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| Un samouraï et une fille d'eau | |
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InvitéInvité
| Sujet: Un samouraï et une fille d'eau Dim 21 Oct - 21:18 | |
| La petite pierre caressa délicatement le tranchant de la longue lame. Le regard perdu vers l’horizon, Yukimishi aiguisait paisiblement ses katanas. Le samouraï était assis en équilibre sur un des pylones qui soutenait le quai en bois du port. Il savourait l’instant, c’était la première fois qu’il voyait la mer. Ses poumons pompaient avidement l’air marin comme si cette nouvelle sensation à l’intérieur de son corps lui faisait l’effet d’une drogue. Il ne se lassait pas de respirer tant de pureté, tant de fraicheur. L’étendue de l’océan et les milliers de découvertes qu’il pouvait offrir lui donnaient des frissons d’excitation. Le samouraï ne s’était jamais senti aussi bien pour méditer qu’à cet instant. Le soleil couchant se reflétant sur les fines vagues d’une mer calme était pour lui l’un des plus beaux spectacles que le monde pouvait offrir. Les allées et venues des modestes bateaux de pêche, l’odeur des poissons fraichement arrachés à l’océan, les claquements des codages sur les mats, les fortes et joyeuses paroles de pêcheurs revenant des étendues d’eau les filets pleins, tout ça était nouveau pour Yukimishi. L’activité du port était à la fois simple et fascinante. Il aurait pu rester sur le pylone des semaines entières à contempler ce spectacle si, au-delà du port, l’océan ne l’appelait pas à lui tel un chant de sirène. Il était arrivé au début d’après-midi dans ce modeste village de pêcheurs. Il y était venu pour trouver un bateau qui pourrait l’emmener jusqu’au village de Kiri. Mais la mer l’avait légèrement détourné de sa mission première il était resté toute la journée à la contempler. Seule une nuit d’encre le sortit de sa contemplation. Le samouraï ne voyait pas plus loin que le bout de son nez et était assis au beau milieu de l’eau ne sachant plus vraiment où se trouvait le ponton et comment il pouvait rejoindre la terre ferme. Il posa le pied droit sur le côté, tâtonnant la consistance du sol jusqu’à trouver le ponton de bois. Satisfait, il descendit dessus, mais son pied gauche, lui, ne reposait sur rien. Il eut vingt fois le temps de comprendre ce qui lui arrivait : il était à la limite du ponton et il allait tomber à cause du déséquilibre. Sans difficulté, il se rattrapa avec les mains, mais, faute de chance, il posa l’une d’entre elles sur une algue humide et glissa. Un grand « Plouf » retentit dans la nuit. ~~~~~ Yukimishi grelottait. Il était assis au coin d’un feu de cheminé, une lourde couverture sur le dos. Cette eau était sacrément froide ! Il avait eu de la chance que l’un des pêcheurs qui habitait juste en face du port l’entende et vienne à son secours. L’homme barbu qui devait avoisiner les soixante balais l’avait sorti de l’eau en moins de deux avec un seul de ses bras musclés. Il l’avait ensuite amené dans sa demeure pour confier l’étranger à la garde de sa femme. Celle-ci avait confortablement installé le samouraï et lui avait même gentiment préparé une soupe au poisson bien chaude. Le goût était assez spécial à la première cuillère mais finalement Yukimishi adora. Il ne manqua pas de remercier la maitresse de maison pour tout ce qu’elle faisait pour lui et demanda même à aider pour payer sa dette. La femme refusa simplement, lui ordonnant de sa reposer comme s’il n’était qu’un petit garçon de quatre ans qui ne voulait pas faire sa sieste. Le samouraï obéit. Il attendrait l’aube pour payer sa dette. ~~~~~ Il se réveilla tôt le matin avec le sentiment d’avoir dormit comme un bébé. Malgré la bonne heure, le vieil homme était déjà levé et il prenait son petit déjeuner sur la table de la cuisine. Yukimishi vint le rejoindre en respectant le silence qui régnait dans la maison. Le voyant s‘installer à la table, l’homme barbu alla lui chercher une tasse dans une armoire et la lui remplit de café. Le samouraï le remercia en prenant la tasse brulante entre ses doigts délicats. Tout en buvant, les deux hommes se mirent à discuter chaleureusement. Yukimishi apprit que son hôte s’appelait Torek et qu’il était capitaine d’un voilier de pêche en haute mer. Il répondit aussi à la curiosité de l’homme en lui racontant tous son voyage depuis son pays d’origine. Il lui exprima aussi sont souhait de vouloir faire quelque chose pour rembourser sa dette et son projet de se rendre au village de Kiri. – Par le serpent des mers ! S’était exclamé l’homme. Voilà qui fait notre affaire à tous les deux ! Un de mes moussaillons est tombé malade hier et il ne peut pas naviguer avec moi en ce beau jour et j’avais cruellement besoin de quelqu’un pour le remplacer. Je pense qu’un jeune homme fort et vigoureux comme vous fera parfaitement l’affaire. De plus, nous avons la même destination car j’irai ensuite vendre mes prises au marché du soir du village de Kiri. Yukimishi accepta sur le champ la proposition de Torek. Il avait eu de la chance de tomber sur le pêcheur. – Très bien ! Nous partons dans une demi-heure, allez préparer vos affaires jeune samouraï du pays du fer.Il ne se fit pas prié et alla de suite amasser ses quelques affaires. Yukumishi était plutôt excité : pour la première fois de sa vie il allait naviguer sur l’océan et il allait pêcher. En moins de trente minutes les deux hommes avaient déjà rejoins les trois autres membres d’équipage du Valentina sur le quai. Une fois les présentations faites ils montèrent tous à bord du voilier. Le Valentina était prêt à quitter le port – Yukimishi ! Prenez une rame et placez vous à bâbord ! – À bâbord ?