Enfin arrivé à destination

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Quelques semaines avaient passées depuis le jour ou Aki et Tezuka avait quitté le village de Kiri. Et contrairement à ce qu’Aki avait pensé, leur premier voyage ne fut pas trop pénible, il avait même été assez agréable. Ces nombreux jours de marches de session de dégustation de thé avait beaucoup rapproché les deux voyageurs. Plus les jours passèrent et plus les deux ninjas trouvèrent de plus en plus de point commun, comme l’épicurisme et leur dévouement pour la paix. Et malgré leur attitude mystérieuse et réservé en plus d’être deux personnes peu bavarde, ils avaient réussi à passer tout ce temps sans éprouver de l’intolérance pour l’autre. Pénétrer dans Iwa fut assez facile, avec le commerce super actif et évolué de l’énorme village, le vendeur de thé et son ''assistant'' n’ont eu aucun mal à y entrer. Le commerce de thé de Tezuka allait plutôt bien, c’est sûr que les deux ninjas ne vivaient pas dans le luxe, mais de toute façon, contrairement à d'autres, ils n’avaient besoin de rien d’important pour trouver la joie dans la vie, mis à part les trois ou quatre bouteilles de saké hebdomadaire d’Aki. L’alcoolique et le maitre du cynisme étaient finalement arrivés devant le bâtiment où se trouvait le bureau du Tsuchikage. Tezuka voulait absolument lui parler, lui qui avait supposément une vision de la vie similaire à celle des deux vagabonds. Avant de continuer, Aki ajusta sa petite paire de lunette sur son nez et sortit la grosse gourde attaché à sa ceinture et un pris une grande gorgée pour rassasier sa soif, tout juste avant de lâcher un long soupir de soulagement. Il se tourna ensuite vers son coéquipier et lui dit d'un ton neutre:

-Nous sommes enfin arrivés, après tant de temps et d’effort. Cela mérite bien une deuxième gorgée hehe. Aki amena une seconde fois la bouteille jusqu’à ses lèvres et laissa couler le liquide divin dans sa bouche. Mmmmh excellent, bon, maintenant que prévois tu faire Tezuka?

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Iwakagure et Shindo

Le voyage du cynique Tezuka shindo et de Aki qui l'accompagnait c'était dérouler sans embûche, pas le moindre rencontre désagréable n'avait prit place dans leurs traverse du pays. Ce qui était relativement étonnant puisque Tezuka avait délaissé Konoha sans laisser le moindre note, vidant même sa maison de la majorité de ses notes, analyses et parchemins du village. Très peu de conversation banale avait été échangés entres les deux belligérants, Tezuka n'était pas du genre pour parler pour rien dire ou même pour s'ouvrir à quelqu'un d'autres. L'entrer au village avait pu être fait de manière facile, pas que Iwa manquait de contrôle comme Konoha, mais c'était une ville si bien diriger que le commerce y était fort et sans embûche, Passant comme un vendeur de thé comme à son habitude il avait pu avoir un accès directe. Cependant, le jeune philosophe se doutait bien qu'il n'était pas aussi libre que l'impression qu'il devrait avoir.

Tezuka ouvrait la marche devant Aki, puis s'arrêta devant le temple de Tsuchikage, il le regarda de haut en bas et se tourna vers Aki qui prenais une gorgée bien mérité de son breuvage particulier. Sans rien dire, Tezuka retira son gros sac, et en sortit un plus petit qu'il portait comme une sacoche. '' Si tu pouvais garder un oeil sur mon sac en le portant, ceci m'accomoderais. '' la suite était plus que incertaines pour lui, bien qu'il avait confiance en lui et ses moyens ainsi qu'en la valeur et préciosité de ses réflexion, il ne fallait pas prendre pour acquis l'avis du dirigeant et encore moins de la facilité à l'atteindre. Plus il se rapprochait de la porte du temple, plus il sentait une observation qui pesait sur lui. Il fit signe à Aki de le suivre si il le voulait. Le cynique posa sa main sur la porte et l'ouvrit, il entreprit sa marche dans le temple en direction du bureau du Tsuhcikage, croisant le regard interrogateur de plusieurs ninjas affiliés au village de la terre.

