindre les ordres avait été très compliqué, ces derniers ayant été d’une part peu enclins à laisser leur bambin risquer sa vie, et d’autres part des victimes d’une guerre qui les dépassaient. Néanmoins, ils abdiquèrent, voyant Jin grandir peu à peu, puis à afficher une détermination farouche à atteindre son but.

« …et là aussi, c’était un peu chaotique. Je n’aimais pas particulièrement couper du bois. C’était épuisant, mais au fond, c’était des exercices rêvés pour aguerrir corps et esprit. Aussi le faisais-je avec bon cœur. A côté de cela, je devais maîtriser des bases que beaucoup d’étudiants connaissaient déjà sur le bout des ongles, la faute à un apprentissage tardif. […] Le plus dur aura été de malaxer correctement mon chakra. »

Mais la récompense arriva. Cinq ans après avoir déposé sa fiche à l’académie, il reçut son bandeau de shinobi. A seize ans, donc, Jin était aux ordres directs du Hokage, pour son plus grand bonheur. Et une année plus tard, notre ami montrait autant d’ardeur au travail qu’à ses débuts. Comme s’il désirait prouver quelque chose au reste du monde.

Et puis ? Eh bien, entretemps, Naruto Uzumaki a été tué. Il ne reste plus grand chose de l’alliance ninja, si ce n’est l’idéal qu’il aura porté pendant plusieurs saisons. Et encore.. Les temps paraissent de plus en plus troublés, et Jin pourrait être embarqué dans une aventure dont les tenants et les aboutissants lui échappent complètement.  

« Quand je revois le Jin de ses débuts, je me dis que je suis parti de loin, et que je suis bien plus proche de l’arrivée que du commencement, maintenant. Mais qui sait… »

Mon clan, mon honneur

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Vie

Privée