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 Haine, collaboration, adversité, ou bonne entente ? [Pv Reiko]

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MessageSujet: Haine, collaboration, adversité, ou bonne entente ? [Pv Reiko]   Haine, collaboration, adversité, ou bonne entente ? [Pv Reiko] EmptyVen 3 Jan - 21:14

Pourquoi Hana était-elle ici, en ce lieu si peu enchanteur ? Quelques doutes subsistaient encore dans son esprit. Certaines choses n'étaient pas tout à fait claires, et elle le savait très bien. Il y avait encore tout un tas de choses qu'elle ignore sur l'Akatsuki, malgré qu'elle en faisait à présent partie. Voilà pourquoi, depuis peu, elle recherchait davantage d'informations sur ce groupuscule peu important en nombre, mais pourtant très dangereux aux yeux de chaque pays. Cette ironie démontrait bien que le nombre n'est pas le plus important, que ce soit sur le plan militaire ou même stratégique. C'était quand même fou de voir à quel point de grandes nations peuvent être mises en difficulté aussi simplement que ça. Cela démontrait une grande faiblesse de leur part, et aussi une lacune en terme de stratégie. Voilà pourquoi la belle voyait les villages d'une façon aussi négative, tout comme elle voit le reste du monde de la même manière. La seule alternative possible à ce monde est le chaos, se disait-elle. Rien ne peut-être construit dans une paix, ce qui est d'ailleurs utopique. Et bien que l'objectif de la brune soit tout aussi irréalisable, elle le trouvait tout de suite plus logique qu'une paix éphémère.

Mais malgré tout, elle avait rejoint l'Akatsuki qui voulait très certainement refaçonner le monde, pourquoi donc ? Parce que tout le monde allait souffrir de la transition. Voilà pourquoi elle était prête à faire d'énormes sacrifices pour cette organisation. Mais à chaque être sa part d'individualité, comme on dit. Entre-autre, celle d'Hana l'avait poussé à en apprendre plus sur les racines de cette mystérieuse organisation visant à capturer les Bijuus. Encore une autre question pour vous : pourquoi Otogakure ? Selon les rumeurs, ce village abritait jadis la demeure cachée d'un traître de l'Akatsuki. Qui dit traître dit forcément raison particulière pour trahir. Cet individu devait donc savoir un bon nombre de chose sur le clan de la lune rouge. La triste espérait en apprendre beaucoup en farfouillant dans l'ancienne demeure. Mais en aurait-elle l'occasion ? Qui sait ce qui la providence lui réserve pour l'avenir. Mais intéressons nous davantage à ce qu'elle lui garde pour le présent...

Hana bondissait d'arbre en arbre, en direction de ce sombre village. Arborant sans aucune crainte les couleurs de l'Akatsuki, elle surveillait tout de même les potentiels espions alentours. Et bien heureusement pour elle, rien ne semblait l'alerter pour le moment. La femme d'ébène ne supportait en aucun cas d'être suivie. Après tout, elle détestait tout un tas de chose, comme ce monde pourri jusqu'à la moelle. Mais revenons en plutôt au vif du sujet. Le trajet de la belle se passa finalement sans encombres. Elle arriva aux frontières du village du son, en un seul morceau, sans avoir eût à se salir les mains une seule fois. Et malgré cette arrivée qui aurait potentiellement pu la ravir, elle n'en décrocha pas un sourire, ni même une esquisse. Son air neutre habituel était semblable au village qu'elle observait : calme, froid, à la mélodie lugubre.

Grimpant le plus simplement du monde à un arbre dont la cime était plus haute que celle de ses congénères, elle lança son regard sur l'architecture sobre du village. Les gens ne paraissaient pas être des plus joyeux, ici. Hana se disait que, pour une fois, elle allait peut-être tomber sur quelqu'un avec le même point de vue qu'elle. Les miracles existaient, après tout. Mais si la demoiselle se retrouvait ici, ce n'est pas par pur miracle. C'est plutôt grâce à ses capacités à déjouer la vigilance de chacun et à s'infiltrer sans même subir un seul regard de la part de quiconque. Comme quoi, la sécurité de ce village n'était pas bien élevée non plus.