Tezuka s'arrêta devant un des hommes, il garda son air neutre et mou puis redressa d'une main son chapeau pour montrer ses yeux qui étaient encore un peu caché par sa chevelure blonde châtaine. '' J'aimerais une session avec votre Tsuchikage, je viens du village caché de la feuille '' Pour faire changement de son introduction de vendeur de thé qu'il avait usé pour passer les portes de la ville, il concluait que pour rencontrer le Kage il était mieux d'utiliser son origine pour se faire passer pour un diplomate de Konoha, qui au fond venait pas au nom de Konoha mais de Shindo lui même....

Le Tsuchikage s’amusait à faire tournoyer un kunai, le doigt coulissé dans l’anneau du pommeau de l’arme. Le regardant impassiblement, il s’était accoudé sur son bureau, avec une tenue désinvolte. S’ennuyant quelque peu, il avait eu la bonne idée, toutefois uniquement sur l’instant, de tuer un peu le temps. Il avait prit de l’avance sur son travail. Trop peut-être, c’était curieux. C’était rare. Gin s’exaspérait de plus en plus, car l’acompte de ses tâches ne lui profitait en rien. Un désert de labeur ? D’un mouvement du poignet, il empoigna le kunai qui virevoltait toujours. Rayonnant d’un sourire mesquin, il se leva en s’étirant gaiement. Avec une démarche souple, presque enfantine, il s’empressa sur la pomme de la porte. Annonçant d’une voix forte qu’il reviendrait le soir tombé, il quitta ses appartements. Plusieurs milliers d’idées lui venaient en tête. Laquelle choisir, que faire ? Dans le tri de tous ces plaisirs de la vie, il fut interrompu dans les couloirs par un garde portant une jingasa, qui rejoint ses côtés avec empressement. Il s’amusait de voir que lui qui était Tsuchikage, ne portait pas la sienne. Celui-ci venait délivrer qu’un représentant de Konoha s’en allait dans ses bureaux.

Soudainement, la mine du chef d’Iwa se décomposa, lui qui s’était bercé de douces joies. Reprenant les responsabilités qui l’accaparaient, il se ressaisit avant de demander son chemin a son ninja, a la suite de quoi il pu apprendre ou se trouvait ce fameux diplomate. Tout en le rejoignant, Gin se plongeait dans ses pensées. Konoha hein ? Etait-il bon qu’un des leurs avait fait la route jusqu’ici. Les événements s’enchainaient et s’emboitaient parfaitement, beaucoup trop facilement. La pensée du village de s feuilles l’inquiétait. L’incident de Takabi Hazu avait été discret, ce dernier ayant marqué son détachement du village de la roche, et Iwa avait fait grandes impressions en envoyant un de leurs meilleurs éléments en renfort. Mais ce n’était pas cette partie là qui le préoccupait. C’était Ashiro Ryuka qui, opportuniste, s’était saisit d’informations confidentiels de Konoha. Parler ou se taire. Le dilemme tiraillait déjà le maitre des sceaux. Les enjeux politiques étaient importants. Encore quelques pas de réflexion. L’ambassadeur était au détroit du hall. Croisant les mains dans le dos, le Tsuchikage arriva en face de Tezuka. Marquant un léger temps mort pour capter l’attention de son interlocuteur, il annonça :

Gin Inkan, Yondaime Tsuchikage. Je serais ravi de vous écouter, en commençant par votre nom. Si vous voulez bien me suivre, je n’ai pas pris l’air de la journée, et il se trouve que j’ai enfin du temps devant moi.

Il n’était pas question de faire la moindre petite bavure avec ce représentant. La ballade les dirigeaient sur un sentier que notre ami aimait beaucoup, par sa beauté naturelle et de sa vue à couper le souffle. S'étalant sur une partie d’Iwa, mais aussi sur un ancien volcan recouvert d'une belle foret dont la gamme de couleur s'étalait du vert au rouge, le chemin y était fort agréable. Sûrement aussi par la sensation qu'il donnait, d’être un oiseau flottant dans l'air, sans doute par le léger vent tiède, qui avait l'habitude de lécher et réchauffer la peau.

