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 Rp d'entrainements : La Saga de Sentô

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MessageSujet: Rp d'entrainements : La Saga de Sentô   Rp d'entrainements : La Saga de Sentô EmptyMer 4 Déc - 21:38


De l'apprentissage d'un juunin, Episode 1, Le Kuchiyose de la Loutre


J'avais tout juste treize ans quand mon père m'avait demandé si je souhaitais venir avec lui dans un petit village au Sud du Pays du Feu. Ma mère, d'abord inquiète, avait fini par accepter ce voyage d'autant que le Hokage n'était pas contre. Très content, je suivais mon père le long des chemins menant. Nous mirent quelques jours pour atteindre ce petit village. Mon père avait tout simplement besoin de racheter des draps et vêtements. Mais au lieu de les acheter à Konoha ou bien dans un village plus proche, il aimait aller là-bas pour ce genre de fournitures car il connaissait un tisserand, et cela lui permettait de le voir de temps en temps. Nous restâmes deux jours chez cet homme : Hedan.
Le premier jour Hedan était allé chercher la commande de Père dans son atelier et le lui avait rendu. Le matin il continua de travailler, et nous pûmes visiter le village. L'après-midi, il ferma boutique et nous conduisit faire une bonne marche dans la forêt. Il connaissait tout un chemin qui menait à une petite colline au milieu située au milieu des arbres. Alors que nous marchions, en montant dans la pente de la colline, nous décidâmes de nous arrêter manger. Après le repas, pendant que Père et Hedan faisait une petite sieste, je courrais de partout et m'éloignais peu à peu. J'entendis puis je vis un ruisseau qui s'écoulait lentement. Je décidais alors de le suivre un peu et soudain je m'arrêtais.

Je n'osais plus respirer. Une sorte de petite loutre était là devant moi et buvait tranquillement. Je ne bougeais donc plus de peur de la voir fuir. Soudain elle se redressa, les sens en éveil et me regarda. Je ne respirais plus du tout et la fixait pour ne pas la perdre de vue avec douceur, essayant de lui faire comprendre que je n'étais pas une menace pour elle. C'est alors qu'elle bondit. Mes yeux eurent du mal à la suivre et je la repérais enfin en train de fuir. Frustré d'avoir gâché ce moment, je la suivis, pour je ne sais qu'elle raison, quelque chose, un sentiment ou je ne savais quoi d'autre, me poussant à la suivre.
Au bout d'un trop long moment qui m'avait beaucoup trop éloigné de mon Père, je m'arrêtais essoufflé et c'est avec stupéfaction que je la vis s'arrêter. Elle me regardait tranquillement, semblant attendre. Dans une lueur de génie, je décidais alors de faire demi tour. Je m'arrêtais régulièrement et je vis quelle ne bougeait pas. Je continuais quand même et lorsque j'avais atteins environ cinquante mètre elle se mit à me suivre. Surpris et amusé, je me mis à courir et je tournais la tête pour regarder derrière moi et je la voyais me suivre. Je retournais jusqu'à Père et Hedan, le sourire au lèvre, et quand j'arrivais près d'eux, ils voulurent me disputer mais je ne leur en laissais pas le temps en montrant du doigt tout heureux la loutre... Qui avais disparu. Mon sourire s'effaça lentement et je subis le plus gros sermon de ma vie. C'est tout penaud que je suivais les adultes dans la colline et durant tout le reste de la journée. J'étais surtout triste que la loutre n'ai pas réapparue.
Le soir, alors que je restais lisais un livre dans la chambre, et que Père et Hedan discutaient tranquillement dans la pièce à manger, j'entendis des grattements. Je me disais qu'une bestiole devait faire ses griffes sur un tronc d'arbre, un chien peut être. Je regardais donc par la fenêtre ouverte et je fus stupéfait en voyant la petite loutre en train de gratter un tronc d'arbre. Discrètement alors je sortis par la fenêtre et je restais là à l'observer. Quand j'entendis par la fenêtre encore ouverte du salon qui donnait sur le côté de la maison où j'étais, je rentrais vite, et avec stupéfaction, je laissais la petite loutre me suivre. Père vint me saluer pour la nuit et elle se cacha sous mon lit. La porte désormais fermée elle ressortis et vint dormir avec moi.

