Saseri-hime
In Rp...
On her face is a map of the world...
L'histoire de Saseri-hime est comprise dans son entière apparence. Quelque soit la partie d'elle ou le vêtement, il n'était que le fruit du clan Atsuta et d'ancestrales traditions.
Sa peau en est l'exemple le plus flagrant. Brune, typique de Kumo, elle incruste en elle, ainsi que dans toute sa chair, son appartenance à son clan. Ses cheveux noirs tranchent avec ceux, blancs, de sa mère, mais en parfaite harmonie avec ceux des Atsuta.
Des yeux rouges, admirables, brillent comme des joyaux dans son visage amer. A eux seuls, ils effacent la rutilance des pierreries et bijoux que la jeune princesse porte en même temps que ses quelques costumes de cérémonie.
Ne pouvant choisir elle-même ses habits, en sa qualité de prêtresse, elle est forcée de mettre divers kimonos, souvent la tenue habituelle des mikos, blanche et rouge, parfois des tissus divers censés rappeler sa position de princesse.
En terme de corps, elle dispose d'une fine musculature et d'une certaine grâce malgré sa petite taille, résultat de ses divers entraînements, au combat comme à la danse. Elle ne porte cependant jamais d'arme en dehors, contrairement à tout ninja qui se respecte. Saseri-hime est tenue de compter sur sa famille pour assurer sa protection. Elle ne manie elle-même les armes ninjas que très mal, sauf pour ce qui est du Bo, dans lequel elle commence à montrer quelques talents.
Même si la beauté est subjective, difficile de nier la sienne. Elégante, au visage d'enfant, mais à l'expression infiniment triste. Etrangement cela rehausse l'attirance qu'elle peut exercer. Les rubis qui lui tiennent lieu d'yeux, ses moues boudeuses, son visage mélancolique, sa bouille enfantine, jusqu'à son côté totalement distant, tout ça fait partie d'un tout, un tout d'une certaine beauté, mais qui se retrouve détruite par le poids des traditions qui l'écrase.
She's a stranger to some, and a vision to none
Through the blood she can lurn, see the life that it turn...
Saseri-hime est double. Solei et Lune. Jour et Nuit. Joie amère et Silence méprisant. Elle est Amaterasu et Tsukuyomi.
Il n'y a pas de conflit interne, puisque le jour, elle est la Lumière, et la nuit, les Ténèbres. Deux personnalités bien distinctes, et pourtant la même personne.
Ce n'est pas quelque chose qui s'est fait naturellement, seulement le résultat d'incessantes manipulations effectuées sur son esprit. De force, on l'a transformée en ce qu'elle n'était pas. Pour elle, c'était d'abord une sorte d'intrusion dans les profondeurs de son être, un intrus qui vivait en elle. Elle les haïssait, chaque jour toujours plus, ces rôles de dieux qu'elle jouait.
Mais tout changea le jour de la cérémonie de son septième anniversaire. La petite fille qui n'aimait ni son nom ni son rôle de prêtresse disparu sans laisser de trace. Et elle devint Saseri-hime.
Saseri-hime les accepta, et les reconnu. Ce n'était plus une part d'elle-même, mais elle. Plus question de faire la gamine. Tête haute elle devait désormais paraître, que ce soit pour Amaterasu ou Tsukuyomi.
Son caractère, en tant qu'Amaterasu, devait être à l'image du soleil. Rayonnante et confiante, débordante de compassion, toujours présente pour les autres et à l'écoute de chacun, tout en parlant beaucoup elle-même. Son côté attentionné est beaucoup aimé au sein du clan. Elle est cependant des plus fragile psychologiquement, et ne supporte pas le moindre petit effort. Sensible, Amaterasu rie aussi souvent qu'elle pleure.
Lui demander d'avoir les pieds sur Terre, c'est lui demander l'impossible. Toujours en train de danser, de chanter, de dessiner, de rêver. Elle vit son existence à fond, mais dans un rêve éveillé. Protégée de la guerre et du sang, elle ne connait que peu la cruauté. Si les temples dans lesquels elle habite lui apparaissent comme une prison, elle préfère l'oublier.
Tsukuyomi est son opposé sur la plupart des points. Si Amaterasu est le soleil, Tsukuyomi est la lune incarnée.
Souvent silencieuse, elle prend son statut de déesse au sérieux, n'adressant que très peu la parole à tout ceux qu'elle considère comme inférieurs. Et comme elle ne considère presque personne comme son égal, sa conversation se fait rare. Bien qu'elle garde ses lèvres closes, elle arrive à communiquer aux autres le mépris total qu'elle éprouve pour eux.
La plus grande différence avec Amaterasu se trouve dans les émotions ressenties. Tsukuyomi ne possède ni compassion ni don d'écoute, et au lieu de l'anpathie, elle possède une sorte de sadisme enfantin. Faire souffrir physiquement n'est pas son but, mais rien ne l'amuse plus que de choquer ou d'énerver ceux qu'elle est forcée de côtoyer. Forte et glaciale, telle est Tsukuyomi.