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Iwakagure et Shindo

Tezuka à eu la chance de ne pas devoir attendre longtemps, il n'était pas du genre impatient mais, à force d'attendre trop longtemps il ne voulait pas repenser à tous ses plans et les remettre en causes, pas qu'il n'avait pas confiance en lui ou sa voix, mais un esprit trop brillant avec trop d'idées qui se bousculent pouvait avoir ses désavantages comme toujours trop voir d'autres possibilités ou plans plus commode avec du recule. Le jeune philosophe ne prit pas la peine de dévisagé trop longtemps le visage de son interlocuteur qui se dressa devant lui avec une légère mine prise au dépourvue comme si Tezuka venait tout juste de s'immiscer dans ses projets de la journée. Bien que c'était peut-être le cas Tezuka n'en fit pas un cas, il était là pour quelque chose de tellement important et utile, selon lui, que n'importe quelles planifications pouvaient attendre pour cette conversation, où plus directement cette rencontre entre grands hommes. Étant donné, comme le disait souvent cynique ninja, Les esprits finissent toujours par se rencontrer et cela peu importe le contexte. Pour Tezuka, c'était la collision entre le plus grand conquérants en devenir et l'esprit le plus malin de cette ère.

L'ex-Conseiller de Konoha fit signe d'un regard à Aki de bien vouloir l'attendre, puis il sourit de manière fallacieuse au Tsuhcikage. Tezuka accepta de suivre l'homme dans sa sortie au grand air. '' Je me nomme Tezuka Shindo ex-Anbu et psychanalyste de Konoha et d'ailleurs si quelque chose que j'apprécie presque autant qu'une discussion autour d'un bon thé au jasmin, c'est bien une démarche décontracté au soleil.'' La marche débuta, au passage devant Aki, il déposa devant lui son sac qui comportait son kit essentiel aux thés, ceci était une marque de confiance particulière puisque jamais le cynique n'aurait pas toléré de laisser son sac si précieux à quelqu'un sans avoir de grande considérations pour ce dernier. Tezuka ne se laissa pas trop charmer par la vue, concentrant son regard vers le large horizon devant eux.

- Je tiens à préciser que je ne suis pas envoyé par Konoha, mais que je viens vous offrir quelque chose de bien particulier. Habituellement, ceux qui désirent acquérir la grâce d'un dirigeant ou d'un membre dirigeant d'un pays ont coutume de faire sa rencontre avec ces choses qu'il se délecte le plus, avec une offrande matérielle ou militaire avec leurs capacités de shinobi. Ce montrant sous leurs plus belles gardes robes. Je ne demanderai pas pardon pour ne pas faire ainsi. Puisque, je n'ai rien trouvé qui valent plus cher et soit plus fiable que mon intellect et ma connaissance de l'homme avec ma diligence longuement mûrie et examiné.

Tezuka laissa son interlocuteur bien assimiler ses propos, qui pouvait parfois être vue avec une certaine vanité, mais loin de là Tezuka, n'était pas vaniteux mais simplement bien conscient que pour attirer la confiance il fallait avoir confiance en sois de prime. Ne pouvant pas étalé tout ces plans et conseil d'une traite il reprit de bonne voix, montrant aucune hésitation, ses propos.

- J'ai analysé tous les villages, afin de trouver celui qui mériterait ce que j'appelle le principe de la raison et la vertu. Je ne suis pas ce genre de conseiller qui vous conseille afin d'apporter à ma propre gloire comme trop de conseiller. Je rêve d'un monde hégémonique et le seul qui possède les qualités, que ce soit la fortune, ici je ne parle pas de richesse, ou sont entourage. C'est bien vous Gin-San. Avec votre position, vos capacités et mes principes de la vertu et de la raison, je vous vois comme Hégémon du monde ninja. Mais cela, n'est pas chose facile, il faut savoir quand être lion et quand il faut être renard afin d'être un aigle prospère au-dessus de plusieurs nations. Et surtout, savoir quand il faut être bon et quand il ne faut plus être bon. C'est pour cela que je veux partager avec vous mes principes et mes conseils.

Tezuka prit fin à cette courte introduction, voulant laisser le Tsuchikage réfléchir à son aise sans lui mettre de pression, après tout à partir de ce point s'il n'était pas enclin à accepter Tezuka dans son cercle, il n'était pas utile de continuer. Le psychanalyste se réserva bien de partager immédiatement ses spécialités en tant que ninja, pour ne pas influencer son choix grâce à ses capacité aux combats mais seulement par sa locution et sa sagesse.