Le lendemain, au réveil, je m'aperçus qu'elle était partie. Je sortis manger avec Père et Hedan. La journée je la passais à vadrouiller dans les bois alentours à la recherche de la loutre. Je la retrouvais après le repas de midi, et on jouait dans les bois. J'utilisais mes techniques pour me propulser plus vite d'arbre en arbre pour la suivre. Et alors que je me reposais un peu allongé dans l'herbe à regarder la cime des arbres et le ciel, la loutre que j'avais nommé Moa se prélassait sur mon ventre.
C'est alors que je la sentis se redresser et elle bondit avec agilité et se mit à courir. Mais quelque chose clochait. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Et je me redressais. Je décidais de la rattraper et courais alors après elle. Malheureusement elle était trop rapide pour moi et je me laissais distancer. Mais je continuais et soudain, j'entendis des couinements affolés pas très loin devant moi et lorsque j'arrivais sur les lieu, une sorte de gros corbeau voleter autour d'elle, serres en avant pour la blesser ou l'attraper. La loutre se mouvait dans tous les sens, mais malgré son agilité, le gros oiseau la rattrapait toujours.
Je me précipitais alors dans la bataille, kunai en avant et je sautais sur l'espèce de gros corbeau. Celui-ci s'éloigna un peu en me voyant arriver puis montant dans les airs il se laissa retomber sur moi, bec et serres en avant. Je m'écartais un peu et lui jeta mon kunai qu'il évita en « piafant », se moquant de moi avec allégresse. Je voyais ses yeux luisant, fiers et moqueur. Grognant, je sautais vers lui avec un cris de rage, kunai en avant. Il esquiva à nouveau pour foncer sur moi. Je me tournais dans les airs  et c'est mon bras qu'il atteignit de ses griffes. Je hurlais de douleur et secouait mon bras pour le chasser quand l'idée me vint d'utiliser mon second bras. Je vint pour lui transpercer le ventre mais c'est l'aile qui subit le coup. J'en profitais pour lui casser l'aile. L'oiseau de malheur libéra son étreinte sous la douleur et j'en profitais pour le décrocher d'un coup de poing. Tentant de s'envoler, il tomba au sol, son aile cassée ne lui permettant pas de s'échapper. Atterrissant... m'écrasant au sol avec la grâce d'un éléphant, je me relevais lourdement et je tendais le bras avec moquerie vers le piaf pour me gausser avec plaisir et allégresse. Mesqui...Oui, mais ô combien satisfaisant à l'époque...  J'avais battu mon premier ennemi, j'étais fier...même si c'était un piaf !
Je rangeais alors mon kunai et je sentis alors une énorme douleur au bras que je secouais vivement pour découvrir la petite loutre accrochée à moi par ses dents plantées dans ma main. Des océans de larmes jaillissaient de mes yeux et j'arrêtais d'agiter le bras en lui demandant pourquoi... Pourquoi me mordait-elle alors que je venais de la sauver. Et surtout... pourquoi avait-elle choisi ce bras !? Elle me lâcha alors et retomba à mes pieds, devant moi, en me regardant avec tranquillité. Je m'agenouillais doucement et c'est la que je ressentis en moi une... plus grande force.. mon chakra semblait en ébulition et alors que je me disais que j'étais en train de mourir empoisonné par la morsure, j'eus un déclic : nous venions de nous lier.
Je regardais alors la loutre qui vint se coller à moi un instant avant de repartir tranquillement. Je su que la suivre ne servait plus à rien. Je rentrais donc chez moi pour me nettoyer la plaie et me panser et je repensais en même temps à ce que j'avais ressentis peu après la morsure : chakra en ébullition, sentiment d'être en grande forme et d'avoir plus de force. J'en conclu alors qu'elle avait augmenté mon chakra. Je souriais... je pourrais l'invoquer en cas de problème, pour me redonner un peu de chakra, si jamais il venait à m'en manquer.

Je rentrais chez moi le lendemain matin avec mon père et je lui racontais tout  ainsi qu'à Mère, lorsque je fus rentré. Ils étaient contents de moi. J'étais fier, je m'étais lié à une nouvelle créature.
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