Tsuku empaqueta le peu de matériel qu’il avait. Il avait fait le plein des kunai et des bombes fumigènes qu’il avait utilisées dans sa deuxième mission de l’Akatsuki. Il soupira. Tout était plein. Il avait dormit quelques heures et quand il s’était réveillé, le corps d’Usuka était disparut. Était-ce le leader en personne qui était venu le prendre, était-ce quelqu’un d’autre? Il était surement de l’Akatsuki en tout cas, puisqu’il avait réussit à entrer dans le repère. À moins qu’il y était déjà. Était-il possible que Tsuku n’ait pas été seul toutes ces journées dans le noir? C’était possible. Il se leva, tout était prêt. Il sortit de ce qu’il appelait sa chambre puis fis les quelques centaines de pas qui le séparait de la sortie du repère de l’Akatsuki. La pierre, comme habituée à sa présence, s’était déjà ouverte et Tsuku pouvait voir dehors. De l’eau, de la pluie. Il pleuvait abondamment. Le son de la pluie cognant contre toutes les matières de la terre sonnait aux oreilles de Tsuku. Il allait être trempé, encore.
Il gravit les quelques pas qui le séparait de l’extérieur. Il mit son capuchon. Il avait une nouvelle cape qui, comme magie, l’attendait sur son lit à son arrivée. L’autre avait été un peu détruite lors de son dernier combat. Les ninjas qu’il avait affrontés n’étaient pas ordinaires. Un jinchuuriki puis un utilisateur de l’ombre. Le leader avait fait mention du byakugan. Byakugan, ça disait quelque chose à Tsuku. Ce n’était pas ces yeux qui faisait profiter son utilisateur d’une vue parfaite du chakra, d’une vitesse presque insurmontable? Il semblait que oui. Sans sourciller, Tsuku continua son chemin.
Cette forêt, face à lui, était loin de celle qui était détruite, celle de Konoha. Il ne prenait pas le chemin de Konoha. Ce village lui avait coûté beaucoup de chakra. En fait, Usuka Kamada, un autre membre de l’Akatsuki, lui avait prit beaucoup de chakra. Il s’était aventuré là où il ne fallait pas et s’était fait prendre. Tsuku n’était plus dans le lac et entra dans cette maudite forêt qu’il traversait si souvent. Il la connaissiat par cœur.
Il gravit le chemin jusqu’à Kumo en quelques jours seulement. Il connaissait le chemin pour l’avoir déjà parcouru auparavant, c’est-à-dire il y a quelques semaines. Il y avait cherché Hachibi et était certain de l’avoir retrouvé. Après avoir entendu des informations sur un lac dégelé alors que tous les autres l’étaient, il avait pensé que ce lac abritait nul autre qu’Hachibi, mais il en était tout autre. Ce lac abritait un monstre aquatique que Tsuku pouvait maintenant invoquer quand il le voulait. Au moins, son voyage avait été fortuit.
La pluie avait arrêté depuis fort longtemps quand il était arrivé à Kumo. Cette chaleur, cette maudite chaleur était encore revenue. Celle de Kumo était la pire. Il se mit en position et fit quelques mudras. Il allait encore allez au cœur de Kumo pour y obtenir des informations. Il changea d’apparence et prit celle d’un shinobi de Kumo; rien de plus facile. Après une journée, il était rendu dans le grand village de Kumo, capitale de ce pays chaud et froid, ce pays incertain et énorme dans le monde. Quelle joie si il avait pu être rayé de la carte. Tsuku détestait ce pays.
Arrivé sur place, il s’assit dans le même bar que la dernière fois. Il scruta les alentours. Il était beaucoup plus vide que la dernière fois. Il était même complètement vide. Il finit par sortir car ça l’énervait et se retrouva dans la rue. Quelques personnes marchaient par ci par là.
Tsuku continua de marcher pendant une heure à travers le village lorsqu’il vit une agglomération de personne dans un coin de la rue. Ceux-ci semblait en colère et surexcité. Un homme, sur une estrade, leur faisait face. Celui-ci brandissait le poing dans les airs avec véhémence et semblait hors de lui. Tsuku décida de s’approcher pour comprendre ce que pouvait bien signifier ce discours. Plus il s’approchait, plus il entendait l’homme. Sa voix devenait de plus en plus forte, mais il ne perçut que quelques phrases :
- C’en est assez! Nous devons tuer ces chiens de Suna qui nous vole et nous dépouille! Nous devons réagir! Allez, citoyen, réagissez!
Un grand cri d’espoir, de ralliement se fit entendre puis l’homme descendit. Après quelques minutes, l’agglomération s’en était allez. Tsuku restait immobile et regardait le groupe se dissoudre. Il finit par suivre l’un d’eux afin de les interroger. Après s’être invité dans un petit groupe qui quittait en direction de l’est, toujours déguisé en ninja de Kumo, Tsuku les questionna sur ce qu’il s’était passé. Le petit groupe lui répondit qu’un village avait été complètement anéanti et qu’aucun survivant n’était à déclarer. Tous les ennemis auraient quitté le petit village. Ils rajoutèrent que celui-ci était complètement démolit et possédait de grands cratères, comme si une grande boule de feu l’avait pénétré. Les ninjas continuèrent en disant que seul Suna possédaient les armes nécessaire pour faire ce carnage, et que Konoha étaient trop « gentil » pour perpétrer de tels actes. Gentils, hein?
Tsuku continua de passer de petits groupes en petits groupes. Tous le même discours : un village avait été terrassé et personne n’avait d’information. Aucun ennemi retrouvé, aucun corps étranger. Tout était local, et mort. On suspectait grandement suna, et l’on critiquait ouvertement la disparition du Raikage et l’impassibilité de l’administration de Kumo. Encore cette information, hein? Il ne l’avait pas dit au leader, lors de leur dernière rencontre, il l’avait oublié.
Il finit par questionner la plupart des groupes sur l’emplacement de ce village. Plus il y pensait, plus il se disait que le bijuu Hachibi pourrait bien avoir attaqué ce village pour une raison quelconque. C’était très louche. Tsuku se doutait que Kumo avait envoyé plusieurs ninjas. Ainsi, il resterait caché le temps de faire plus de découverte sur ce fameux village. Il lui fut dit qu’il était vers le nord. Près des mers gelées.
Encore les mers gelées? Tsuku soupira puis se mit à marcher vers le nord. Il avait encore la force nécessaire pour l’atteindre en quelques jours.