– Oui à bâbord, à gauche quoi !Le samouraï se sentait un peu bête en présence de tous ces marins expérimentés, mais il était heureux d’apprendre et de découvrir de nouvelles choses, même s’il passait pour un enfant de dix ans. Et c’est ainsi que le Valentina quitta le port, voguant sur l’océan. La partie de pêche fut comme un nouveau jeu pour Yukimishi. Il fallait aller à bâbord, à tribord, à la proue ou à la poupe pour tirer sur tel ou tel cordage, le serrer avec tel au tel nœud. Le plus excitant était la relevé des filets : il fallait tirer et tirer encore plus sur de lourds cordages pour les remonter en enfin découvrir le fruit de ses efforts. Le travail était épuisant mais il forgeait un véritable esprit d’équipe, chose que le samouraï appréciait particulièrement. Torek était fier d’avoir un tel homme sur le pont, car il faut le dire, Yukimishi est plutôt fort. Ce jeu dura toute la journée et quand le soir vint, que le soleil commençait à descendre à l’horizon, le grand port de Kiri apparu devant eux. Le samouraï était déçu car cela annonçait la fin de leur partie de pêche, mais il se consola en pensant à toutes les choses qu’il pourrait découvrir dans un village aussi dynamique. Le Valentina accosta sur un petit ponton de bois semblable à celui qui avait valu une belle chute à Yukimishi. Les hommes descendirent, portant de lourds paniers de poisson sur leur dos. Torek installa un étalage sur le quai principal où des dizaines d’autres pêcheurs faisaient de même. C’était le grand marché du soir au village de Kiri. Après avoir transporté quatre paniers et qu’il ne reste plus un seul poisson à bord du Valentina, le samouraï fit ses adieux à l’équipage et à son capitaine. – Et n’oubliez pas de dire à votre femme que sa soupe de poisson était succulente.– Je n’y manquerait pas jeune mousse. Bon voyage et puisse les vents gonfler votre voile.C’est sur ces mots que Yukimishi le laissa pour partir explorer la ville. Il traversa le marché, se laissant emporter par l’humeur de la foule et les cris des pêcheurs qui clamaient haut et fort « Il est bon, il est frai mon poisson ! ». Il aimait l’ambiance qui régnait sur le marché de Kiri mais il était un peu fatigué. Ainsi préféra-t-il s’éclipser pour trouver des rues plus calmes. En quittant le port il croisa un peintre. Sur son tableau on pouvait voir le marché de Kiri inondé par la foule ainsi que le soleil couchant qui se reflétait sur l’eau en arrière plan. – C’est très joli.– Merci. Répondit simplement l’homme. Puis Yukimishi continua son chemin s’écartant toujours un peu plus du marché, se laissant guider par le hasard sans craindre de se perdre. Il croisa quelques personnes dans les rues mais la plupart des habitants devait être sur le quai. À cette heure-ci les commerces commençaient à fermer sous son nez et le samouraï commença à s’inquiéter de comment il allait dormir car il n’avait aucune envie de quitter le village pour camper. Peut-être qu’en faisant mine de tomber à l’eau une seconde fois il trouverait encore une personne généreuse qui l’accueillerait chez elle pensa-t-il avec amusement. Il avait souri de sa bêtise. Mais sa véritable bêtise fut de ne pas avoir fait attention. Il venait de sourire à une jeune femme aux longs cheveux bleus. Le samouraï s’excusa, un peu gêné. |
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| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Ven 26 Oct - 20:32 | |
| Misuzu s'étira le plus qu'elle le put, faisant craquer ses articulations au passage. Elle soupira, elle avait mal au dos à force de rester accroupi à cueillir des plantes médicinal. En cette agréable journée dont le ciel azuré était dégagé, son doux sensei lui avait demandé d'aller cueillir des herbes à sa place. Misuzu étouffa un juron dans sa gorge, elle qui voulait profiter de son jour de congé, elle avait été incapable de dire non à celui qui lui avait sauvé la vie. Elle pris sa gourde et but quelques gorgés avant de reprendre son travail.
La journée avait si bien commencer. Elle était rentrée de mission hier et elle avait prévue de flemmarder dans un bon bain chaud toute la journée, mais Atari-sensei avait surgit comme une fleur. Misuzu avoua qu'elle n'enviait pas son maitre, celui-ci était responsable de l'hôpital de Kiri et n'avait pas une minute à lui. La kunoishi se demandait parfois comment faisait-il pour tenir toute la journée à courir comme un fou, à sauver des vies, à en perdre d'autre. Elle se demandait également si les missions lui manquaient. Le médecin avait été autrefois un ANBU médical reconnue et il fut un honneur pour la jeune femme de l'avoir eu comme tuteur et comme maitre.
