Akina Netsu

Netsu

Akina

In Rp...

• Âge : 26 ans
• Nom : Netsu
• Prénom :  Akina
• Nindo :  Purifier le monde de l'homme
• Village : Suna en vu d'intégrer l'Akatsuki
• Clan : Néant
• Grade : Maximun
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Vous ne pourrez oublier mon visage

De ses 26 ans et après avoir mise au monde un bout de chou, cette jeune femme a su garder une carrure assez mince comme en témoigne ses mensurations. Son mètre soixante-quinze pour un poids de soixante-cinq kilos font d'elle une femme assez gracieuse bien qu'elle soit à peine plus grande que la moyenne. Semblant incarner la perfection, son visage lisse d'un teint légèrement bronzé par le soleil ardu de Suna, se marie parfaitement bien avec sa chevelure d'un noir ténébreux cachant la partie dévêtue de son dos. Coquette, elle coiffe inlassablement ceci. La partie gauche de sa chevelure est tressée, tandis que l'autre soigneusement coiffée, laisse échapper une longue frange cachant en général la partie droite de son visage pour une raison bien précise.
Ses grands yeux d'un bleu céleste misent en valeur par un léger coup de crayon noir, font partis des atouts qui mettent en valeur la jeune femme. Son nez est légèrement retroussé. Sa bouche mince, est recouverte d'un rouge à lèvre d'un violet prune. Autre élément qui témoigne de sa coquetterie est ses ongles vernis à l'identique de ses lèvres. Mais faisant contraste avec sa beauté naturelle, une longue cicatrice parcours la partie droite de son visage, cachée par ses cheveux. Tout comme son visage, son dos est la partie de son corps qu'elle déteste et qu'elle cache du mieux possible à l'aide des vêtements qu'elle porte et de sa longue chevelure. Car il est parcouru d'une douzaine de cicatrice lui rappelant de terrible souvenir.
Sa tenue assez passe partout, affiche tout de même sa compétence dans sa fonction de kunoichi. Elle se compose d'une tunique de coton d'un violet byzantin, sans la moindre bretelle. Une seule manche est reliée à celle-ci, tout en laissant son épaule dénudée, témoignant de son côté séduisante en dévoilant la partie haute de son corps. Celle-ci est coupée par une ceinture d'un gris d'argile, laissant échapper les deux pans de sa tunique. Un mini-short noir lui fait office de bas, laissant apparaître ses longues jambes menues. Des bottes ninja d'un gris sombre finissent sur ses mollets.
Un étui à kunail est placé sur sa cuisse droite. Son bandeau ninja est en général porté sur son bras droit.

Le monstre que vous avez créé

Tout comme mes idéaux du passé que vous connaîtrez bientôt, je faisais partie de ces personnes neutres et plutôt banales. Rien de mon enfance força mon caractère, ou fit pencher la balance de manière extrême, que se soit en bien ou en mal. Ma vie empruntait les chemins qu'elle estimait les plus logiques. Que mes agissements soient bons ou plutôt mauvais, peu importe ; à un moment donné, nous sommes tous forcés à prendre "la décision" qui se révèle aux yeux des autres mauvaise. Mais qui sommes-nous pour blâmer nos actions ? Sommes-nous irréprochables ? C'est en restant fidèle à cette mentalité, que la raison du cœur et celle de mon devoir se disputaient des décisions contradictoires, exprimant par la même occasion la difficulté de ces choix. Une rébellion juste, face à la politique impitoyable de mon village natal.

Hormis se déchirement que j'ai caché si bien durant les années précédentes, mon entourage me voyait sous une tout autre personne. Vivante, joyeuse et accueillante furent les éléments qui me décrivaient le mieux. L'amitié, la famille furent la substance qui alimentait mon être de cette joie de vivre. Un ami dans le besoin trouvait toujours réconfort en frappant à ma porte. Inutile de préciser que je pouvais me montrer protecteur, pour défendre mes proches. Malgré les espoirs placés en moi par l'acquisition d'un grade demandant pas mal d'effort et de temps, je ne mettais pas pour autant mon devoir conjugal de côté. Une maison propre, le repas préparé pour accueillir mon mari comme il se devait. Et pour conclure le tout, je m'efforçais d'apporter la meilleure éducation à ma fille. Petite gamine de six ans du nom d'Ayaka, la prunelle de mes yeux. Il était difficile de croire à ma fonction de kunoichi.

Mais bien sûr, tout ceci sera bientôt qu'un doux rêve vulgairement écrasé par la politique. En poursuivant mon histoire, vous comprendrez comment une femme s'acharnant à faire plaisir à son entourage se métamorphosera en une toute autre créature et sera animée par le désir de faire couler le sang. Je troquerai mon caractère à peu près noble, pour celui se rapprochant d'un parfait meurtrier. Détacher de tout sentiment de peine, j'apporterais la mort sans la moindre culpabilité. Je m'efforcerais de détruire ce que vous avez construit. Mon pardon sera impossible à acquérir, tout comme ma confiance que je ne donne pas. Mon âme souillé dans son intégralité sera la cause de votre soucis...

