L'attaque de Takabi [Ouest]

Ken le rescapé, renommé bandit de grand chemins et initié aux arts du meurtre a mains nues, venait de recevoir le signal que c’était au tour de son équipe d’entrer en scène. Sous une pluie  d’explosions et des quelques morceaux de chair qui rappelaient vaguement des choses qui ont du être des êtres humains autrefois, il donnait les directives aux quelques abrutis habilles en face de lui. Et après quelques signes de mains et des claques aux fronts de ceux aux oreilles étanches, l’opération B put commencer.

Le petit groupe d’assassins escaladèrent habillement la muraille du village, et dans un joyeux concert de coups de kunai et d’os qui craquent. Les quelques guets qui restaient sur place avaient trépassé. Pendant que ces mercenaires se débarrassaient silencieusement des menaces présentes. Le grand chef des opérations était bien tapis en arrière. Là-bas au milieu de ces arbres, il s’occupait d’accomplir de sombres taches dans l’ombre de la nuit. Après un rapide coup d’œil l’on comprend qu’il avait crée 3 clones, auxquels il à apposé un sceau d’invocation. Curieux comportement. Mais revenons a nos moutons.

Un cri gras détonnait dans le village, c’était celui d’un des sbires de Ken, désormais feu Passra Louchki, tombé sous les coups d’un Katana agile. Apparemment la vrai garde vient d’arriver, et le vrai combat pour la défense de l’entrée Ouest du village allait commencer.

Une bataille digne de celles qui se sont passé 20 ans plus tôt, l’on ne pouvait que se rappeler la 4éme grande guerre ninja, tous ces Ninjutsus qui fusaient dans tous les sens, la pagaille généralisé, les combats isolés. Les alliés qui tombaient sous les coups maladroits d’autres alliées. Tout ceci nous remémorait sans faute la catastrophe militaire que fut la dernière guerre shinobi, qui ne put être gagné que grâce à un adolescent particulièrement Blond, signe qui signifie que c’est lui le héros plus fort que tous.

L’on voyait déjà Ken couler sous une pluie de gifles, il faut dire que le pauvre bougre était tombé nez a nez avec 3 membres du Clan Hyuga, maitres dans l’art du meurtre a paume ouverte. C’est ainsi que le chef des assassins de Takabi put faire usage toutes ses capacités, déchirant héroïquement sa chemise, révélant au clair de la lune les 8 cicatrices qui longeaient son buste, il s’exclama : vous allez gouter a l’art de la montagne aux pôles inversés !

L’on voyait au milieu de la large zone de combat une espèce de nuage, ou les mains et les pieds étaient plus nombreux que les grains de poussières qu’ils soulevaient. Des gros cris de Taichi rauquement poussés animaient ce combat indiscernable à l’œil nu. Mais nul ne semblait prendre l’avantage.

Dans les alentours de cette démonstration de Taijutsu remarquable. L’on voyait les Shinobis de Konoha faire usage de moult boules de feu et shurikens, empaillant quelques attaquants, tandis que les autres contre attaquaient à l’aide de Kunais et de techniques de Kenjutsu déconcertantes.

Au dessus de ce petit champs de bataille passait une large ombre, celle du grand manitou comme dirait certains, ou de l’enfoiré en chef selon d’autres. Peu importe, il s’agissait bel et bien de Takabi Hazu, Yondaime Orinposu. Fils du Titan d’Iwa, s’avançant fièrement vers le centre du village, portant sur son dos un monstrueux marteau. Dans son bref passage, il passait aux cotés de Ken le rescapé, qui semblait mal parti pour gagner son duel. Le propriétaire de l’Héphaïstos lui apposa alors un parchemin explosif au dos, puis le poussa dans la mêlée d'un sadique coup de pied, lui criant dans un rire de dégénéré : Tu ne le sais pas encore mais vous êtes tous morts ! harharhar !