Le soleil tout doucement se coucha et avec lui les oiseaux chanteurs. Misuzu fut heureuse de le voir mourir, cela signifiait que la récolte était finie, elle se leva, pris son panier en osier plein de plantes dont l'odeur douce viens chatouillé avec délice les narines de la jeune femme et se dirigea vers les quartiers résidentiels où Ni devrait récupérer ses plantes. Le vent viens lécher avec délicatesse les jambes nues de Misuzu, le haut de son corps étant couvert d'une traditionnelle grande chemise lui arrivant mi-cuisse et des chaussures à ses pieds pour ne pas se blesser. Plus elle avançait, plus le vent marin venait lui caresser les cheveux avec une délicatesse que certains ne connaissent pas. Elle avait grandi près de la mer, elle était née à ses portes, elle avait faillit mourir de ses mains, pourtant elle l'aimait. En regardant vers l'horizon, elle pouvait la voir refléter le soleil rouge et ses rayons apaisant.
Même si elle avait travaillé toute la journée, Misuzu se dit qu'elle repasserait bien une journée comme celle-ci. Personne n'était venue lui chercher des ennuis, elle avait aidé quelqu'un qui lui était cher et surtout elle avait pu profiter du soleil. Elle laissa ses jambes la portée vers ce quartier qu'elle connaissait par coeur, le quartier qui lui avait offert les plus belles années de sa vie, pour le moment tout du moins. Les familles devaient être au marché à cette heure-ci, car le port de Kiri accueillait sans cesse (bien qu'avec plus de prudence la nuit) des bateaux devant d'un peu partout dans le monde. Misuzu se dit qu'il faudrait qu'elle y fasse un tour prochainement.
Alors qu'elle marchait tranquillement, elle vit sur son chemin un jeune homme à l'allure sage et plutôt dans les nuages. Misuzu qui n'avait pas l'intention de se décaler pour un homme continua sa route, soit tout droit. Bien heureusement, avant que les deux jeunes entre en collision, ils s'arrêtèrent. Ce jeune homme pour le moins étrange, venait de faire un merveilleux sourire à la kunoishi et se rendant compte de son geste, il s'excusa. Misuzu ne cacha pas son étonnement. " Il est idiot ou quoi ? ", c'est ce qu'elle pensa dans l'instant.
- Tu es idiot ma parole ! Pourquoi t'excuses-tu pour un sourire ?! - elle soupira et exaspéré - Où va le monde si on s'excuse pour si peu, bientôt je devrai m'excuser d'aider les gens.
Misuzu n'a jamais été une fille douce, certes vantarde par moment, mais cela elle le doit à sa famille du coté de sa mère, mais surtout autoritaire, cet homme avait beau avoir l'air sage et bien plus vieux qu'elle, elle pensait avoir au moins 10 ans de plus que lui. Triste erreur.
- Ne soit pas idiot et sourit au gens, cela fait toujours plaisir.
Sur ses mots, elle avança vers lui et le poussa du bras qui ne portait pas le panier emplie de plantes médicinal. |
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| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Dim 28 Oct - 23:44 | |
| – Tu es idiot ma parole ! Pourquoi t'excuses-tu pour un sourire ?! Dit la jeune femme d’un air exaspéré. Où va le monde si on s'excuse pour si peu, bientôt je devrai m'excuser d'aider les gens. Ne soit pas idiot et sourit aux gens, cela fait toujours plaisir.
Sans prévenir, la voix forte et presque autoritaire de la jeune femme avait rompu le silence de la rue. Yukimishi aurait presque pu sursauter si sa paix intérieure n’était pas plus forte que ce trouble soudain. Bien que ne montrant aucun signe de réaction particulière, il écouta avec intérêt tout le petit discours de la fille aux cheveux bleus. Il trouva fort amusant qu’elle se permette de lui faire là morale à lui, mais il ne niait pas qu’elle avait parfaitement raison. Il la laissa même le pousser de ses mains délicates, comme si elle le dégageait de la route pour pouvoir continuer son chemin en paix. Mais il ne voulait pas en rester là. Il n‘allait pas la laisser filer ainsi sans répliquer. Tout en douceur, il se permit enfin à réagir.
En un éclair il attrapa la fine main de la jeune femme dans la sienne. Son geste fut vif, rapide, mais il n’en fut pas moins doux et pacifique. Il la serra sans fermeté afin qu’elle puisse se dégager comme bon lui semble. Puis il se mit à rire doucement, un petit rire privé, rien que pour eux deux.
– Je constate que les femmes de ce village ont du caractère à revendre. Cela ne me déplait pas, loin de là, mais cela m’amuse de voir une si jeune femme venant à peine de sortir de l’adolescence se permettre de me faire la morale avec tant d’assurance. Il lui fit un autre sourire semblable au précédent. Et le pire dans toute cette histoire est qu’elle a parfaitement raison.
Il enleva délicatement la petite main qui reposait sur son kimono et la laissa libre de retourner sous le contrôle de sa propriétaire.
– Je suis d’accord avec toi. Le sourire est bon, nous ne devrions pas le retenir, quel que soit la personne à qui il est destiné. Il apporte le meilleur chez les gens et il a le pouvoir d’empêcher de nombreux conflits ou de lier de belles amitiés. Excuse moi de t’avoir pris pour une idiote. Je me suis comporté comme avec la plupart des gens alors que tu méritais une tout autre attention de ma part. Tu sais ces gens qui ne comprennent pas ce genre d’acte, qui voient toujours une ombre derrière la lumière, qui peuvent penser que le sourire d’un étranger cache systématiquement une idée sournoise. Je m’excuse donc de m’être excusé. Et je suis ravi d’avoir fait la rencontre d’une personne pas comme les autres.