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Les deux voyageurs étaient devant l’immense manoir du Tsuchikage depuis un certain temps quand finalement, Tezuka laissa son gros par terre et se mit en marche vers les deux grandes portes menant à l’intérieur. Il demanda ensuite à ce qu’on lui envoi le Kage du village pour avoir une session avec lui. À ce moment, Aki comprit qu’ils allaient enfin savoir si tous les efforts qu’ils avaient fait depuis tant de semaines allaient leur rapporté ce qu’ils voulaient tant ou non. Depuis le premier jours où Tezuka lui avait parlé autour d’une tasse de thé de ses idées sur la manière de diriger le peuple, sur la vertu et même sur la manière de voir la vie en général, Aki avait tout de suite été en accord avec lui, ayant toujours pensé de la même façon mais beaucoup moins profondément. Et si ce n’était des années de buveries et d’isolement total de la société qu’il avait derrière lui, aujourd’hui il serait probablement au même niveau que Tezuka. Mais malheureusement, beaucoup trop d’erreurs avait déjà été commises pour qu’il puisse le rattraper pleinement dans ses idéologies du monde parfait.

Après peu de temps, le Tsuchikage sorti de son palace, et arriva devant l’alcoolique et le cynique. La première chose qui frappa l’amateur d’alcool, était la jeunesse du Kage qui se trouvait devant lui, au début il avait même douté que c’était celui que les deux voyageurs attendaient, mais après s’être présenté au près d’eux, cela estompa tous ses doutes. Aki se demandait comment quelqu’un d’aussi jeune pouvait diriger un village à lui seul et avoir le talent et la force nécessaire pour être un Kage. Ceci fit réaliser à Aki qu’il aurait peut-être pu être à sa place, comme il le rêvait tant lorsqu’il était encore jeune, mais au lieu de cela, il était devenu un vieux ninja ne pouvant vivre sans sa si précieuse bouteille de saké... Lorsque le Tsuchikage leur demanda leur nom, Aki fut le premier à se présenter :

-Atusya, Aki atsuya. Enchanté Tsuchikage.

Une légère haleine d’alcool émanait de la bouche du vieux ninja, celui espérait que cela ne dérange pas trop le Kage. Ensuite, Tezuka laissa son gros sac et son contenu à Aki, et se mit en marche seul avec le jeune Kage, pour lui parler de ses ‘’plans’’. Il était déjà prévu que Tezuka parle seul avec le Kage, pour ne pas avoir l’air de lui lancer un ultimatum ou bien de lui mettre trop de pression, mais attendre tout seul devant l’énorme manoir sans entendre aucune partie de la conversation ne faisait qu’empirer la curiosité d’Aki. Lui qui se demandait si le Kage allait accepter ou non. Et si il acceptait, se serait alors le tour d’Aki d’aller confronter le jeune Kage pour lui demander aussi une petite faveur.

Le premier se présenta comme étant Aki Atsuya. Il ne portait aucun attachement à une quelconque affiliation ninja : sûrement un Nukenin errant. Le Tsuchikage releva l’haleine de débauché du vagabond. L’identité de l’homme qui se trouvait en face de lui, se révélait être Tezuka Shindo, apparemment un ex-anbu. Gin aimait savoir à qui il parlait. Il déduisait que les deux compères avaient fait route ensemble, étant tout vêtu d’une fine poussière sur toute la partie inférieure de la jambe. De plus, le Konohajin délaissait un sac qui semblait lui appartenir, a la charge d’Aki Atsuya. Ils devaient se faire suffisamment confiance, peut-être entretenaient-ils une relation sempai, ou mentor et protégé. Après quelques pas, une tension pesante reprit Gin. Parler, ou se taire ? Il se disait que le mieux était d’attendre, d’observer comment sa rencontre avec le psychanalyste de Konoha allait se dérouler. Un doute, profond, submergea l’utilisateur de Fuinjutsu.

