La quête du métal noir

Après avoir été vainement soumit au don noir du serpent blanc, je décidai de me rendre directement Amegakure afin d’y remplir ma véritable mission. Je n’en gardai pas moins une attention certaine pour ce fameux Kishi Daiki, qui se révélerait probablement fort utile dans l’avenir. Après plusieurs heures de marche, le corps et l’esprit encore ébranlé par la puissance du sceau que l’on venait de m’apposer, je parvins finalement à l’ancienne citadelle du Dieu déchu. Une fois de plus, les liens que possédait Amaya avec les grands réseaux mafieux de ce continent me furent plus qu’utile afin de pénétrer dans le village sans éveiller aucune crainte. Depuis le trépas de l’ancien chef de l’Akatsuki qui avait vu le jour entre ces murs de fers, le contrôle politique et gouvernemental avait été confié aux bras noueux de la corruption. A mon égard, cela sonnait tel un glas de bon augure, car, l’influence de ma déesse ne se faisait que plus grande là où règnent les méfaits.

Ce que je désirai acquérir n’existait certainement plus qu’en très faible quantité dans ce bas monde. En effet, il était dans mon optique de m’emparer, s’il en était encore, des restants des récepteurs de chakra de Pain Rikudo. Mon ancienne vie en tant que chercheur et historien se révélait particulièrement utile. En effet, ayant jadis eut pour devoir de m’intéresser finement aux divers évènements de ce monde, j’en étais venu à acquérir suffisamment de connaissance vis-à-vis de ces derniers pour en connaître de nombreuses notions cachés. La quatrième grand guerre shinobi ayant eu lieu, il avait été de me devoirs de suivre précisément ces tenants ainsi que ses aboutissements. Mon haut poste dans les départements de recherches m’avaient permis d’accéder à de nombreuses informations fort utiles. Dès lors, je me retrouvais désormais ici, en quête de ce trésor oublié.

Mes premières investigations se firent naturellement vers la tour funèbre, jadis prétendu lieu de repère du Dieu de la pluie. Comme je m’y attendais, je n’y trouvais absolument rien. Des décennies de pillage et de profane avaient réduit à néant cet océan de merveille. Néanmoins, je ne m’arrêtai pas pour autant là. Tout ceci ne pouvait avoir totalement disparu et certains trésors devaient encore se trouver quelque part dans le village de la pluie. Ma deuxième investigation se fit cette fois-ci au cœur des bas-fonds de la citée. Il s’agissait là d’une juste mesure, car ma destination n’était d’autre que les profondeurs des égouts ou plutôt de l’immense système de filtration pluvial dont était dotée la ville. Là-bas s’y trouvait le plus grand marché noir de tout le continent. Dans ces environs la discrétion se révélait être d’or. Ainsi parus-je totalement inaperçu malgré au milieu de toute foule encapuchonné et ce malgré mon manteau noir. Parvenue dans le réseau de canalisation, j’entrai en contact avec l’un des informateurs d’Amaya qui put répondre à mon désir de recherche de marchandise dite « exotique ». Le cœur du marché noir se trouvait en contre bas d’un réseau menant à une immense salle sous-terraine pavé de quatre bassin d’épuration. L’odeur y était fétide. De nombreuses tentes et étables étaient entreposée ici et là, d’où les marchands ventaient les valeurs de leur marchandises acquises en toute illégalité. La foule y était immense, remuant et grouillant au rythme de ses propres piaillements incessants. Ce fut entre deux étables crasseuses exhumant moult substance hallucinogène que je trouvai le matériel de mes convoitises. Sept longues barrent d’un métal noir longue d’un mètre chacune. Le marchand qui les avait en sa possession me les vendit à un prix exorbitant. Heureusement, l’argent n’était pas vraiment un problème. Je payé sans chercher à négocier, sachant pertinemment que ce que je m’apprêtai a accomplir avec ces reliques équivaudrait de loin à tour l’or du monde….