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Hanako Hyûga
Messages : 1764
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 3 A - 2 B - 1C - 1 D Talents: | Sujet: Un vendeur de katanas Mer 27 Mar - 16:16 | |
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Ils avaient discuté de tout et de rien, enfin plutôt de rien que de tout, un succulent bol de ramen ne pouvant être mangé tout en parlant. Les deux compagnons avaient préféré manger ces délicieuses nouilles que parler. Et ils avaient eu raison. Hanako, qui n'avait rien mangé de la journée, les avait dévorées sans même prendre le temps de les faire refroidir, ce qui, pour elle, était rare ...
Elle gardait en bouche un goût chaud, doux, ni trop sucré ni trop salé, et non pas pâteux comme d'habitude quand elle mangeait des pâtes. Marchant à côté d'Urufu, elle prit le chemin du vendeur de katanas qu'elle avait repéré ce matin même. Hanako détacha ses cheveux, les préférant volant au vent et descendant sur sa nuque, que retenus en l'air loin de son cou. La jeune fille passa l'élastique à son fin poignet et secoua légèrement la tête de droite à gauche afin de leur redonner leur souplesse habituelle. Urufu voulait acheter un katana, ou du moins aller les regarder de plus près. Mais pourquoi ? Pour apprendre le kenjutsu ? Elle même, katanaiste, n'avait appris aucunes techniques de ce registre. Depuis deux ans, elle combattait avec Neko, son katana/bâton, mais sans jamais utiliser de techniques particulières. Elle avait pourtant gagné une chose : la maîtrise quasiment parfaite de Neko, de son katana, de son art. Apprendre des techniques de kenjutsu requière une harmonie parfaite avec son arme, de même que le contrôle d'un bijuu requière une maîtrise parfaite de son chakra.
La chuunin ne comprenait pas pourquoi Urufu désirait acheter un katana, ici, à Konoha, mais elle ne se posait pas de questions, se disant à elle même qu'il avait forcément une raison personnelle de le faire. Après tout, un katana, c'est pratique. Elle décida de lui parler un peu de ces armes, pour qu'il n'achète pas une de ces merveilles dans savoir ce qui l'attend et à quoi elles servent :
-Tu sais, au début un katana est difficile à manipuler ... Tu peux te couper très facilement ou bien te torde le poignet ... Il faut faire très attention ... Surtout si tu fais un geste trop vif, tu risques de te faire mal au bas, fais attention ... Et puis, quand tu n'arrêtes pas ton geste, tu risques aussi de te couper. elle fit une pause et reprit juste après avoir soufflé. Aussi, le katana doit vraiment être maîtrisé par celui qui l'utilise, sinon les techniques de kenjutsu seront moins performantes ... Mais en fait, moi, je n'utilise pas de techniques. J'ai juste de la maîtrise, alors je ne pourrais pas te parler de ce domaine, désolée ... Si tu veux, je pourrais juste te montrer quelques positions ...
Elle sourit. Au moins pourrait elle lui être utile de cette façon ... Attrapant de sa main droite le manche de son katana dépassant de son épaule gauche, la petite katanaiste dégaina Neko en le sortant de son fourreau d'un seul mouvement de bras. Elle s'arrêta de marcher ; Urufu, surpris, avait déjà stoppé sa marche. Elle le regarda, ses yeux transcrivant le message qu'elle voulait lui faire passer : «Ne t'inquiètes pas, je ne te toucherais pas.» Son bras gauche passa sous l'autre, et elle attrapa le long manche de son katana/bâton, paume tournée vers le ciel. L'autre était tournée vers la terre. En moins de deux secondes, elle ramena sa main droite, passant au dessus de sa seconde main, puis la fit passer derrière sa tête. Elle trancha l'air en diagonale, s'arrêtant juste au moment où la lame touchait la terre.
- Avec un katana, tu le feras avec une seule main ... Neko est un peu particulier, car il est un mi-katana, mi-bâton ... Mais tu n'en trouveras pas en magasin ... Ils ne sont pas reconnus ; ceux qui sont vendus sont des katanas et des sabres ... elle regarda Neko d'un air triste, puis ferma les yeux et instantanément les rouvrit pour continuer de parler. Enfin bon ... les manches des katanas sont trop courts pour permettre un très grand champ d'attaque, mais ceux des sabres sont encore plus petits. En revanche, les lames sont bien plus grandes par rapport à leur taille totale ...