Ma vie volée

I  - Une enfance à peu près normale.
J'ai vu le jour au pays du vent, principalement au village caché de Suna, là où un sable chaud s'étant à perte de vu, là où le soleil brûlant alimente la température au point d'être fatal pour les âmes égarées. La vie à Suna n'est pas aussi difficile que l'on pourrait le croire. Même si je suis née dans une famille de modeste ninja, je n'ai pas eu à me plaindre d'un quelconque manque, malgré de faible revenu. Ma mère ; une chuunin du village m'offrit en mère aimante, tous l'amour et l'attention qu'une gamine avait besoin. Elle prenait également très à coeur, tout ce qui concernait mon éducation. Elle m'inculqua également le respect des traditions qui à son grand regret se perdaient avec le temps.
Mon père également chuunin, était bien moins présent lui, car il assumait la plus grande partie des revenues de la maison. Mais en aucune circonstance je n'éprouvais la moindre colère envers lui. Il faut dire qu'à son retour de mission, ou lors de ses jours de congés, il m'accordait la plus grande partie de son temps libre. Il se réservait mon apprentissage dans le domaine du ninjutsu. Je dois avouer qu'il était bien plus déterminé que je le fus. Mais ceci s'expliquait. Tout jeune, il n'avait pu bénéficier d'un enseignement aux arts des ninjas, il était donc un shinobi des plus banales et voyait cela comme une faiblesse. Nombreux furent les amis avec qui il avait fait ses premiers pas dans les rangs de suna et qu'ils l'ont depuis surpassé. Il ne souhaitait pas me faire revivre ses erreurs et me voyait comme ce qu'il aurait pu être.

II  - L'académie ninja. Un amour, une réussite, une peine.
C'est alors que j'intégrais l'académie ninja. J'étais particulièrement porté, par mon souhait de faire plaisir à mon père. De lui offrir, ce qu'il n'a pas su acquérir ; que notre nom résonne dans tout le village et que gloire et respect suivent les futures générations de la famille.
Ma rentrée à l'académie fut comme le plus beau jour de ma vie. C'est à ce moment que je rencontrais un jeune académicien du nom de "Shidoku". Il était incroyablement beau et dans mes souvenirs, il ne laissait pas les jeunes filles de notre âge indifférentes. Je m'étais même attirée les foudres de certaines, lorsque je fus placée à ses côtés dans la salle de cour. Son sourire, lorsque je fis mes premiers pas dans l'enceinte restèrent à jamais dans mon esprit. Nous nous entendions particulièrement bien. Très vite, il s'était montrée particulièrement protecteur envers moi. Je me voyais comme l'heureuse chanceuse d'être prise sous son aile ô combien magnifique. Il ne se cachait pas de me féliciter à chacune de mes réussites. J'adorais sa façon de faire, cette attention à mon égard, aussi bien qu'il alimentait généralement ma motivation à me surpasser, à réussir ce que j'entreprenais. Je n'avais plus une bonne raison de réussir, mais deux. C'est ainsi, que je devins l'une des plus prestigieuses académiciennes de ma session et que je reçus les honneurs lors de ma promotion en tant que génin.
Ce bandeau, ma fierté fut la récompense d'un travail acharné, dirigé par l'amour d'un père et celle d'un garçon.
J'ai le souvenir de m'être hâtée, en direction de la demeure familiale, espérant fortement y retrouver mes parents. Mais malheureusement, ces temps-ci des rumeurs parvenaient dans nos discussions d'académiciens qu'une organisation criminelle tenait une épée Damoclès, au-dessus de nos têtes, depuis une précédente attaque visant notre Kazekage Gaara. C'est ainsi, que la majeure partie des troupes de Suna marchèrent à l'unisson à l'extérieur des portes du village, pour rejoindre l'alliance ultime ; "l'alliance des shinobis". Et oui... Vous l'avez bien compris. Je fais partie de ces personnes qui ont vécu la 4ème grande guerre. A la fin de celle-ci, je fus aussi l'un de ces jeunes enfants qui connurent le malheur de n'être qu'orphelin. Je me souviendrais toujours de ce moment, magistralement tatoué dans mon cerveau. Les rumeurs de la fin de la guerre et de notre victoire traversèrent rapidement le village. Je me réjouissais. Plus que jamais, j'étais impatiente à l'idée de revoir mes parents. J'avais su tenir la maison dans un bon état et je n'avais rien relâché de mon entrainement. Ils seront sans aucun doute très fière de leur petite fille adorée. Mais lorsque l'on toqua à la porte, je découvris très vite que la situation tant espérée n'allait pas être la même. Je pus clairement reconnaître notre Kazekage Gaara. Un sentiment de tristesse posé sur son visage, vint envahir le mien. J'étais petite, mais pas si naïve pour autant. Il m'annonça la mort de mes parents... Trempant de mes larmes ce bandeau que je regardais et que je n'aurais pas la chance de partager ma joie, à ce moment-là éteinte.