Cet homme devait avoir des capacités de jugement supérieures à la normale. En particulier en psychologie, et malencontreusement, Gin cachait mal ses émotions, trop impulsifs et spontanées pour un ninja de son ordre, disait-il. Allait-il le percer à jour ? Cette question rebondissait dans les recoins de sa tête, bien qu’il pensait a contrario, qu’il fallait mieux ne pas y penser pour ne rien trahir. A l’écoute de ses premiers mots, Tezuka dissipa immédiatement tous les tourments et embarras qui avaient saisit Gin. L’homme qui les avaient créés devint également celui qui en lui libéra. Il venait, pour lui-même, et pour Gin. Une envie curieuse tentait d’en apprendre plus. Tezuka était un homme de culture, et savait manier l’art du langage. Gin avait de l’entraînement du haut de son statut, mais il avouait de bonne foi qu’il avait trouvé son maitre. Ce dernier donnait un gout de condescendance, si jamais le premier être plus primitif passait par là.

Cependant, aucune personne de ce genre, n’aurait exprimé une telle introduction, avec un tel souci des détails, pour au final, ne dire qu’il était prêt à se mettre au service de Gin. Le chef d’Iwa le laissait continuer, d’une part quelque peu surpris de ce qui venait de se passer et de ce qu’il venait de comprendre : le psychanalyste désertait du village des feuilles. D’autre part, car il venait de laisser l’homme avide de vérité, sans réponse : il n’attendait que ça. Tezuka commençait le début de ses explications. Le Tsuchikage respectait cette notion d’unicité, sans doute car son monde se réduisait a Tsuchi no kuni. Il ne s’intéressait à l’extérieur que pour le bien son pays. Mais ses yeux s’écarquillaient, ses dents se serraient, et ses lèvres se contractaient, lorsque l’orateur annonçait qu’il pensait que Gin était l’Hégémon en devenir du monde shinobi. S’en était trop, il ne savait combien de temps il allait tenir. L’ultime barrière qu’il le retenait, était bien la politesse envers cet homme qui le méritait amplement. Seulement, celle-ci s’effondrait au moment même où Tezuka se taisait.

AH-AH-AH HAHA !!

Le membre le plus puissant du clan Inkan, délivra enfin vivement l’éclat de son rire, dans un fracas parsemé de sanglot hilarant. Il ne s’en remettra pas aussi facilement, adressant de nombreuses excuses, aussitôt commencés, aussitôt rompues et bafouées par sa raillerie incessante. S’essuyant les yeux du dos de de la main jusqu’au petit doigt, il reprit enfin un air consciencieux

Je dois bien avouer que cela fait un moment que je n'aie pas ri ainsi. Venir, et m’annoncer un tel rêve ! Un monde hégémonique, un monde dépendant de la suprématie du peuple Iwajin. Etant leur Kage, cela ferait de moi une sorte de Roi du Monde.. Roi du Monde.. Un Homme tel que moi, qui réduit son monde à son seul pays ? L’Hégémon serait-il une personne qui est poussée à s’y intéresser, plutôt qu’une autre qui s’en inquiéterait naturellement ? Il n’y a jamais eu de Roi du Monde : tous sont tombés en y parvenant, ou même avant.

Soudain, Gin réalisa :

Vous voulez dire.. Qu’ils ont tous échoués pour la même raison ? L’angoisse du sort et de la bienfaisance de ce monde.. Pour réaliser ce rêve, vous êtes prêt à déserter votre mère patrie. Votre dévouement est.. Exemplaire, bien que je doute que Konoha appréciera. Cependant, j’ai au moins une bonne nouvelle pour vous. Iwa exerce déjà une certaine suprématie : vous avez fait le bon choix. Il ne tient qu’a vous de rester pour construire ce nouveau monde. Mais je vais vous admettre que je ne crois pas en la réalisation d’un tel monde, il y a toujours une minorité qui n’en voudra jamais, qui nous échappera toujours. Réfléchissez psychanalyste de Konoha, il n’est pas encore trop tard. Une fois le bandeau d’Iwa acquit, et mon sceau déposé conformément aux lois du village de la roche, vous ne pourrez faire marche arrière. Je crois en bien des choses, mais pas encore a celle-ci.

Le Tsuchikage scrutait la réaction de Tezuka. Allait-il lui demander, en quoi croyait-il ? Il attendait désormais les sagesses de cet homme, si intéressant.

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