La jeune femme bondit de l'arbre, et attrapa le grand chapeau accroché à son dos pour le placer sur sa tête. Ce chapeau, qui servait à s'abriter des tempêtes de sable mais également de la pluie, pouvait aussi servir à masquer son visage. C'est cette dernière utilité qui était visée dans le cas présent. Le visage de l'anormale était donc couvert, mais elle, elle pouvait toujours apercevoir les autres. Ce léger masque ne l'empêchait pas de se montrer toujours aussi prudente dans ses déplacements. Pas de gestes brusques, pas de précipitation, juste un petit voyage entre les ruelles sombres d'Otogakure. Pourtant, peu de monde était de sortie. C'était à croire que ce village se trouvait être en réalité un lieu fantôme, bien que cela paraisse un peu impossible aux yeux d'orchidée de la belle.

Soudain, quelque chose attira la prudence d'Hana. Son instinct l'alarmait de quelque chose, mais de quoi ? Et était-ce réellement un danger ? La membre de l'Akatsuki se colla au mur d'une des habitations d'Otogakure, se mit à respirer plus lentement et calmement, et restait attentive au moindre bruit alentour. Et après quelques secondes où rien ne se passa, elle se relâcha finalement et poussa un long soupire de soulagement. La belle se remit en route, avant de se rendre compte qu'un individu assez suspect était dans le village. À la vue de son apparence, cette personne n'est pas d'ici, en déduisit la brune. Que venait faire cette personne ici ? C'était suspect, bien qu'Hana était celle dont il fallait le plus se méfier dans cette étrange affaire...

– Je n'y crois pas. Un moment de frayeur pour ça...
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Reiko Yuzu

Reiko Yuzu
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MessageSujet: Re: Haine, collaboration, adversité, ou bonne entente ? [Pv Reiko]   Haine, collaboration, adversité, ou bonne entente ? [Pv Reiko] EmptyMar 7 Jan - 19:19

Ma tête me faisait mal, tel un tambour qu'on martèlerait sans arrêt celle ci ne cessait de vibrer. Il me fallut plusieurs instants pour reprendre mes esprits, je sentais que je me trouvais sur un lit. Je ne savais toujours pas ce que je fichais ici mais, le fait de me savoir sur un lit, me rassurait un peu plus. Me levant difficilement, je tenais sur mes jambes tremblantes et hésitantes. En me rapprochant pas à pas vers un lavabo qui se situait dans la pièce d'à coté quelques brides de souvenirs apparurent de ma mémoire fébrile. De la musique, de l'alcool et des rires aux éclats, voila les quelques images et sons que je pus me souvenirs. J'en déduisis rapidement que j'avais du faire une fête alcoolisé toute la nuit, à tel point que mon état était semblable à une ruine. La fatigue me guettait, alors que je venais de me réveiller mais l'insatiable douleur au niveau de ma tête me permettait de ne pas sombrer. En arrivant au lavabo, je trempais mon visage histoire de lui effacer quelques marque de la précédente nuit, l'image que reflétait le miroir au dessus était une image familière à mes yeux. Des cheveux ébouriffés et mal coiffés, un visage alourdi, des yeux voilés de rouge et une motivation qui s'exprimait de cet ensemble comparable à celui d'une tortue. Cette vision de moi ne me faisait que peu d'effet en temps normal mais cette fois ci, une certaine exaspération envahissante pris le contrôle de mon esprit. Je n'étais plus à Kiri dans le plus beau des mondes désormais, durant cette soirée j'avais surement dut attirer l'attention de plusieurs personnes. Et sous mon état alcoolisé j'aurais pu très bien être tuée sèchement par le premier Oi nin passant connaissant mon existence.