– Oh ! J’ai failli oublier de me présenter. Je m’appelle Yukimishi, juste Yukimishi, et je viens d’assez loin : je suis un samouraï du pays du fer.
[dsl c'est court mais je savais pas quoi dire de plus] |
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| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Mar 30 Oct - 10:27 | |
| Son geste, si rapide et emprisonnant, Misuzu aurait pu très mal le prendre. Mais dans les yeux de cet homme, brillait quelque chose de doux et sage à la fois, son corps n'était pas le seul à faire croire qu'il était un sage venue de loin, son regard également en disait long sur la paix qui régnait quelque part en lui. Quelque part, dans un endroit si proche et pourtant si inaccessible. Sa main tenant celle de la kunoishi, celle-ci put admiré la différence de taille. La sienne paraissait grande et usée comparée à la sienne, petite et douce. Une main de travailleur comparé à une main de médecin qui se doit être en bon état. Rien qu'en regardant leurs mains, Misuzu pouvait voir deux mondes qui n'avaient rien en commun se rencontrer.
Ses paroles, aussi douce et sage que ses yeux, firent sourire Misuzu. Pas d'un sourire narquois ou moqueur comme on la voyait souvent montré, un sourire doux et heureux, elle appréciait déjà cet homme qui n'était pas comme les autres lui non plus. Il était bien plus sage, bien plus modeste et bien ... bien plus quoi encore ? Il paraissait être tout le contraire de ce que Misuzu détestait. Paraitre est une chose et être en est une autre, mais au fond et pour une fois, Misuzu espérait que les apparences n'étaient pas trompeuse. Si peu d'hommes étaient capables de lui arracher ce sourire joyeux. Il relâcha sa petite main et monologua, sans que jamais l'envie de le faire taire parvins à la kunoishi. Il s'excusa encore une fois, mais elle ne dit rien, finalement il se présenta.
– Oh ! J’ai failli oublier de me présenter. Je m’appelle Yukimishi, juste Yukimishi, et je viens d’assez loin : je suis un samouraï du pays du fer.
Tien dont ! Cette présentation augmenta l'internait de la ninja médecin, un samouraï du pays du fer. On voyait si peu de samouraï de nos jours, car les enfants préféraient être ninja et vivre une vie entière à servir leur pays en créant une multitude de feu d'artifice. Misuzu, elle n'avait pas trop eut le choix, son père la voulait ninja et sa ligné l'avait été avant elle, mais petite elle s'était passionnée pour les épéistes et les samouraï étaient de ses hommes qui passaient leur vie à utiliser un Kenjutsu millénaire et mourraient en atteignant la perfection.
- Quand à moi je me nomme Misuzu Hôsuki, je suis native de ce grand village et je suis une ninja médecin. Je vous souhaite donc la bienvenue à Kiri !
Misuzu bénit le marché en contrebas t'attirer tant de monde, laissant la rue déserte, n'offrant comme seul spectateur de cette jolie rencontre les oiseaux et les chats. La kunoishi se souviens qu'elle devait donner les plantes à Ni rapidement, mais connaissant son sensei, il ne rentrerait pas de la nuit trop occupée à s'occuper de ses patients. Une chance que celui-ci cachait toujours un double des clés. Cela laissait donc tout le temps à la jeune femme aux cheveux bleus de parler avec Yukimishi et d'en apprendre plus sur ce samouraï venu de loin.
- Dite moi samouraï, quel bon vent vous amène à Kiri ? |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Mar 30 Oct - 12:22 | |
| La petite femme aux cheveux bleus regardait maintenant le samouraï d’un tout autre regard. Yukimishi se permit de penser qu’elle l’appréciait. Le ton qu’elle prit quand elle lui répondit certifia ses croyances.
– Quant à moi je me nomme Misuzu Hôsuki, je suis native de ce grand village et je suis une ninja médecin. Je vous souhaite donc la bienvenue à Kiri !
C’était la première fois qu’il rencontrait une ninja médecin. Bien sûr lors de son passage à Kumo il avait pu faire connaissances avec quelques shinobis maitrisant l’irou jutsu mais ils étaient plus ninjas infirmiers que ninja médecin, mais ils avaient quand même impressionné le samouraï avec leurs prouesses médicales. Cette demoiselle devait être au moins trois fois meilleures qu’eux. Yukimishi avait presque envie de s’incliner devant elle. Il respectait beaucoup ceux qui maitrisaient les techniques de soins. Des gens capables de contrôler leur chakra avec une précision absolue. Pour le samouraï cela semblait impossible, lui qui était incapable de malaxer le moindre chakra. Et puis même s’il en aurait l’occasion il se l’interdirait. Il deviendrait trop puissant et cela déséquilibrerait les rapports de puissances entre pays. Surtout que sa patrie est sensée rester la plus neutre possible.
– Dite moi samouraï, quel bon vent vous amène à Kiri ?
Yukimishi sourit discrètement. Cette question allait l’amener à un long monologue, mais cela lui faisait plaisir de parler de son voyage et de son but à cette personne.