III  - Une évolution prometteuse
J'appréciais notre bon Kazekage. Il n'avait pas oublié les délaisser des guerres ; les orphelins. Très vite, nous fûmes pris en charge et j'intégrais une famille d'accueil. Même, si jamais ils ne remplaceraient mes parents, ces personnes m'apportaient le réconfort nécessaire et à mon tour je les adoptais très vite. Tout comme mes défunts parents, mes parents adoptifs ne roulaient pas sur l'or. Cette famille travaillait très dure, pour gagner un revenu nécessaire pour qu'elle puisse vivre dans de bonne condition et ce, avec une bouche en plus à nourrir. Leur petite fille Anahya aussi mettait la main à la pâte, quant à moi, j'avais l'interdiction de participer. Ainsi, ils ne souhaitaient pas mettre de barrière à un entrainement déjà assez intensif.
Je commençais à me montrer talentueuse en maniant ma toute première affinité le Katon. Pour le rêve de mon père, je continuais sans cesse à travailler mes lacunes, aider d'un sensei m'apportant ses conseils de valeur. Je prenais plaisir lors de ses entraînements, car je pouvais facilement me réjouir de mes progrès. Très vite, je découvris ma seconde affinité ; le doton. Bien que je maîtrisais très peu celle-ci, ces deux atouts me permirent de surprendre mes adversaires, notamment lorsque l'examen Chuunin débuta. Après de rudes épreuves, je parvins à me qualifier pour une finale que je perdis. Mais pour féliciter mes qualités, je fus promus chuunin.

Au fur et à mesure que les années défilèrent, un lien assez fort naissait avec cette famille, notamment Anahya, que je considérais dés lors comme ma petite soeur et ma confidente. Je n'en avais pas oublié le garçon pour lequel j'étais folle amoureuse. Nous nous quittions quasiment plus, pour mon plus grand plaisir. Seul les missions et la fin d'une journée pouvaient nous séparer.

Bien qu'il m'arrivait assez souvent de rêvasser à ses côtés, nous nous étions fait une promesse, qui au fur et à mesure que le temps s'écoulait, devint rapidement la raison de notre montée en puissance. L'élément déclencheur fut l'échec d'une mission et la perte d'un ami commun. Nous étions accablés de remord et nous nous sentions responsable de sa mort. Pour relever la tête, Shidoku me fit lui promettre de lui accorder une fois par semaine un combat. C'est ainsi que mon désir de l'impressionner me fit accumuler les entraînements intensifs.

Au départ, nous nous égalions. Jamais, l'un de nous était parvenu à prendre deux victoires d'avances. Mais les années défilèrent et le fruit de mes entraînements commençait à prendre forme. Je parvins à fusionner mes deux affinités et ainsi, je fus l'un des rares shinobis à maîtriser le Shakuton. C'est à partir de cette découverte que j'enchaînais les victoires. Mais très vite, je compris que l'amour propre de Shidoku prenait un coup et je décidais de mettre un terme à notre promesse. Les choses s'accélèrent très vite entre nous deux. Alors qu'il déprimait et qu'il cherchait à se remettre en question concernant ses défaites, je ne pus que le réconforter et de cet acte, notre relation prit un nouveau pas. Mon rêve de gamine se concrétisa, à l'instant même où nous nous échangeâmes notre tout premier baiser.
Durant les jours qui suivirent, je fus promus juunin et très rapidement anbu.

IV - Un bonheur presque parfait.
La vie m'offrait tout ce dont j'avais besoin, pour faire de moi une femme épanouie. Même si Shidoku était resté chuunin son amour à mon égard était toujours aussi fort, tout comme ses attentions et ses sourires lorsqu'il rentrait à la maison. Cela dit, je ne disais strictement rien, qui pouvait différencier notre niveau et être mal interprété. Je savais parfaitement que cela pouvait le vexer et je savais me montrer admirative afin de masquer cette différence de grade qui le gêner tant.
Les années passèrent et un autre rêve s'exauça ; le jour de mon mariage. Nous emménagions dans une sobre maison et bien sûr, je faisais de mon mieux pour rendre notre demeure des plus accueillante pour mon époux, notamment pour qu'il puisse se sentir à l'aise, lors de ses retours de mission.
Mais de toutes ces belles choses qui se sont produits ces dernières années, celle qui à mes yeux a le plus de valeur et bien entendu l'arrivée d'un petit être, une petite fille née de notre union. On l'appela Ayaka. Cet événement me transforma. A présent, une seule et unique chose, passait bien avant tout depuis ce jour merveilleux.
Désormais, j'accordais très peu d'importance à ce qui se passait au village du sable ou à l'extérieur. Je me plaisais énormément dans mon tout nouveau rôle. Notamment lorsque notre Kazekage Gaara accepta de suspendre mes missions pour une durée indéterminée. Ainsi, mes entraînements dans le ninjutsu cessèrent, ce que je remplaçais très vite par l'apprentissage de la cuisineNoJutsu. Je troquais donc ma vie de kunoichi, pour celle d'une simple civile. Vu sous un autre angle, je pouvais être décrite comme égoïste, mais je l'assumais pleinement. Les critiques, bien que très rares, ne pouvaient strictement rien face à l'amour que j'éprouvais pour ma fille et mon homme.
Comme ma défunte mère l'a fait avec moi, je m'efforçais de lui inculquer une bonne éducation. Je souhaitais dévier la prunelle de mes yeux, du chemin que son père avait décidé de suivre, en poursuivant la voie du shinobi, mais je souhaitais tout de même qu'elle puisse se défendre en lui apprenant les bases du ninja, car dans ce monde, nous sommes à l'abri de rien. C'est ce que me fis comprendre la vie, lorsqu'un homme renversa Gaara et s'empara du pouvoir par la force et la terreur qu'il sema autour de lui.