Ultime reflet du mirroir de leurs personnalités, son désir d'évasion. Amaterasu se complait dans son faux paradis, Tsukuyomi cherche à tout prix à s'échapper des Atsuta, voir de Kumo. Chose qu'elle n'est pas prête de faire, au vu de la surveillance à laquelle elle est soumise.
From yesterday, it's coming
From yesterday, the fear...
Birth
Ici naît une princesse
Ici naît une exilée
Ici la gloire de nos dieux cessent
Ici meurt notre liberté.
L'amour, entre deux ninjas, n'est que mort. Il n'est pas rare que l'un des deux meurt au combat, et laisse ses enfants orphelins. Ou même que leurs enfants eux-même meurent, pour la gloire du village.
Deux ninjas qui s'aiment ne peuvent qu'engendrer la mort, et une histoire pleine de tristesse. Il n'y a pourtant pas de morts dans l'histoire que je m'apprête à vous conter. Seulement une horrible tristesse.
Toute vie commence par une union. C'est ici celle de Shinji Atsuta avec Miya Seishin qui sera racontée. Ils s'aimaient et les deux clans avaient accepté l'union. Après avoir eu un enfant, le petit Toru, Miya était de nouveau enceinte. Ils plaisantaient entre eux sur la couleur de peau que leur enfant aurait : d'un beau mat comme Shinji ou aussi blanche que celle de Miya et Toru ? Une famille unie, un enfant à venir, tout allait pour le mieux.
Jusqu'à l'accouchement.
Les Atsuta, les médecins du village, furent naturellement chargés de veiller au bon déroulement de la naissance. Shinji faisant confiance en son clan, il ne pouvait pas imaginer le moindre problème.
Cependant, le jour venu, on ne l'autorisa pas à entrer dans la salle. Confus, il protestait vainement pour qu'on lui laisse voir sa femme. Il avait tant rêvé ce moment, lui à ses côtés pour soutenir sa bien-aimée, son nouvel enfant naissant, et lui le prenant dans ses bras. Au visage grave des Atsuta gardant la porte, il compris que rien ne se passerait comme prévu. Au travers des murs de bois le séparant de sa femme lui parvenait d'horribles cris de douleur.
- Mon oncle, je vous en prie, laissez-moi la voir...
Il tentait ainsi de convaincre l'un des Atsuta de le laisser passez. Celui-ci le regarda, le regard méprisant, un rictus au coin de la bouche. Après un moment de cette humiliation, il finit par lâcher la réponse, que Shinji connaissait mais ne voulait entendre pour rien au monde :
- Tu sais très bien ce qui se passe lorsqu'un enfant naît dans notre clan. Libre à toi de tenter de nous fuire en te mariant avec une étrangère aux Atsuta, mais ta liberté, c'est ton enfant qui en payera le prix.
Le visage de Shinji se décomposa.
- Et Tôru ? Nous ne lui avez rien fait...
- Sa peau est blanche, ses cheveux décolorés. Il est autant un étranger pour nous que cette femme que tu as pris pour épouse. La Princesse Atsuta vient de mourir. Il nous lui faut une remplaçante, et les oracles ont désigné ta fille.
Les yeux de Shinji s'agrandirent, choqués. Il venait de comprendre. Au milieu des prêtres du clan Atsuta, partageant un lien priviliégié avec les dieux, se trouvaient d'autres qui se confondaient même avec le divin. Mais leur vie était n'était qu'Enfer. Et son enfant en serait peut-être une. La Princesse, de plus, ce qui équivalait à dire que, lorsque le chef de clan mourrait, elle prendrait la relève. Position des plus honorables, mais des plus horribles, aussi.
Puisque son premier né avait la peau blanche et s'était vu négligé par le clan, il n'avait jamais pensé à la très faible possibilité que son second enfant soit choisit pour devenir une personne d'une telle importance.
Un moment, il lui vint l'idée de se battre. Défendre sa fille, son sang, prendre les armes pour protéger ceux qu'il aimait. Mais les Atsuta étaient l'un des clans les plus puissants de Kumo. Il serait tué avant d'avoir pu voir sa fille. Ravalant sa colère, il réussit à demander :
- Et combien de temps pourrais-je en profiter ?
- Trois ans. Voilà le temps que les Dieux t'accordent pour avoir ton enfant auprès de toi. Après cela, nous le reprendrons, et il sera consacré à Amaterasu et Tsukiyomi. En attendant, il t'es défendu de lui donner un nom. Pars maintenant, ta présence ici ne fait que gêner.
Ainsi trois années passèrent. La famille tentait bien de sourire, se montrer joyeuse pour les premiers mois de la petite. Mais son départ, seulement trois ans après sa venue au monde, planait sur eux, et l'ambiance se voyait souvent morose.
Il est une phrase, cependant, que la mère, Miya, ne cessait de répéter à l'enfant. Murmurée, chantée, mille fois par jour.