– Rien d’autre qu’une folle envie de nouveauté. J’ai vécu plus de vingt ans dans mon pays natale sans jamais voir d’autres paysages, rencontrer de nouvelles personnes ou découvrir des cultures différentes. Cette monotonie m’ennuyait profondément et c’est ainsi que j’ai créé mon but. Je voulais parcourir les pays ninja, les découvrir, rencontrer leurs habitants et partager leur culture avec eux, mais par-dessus tout, je voulais calmer les tensions qui règnent parmi vos villages. Les ninja se font tellement la guerre que ça en est navrant. Mais ce n’est pas forcément votre faute. Le problème vient de certains individus qui se laissent trop facilement emportés par leur rage ou alors qui sont tout simplement mauvais. Je parcours donc les pays en les aidant à trouver une paix intérieure. La tâche est loin d’être simple, mais je garde espoir pour chacun d’entre eux. Je pense que même le pire des démons peut prendre conscience de ce qu’il est et travailler pour trouver en lui ce qui est bon. Il peut devenir un ange aussi pur que vous. Bien sûr les échecs ne sont pas exclus, c’est pour cela que j’ai mes deux katanas, car un homme fou qui se sent oppressé par quelqu’un qui tente de le raisonner devient facilement très violent. Je suis parfois obligé de juger par moi-même et de décider s’il a le droit ou non de vivre. Je sais que je n’en ai pas le droit, mais il fait savoir agir en dehors des limites dans l’intérêt de chacun. Excuse moi je m’égare quelque peu. Donc reprenons. Je suis donc parti de mon pays natale avec l’accord de mon maître, qui est aussi un ami. J’ai traversé les montagnes pour aller visiter le pays de la foudre. Là bas j’ai pu faire l’heureuse connaissance du Raikage, une personne fort sage et agréable. Mais nous avons aussi tous les deux rencontré un homme malveillant qui tenta de nous tuer. Je ne suis point parvenu à le raisonner et il a faillit nous tuer. Mis à part cette mauvaise rencontre les mois que j’ai passé en compagnie des villages de Kumo furent agréables. Nous pûmes apprendre un tas de choses les uns des autres. Je pense même avoir réussi à laisser une part de bonté là bas. Cela m’étonnerait qu’un pays est à faire à une guerre avec Kumo de si tôt. Leur pacifisme est remarquable. C’est donc après plusieurs mois passé en leur compagnie que je les ai quittés pour un nouveau voyage : le pays de l’eau. Je me suis rendu dans un petit village de pêcheur au sud de Kumo où j’ai pu trouver un capitaine fort agréable qui a bien voulu me déposer au port de Kiri. J’ai accosté et je suis parti me promener dans les rues et voilà où j’en suis : en train de discuter avec une jolie petite ninja médecin de Kiri.
Il lui fit un large sourire qui resplendissait la bonne humeur et la joie de vivre.
– Et j’espère pour toi que tu n’as pas des envies meurtrières ou malsaines sinon tu vas avoir droit à un autre monologue au moins trois fois plus long et ennuyant. Dit-il sur le ton de la rigolade. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Mer 31 Oct - 20:24 | |
| C'est avec une rare passion que Misuzu écouta l'histoire du samouraï. Elle but littéralement ses paroles qui sortaient de sa bouche comme un torrent qui se jette dans la mer. Les idées de ce voyageur lui plurent, elles étaient comme des rêves d'enfant et même si elle trouvait Yukimishi sage, elle avait l'impression de voir un enfant. Ses rêves utopiques, cela faisait des années qu'elle n'y croyait plus, la guerre avait ravager les siens et pourtant elle avait laissé des monstres, comme son père, en vie. Pourtant, elle voulu croire tout ce qu'il racontait, que Kumo était un village pacifiste, qu'il avait réussi à faire naitre une idée d'amour et de paix dans ce grand pays qui avait eu jadis en sa possession Hachibi.
Ce jeune homme en plus de l'attendrir quelque peu, l'amusait beaucoup. D'autant plus qu'il glissait depuis de début, d'élégante petite phrase qui flattait l'égo de la médecin. Ses petites plaisanteries, flatteries et sa bonne humeur accentuait à chaque instant le sourire de Misuzu au point qu'elle commençait à voir mal aux joues.
– Et j’espère pour toi que tu n’as pas des envies meurtrières ou malsaines sinon tu vas avoir droit à un autre monologue au moins trois fois plus long et ennuyant. Dit-il sur le ton de la rigolade. - Vous savez racontez les histoires, cela ne me dérangerait pas - sourit-elle - Mais franchement, tu crois que je suis une vilaine personne ? Moi la médecin ? - elle lui dira la langue - J'avoue avoir plus d'une fois eu envie de tuer quelques un de mes patients, mais ce n'est pas pour cela que je suis devenir ninja médecin.
Le vent soufra légèrement, une petite brise rafraichissante se dirigeant vers le marché. Ce vent frais lécha avec délice chaque centimètre de peau présente sur les jambes nues de la kunoishi, ses jambes changèrent d'apparence et prirent une allure de chair de poule, pourtant Misuzu ne montra rien du petit frisson qui la parcourt l'espace d'un instant. Pourtant, cette petite brise lui rappela que la nuit tombait et qu'elle avait toujours les plantes qui avaient tant d'importance aux yeux de son sensei.