V - Après le calme, arrive la tempête.
La peur et la paranoïa sont les sentiments effarés qui tenaillaient le peuple de Suna. En effet, peu de temps après la mort de Gaara, les fidèles du défunt Kazekage ne cessèrent de montrer leur mécontentement à Shunsuke, celui qui s'était auto-proclamé Kazekage. Il faut dire, qu'il était connu pour agir de façon extrême et régler tout par les nombreux assassinats qui frappaient le village.

Il était bien trop tard, lorsque je compris que Gaara avait été tué. A l'heure qu'il est, je ne sais toujours pas si j'aurais agis contre l'ennemi de notre défunt Kage ou non. Cela ne me plaisait pas du tout qu'un homme aussi violent, prêchant sa bonne parole par le meurtre et en soumettant son peuple à sa cause puisse diriger notre pays.

C'est lorsque je visitais le marché du village, que j'entendis des rumeurs concernant les agissements des Pro-Gaaras. Je n'ai pas pensée une seule seconde à les rejoindre, malgré que savoir qu'un tel groupe avait été monté. Mais cela me peinait terriblement. Suna se déchirait lui-même, sans la moindre aide extérieur. Je commençais à croire qu'il était dangereux de continuer à vivre ici. Le bien de ma famille, c'est tout ce dont il m'importait. C'est pour cette unique raison, que je n'avais rallié aucune partie et avais préféré rester neutre.

Lors d'une conversation avec mon mari Sudouku, je lui fis part de mes craintes et de l'ampleur que cette guerre civile pouvait prendre. Mais, il s'opposa à l'idée de devoir fuir le village. Nous serions dès lors considérés comme des déserteurs et bien évidemment traqués par la suite. C'était contre ma philosophie de protéger ma famille, il avait bien raison, normal, c'est mon homme quoi... S'il n'était pas très fort, il se montrait particulièrement intelligent et réfléchit. Chacune de ses décisions étaient mûrement réfléchies. Mais bref... revenons-en à moi.

On dit souvent que les bonnes choses ont une fin et amèrement je le compris. Avec la disparition de Gaara, l'accord que j'avais conclu concernant l'arrêt de mes missions, s'interrompit. Je reçus une missive, provenant de la tour du Kage. En lisant celle-ci, je ne pus que constater des changements qui étaient en cours. La missive contenait les précisions d'une mission prévue pour le lendemain. Mais j'avais changé de vie, je ne me considérais plus comme cette kunoichi de jadis. Je décidais de me rendre au bureau du nouveau Kazekage, malgré quelques craintes. Je fus reçu par cet homme, si ... déstabilisant. Particulièrement autoritaire, le Kage refusa ma demande, sous prétexte qu'il y avait des priorités. Prétextant la fin de l'air paisible imposé par Gaara. Aujourd'hui, il fallait se sortir les doigts du" BIP", si je tenais tant à ce que la famille à laquelle je tenais temps, prospère et soit en sécurité de tout ennemi de Suna...... Des priorités ? Des priorités ! Et élever ma fille n'en est pas une de priorité ?! Bon, bien sûr, je n'ai pas osé lui répondre ceci. Cet homme était connu pour être imprévisible et je ne souhaitais pas l'offusquer. Je ne pus donc, que me contraindre d'accepter de ressortir ma tenue de kunoichi du placard, pour mon plus grand désespoir.

Le lendemain, je m'exécutais afin de tenir ma famille à l'écart de tout problème. La mission ne concernait nullement les pro-Gaara, mais était belle et bien à l'extérieur du village. Cela me réconfortait. Je ne sais pas comment je réagirais si je me trouvais confronter à un anti-Shunsuke.

¤¤¤

Six mois plus tard, les missions s'enchaînaient à un rythme assez soutenu. Je rentrais très tard dans la soirée suite à cette nouvelle mission. Toujours dans ma tenue d'Anbu, je traversais le village d'une marche qui se voulait être rapide, impatiente, de retrouver ma petite fille, que j'avais laissé pour la toute première fois seule livrer à elle-même. Ce soir-là, son père était en mission pour une durée de trois jours d'après ce qu'il m'avait dit. Même si ma petite chérie était plutôt débrouillarde, elle était livrée à elle-même pour la toute première fois, ce qui fit que j'accélérais le pas, légèrement inquiète.

A cette heure, le village était déjà endormi. Seul les bruits de mes pas sur le sable se faisait entendre. J'empruntais le chemin qui était le plus rapide et en croisant une bifurcation, je découvris deux silhouettes dans une voie sans issue. Ils étaient tout deux suspects, en plein messe-basse.

La curiosité... est un très vilain défaut... mais elle nous tenaille inlassablement. Je me dissimulais dans la pénombre du chemin peu éclairé et je tendis l'oreille. Un homme avec une voie particulièrement grave arriva à mon oreille. Je ne l'avais encore jamais entendu jusqu'ici.

- Notre bon Kazekage n'accepte plus tes échecs !