Le démon d’Iwa s’extirpa alors, laissant derrière lui une écœurante explosion, sorte de mélange entre la déflagration et l’usine de viande de cheval, produisant ainsi une curieuse odeur de Kebab, qui gagnait assez rapidement les guerriers et les enivraient avec sensualité. Ainsi la bataille pour la protection du mur Ouest avait déjà été perdue, le problème c’est que personne ne l’a encore réalisé. Mais bientôt ils comprendront, oh oui dans un court instant, les cris de centaines d’âmes fauchés leur fera réaliser leur défaite !

- Ekishō soshi (shōton), kiroku gijutsu !

Les minéraux se mirent à briller quelques instant.

- [color=#cc6633]Mmmm... Je souhaiterai une photo standard, puis une géothermique, une par charge hydrostatique et une rayon X.

Il eut finit de parler seul et récupéra d'une main agile les galets qui retombaient. Il les clipsa ensemble et utilisa son chakra de nouveau pour en faire jaillir 4 images. 4 plan détaillés de la ville, 4 vues différentes. Il regarda ce qui l'intéressait, les canalisations... Et une passait par chance (non pas tellement par chance en réalité, Ashiro avait étudier les plan d'architectures de l'architecte qui avait aidé à construire le village et il concevait toute ces grosses structures de la même manière) au pied de l'arbre où se trouvait Ashiro. Il sourit, satisfait et retomba. Il regarda attentivement et s’aperçut que l'évacuation en cas de crue ou de débordement excessif des eaux avait été malicieusement placé sous la souche dans son creux. Il se faufila donc et disparu dans les ténèbres de ces égouts.

Il suivit dès à présent son plan et passa donc sous la muraille tranquillement, il n'oublia pas malgré tout de masquer au maximum son aura de chakra afin d'être identifié par un senseur potentiel comme un simple citoyen errant, et au mieux un simple rat. La bouche qu'il avait choisi le mena jusqu'à la morgue de Konoha et plus précisément les évacuations des fluides viscéraux. L'odeur de putréfaction qui régnait dans cette partie des égouts ne le gêna absolument pas. Il glissa en s'approchant au maximum un petit caillou à travers la grille de la pièce et utilisa encore une fois sa technique. Cette fois ci, il l'utilisa pour créer un flux de données vidéo actif. Il s'aperçut ainsi qu'il n'y avait personne. Il remonta donc en enlevant tout doucement la grille, il grimpa puis se secoua les manches pour essayer d'enlever la saleté.

- Bienvenue dans le frigo, se dit il à lui même.

Il scruta les environs, en passant à côté de ces longues colonnes réfrigéré contenant des cadavres en attende d'autopsie. Par chance cette fois ci, il arriva dans la salle de repos des médecins légistes puis dans le vestiaire où il prit une tenue complète d'un ninja médecin de Konoha (et à sa taille en plus !). Après s'être changé il profita de cette absence prolongé par ses nouveaux "collègues" pour retrouver la salle réfrigéré.... Il se mit à ouvrir tout les tiroirs puis à coller dans le dos de chaque cadavre un papier que son clan avait composé pour lui, enfin il se mit à composer une suite de mudra complexe. Ce qu'il s'apprêtait à faire....

Shikon no Jutsu......

La salle de mit à vibrer et les cadavres se réveillèrent. Le papier collé se mit à luire quelque instant avant de s'incorporer dans le corps de chacun des cadavres. Il s'agissait d'un sceau censé stabiliser et garder le chakra servant au shikon no jutsu sans que l'utilisateur n'ait besoin de le maintenir. Les cadavres marchaient vers lui de façon légèrement désordonnée (il était quand même assez difficile pour Ashiro de contrôler tout ça d'où le désordre dans leurs mouvements). Ashiro releva la tête d'un air à moitié satisfait et leur donna un ordre oral que le sceau gravé par son clan se chargera normalement d’exécuter.