- Oh ! Il faut que je dépose ses plantes à un ami, voulez vous m'accompagnez ? - dit-elle en montrant son panier en osiez remplie de plantes verte et de quelques fleurs. - S'il vous plait, votre compagnie m'est fort agréable et rencontré des hommes comme vous est si rare.
Elle lui fit les yeux doux. Ses yeux que les petits chatons fond à une jeune femme au grand coeur quand ils désirent un peu de lait et le samouraï avait tout de cette femme au grand coeur qui leur donnerait du lait. Sauf qu'il était un homme et que Misuzu était plus un poison qu'un chat si on prenait en compte son affinité Suiton. Elle ne tint pas plus de quelques secondes avant de pouffer de rire.
- Rah, j'arrive pas à gardez mon sérieux face à vous. Vous rayonnez d'une joie de vivre qui est contagieuse ma parole !
C'est vrai qu'à coté d'un tel homme idéaliste, Misuzu avait rapidement l'impression à paraitre idiote. Cela pouvait toucher son honneur et la mettre en colère avec une immense envie de vengeance, pourtant elle n'arrivait pas à se fâcher. Le samouraï l'avait tous simplement convaincue du bienfait de la paix de sa présence. Enfin, pour la kunoishi, temps que Yukimishi était présent non loin d'elle, la guerre ne servait à rien, pourtant elle savait que dès qu'il sent irait la violence et la haine se remontrerait dans l'instant et elle devrait reprendre son travail de salvateur des malades et des blessés, petit ange gardien toujours présent pour sauver les vies qu'on mettait entre ses mains douces comme une jeune fleur. Pourquoi le monde était-il aussi dangereux ? Quel intérêt à se battre ? Voilà qu'elle doutait et qu'elle se méfiait de la raison de tous ses combats et ça, c'était très mauvais pour elle. |
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| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Jeu 1 Nov - 21:41 | |
| – Vous savez raconter les histoires, cela ne me dérangerait pas - sourit-elle - Mais franchement, tu crois que je suis une vilaine personne ? Moi la médecin ? - elle lui tira la langue - J'avoue avoir plus d'une fois eu envie de tuer quelques un de mes patients, mais ce n'est pas pour cela que je suis devenue ninja médecin.
Yukimishi fut pris d’une folle envie de rire. Misuzu l’amusait beaucoup. Il ne se souvenait pas avoir jamais rencontré quelqu’un d’aussi… il ne savait pas comment la qualifier mais il l’adorait déjà. À la fois gentille, joyeuse, flatteuse, moqueuse et possédant un caractère presque extravagant. Une personne vraiment pas comme les autres, exactement celle que le samouraï attendait de rencontrer depuis le début de son voyage. Elle exagérait le moindre de ses gestes, le moindre de ses mots jusqu’à se transformer elle-même en une pièce de théâtre à rebondissement. Cette petite médecin était vraiment une personne fort agréable à fréquenter avec qui on ne risquait pas d’oublier à quel point la vie peut être belle. Il était rare que Yukimishi éprouve tant d’admiration pour une personne. Seul le Raikage, son maître et son père qu’il n’a pas connu ont eu droit au même privilège. Mais il était peut-être trop tôt pour la juger. Le samouraï préféra attendre de la connaitre un peu plus avant de se permettre de l’admirer totalement pour la petite boule toute pleine de choses bonnes et joyeuses qu’elle représentait.
– Oh ! Il faut que je dépose ses plantes à un ami, voulez vous m'accompagnez ? - dit-elle en montrant son panier en osiez remplie de plantes vertes et de quelques fleurs. - S'il vous plait, votre compagnie m'est fort agréable et rencontrer des hommes comme vous est si rare.
Juste après ces quelques mots la petite ninja se mit à faire les plus beaux yeux doux du monde. Yukimishi aurait pu se noyer dans ces grands yeux bleus étincelant aussi facilement que dans le port de la veille. Les flatteries de Misuzu ajoutées à son regard de chaton battu exagéré firent leur effet. Le samouraï ne put retenir son rire. Un vrai rire sincère qu’il partagea bientôt avec la médecin. Voilà à peine dix minutes qu’ils s’étaient rencontrés et ils étaient déjà en train de rire franchement dans les rues déserte d’un village comme de bons vieux amis. Yukimishi en avait presque la larme à l’œil à force de rire, mais surtout parce qu’il trouvait tout simplement magnifique que deux parfaits inconnus puissent s’entendre aussi bien et partager de tels moments de joie en se connaissant si peu l’un l’autre. Si seulement les pays ninja pouvaient faire pareil au lieu de déclarer des guerres avec tant de facilité.
Au bout d’un petit moment, les rires commencèrent enfin à se calmer
- Rah, j'arrive pas à gardez mon sérieux face à vous. Vous rayonnez d'une joie de vivre qui est contagieuse ma parole.
Yukimishi fut étonné qu’elle lui dise ça à lui.
– Moi ? Non je ne suis pas d’accord. Je suis peut-être de nature optimiste mais c’est vous qui rayonnez. Vous êtes rieuse, moqueuse, vous donnez l’impression de croquer la vie à comme si c’était une délicieuse tarte aux fraises, en espérant que vous aimez les fraises. C’est votre joie qui est contagieuse, la preuve est que je n’ai pas l’habitude de rire comme ça avec tout le monde. Allez, arrêtez de dire de bêtises et allons déposer ces plantes chez votre ami.