En regardant mon visage, je vis tous ce que je voulais désormais abandonner. Je n'abandonnais pas ma joie de vivre et mon addiction pour ce nectar que les hommes appelaient Saké. Au contraire je voulais plutôt murir. De ceci ma survie en dépendait, j'avais une tâche et je devais la mener à bien en évitant de me mettre dans ce genre de situation extrêmement dangereuse. La maturité et de la sagesse... Voila ce qui me manquait encore, dépité de le savoir je ne laissais pas tomber pour autant l'espoir de devenir meilleurs un jour. Mon instinct de survie commençait déjà à prendre le pas, mes déplacements et mes actions se faisaient beaucoup plus discrètes désormais. Hormis mon égard de conduite la précédente nuit, on aurait pu me considérer comme une personne totalement différente. Je commençais aussi à développer un sens de l'observation extrêmement pointu car mes analyses se faisaient brèves mais efficace.

En retournant à la réalité, mes pensées se dispersèrent tel un nuage de poussière et l'image de moi en piteuse état se tenait de nouveau devant moi. Il me fallu l'espace d'une à deux heures pour pouvoir arranger ce qui était arrangeable, experte dans le camouflage de ce genre de marque dues à l'alcool le résultat était époustouflant. En préparant quelques affaires, je m'habillais pour faire un tour dans cette ville que j'avais récemment abordé. La pêche aux mercenaires était de mise cette fois là mais l'idée de tomber sur une perle rare me séduisait et cela me poussant à me dépêcher. La ville semblait calme, les bruits de pas s'estompaient dans le silence des rues. Il était hors de question de me dirigeait vers la taverne une nouvelle fois, j'avais assez fait de ravage pour le moment. Je me dirigeais donc avec une certaine amertume malgré tout, vers les rues opposées à la taverne. Mon pas était calme et ma respiration silencieuse, malgré mes vêtements qui ne se fondaient définitivement pas dans la masse, j'arrivais à me faire discrète au yeux de tous sans susciter de regard fixe.

A l'instar de ma démarche qui avait pour but de se faire discrète, mon sens de l'observation quand à lui était omniprésent. Sachant le temps qui était passé depuis ma désertion il ne faisait aucun doute que j'étais déjà recherchée. L'histoire d'un instant je laissais vagabonder mes yeux vers le ciel qui reflétait la merveille du monde, ce monde aérien semblait désespérément meilleurs que le monde dont je foulais le sol. Une angoisse prenante vint se mélanger à mes pensées, je ne savais ni d'où elle pouvait provenir ni même sa raison mais une inquiétude alertée toutes les fibres de mon corps. Même si tout mes sens me poussaient à fuir, je remontais à la source de cette étrange sensation. Encore une fois c'était imprudent de ma part, mais, cette fois ci au lieu de me dévoiler, j'avançais discrètement sans rien laissé paraitre. Comme si j’errai dans les rues je me fondais dans la masse, j'avais néanmoins un véritable but. Je pouvais sentir un regard persistant sur tous mon être, mes pieds semblaient vouloir prendre le contrôle et me faire fuir sans mon consentement mais je gardais le contrôle de mon corps.

Elle était à mi distance de moi, la curiosité oppressante guidant ma tête, je plongeais mon regard dans la direction de cette personne. Celui ci se plongea dans le sien et l'espace d'un instant le temps fut figé. Je pouvais remarquer à ses habits qu'elle possédait un accoutrement peu banal, cela me rassura, je pouvais déjà éliminer l'option du Oi nin. Cette personne m’intriguais, mon regard ne voulant pas la quitter, je l'examinais minutieusement et la possibilité de la savoir à un niveau lourdement supérieur au miens se fit de plus en plus écrasante. La peur aurait été une réaction normal si cette personne avait été normal, mais, j'étais loin de l'être. Au lieu de fuir je pensais déjà à une alliance avec elle, ma perle rare était peut être là après tout. Je ne savais pas comment l'aborder, envisageant le fait qu'elle pouvait me tuer avant que je ne l'atteigne, elle ne devait pas se sentir menacer. C'était une confrontation difficile qui allait s'engager mais ma volonté de déclencher un combat était bien au dessous de 0. Je la fixais toujours et je fis un mouvement des mains rapides pour lui faire comprendre que je ne cherchais pas de problème.
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MessageSujet: Re: Haine, collaboration, adversité, ou bonne entente ? [Pv Reiko]   Haine, collaboration, adversité, ou bonne entente ? [Pv Reiko] EmptyMer 8 Jan - 17:58

Voilà que quelqu'un intriguait la belle, pour une fois. Mais est-ce que cette personne méritait son attention ? À première vue, elle ne cherchait pas à en venir à la violence, cette inconnue. Et l'intérêt semblait réciproque, en plus de ça. Après tout, peut-être que porter l'habit sombre aux nuages rouge n'est pas une bonne idée. Mais peu importe, Hana serait prête à encourir tous les risques, tout cela sans aucune raison valable, aussi stupide que ça puisse paraître.