- Spoiler:
Je ne te raconte pas de bêtises (enfin j'espère), je fais du kung-fu ... Et en ce moment je m'entraîne au bâton et au sabre. :3 je connais plusieurs enchaînements ... au fait, il faudra rajouter le lien sur l'autre rp ...
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| | | Hanako Hyûga
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Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 3 A - 2 B - 1C - 1 D Talents: | Sujet: Re: Un vendeur de katanas Jeu 24 Oct - 21:30 | |
| Hanako s'arrêta dans son élan. Voilà qu'elle parlait à un pur inconnu. Pour faisait-elle ça ? Elle sentait quand les personnes avaient besoin d'amis. Elle sentait quand il manquait quelque chose dans leur coeur. Et elle ne pouvait s'empêcher d'aller vers eux, muée par son instinct animal qui lui disait de faire ou non quelque chose. Mais cette fois-ci... Il manquait quelque chose. Oui. Il n'était pas prêt. Il serait envahi par sa présence si elle continuait. Elle le sentait. Alors, après une longue seconde d'hésitation, la jeune fille bafouilla quelques mots inintelligibles et salua son interlocuteur, aussi rapidement qu'elle pût, avant de disparaître au détour d'une ruelle. Les quelques habitants qui cheminaient dans la traverse qu'elle foulait la regardèrent étrangement jusqu'à ce qu'elle comprenne que son katana, sorti, et la lame dirigée vers le ciel, leur faisait peur. Hanako prit soin de ranger Neko dans son fourreau sans produire le son caractéristiques des sabres longeant la paroi de leur attache, puis elle tendit l'oreille. Aucune marche rapide ne se faisait entendre, ni aucune poursuite ou signe d'une quelconque tentative de rattrapage. Le shinobi qu'elle avait laissé seul quelques rues plus loin ne cherchait pas à la rattraper. Avec un peu de chance, il n'irait pas jusqu'à la boutique de katanas où elle même voulait se rendre. Dans ces conditions, elle pouvait tenter de s'y rapprocher et d'y entrer. Mais le risque que le shinobi soit resté à la même place était élevé... c'est ainsi qu'Hanako décida de revêtir sa forme animale de henge préférée. Elle chercha du regard un coin tranquille où les regards extérieurs ne se posaient pas, et opta pour la toiture d'une des ''maisons'' de Konoha. En un bond, la jeune fille fut sur celle-ci et exécutait un mudra en joignant les mains :
- Henge no jutsu ! Neko no jutsu !!
Un adorable petit chaton noir aux yeux rouges se tenait sur le toit en pente. La jeune métamorphosée sauta sur un balcon, puis retomba les 4 pattes sur le sol, à l'affût. Il n'y avait pas de témoins et le climat était favorable à une promenade digestive, tout ce qui pouvait renforcer la pensée des villageois à croire que le chaton qu'il voyaient était réellement un chaton, et non pas un shonobi ; rien qu'un animal profitant de l'air du dehors. Hanako tenta quelques avancées. A sa droite, l'échope d'un artisant/fabriquant de tapis, une enseigne légère flottant au vent, lui parut si grande qu'elle ne put s'empêcher de s'y aventurer. Elle s'hasarda quelques secondes sous les tables qui exposaient les fameux tapis que, -malheureusement-, elle ne pouvait regarder sans grimper ; et s'enfuit à toutes jambes pattes quand elle aperçut le tapisseur au fond de la boutique, muni d'un marteau aux dimensions assez exorbitantes. La jeune fille rentra directement dans le bâtiment situé en face, une maisonnette aux couleurs joyeuses. En guise d'entrée, de nombreuses bandes de tissu multicolores pendaient sur une tringle et venaient balayer le sol, marquant le périmètre de l'habitation. Des panneaux de bois désordonnés faisaient office de séparation entre chaques lieux atypiques. A droite, la cuisine, ornée de pots de différents bleus ; à gauche, le salon décoré de meubles rouges et dont la couleur dominante était sans conteste le magenta ; au fond, la chambre, décorée de jaunes et d'ocres. Une atmosphère paisible et relaxante s'y dégageait, renforcée par la musique lyrique qui provenait de la pièce du fond. Hanako écouta en se demandant si le musicien s'aperçevrait de sa présence, mais des pas précipités venant du dehors l'obligèrent à déguerpir. Il se retourna et remarqua la tenue officielle d'un juunin, avant de filer dans la cuisine et de sauter sur le rebord de l'évier pour faire un ultime bond pour passer par la fenêtre ouverte. Elle atterit sur le toit en pente d'une maison basse où, étrangement, un second étage y avait été construit sans tenir compte du toit et de la forme conique de la maison du dessous. Elle grimpa sur la balcon, monta sur le second toit, déboula sur une terrasse munie d'un petit cabanon orange et vert. Elle continua sa route en montant, descendant à chaque obstacle ; jusqu'à passer au travers d'une toile mal tendue. Hanako retomba trois mètres plus bas, assisse, retransformée, les genous tournés vers l'intérieur. Son katana/bâton passé dans son fourreau à la ceinture faisait miroir aux dizaines et dizaines de katanas présents dans la petite boutique où elle était tombée. Tous apposés sur les murs dans une sorte de porte-parapluies en bois poli, ils semblaient tous identiques, et pourtant si différents. Il y en avait pour tous les goûts, toutes les humeurs : blanc, gris, noir, bleu nuit, vert olive, ocre brun, terre de sienne, sépia, mauve, magenta, doré, rayuré, bicolore, multicolore, imprimé, précis, fin, long, détaillé, renforcé, allongé, dentellé, courbé ; il y avait de tout. Un paradis pour les samouraïs et les collectionneurs d'armes en tous genres.