- ... Oui, oui. Je me doute bien. Je vous livrerais son nom dés demain... Faites-moi confiance.
Cette seconde voix, je la reconnus aussitôt. Il s'agissait de celle de Sudouku, mon mari. Je fus particulièrement surpris. Lui, qui avait prétendu être en mission à l'extérieur de Suna pour une longue durée. Peut-être que sa mission s'était passée plus rapidement que prévu. Mais, ce début de conversation me fis froid dans le dos. A ce moment-là, je le soupçonnais de travailler pour le compte de la traque anti pro-Gaara. Dans quelle galère était-il impliqué ? Pourquoi ne m'en avait-il jamais parlé ? Peut-être essayait-il tout simplement de nous tenir à l'écart, pour nous protéger.

Les deux hommes se saluèrent aussitôt et se dispersèrent. J'attendis quelques minutes avant de sortir de ma cachette pour rejoindre mon logement.

Une vingtaine de minute plus tard, je rentrais enfin chez moi et me réjouissais que ma petite perle vint m'accueillir gaiement et me sautant dans les bras. Une odeur agréable vint réveiller mon estomac. Regardant ma fille assez surprise après l'avoir couverte de baiser je lui demandais :

- Tu ... as préparé à manger toi-même ?
- Mais non maman, j'ai que six ans et tu m'as interdit de toucher la gazinière...Fit-elle avec un sourire malicieux.

C'est alors que l'homme de la maison apparut, sortant de la cuisine, vêtu de mon tablier de cuisine rose, tout en tournoyant une pâte dans un grand bol. Le sourire jusqu'aux oreilles, il répondit à son tour :

- Coucou chérie. Déjà de retour ? Aujourd'hui c'est moi qui régale.

Je ne pus que rire à la vue de cette image des plus surprenantes. Mais très vite, il m'avait fait oublier mes doutes, mes questions à son sujet.

La veille, je m'étais endormis dans ses bras. Alors que mes yeux s'ouvrirent difficilement, je constatais qu'il n'était plus à mes côtés. Un post-it posé sur la commode de notre chambre écrite de sa main, me signalait qu'il avait été appelé pour sa promotion et qu'à son retour nous fêterions ça. J'étais fière de lui.

Je m'habillais de ma tenue basique de kunoichi et m'apprêtait à me rendre au marché, afin de lui concocter une surprise. Mais lorsque j'ouvris la porte d'entrée, je fus surprise de voir à ma porte cinq gardes.

- Que... Que..
- Sur ordre du Kazekage, vous devez nous suivre ! Un simple interrogatoire vous attends.

-... très bien... je fis très inquiète.

Les hommes m'escortèrent, vers ce qui semblait être un passage souterrain, qui menait au centre du village. Auparavant, je n'avais jamais vu ces lieux. Tout était sombre. Les couloirs infinis semblaient former un étroit dédale. Nous arrivions dans une pièce, qui semblait être la destination finale. Une salle faiblement éclairée elle aussi. Sur une table, je pus reconnaître les ustensiles destinés pour la torture. Ne voyant aucune autre issue possible dans la pièce, mon inquiétude s'envenima de plus belle alors, que je me tournais à l'arrière vivement pour faire face à mon escorte.

- Qu'est-ce que cela signif...

Je ne pus finir ma phrase, que mes paupières se fermèrent. J'étais acculée par une fatigue mystérieuse. Mes paupières devinrent lourdes, bien trop lourdes pour pouvoir garder les yeux ouverts. Comme si l'apesanteur faisait pression, je ne tenais plus sur mes jambes. Bien trop lasse, je m'effondrais à même le sol.

VI - Une raison d'être, détruit dans son intégralité.
Peut heurter la sensibilité des sensibles !!!
Mes yeux s'ouvrirent difficilement. Alors, que ma vue s'habituait à l'éclairage braqué sur moi, peu à peu, ma vision floue revint à la normale. J'étais debout, légère penchée en avant. Des chaînes scellées dans un plafond sombre maintenaient douloureusement mes poignets en l'air. Le sol carrelé glaçait la plante de mes pieds. Des chaînes séparant mes chevilles d'un mètre l'une de l'autre, rendaient tout mouvement impossible. Et pour conclure le tout, un anneau d'acier entourait ma taille sans pour autant la touchée. Celle-ci ne pouvait bouger, car lui aussi était maintenu par des chaines tendues, sur deux parois opposées. A l'intérieur de cet anneau des pics d'acier et aiguisés séparaient mes hanches de l'anneau. Je compris que le moindre mouvement brusque pourrait me causer de nombreuses blessures. C'était le but, m'empêcher de me débattre. Mes vêtements m'avaient été retirés et reposer sur une table dans l'angle de la pièce. A la place, je portais une robe à la matière particulièrement fragile, destinée aux patients des hôpitaux. Une sorte de table de chirurgie à roulette située à quelques mètres de moi, contenait plusieurs sortes de scalpel et autres objets tranchants. Une vision qui m'horrifiait aux plus haut point. Je sortais d'un rêve pour m'éveiller dans un cauchemar. Pourquoi ? Qu'avais-je fait ? Rien, j'en avais pas la moindre idée. J'étais vierge de tout reproche. Ca ne pouvait-être qu'un stupide malentendu.