Il lui fit un autre sourire et pris délicatement le panier des mains de la jeune femme.
– Je vais vous porter ça. J’aurais l’air de quoi moi si on me voyait en votre compagnie les mains libre et que vous seriez en train de porter ce lourd fardeau ? Il s’apprêta à partir livrer le panier quand une question vint le titiller. Il se retourna vers Misuzu et lui montra une ruelle.
– Heu… c’est par là ? |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Ven 16 Nov - 20:50 | |
| Elle rit. Elle lui dit que, oui, le chemin est le bon et alors ils marchèrent. Ils marchèrent ce qui parue être une éternité dans ses rues vides, dans ses rues où seuls les chats s'amusaient à sauter de toit de maison en toit de maison. Les félidés sautaient habilement, tel des fantômes, des esprits qui fuyaient l'ennui des tombes pour jouer avec les plaisirs de la vie, ses monstres recouvert de l'obscurité se jouait de la lumière des lampadaires humains, maintenant allumé, comme des entités inhumaine capable des pires sortilèges, mais Yukimishi et Misuzu ne les virent pas trop occuper à rire de leurs dires, ils ne se doutaient pas que les yeux jaunes les observaient avec curiosité avant de reprendre leurs courses endiablé vers le fin fond de la nuit.
A un moment, Misuzu tourna à droite, droit vers une petite maison placer là, entre deux maisons beaucoup plus grande, tel une petite cerise tomber dans un panier de pommes. La kunoishi s'arrêta au milieu de l'allée, droite comme un I, le regard fier et attendrit devant cette petite maison qui lui avait offert les plus beaux moment de sa vie. Elle souriait déjà, mais, ce sourire se fit un peu plus nostalgique, en parfait accord avec la petite brise de vent qui vient à souffler comme par enchantement et viens légèrement soulever les longues mèches bleues ciel de la jeune femme.
- Je ne t'ai pas dit, mon ami fut mon tueur et maitre, c'est chez lui que j'ai passer une bonne parti de mon enfance et c'est surement mon plus grand ami. - Dit Misuzu en quittant sa nostalgie pour retrouver ce doux sourire dont elle était parue depuis quelle avait rencontré le samourai.
Elle porta deux des doigts de sa fine main à sa bouche puis, émit un long sifflement qui s'éleva dans la nuit. Peu après, des yeux jaunes démoniaque sortirent de l'obscurité, sautant de toit en toit, ses yeux jaunes furent prolonger par un corps effilé, souple et musclé. Le monstre pris son élan et sauta. Il sauta du toit et son long corps que les ninjas avaient fut long et fin se fit plus petit et recroquevillé et quand ses pattes touchèrent le sol, à la lumière de la lampe qui éclairai l'entrée de la maison, il atterrie avec souplesse et sans aucun dommage. Le petit monstre se releva avec grâce et dignité, se dressa de fier de sa petite taille et des tâches noires et blanches qui parcourraient son corps. L'une d'elle, minuscule, se trouvait sur l'une de ses babines tel une mouche élégante si distinguait l'animal de ses semblables par une certaine coquetterie. C'est alors que le petit être salua celle qui l'avait appelé d'un doux miaulement amical.
- Bonjour Camélia ! - La chatte bicolore répondit d'un bref "miaou" avant de courir se frotter contre les jambes de Misuzu. Celle-ci se mit à genoux, caressa la chatte qui se mit ronronner très fort et, portant sa main libre au collier de Camélia lui retira une petite clé - Oui, ma belle je viens t'ouvrir. Ni, c'est ne nom de mon ami, fait confiance à sa chatte ici présente pour garder la clé de chez lui. Elle est très mauvaise et farouche avec les gens qu'elle ne connait pas et ne viens que quand je ou Ni siffle.
Elle se redressa et se dirigea vers la porte, la chatte sur ses talons. Celle-ci, ne pris pas le temps, ni la peine, de jeter son habituel mauvais regard vers Yukimishi, trop occuper par la porte et l'appelle de sa gamelle à l'intérieur. Le "clic" distinctif de la serrure fit se dresser la chatte bicolore sur ses pattes arrières et elle s'appuya sur celle-ci pour la pousser et entré en première à l'intérieur de cette maison, aussi noir que l'extérieur. Misuzu poussa la porte, mais on ne pouvait voir à plus de quelques mètres, elle fit un pas à l'intérieur, puis se retourna vers Yukimishi.
- Entre, je t'en prit. |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Dim 18 Nov - 13:15 | |
| – Entre, je t'en prit.
Bien qu’un peu gêné d’entrer dans la maison du maitre de Misuzu sans l’autorisation de l’homme en question, Yukimishi se plia à l’invitation de la jeune médecin et pénétra dans la demeure avec elle. La petite porte d’entrée se referma délicatement derrière lui et les lumières de la coquette habitation lui révélèrent la beauté des lieux. La demeure n’était pas très grande, mais elle n’en était pas moins accueillante et curieuse pour le Samouraï. C’était la première fois qu’il voyait l’intérieur d’une maison du village de Kiri. La différence avec Kumo n’était pas frappante, mais il y avait tout de même des divergences concernant les choix décoratifs. L’ambiance de couleurs était dans des tons plus froids et les décorations plus sobres. Mais cette sobriété traduisait une parfaite harmonie entre chaque éléments. Aucun n’était en trop et aucun ne manquait. Yukimishi en déduit que le maitre de Misuzu devait être un homme équilibré et simple, loin de l’extravagance apparente de la ninja.