La jeune shinobi katanaïste releva les yeux de ces purs bijous de collection. Un vieil homme, presque chauve, un air de koala enragé, la fixait avec des yeux ronds. Les quelques touffes de cheveux qui lui restaient ressemblaient à des poignées de coton parseminées ici et là sur le crâne dégarni. Ses vêtements pompeux lui donnaient un air important, mais sa démarche courbée et saccadée lui enlevait presque automatiquement cette image classieuse. D'une taille assez petite, avoisinant les 1m45 tout au plus, il paraissait très âgé. Hanako lui en aurait donné 80 si ces épaules n'étaient pas aussi carrées. Ses "muscles" prouvaient qu'il avait forgé et porté à bout de bras des sabres durant toute sa vie. Ce qui prouvait aussi qu'il devait être un spécialiste. Et c'est en tant qu'ancien spécialiste qu'il prit la parole :
- C'est bien la première fois que quelqu'un atterit chez moi par le plafond... depuis l'époque de Iô, bien évidemment. Et d'autant plus avec un étrange sabre à sa ceinture. Que viens-tu faire ici, petite ? Tu as là un bien mystérieux katana. J'en déduis par la taille de son fourreau que c'en est bien un... mais qu'est-ce donc que ce manche ? il s'approcha et s'intéressa au katana. Je peux ?
La jeune Hyûga opina du chef, mais le vieil homme avait déjà tiré l'objet de ses convoitises de son fourreau, afin de l'examiner au plus près. Il fit les 100 pas dans sa boutique, Neko en main, tandis qu'Hanako se relevait et s'intéressait, elle, aux sabres du shinobi/commerçant, dans le but de patienter pendant que son katana se faisait examiner sous toutes les coutures. Le vieil homme sortit des petites lunettes de la poche de son veston, et parut étonné un court instant. Le moment d'après, il se dirigeait sans prévenir vers le fond de la pièce et passa le seuil de l'arrière-boutique, pour ensuite claquer la porte. Des cliquetis sonores remplirent la petite salle et firent vibrer les murs et les armes entreposées sur ces derniers. Les cliquetis s'arrêtèrent après quelques secondes ; Hanako releva la tête, surprise, mais le vieil homme restait enfermé dans sa pièce secrète. Des secondes passèrent sans que rien ne se passa, puis des bruits étranges venus d'un possible sous-sol résonnèrent à travers les murs et les parois de l'habitacle. Dans un grincement horrible, la porte de l'arrière-salle s'ouvrit, dévoilant une pièce vide, nue, dégarnie de toute fioriture. Pas même une table, pas même une arme ou un sabre quelconque. Et les bruits étranges recommencèrent. La jeune fille ne savait pas ce qui pouvait se tramer en bas, mais, innocemment et inconsciemment, se disait que ces sonorités toutes plus bizarres les unes que les autres pouvaient faire fuir n'importe quel shinobi qui n'avait pas la connaissance que le vieillard avait subitement disparu.