Je forçais sur mes bras, croyant désespérément pouvoir me détacher de ces liens, mais... je n'avais plus toutes mes forces. Mon corps était grandement engourdit. Le moindre mouvement me parût un supplice. En plus d'avoir subit un genjutsu, j'avais sûrement été droguée par la même occasion. Je tentais de faire usage de mon affinité combinée mais, je n'arrivais pas à réveiller mon chakra. Ca ne faisait aucun doute, une drogue puissante m'avait été administré.

- Il y a quelqu'un ?! hurlais-je désespérément, souhaitant au plus vite sortir de cette situation effroyable.

La poignée de la porte située en face de moi se rabaissa. Deux hommes pénétrèrent dans la pièce. Ils s'avancèrent et je pus voir leur visage lorsqu'ils s'approchèrent du faisceau lumineux qui m'aveuglait partiellement. L'un d'eux était plus petit et plutôt enrobé. Il avait un certain âge, les cheveux plaqués à l'arrière. Une blouse blanche l'habillait, bien qu'il avait une attitude sérieuse, un air vicieux se dégageait de lui. Il attrape la table d'outils et la poussa dans mon dos, pour s'y tenir à proximité. L'autre homme était grand et très mince. Je crus au départ qu'il s"agissait d'un sbire, mais en fait, non. Il était sans aucun doute celui censé me questionner. Il s'arrêta tout juste un mètre devant moi. Son attitude se voulait être sûr et dur à la fois.

Sans prendre la peine de cacher mes émotions, je pris la parole, sur un ton qui se voulait être alarmant.

- Je ne sais pas pourquoi je suis ici, mais vous faites une grave erreur. Vous avez dû confondre... vous trompez de personne... A ce moment-là, une vision me vint. Incontestablement, mon arrestation n'était qu'une erreur. Donc, il était plus qu'envisageable que leur principal suspect ne soit Sidouku. J'en étais persuadé, la veille, dans la ruelle , il manigançait quelque chose et d'une manière ou d'une autre le Kazekage avait été mis au courant.

L'homme présent devant moi, reprit d'un ton particulièrement calme.

- C'est ce qu'ils disent tous... Je suis du genre... particulièrement impatient. Je déteste perdre du temps inutilement en bavardage et lorsque je n'obtiens pas ce que je veux, j'ai tendance à devenir irascible. Donc, je vais vous poser LA question. Où se trouve le repaire de votre groupe ? Ses mots m'effrayèrent encore plus que je l'étais. Il allait être dur à convaincre. Cela dit, je pus comprendre que mon mari avait rejoint les pro-Gaara, ça ne pouvait être que la seule explication possible. Mais je ne pouvais pas trahir ma famille, même si mes soupçons me parurent fondés.

- Je vous assure, vous faites erreur ! Vos renseignements sont faux ! Vérifier, je n'ai jamais tenu tête au Kazekage ! Je vous l'assu... Immédiatement, mon interrogateur me stoppa net dans ma défense, en me frappant brutalement du poing l'estomac. Je me tordis malgré être solidement attachée. Les pics de l'anneau pénétrèrent ma chair à l'arrière, m'infligeant par la même occasion une douleur amplifiée.

Je repris mon souffle, tandis que la douleur ne voulait pas s'évaporer.

-Tu souhaites continuer à me tester, jolie créature ? La vie a été généreuse avec toi, en t'offrant une telle beauté. Ne m'obliges pas à te voler ce cadeau... Fit-il tout en relevant mon visage, caressant ma joue et en rapprochant le sien à une dizaine de centimètre du mien, le sourire aux lèvres.

- Vous.. commettez une grave erreur...

Immédiatement, l'homme s'empara d'un scalpel et pausa sa fine lame sur mon front. Je tentais tant bien que mal de me débattre malgré ma faible force, la peur me fit ignorer pendant quelques secondes les nombreux pics qui s'enfoncèrent de nouveau au bas du dos au fur et à mesure que je tentais d'éloigner mon visage de cet homme odieux. D'une lenteur extrême, il enfonça la lame et descendit celle-ci en contournant mon oeil et finissant sa longue course à proximité de mon oreille. Ma tête était fermement maintenu par son acolyte toujours derrière moi. J'hurlais de douleur, tandis que lentement un épais filet de sang recouvrit toute la partie droite de mon visage. J'étais exténuée et je souffrais comme jamais. Mes hurlements mirent un certain temps avant de cesser.

Que devais-je faire, pour leur prouver que j'étais innocente ?

L'équipier lâcha ma tête, que je laissais tomber. J'étais perdue, seule. Mais j'espérais. Je m'accrochais à la vie, désireuse de me réveiller et découvrir que tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. Mais, ce n'était pas le cas. D'une voix affaiblie et se rapprochant à un chuchotement, je laissais échapper ses quelques mots, témoignant de mon désespoir.

- A...Akina... Netsuka... est mon nom... Je suis mère d'une petite fille de six ans... Je suis Anbu au service de mon village... Je mene ma vie, comme je le peux, en restant neutre dans cette guerre civile... Vous êtes... en train de punir mon choix d'avoir voulu rester neutre. Une gifle percuta ma joue. Sa douleur s'atténua immédiatement, pour me laisser vivre celle qui dans sa continuité me faisait souffrir au bas du dos. Mon interrogateur énervé, reprit d'une voix haute, tout en se dirigeant vers la porte.