Son regard aux iris violet prenait à présent le temps d'analyser l'inconnue dans les moindres détails. Ce qui était sûr, c'est qu'elle savait se battre, ou au moins se cacher. Il est parfois dur de se faire accepter dans un village quand on ne fait pas partie intégrante de ce dernier. Evidemment. Les villageois ne font que se protéger. Cependant, ils semblaient ignorer que deux étrangers se baladaient ici comme si de rien était. Ou bien avaient-ils peur ? C'était normal. Les deux personnes ici n'étaient pas n'importe qui. Encore faudrait-il que les protagonistes se soient faits repérer. D'autant plus que la prudence de l'une était omniprésente depuis son arrivée, mais commençait maintenant à s'abaisser.

D'après son jugement assez bref, Hana déduit de l'inconnue qu'elle savait déjà se battre. Si elle évitait le combat, elle devait forcément craindre, et donc être plus faible. Mais qu'à cela ne tienne. Peu importe la puissance de la personne se tenant non loin d'elle, la sombre ne craignait pas, sauf exception rare. Courage ? Non, plutôt inconsciente. La puissance l'aveuglait, elle ne voyait plus correctement. Elle ne pouvait plus distinguer le bien du mal, le bon du mauvais, le fort du faible. Une espèce de cécité mentale, si l'on peut l'exprimer ainsi.

Hana s'écarta doucement du mur auquel elle était adossée pour se placer au milieu de la ruelle, et de se retourner face à la nouvelle arrivante. Le visage neutre, comme d'habitude, la triste poussa un doux soupire et rangea ses mains dans les manches de son habit, par un mauvais coup de vent passant par là. Ses yeux se plissèrent de quelques petits millimètres, et ses lèvres voulurent s'écarter afin de prononcer quelques mots. Mais pour une fois, elle s'en abstint. La fraîche brise la démotivait totalement à prononcer toute parole, bien qu'il ne fallait pas non plus laisser un blanc. Finalement, elle prit son courage à deux mains et entreprit d'articuler quelques paroles alors que le froid gerçait peu à peu les lèvres de la belle.

– Fais court s'il-te-plaît. Je n'ai pas le temps, car ce temps est rongé par la tristesse. Qui es-tu ? Que me veux-tu ? Pourquoi cette bataille de regards totalement inutile ? Tant de questions auxquelles j'aimerais avoir réponse. Est-ce dans tes capacités de répondre, inconnue ? Et n'oublie pas, fais vite, déblatéra-t-elle sur un ton blasé avant de reprendre son souffle puis son discours. Mais c'est paradoxal... J'ai beau ne pas avoir le temps, je le dépense quand même en te parlant. Quelle ironie ! Et dire que cela ne m'enchante pourtant pas, j'en baille déjà.

Après ces paroles philosophiques dignes du niveau d'une personne lambda, Hana fit un pas vers son interlocutrice, puis un second, et encore d'autres jusqu'à sortir de la ruelle et arriver devant l'inconnue. Les regards se croisèrent brièvement. L'air neutre d'Hana ne bougeait pas d'un pouce, comme si que son visage avait été sculpté ainsi dans de la pierre. La belle conservait cette expression la majorité du temps, elle ne s'enflammait pas pour un rien, après tout. La seule chose qu'elle cachait actuellement du mieux qu'elle pouvait, c'était sa curiosité. Que quelqu'un ose l'approcher comme si de rien était, ce n'est pas quelque chose de banal.

– Ah ! Autre question... Sais-tu que je pourrais te tendre un coup fourbe, d'une distance aussi faible ? dit-elle, histoire de voir si elle allait réagir comme il le fallait. Le test avait déjà commencé...
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