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| | | Hanako Hyûga
Messages : 1764
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 1 S - 3 A - 2 B - 1C - 1 D Talents: | Sujet: Re: Un vendeur de katanas Mer 6 Nov - 13:16 | |
| Les minutes passaient et la Hyûga s'intéressait aux sabres qui étaient de partout autour d'elle. Deux avaient particulièrement attiré son attention. Le premier s'apparentait à un Yari en tant qu'arme d'estoc, mais sa forme et surtout sa longueur tenaient plus du katana ou de l'épée que de la lance ; ce qui en faisait une sorte d'épée sans garde, assez atypique, très loin des armes-types qu'on associait généralement aux shinobis. Sa poignée, noire, tranchait avec élégance avec la lame. Assez courte (20 cm), elle était parcourue de deux ''torsillons'' de fer finement sculptés, qui semblaient porter les fonctions de décoration de haute qualité et de meilleure prise en main. La larme, grande de 90 centimètres, se découpait en une sorte de bande évasée surmontée de 2 pics en escalier, puis de la longue pointe en extrémité, qui servait à piquer. La mention ''véritable'' y avait été apposée au poinçon. Nul doute qu'elle devait être ancienne et redoutable accompagnée d'un sabreur. Le second sabre qui avait attiré son attention eh bien... n'en était pas vraiment un. Il était en fait étrangement composé. Un manche en argent incrusté d'inscriptions rouges ornait et servait de -manche justement- à une lame d'une quinzaine de centimètres elle aussi. Jusque là, Hanako n'était pas surprise. C'est un tanto, poignard d'un peu moins de 30 centimètres, bien que finement décoré. Mais au dessus de la lame du tanto, un éventail venait terminer ''l'arme'' en elle même. Rouge, une bordure en dentelle noire et une armature rouge aux décorations dorées, il semblait sortir du contexte des combats. La jeune fille était intriguée au plus haut point. Malheureusement, bien que la tentation eût été grande, et malgré son désir de toucher l'arme en question, une pancarte ''Attention, dangereux, ne pas toucher'' y avait été déposée avec attention, retenue par deux clous sur le porte-sabres. C'est à ce moment que le vieillard en costume réapparut, tout content et essoufflé, le katana de la jeune fille dans la main :
- Tu as là une merveille mécanique, jeune fille. J'ai un service à te demander, me l'accorderas-tu ? J'ai une dette envers une... vieille connaissance. Je te propose un marché. En échange d'un ou deux de mes sabres, tu iras porter un tantô à un ancien de Konoha, et tu lui montreras ton katana... je suis sûre que cela lui fera plaisir. Oh, autre chose ! À la place, il devrait t'offrir une autre de ses inventions. Est-ce que cela te convient-il ? il fit une pause. Moi, je ne peux plus me déplacer sur de longues distances... toi tu as la fougue de la jeunesse, n'est-ce pas ? Tu refuserais une petite requête à un vieil homme comme moi ?
Hanako n'osa pas répondre et le ''vieil homme'' fit comme si elle avait accepté. En un rien de temps, il était parti fouiller derrière le comptoir en bas, au fond de la pièce, et revenait les mains chargées d'un paquet enveloppé d'un fin tissu blanc. Il en extirpa un poignard qui semblait à première vue très fragile, uniquement noir, avec pour lame une mince pointe en acier. La jeune Hyûga tourna le regard vers l'arme, puis vers le vieil homme et ouvrit la bouche pour parler, mais fit surprise par un garçonnet à l'air enfantin qui coupa court à sa tentative. Courant vers elle, ou plutôt au devant du propriétaire de la maison, il brandissait un papier froissé dans sa petite main :
- Paaapyyyyyyyyy !!!!!
Et le jeune garçon dérapa. Son corps vacilla, fut déporté sur le côté, sa tête heurta lourdement un des cadrans en bois qui servaient à contenue les sabres. Hanako et le ''papy'' s'élancèrent à son secours, affolés. Heureusement, malgré quelques pleurs, le petit n'avait rien. C'est alors que le porte-sabres se fendilla : et l'étrange arme-éventail bascula dans le vide et chuta, droit vers le trio. Hanako, par réflexe, mit son bras pour se protéger et empêcher qu'il ne tombe par ricoche sur une des deux personnes qui se trouvaient juste à côté, touchant de la paume le tantô. Comme prit d'un enchantement, celui-ci s'illumina et les inscriptions qui y étaient écrites s'inscrivirent en un rouge incandescent. L'éventail dévoila une série de ''baguettes'' en métal très tranchantes et très fines, grises, qui se fondaient à merveille dans l'entrelacement soyeux de la toile du tessen. La réaction affolée du vieil homme fit comprendre à la jeune Hyûga que le ''attention, dangeureux, ne pas toucher'' n'y avait pas été apposé au hasard... D'un coup sec, le tessen se referma et se rouvrit tout aussitôt, provoquant la collision de nombreux de ses congénères dans leurs propres espaces. Un joyeux tintamarre retentit dans toute l'étendue de la pièce. Certains sabres s'animèrent, bougèrent, remuèrent, s'illuminèrent, et une étrange parade se dessina à l'intérieur des murs du magasin. Hanako était là, le bras éloignant le plus possible l'arme à l'origine de tout ce chaos, sans pourtant pouvoir s'en détacher et la lâcher. Elle n'osait pas bouger, de peur de commettre une erreur. Mais le petit blondinet qui était subitement apparu l'attrapa par le pull et la main et l'attira au dehors de l'habitation, en criant :
- Ani !! Ani !! Aaaaaniiiiiiiiiii !!!!