- Tu es tenace. Je sens que je vais m'amuser ! Quelle vie préfères-tu ? Celle de ta fille ou de ta soeur ?! Fit-il tout en ricanant. A ses mots, je relevais vivement la tête.

- Non... Non ! Vous pouvez pas faire ça ! Par pitié, laisser ma famille en dehors de tout ça ! le suppliais-je. L'homme disparut quelques instants. Des pleures se firent entendre et mon bourreau réapparut aux côtés de ... ma fille...

- Ayaka ! criais-je.

- Maman !

Lorsqu'elle me vit, Ayaka s'empressa de venir me rejoindre, mais elle fut subitement stoppée par mon bourreau, qui l'attrapa par les cheveux et d'un mouvement sec, la balança de l'autre côté de la pièce. Cette violence sur ma fille envahissait l'intégralité de mon être d'une colère intense. Je me débattais un cours instant en vain, avant d'hurler.

- Vous allez me la payer !

Mon bourreau ricana avant de reprendre son sérieux. Il ordonna à son acolyte d'attacher immédiatement Ayaka et s'adressa de nouveau à moi.

- Crois-tu être en position de force, pour proférer de telle menace ?! Estime toi heureuse, que ce soit ta fille qui ait survécu à la place de ta soeur ! Mais rassure toi, elle la rejoindra !

- Ma... Soeur ? Non... que lui avez-vous fait enfoiré ?! ... Je vous jure... Que... Je vais vous tuer !

De nouveau l'homme ricana, accompagné de son second. Il se'mpressa de prendre un couteau à la lame assez large et se dirigea vers ma fille. Je me débattis violemment, sans prendre conscience que j'aggravais mes blessures. L'arrière de ma robe était complètement imbibée de mon sang. Mais, après moi... ma soeur, il allait s'en prendre à ce dont j'avais de plus précieux.

- Arrêtez ! Stop ! L'entrée est... est dans la bouche d'égout... en face de notre maison... Par pitié, ne lui faites pas de mal !

-... Hahahaha ! Je t'aurais cru plus tenace. J'espère pour toi que ce que tu affirmes est vrai.

- ... Oui... c'est vrai.

Que pouvais-je faire d'autre ? J'avais délibérément menti. J'espérais m'accorder assez de temps pour trouver une solution, réfléchir et surtout qu'aucun mal ne soit fait à Ayaka. Les deux hommes s'empressèrent de quitter la pièce. Avant de refermer la porte sur nous, je pus voir qu'un troisième homme attendait devant la porte. Il s'agissait d'un garde. Mon bourreau lui donna des directives.

- Nous allons nous absenter quelques heures je pense... Surveille le couloir et n'oublie pas ... Dans une demi-heure de lui administrer le B-Transir avant qu'elle ne regagne de nouveau ses forces. C'est compris ?!

L'homme referma la porte derrière lui, me laissant seule avec ma fille. Je pouvais dés lors entendre les pas s'éloigner. Je tournais difficilement la tête en direction de ma fille qui était toujours au sol. Elle avait les mains ligotées derrière le dos, tout comme ses pieds. Jusqu'ici, elle avait tenté de faire taire ses pleures, pour ne pas envenimer la situation.

- Ma puce, ne pleures plus, ils sont partis. Ressaisis-toi, tu dois te montrer forte parfois, même si tout semble perdu.

- Oui... oui maman. fit-elle tout en se redressa pour me voir. Qu'est-ce qu'ils t'ont fait maman ?

- Ce n'est rien ma puce. Qu'est-ce qui s'est passé avec ta tante ?

- Les méchants,... nous ont mis dans une pièce. Ils nous ont donné un kunail à chacune. Ils nous ont ordonné de tuer l'autres. Si nous ne le faisions pas, les méchants tuerais l'une de nous deux... Tante Enaya s'est poignardé. termina t-elle difficilement tout en essayant de calmer ses sanglots. Mes larmes trop difficiles à retenir coulèrent le long de mes joues à mon tour.

- ... Les enfoirés. T'inquiète pas ma puce, ils nous le payeront, je te le jure... Tu peux desserrer tes liens ma puce ?

-... Non... je n'arrive pas maman... désolé.

Je soupirais. Ce n'était qu'une question de temps, avant que ces meurtriers se rendent compte que j'avais menti. Et sans aucun doute, leur sentence serait bien plus dure cette fois-ci. Mon seul espoir se trouvait en la personne de Sudouku, que je protégeais jusqu'ici. J'espérais fortement qu'il débarque, mais les secondes défilèrent et je commençais à perdre la raison. Je ne savais plus quoi faire, je n'étais plus maîtresse de mon destin et celle de ma fille.

J'hurlais désespérément, dans l'espoir, qu'une âme charitable puisse se trouver à proximité et vienne nous porter secours.

-... Au secours ! Nous avons besoin d'aide ! Par pitié, aidez-nous je vous en supplies !

La porte de la cellule s'ouvrit brusquement et vint percuter la paroi du mur. Deux gardes rentrèrent dans la pièce tout en hurlant :

- Ferme-là salope ! Les deux hommes s'échangèrent un regard qui ne m'enchantait guère. Et lorsqu'ils me fixèrent de nouveau, je compris quelle sale quart d'heure j'allais passer, tout en espérant que ma fille soit tenue le plus loin possible de leur sauvagerie. Alors qu'ils s'avancèrent l'un d'eux fit, tout imitant un ton vulgairement doux.