"Souviens-toi de ces moments de bonheurs, de ta famille, de l'amour que nous t'avons apporté. Car quand tu seras plus grande, ta vie sera froide et vide, et seuls les souvenirs seront ta lumière et ta chaleur."
La fillette, ne comprenant qu'à moitié, souriait, pour ne pas que sa maman pleure, encore une fois.
Et à l'aube de son troisième anniversaire, les Atsuta étaient là.
The Light Hole in my Heart
Jamais un dieu ne commet de faute
Et en dieu, l'homme ne verra jamais que l'homme
Comme en l'homme jamais il ne verra que dieu.
Dès son arrivée au Temple de la Foudre, là où vivaient les chefs du clan Atsuta, la vie changea pour la fillette. On lui donna un nom, "Saseri", sèchement lancé au visage, comme une insulte. Et en effet, tout amour disparu. Autour d'elle, que des vieilles personnes, serviteurs ou prêtres, qui la traitait plus comme un objet que comme une petite fille. Ni jeu ni plaisir. Sa vie se devait d'être dure. Ses repas étaient chiches, son sommeil décalé et presque inexistant.
On lui apprenait peu à peu les manières d'une prêtresse. Prières, noms compliqués de dieux, formules de politesse, tout devait lui entrer dans la tête immédiatement, où on la battait sévèrement.
Peu à peu, on lui appris aussi son caractère. La cérémonie de sa transformation en divinité n'aurait lieu qu'à ses cinq ans, mais elle devait d'ici là se comporter comme l'aurait fait un dieu. Sa personnalité fut façonnée, construite de toutes pièces.. Toute résistance étant inutile, elle devint bien vite ce qu'on lui imposait. Elle n'était plus elle-même, juste une carapace vide transportant l'esprit d'une inconnue. Mais pour elle, c'était désormais sa vraie personnalité.
Ses trois premières années d'existences disparurent dans cet univers dur et froid, fait de douleur et d'interdits. Elle ne se souvint plus de rien d'avant son arrivée au temple. Et les mots de sa mère furent remplacés par des incantations et des prières.
Encore à ce moment, elle voyait régulièrement sa famille. Mais ils la trouvaient changée, et distante. C'était cependant ses rares moments de jeu, partagés avec son frère Toru.
Vint sa septième année. La cérémonie se fit en commité restreint, cependant, c'était déjà plus de personnes, plus de beauté et de couleurs qu'elle n'en avait vu depuis qu'elle était ici. Mais tout ça aussi disparu bientôt. Nulle vanité ne sied à une déesse.
Car elle devint Saseri-Hime, Prêtresse Atsuta, réceptacle des dieux Amaterasu et Tsukuyomi, future chef du clan Atsuta.
Et il ne lui importa plus que sa divinité et les traditions à respecter.
On a mountain she sits
Not of gold but of shit...
Le clan Atsuta fait à la base partie du clan Yotsuki. Lors de la création de Kumo, il se sépara en deux branches : l'une, les Yotsuki, dirigeraient Kumo et effectueraient les missions les plus dangeureuses, tandis que les Atsuta seraient les prêtres, conseillers et défenseurs du village.
Ils détiennent une haute autorité sur Kumo.
Chaque membre du clan se voit attribuer une "place" à sa naissance, qui déterminera son rôle dans le fonctionnement interne du clan, en fonction d'oracles envoyés par les dieux. Cette place leur donne plus ou moins de valeur, sans rapport avec leur grade ninja.
Les plus bas gradés sur l'échelle du clan peuvent vivre "normalement". Plus haut, la majorité de leur vie se déroulera dans un temple, car ils n'en sortiront que pour effectuer des missions. Ceux-ci seront initiés aux plus secrètes des techniques ancestrales Atsuta, tout en ayant une connexion toute particulière avec leurs dieux. Mais ceci au prix de leur liberté.
En terme de talents clans, ils sont surtout capables d'invoquer des Tengus, pour l'élite, du moins.
Vie
Privée
Les informations qui suivent sont facultatives sauf celle marquée d'un astérisque :
• Âge : 14 ans, toujours.
• Localisation : Over the Rainbow.
• Prénom : Je l'ai déjà dit ou pas ?
• Nindo  : Changeant.
• Passions : Ecrire, mangas, web-séries, LoL, rock, yaoi/yuri, etc...
• Personnage du manga préféré : Sasuke is a sexy boy /sort/
• Comment avez vous découvert le forum ? : Grâce à Kurai.
• Comment trouvez vous le forum ? : Super !
• Que faudrait il changer ? : Arrêter d'agresser les nouveaux qui ont pas trouver le code du règlement é_è Donner à Akito l'autorisation de violer Tsuku, ça serait pas mal aussi.
• Autre chose ? : Petite prez pour mon DC ^^ (Premier compte : Akito Dare).
• Avez vous lu le règlement ? : Oui, et comme la première fois, je le conteste.
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