Dans sa main, le tessen devenait de plus en plus menaçant. Son aura dégageait quelque chose d'oppressant. Une présence intimidante qui l'incitait à lâcher la menace qui pesait littéralement entre ses mains. Quelques curieux sortaient de chez eux, ou s'arrêtaient dans la rue, observant avec insouciance la scène qui se déroulait sous leurs yeux. Un adolescent, peut être presque jeune homme, avait rejoint le garçon blondinet et la jeune Hyûga, en tenue de shinobi. Une blondeur parfaite sur les cheveux et une couleur de peau qui rappelait le safran, ou peut être la vanille, tout portait à croire qu'il était le frère de son petit sosie. Sa manière de marcher, souple et élégante, lui octroyait une vitesse considérable. Il parcourut en un rien de temps les cent mètres qui le séparait de son frère, et s'arrêta. Le visage désespéré et affolé du petit garçon lui fit comprendre l'urgence de la situation. Il réalisa des mudras et prit son inspiration :
- Katon ! Housenka no jutsu !!
Trois petites boules de feu vinrent s'écraser sur le tessen déplié. Hanako eut la conviction que l'arme allait s'enflammer et que le feu allait se propager et l'atteindre, mais non. Par un mystère qui lui était inexplicable, le tissu ne s'enflammait pas et le katon s'éteignit, se réduisait en cendres, l'arme ayant bloqué la technique. La jeune fille ne savait pas comment réagir, ni comment éviter un potentiel danger pour les personnes autour d'elle. Le shinobi s'approcha et dit dans sa direction :
- C'est trop tard.
Il était trop tard, mais trop tard pour quoi ? Comme réagissant aux mots du ninja, le vieil homme qui s'occupait de la boutique arriva en trottinant, un paquet rouge dans les mains. Son maigre corps tenait à peine sur ses jambes, sûrement la cause du stress qu'avait engendré la précédente prise de panique. A demie_voix, il prit la parole :
- Tu as... signé un pacte avec l'arme en la touchant. Elles vont par paire. Plus personne ne pourra l'utiliser à présent, à par toi. C'est un tessen très dangeureux, ainsi qu'un bouclier... je te confie l'autre, il n'est plus vendable. Et pour celui-ci... il lui tendit le poignerd enveloppé dans un tissus blanc. Tu n'auras qu'à le porter à l'ingénieur Iô, il... vit à l'écart de Konoha, mais il appartient au village. C'est une très vieille connaissance... je suis spur qu'il t'accueillera bien. Et n'oublie pas ! Tu iras le porter là-bas quand tu trouveras le mystère de ton katana. Bonne chance, jeune fille ! Cela ne tient qu'à toi ! il repartit dans la salle, accompagnée de ses deux petits-fils et rapporta, seul, Neko et une longue boîte noire jaspée de parts et d'autres par des complémentaires. Et comme promis, un deuxième sabre. Je suis sûr que tu en feras bonne utilisation. Ca n'est pas pour rien que Nihaiko t'a acceptée et a réagi à ton contact. Celui-ci s'appelle Yarino. Fais en bon usage !
Le marchand lui mit littéralement la boîte dans les bras, puis empila les trois autres armes qui étaitent emballées dans des tissus de différents couleurs, rappelant celles de la boîte noire (qui n'était pas si noire que ça en fin de compte). La pyramide, en équilibre instable dans les bras de la jeune kunoichi, manqua de se défaire, mais Neko fut posé par dessus le tout et équilibra chacun des côtés qui penchaient. Hanako resta, coite, en plein milieu de la rue, les bras chargés par des armes étranges qu'elle n'avait pas demandé. La porte de la boutique avait été rabattue à moitié, empêchant un quelconque refus de sa part. Alors, n'ayant rien d'autre à faire, la jeune Hyûga repartit chez elle. Yarino et Nihaiko avaient maintenant leur place dans un coin de sa chambre, à côté de Neko.
FIN DU RP
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