-...Oh, ma belle... qu'est-ce que l'on t'a fait ? Tu saignes de partout, attends... Je vais nettoyer tout ça. Le garde s'empara de ma tunique qui reposait jusqu'ici sur une table. La roulant en boule, il m'essuya le visage sans la moindre délicatesse, avant de s'apercevoir que ma robe était imprégnée de sang dans mon dos. Tandis qu'il se déplaça pour avoir accès à mes blessures dans dos, son compagnon regardait bizarrement ma fille.

- Ne vous en prenez pas à ma fille... Par pitié, laissez la partir.

- Qu'on la laisse partir ? Tu plaisantes ! Pour ta requête, je veux bien l'accepter. Mais toutes choses à un prix, si tu ne veux pas qu'on lui fasse le moindre mal. Aussitôt, le garde qui essuyait ma blessure dans mon dos, agrippa le bas de ma robe et d'un geste sec, il arracha l'intégralité de ce qui me servait de tenue. A leurs arrivées, je me doutais bien de qu'ils avaient en tête, mais l'espoir n'avait cessé d'alimenter mon désir, jusqu'à ce geste violent... L'autre garde enleva l'anneau douloureux, responsable de mes plus graves blessures. Je ne retenais plus mes larmes, qui coulaient à présent sans fin. La douleur produit par ses anneaux n'était plus, mais d'autres douleurs avaient prit sa place.

Je ne savais pas ce qui me blessait le plus dans tout cela. La violence de ces hommes, dont je pouvais sentir l'odeur de l'un, et le souffle de l'autre garde sur ma nuque, l'humiliation dont j'étais la cible ou savoir ce que pouvait vivre ma fille ? A cet instant, je ne pouvais décrire la douleur la plus forte. J'avais demandé à ma fille de se retourner, c'était la seule chose que je pouvais faire. J'étais vulgairement chahuter dans tous les sens. Mes jambes n'avaient plus la force de me porter. Mes bras maintenus par des chaînes, supportaient l'intégralité de mon poids, sans que je ne puisse rien faire. Mon regard était vide, j'étais comme morte. Ayaka ne pouvait plus supporter d'entendre mes cris de douleurs. Elle n'était pas le seul. L'un des gardes arracha un large morceau de ma robe de prisonnière, la roulant en boule et plongea dans ma bouche, pour atténuer tous les sons qui pouvaient en sortir. Je n'avais aucune force pour lutter.

Mes yeux s'ouvrirent de nouveau. J'avais peut-être perdu connaissance. Les pleures de ma fille m'avait éveillé. J'étais de nouveau sujet à cet horrible cauchemar, que je ne souhaitais à personne, pas même à mon pire ennemi. Je regardais Ayaka, ses lèvres bougeaient et semblaient détacher des paroles qui m'étaient destinées. Mais, tout comme mon corps, mon cerveau était bien trop lasse pour décrire le moindre mot. Je laissais doucement retomber ma tête trop lourde. Des filets de sang coulaient sur mes jambes. Sans le moindre remord, ils n'avaient même pas jugé bon, de me trouver d'autre vêtement, ou au moins me couvrir. J'étais tout comme un vulgaire déchet, abandonné là, sans que l'on puisse prendre la peine de mettre dans une corbeille. Cette odeur qui dominée mes narines devenaient insurpportable à tel point, que je fus sujette à des vomissements. En plus, de toutes ces douleurs physiques, ma gorge me brulait.

J'avais perdu toute notion du temps. Bien que je l'ignorais, une heure s'était écoulée depuis le départ de mon interrogateur. Ma pauvre petite fille s'était endormit sur ce sol dur et froid. Bien que je ne pouvais rien, je m'en voulais terriblement de voir tout ce confort retiré à Ayaka. Décidément, Sudouku ce faisait attendre. A l'heure qu'il est, il devait forcément s'inquiéter de ne pas nous voir. Qu'attendait-il bon sang !

Subitement, me sortant de ma torpeur imposée, la porte qui nous retenait prisonnier s'ouvrit et vint frapper violemment le mur. Je sursautais tout comme ma fille. Mon bourreau était de retour. Un air colérique avait prit place sur son visage, tandis qu'il se précipitait à grandes enjambées en direction de ma fille. Mon mensonge avait été découvert. J'hurlais... mais en vain. Je restais subitement tétaniser face à cette cruelle réalité. Un acharnement sans fin, si ce n'est l'ampleur que pouvait prendre ces violences. Paralysée, plus aucun son ne pu sortir de mes lèvres, tout comme mes yeux qui refusaient de croire à cette horreur.

L'homme froid et insensible enfonça dans un geste lent un kunail, qui accompagnait un cri dévastant mon audition. Ayaka...Ma fille... ma petite puce, ma raison d'être...

Je ne pus extraire cette colère et cette peine, car immédiatement après avoir commis l'impardonnable, mon bourreau s'acharna sur moi en me rouant de coup.

Ce fut à ce moment-là le trou noir. J'avais perdu connaissance...

Mon clan, mon honneur

Histoire de clan (longueur au choix)

Vie

Privée