- Mes enfants.... Je souhaiterai que vous vous dirigiez vers le bâtiment du Hokage et que vous vous en preniez sur le chemin à tout les faibles villageois qui n'aurait pas encore évacué. Maintenant allez !

Les morts vivant sans âme et sans conscience commencèrent à partir pour effectuer cette mission. Ashiro allait créer un point de plus pour détourner l'attention de ces ninjas "gardien". Les morts étaient maintenant parti il y a un moment et Ashiro s’apprêtait à partir, ayant refermé tout les espaces frigorifiés, lorsqu'un ninja médicale fit irruption dans la pièce principale. Ashiro adopta immédiatement une posture... totalement gauche et prit un air de stagiaire débutant.

- Que.. Qu'est ce que vous faites ici ? Et qui êtes vous je me souviens pas de vous ?

- Je... J'étais en train d'étudier la médecine à l'étage quand j'ai entendu d'horrible cri et des explosions... Je suis désolé... J'ai eu trop peur pour agir et je me suis réfugié ici... Pardonnez mo... moi....

Digne d'un oscar, Ashiro se mit à sanglotter et prit un air chétif, faible. Le ninja médicale tomba à 100% dans le panneau et l'invita à le suivre pour rejoindre un espace sécurisé. Dans les escaliers ramenant à l'étage, avant que le médecin n'ait pu finir de monter Ashiro changea totalement d'attitude et planta 2 aiguilles dans le cou du ninja, le tétanisant complétement. Voyant le ninja horrifié par ce qui lui arrivait suffoquer, Ashiro sourit :

- Ce qui est amusant avec l’acuponcture c'est à quel point 2 petites aiguilles peuvent faire bien plus mal que 2 petites piqûres. Cette tétanie va vous tuer, oui, elle est en train de remonter tout doucement à votre cœur et vous savez tout comme moi ce qui va arriver à ce moment là ! Oh ?! Mais il existe une alternative, je peux vous enlever cette aiguille, oui vous savez celle qui va libérer votre nerf laryngé inférieur et va vous permettre de vous exprimer mais attention, si vous ne coopérez pas, je vous la remet et je vous assure, croyez moi que vous allez souffrir comme vous souffrez maintenant pendant des heures.

Ashiro retira sans qu'il ait eut le temps de lui montrer quoique ce soit la fameuse aiguille responsable de son mutisme mais avant qu'il puisse dire quoique ce soit, le jeune homme rusé plaça sa main sur la tête du ninja effrayé.

-Magen Kakkou's

La technique d'interrogatoire fit effet et malgré la tétanie douloureuse, l'homme retint ses cris et parut détendu.

Alors dites moi... Où se trouve les archives secrètes de votre village ? Et donnez moi le nombre précis de garde affecté à sa protection, ainsi que les effectifs réserviste en cas d'attaque et de crise.

L'homme brisé par la contrainte lui délivra tout les informations qu'Ashiro voulait avoir. En gardant la même assurance, Ashiro finit par annoncer en lui remettant tout doucement l'aiguille :

Et bien je te remercie humblement. Tu peux maintenant mourir tranquillement, pour pas qu'ils se doutent tout de suite de la façon dont tu es mort, tu vas subir une petite chute accidentelle dans les escaliers. D'accord ? :DAllez à dans une prochaine vie !

L'homme écarquilla les yeux car il savait ce qui allait suivre... Ashiro cassa d'abord les bouts de l'aiguille pour pas qu'un médecin puisse savoir sans autopsie la cause réelle du décès puis il poussa tout doucement le médecin tétanisé dans les escaliers en prenant soin de lui prendre son bandeau.
Il finit de monter les escaliers et ouvrit la porte qui menait à une des artères principale du centre de Konoha, à présent un nouveau ninja de Konoha était arrivé... Mais pas pour les sauver... Il se dirigea vers la bibliothèque et les archives de Konoha. La phase 1a de son plan venait de se terminer. Il passait dès à présent à la phase 1b.