– Reste pas planté devant l’entrée, viens !
C’est vrai qui n’avait pas osé bouger depuis qu’il avait pénétré dans la demeure, de peur que chacun de ses pas soit une offense à l’homme qui ne l’avait pas invité chez lui. Exaspérée par la retenue du Samouraï, Misuzu lui agrippa le poignet avec fermeté et le traîna dans une pièce adjacente. Ils arrivèrent dans une petite cuisine tout aussi simple que le reste de la maison. Suivant les indications de sa nouvelle amie, il déposa le panier sur la petite table en bois. Yukimishi sourit lorsqu’il vit la jeune médecin se mettre sur la pointe des pieds pour attraper de la verrerie dans un petit placard.
– Je suppose que tu ne diras pas non à un petit rafraichissement ?
– En effet cela me ferait le plus grand bien.
Mizusu déposa deux verres sur la table et sortit une bouteille de dessous l’évier à vaisselle. Elle remplit généreusement les deux petits récipients et en tendit un au samouraï. Yukimishi hésita un instant. Elle venait de lui servir de l’eau ou de l’alcool ? Si c’était de l’alcool elle n’y était pas allée de main morte. – Ne t’inquiète pas ce n’est que de l’eau. Lui répondit Misuzu comme si elle avait lu dans ses pensées.
Rassuré, Yukumishi commença à boire en compagnie de sa nouvelle amie. Il se sentait bien ici, mais la réalité le rattrapa rapidement, il devait trouver un endroit pour passer la nuit.
– Dis moi Misuzu, tu ne connaitrais pas une auberge sympa dans le coin ? Je viens juste d’arriver et je suis un peu perdu dans ce village. Il faudrait aussi que le gérant soit assez gentil pour me laisser dormir sans argent et qu’il me permette de le rembourser plus tard.
Mizusu allait lui répondre quand il sursauta. D’un seul coup il se sentait stupide et honteux, il avait oublié qu’il avait encore ses katanas dans le dos.
– Oh excuse moi ! En oubliant ma politesse j’ai gardé mes armes avec moi. Yukimishi retira les deux katanas avec leurs fourreaux de son dos. Où dois-je les déposer ? |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Un samouraï et une fille d'eau Mer 12 Déc - 20:06 | |
| Cette maison aux couleurs froides qui l'avait vu grandir une partie de sa vie, la détendirent mieux que personne. Elle but son verre d'eau d'une traite. L'eau coula tel une cascade dans sa fine gorge et lui fit le plus grand bien. Cette maison était comme une berceuse, on ne pouvait que si sentir bien, seul le bruit de Caméllia mangeant ses croquettes troublait la belle mélodie de la respiration des deux êtres humains de la maisonnette.
– Dis moi Misuzu, tu ne connaitrais pas une auberge sympa dans le coin ? Je viens juste d’arriver et je suis un peu perdu dans ce village. Il faudrait aussi que le gérant soit assez gentil pour me laisser dormir sans argent et qu’il me permette de le rembourser plus tard. - il sursauta – Oh excuse moi ! En oubliant ma politesse j’ai gardé mes armes avec moi. Yukimishi retira les deux katanas avec leurs fourreaux de son dos. Où dois-je les déposer ?
Elle qui était dans ses pensées, lui qui avait oublié de poser les armes. Quels enfants stupides sont-ils ! Misuzu pouffa de rire à sa réaction.
- Pose les armes sur la table. - elle prit le panier sur la table et Yukimishi posa ses sabres. Misuzu se dirigea vers l'évier et y vida le panier, puis ouvrit le robinet pour verser de l'eau sur les plantes tout juste cueillit, elle fit tout cela tout en réfléchissant à un moyen d'aider son nouvel ami - Je crois ... Qu'un ami peu t'offrir une chambre. C'est un ancien shinobi retraité que j'ai connue grâce à mon maitre. Il est gentil et généreux, je suis sûre que si je lui demande, il acceptera.
Elle se retourna vers le samouraï, s'appuya contre le rebord de l'évier et croisa les bras sous sa poitrine. C'est la chatte bicolore qui attira son attention, elle monta sur la table, s'assit droite et fier comme une reine sévère qui fusillait les intrus du regard et c'est le pauvre samouraï qui fut sa victime. Camellia balayait l'air de sa queue avec rage, comme l'avait dit Misuzu plutôt cette chatte était mauvaise.
- Camellia, laisse le tranquille !
La chatte râla, mais ne daigna pas bouger de sa place. La kunoishi souffla sur une mèche de cheveux qui tombaient devant ses yeux et senti ses jambes lourdes et fragiles, elle mourrait d'envie de s'asseoir quelque part, pourtant elle ne bougea pas. Elle n'avait pas non plus envie de partir, bien qu'elle n'était pas frileuse, la maison bine chauffé de Ni était préférable par rapport au froid de la nuit, souligner par les vents frais venant de la mer en contrebat. En bref, elle n'avait pas envie de bouger de la petite maison, même si son nid douillet se trouvait non loin.
- Dit-moi Yukimishi, où comptes tu aller après Kiri ? - l'interrogea t-elle - tu m'as parlé de ton passé, mais pas de ce que tu comptes faire dans l'avenir.
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