Une boule roulait sur le sol, marquant son passage par une trainée de charbon, et arrêtant sa course en se cognant sur la cheville d’un mercenaire en mauvaise posture, l’objet inopportun attira son attention, et cette baisse de garde lui fut fatale. Sa tête roulait désormais aux cotés de la dite boule. Qui apparaissait être la tête de Ken le Rescapé, carbonisé.

Autour, le combat faisait toujours rage, les rangs des assassins s’amenuisaient, et les Konoha-jins reprenaient l’espoir en même tant que l’avantage. Des combat épiques se voyaient ca et la, des héros éphémères surgissaient, naissaient et s’éteignaient sans même que l’on puisse les remarquer. La zone entière était sujette a des combats singuliers, parfois groupé, et le tout donnait l’impression d’une énorme scène de bataille épique. Un nuage imprudent, de passage dans la contrée, voulut faire parler de lui, et il cacha quelques instants la lune au village de la feuille. Quand la lumière frêle s’abattait de nouveau sur la zone, une masse inquiétante de corps animés s’échappait de l’hôpital du village. Le plus souvent, dans les films d’action, c’est la que l’on décrit un terrible massacre, le hic cette fois ci, c’est que le terrible massacre a eu lieu 5 minutes plus tôt. Un des zombies, un peu déçu de le découvrir, voulut lâcher un « zut » dramatique, mais ce qui sortait de sa bouche putréfié ressemblait plus a un gémissement caverneux qu’a autre chose, accompagné sans faute de quelques mouches fidèles.

Après une forte hésitation, les morts vivants se résignèrent a attaquer les acrobates dansants qu’ils apercevaient au loin. Ils avaient en faite reniflé le village en entier, mais l’odeur de brulé venant du nord, et les 4 monstres qui les séparaient de l’est du village ne semblaient pas intéressés par des invités surprise. C’est donc a la grande joie mitigé des assassins de Takabi que les hordes titubantes s’avançaient vers eux, annonçant aux résistants que la situation venait de changer, et que leur avantage n’était plus qu’une blague de maternelle raconté par un professeur d’université bégayant.

C’est alors qu’un signal de détresse fut lancé en l’air, invitant tous ceux n’ayant pas assez de jugeote pour prendre en considération le danger à venir a leur secours. La garde des lieux stratégiques du village, tel que la bibliothèque, l’hôpital et les points d’évacuation se virent divisés de moitié. Curieusement, un de leur camarades marchait en sens inverse du feu de détresse, quasi nonchalant au milieu de cette pagaille, il se dirigeait, semble t il, vers les archives de konoha. Surement la relève de la garde se disait les renforts. Ces derniers ne furent pas réellement étonnés a la vue des zombies qui dévoraient quelques cadavres ci et la au milieu de la zone d’affrontement. Ainsi le joyeux manège sanglant reprit de plus belle.

Et c’est reparti pour un tour. S’était exclamé l’un des assassins, avant de se retrouver éparpillé aux quatre coins d’une ruelle.

Du coté des archives. Les gardes restants, pas plus de 6 distribués entre les portes et les toits, lorgnaient d’un œil méfiant le nouveau venu, le plus gros d’entre eux, pieds a terre, s’avançait vers lui, lui demandant ce qu’il venait faire ici .

L’un des gardes 5 mètres plus haut lui cracha méchamment : Tu t’enfui du champ de bataille, chochotte ? Les méchants mercenaires étaient trop forts pour toi ?

Un autre garde, plus ancien, étudiait de près son visage. Pour autant qu’il sache, il connaissait chacun des shinobis de konoha comme ses enfants, Et aucun n’avait une coiffure aussi douce accroché sur un visage de gigolo. Il fit signe aux 3 autres gardes qui étaient hors du champ de vision de l’intrus de se mettre en garde.

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