Fight with blood ! Fight with steel ! Die with honor ! ♪ ♫ [ Kishi Daiki ]

Le jeune homme que j'avais fait venir pour subir un test se trouvait enfin en face de moi. Mon esprit désormais vif à la seconde où il avait apparu dans mon champs de vision, je commençais déjà à l'analysais. Très vite, je remarquais ses cheveux qui avait une teinte de bleu prononcée. En ce qui pouvait concerner ses yeux, il était d'un bleu un plus clair néanmoins, ce n'était pas son apparence physique qui m'importait, c'était plus sa démarche et son état d'esprit. Dans ce domaine là, j'avais bien choisi mon adversaire, il arborait une démarche sur et il n'y avait aucun grain de doute ou d'anxiété sur son jolie visage. Au contraire, même si il semblait le cacher, il paraissait tout aussi excité que moi à l'idée de se battre. Alors que même le combat n'avait pas commencé, je savais déjà que j'allais m'amuser. Laissant tout mes soucis quotidiens de coté, je me tenais prête à une éventuel attaque de sa part.

"Bonjour Mizukage-sama ! Votre rendez-vous ne va pas vous décevoir. Je vais y aller à fond, donc ne vous retenez pas non plus ! Je suppose que si on est aussi loin du village c'est parce que vous avez déjà pris en considération ce détail n'est ce pas ? Vous semblez être arrivée tôt, alors je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps. Allons-y !!! Que le combat commence !!"

Me retenir ? Ce type était un marrant ! Je l'aimais déjà et comme je le pensais, c'est lui qui lança la première pierre signe du début de combat. Il fouilla rapidement dans sa sacoche pour sortir une bombe fumigène qu'il fit éclater quelques secondes après à ses pieds. Ce début de combat était peu commun, cela en disait long sur sa mentalité. Le combat venait à peine de commencer qu'il mettait déjà au point une fine stratégie. Ce qu'il ne savait pas, c'était que ma vue était un de mes sens les plus inutiles. En réalité, la vue avait une barrière physique trop prononcée, il était facile de la duper ou de se voiler face à elle. Dans un combat ma sensorialité était ma plus grande amie et mon plus grand atout. Le shinobi croyant être à l'abri derrière son nuage fit apparaitre deux clones d'une consistances assez douteuses. Ce n'était pas des clones normales, j'en étais certaine. Continuant à sentir ses moindres faits et gestes, les deux clones jaillirent des deux cotés du nuage de fumée blanchâtre. Chacun tenait un kunai prêt à me planter à la moindre occasion. Cependant, malgré cette menace visible, je me concentrais sur le réel ninja qui préparait déjà un troisième clone qui cette fois ci jaillit par le haut. Les 3 clones ne tardèrent pas à me lancer respectivement un kunai suivi par le vrai kishi. Cette stratégie servait à m'évaluer cela en était certain, les 3 kunais voulaient brider mes chances d'esquiver aux maximum et le dernier me visait sans relâche. Ce type voulait savoir de quoi j'étais capable ? Il allait être servit ! Laissant échapper un sourire, j'ordonnais indirectement à mon âme de se changer en puissant gants métalliques. Ces gants étaient d'une taille astronomique mais, ils ne pesaient rien pour celui qui en usait. Portant mes mains en face de moi, j'interceptais le kunai meurtrier qui se mit à ricocher face à ces mains de titane. Je ne fus pas surprise de voir un second kunai caché de quelques secondes derrière le premier. Néanmoins, sa course s’arrêta comme le premier et il se fracassa violemment sur mes mains blindées. La menace réglée, mes gants reprirent la forme de mon épée originelle et mon analyse repris de plus belle.

Ses trois clones m'avait encerclé de façon à former un triangle. C'était ingénieux de sa part, tandis que je réfléchissais à un plan pour me tirer de ce traquenard, le vent se leva et balaya le maigre camouflage du vrai Kishi. En réalité, cela n'était pas à mon avantage, si j'avais pu choisir, j'aurais voulu qu'il se cache encore quelques minutes dans son nuage pour lui faire croire encore qu'il était en sécurité. Les clones se rapprochèrent d'avantages, ce n'était que des simples clones mais, je devais trouver un moyen d'analyser plus amplement ses capacités à mon tour. A vrai dire, cette analyse n'avait duré en réalité que quelques secondes et, peu de temps après l'échec de son attaque, le clone à ma droite se jeta sur moi d'une façon peu commune. Il rampait au sol tel un serpent et je savais pertinemment que j'étais une bonne proie à ses yeux. Faisant éclater un rire bruyant, je me jetais à mon tour sur le clone de droite qui ne restait pas indifférent face à ce comportement. Dans un accès de panique peut être, il se rapprocha de moi pour m'attaquer mais il était d'une lenteur incroyable. Sa lenteur fut sa sentence et je laissais mon épée tranchait sa fausse chaire de part en part le faisant disparaitre quelques fractions de secondes après.

L'assaut stoppé, c'était désormais à moi de m'amuser ! Je composais alors quelques mundras rapide et je levais mes mains au ciel fixant intensivement le vrai Kishi ! Quelques mots sortirent de ma bouche à cet instant :

- Misairu Yougan !

Spoiler:

Ceci fait, j'occupais un certain temps le vrai créateur de cette machinerie. Pouvant me concentrer sur les deux clones qui avaient pris une position défensive. Le premier n'allait pas durer long feu, indirectement je pouvais l'assurer. Positionnant mes deux bras vers l'arrière, je fais jaillir deux sphères de lave dense dans chacune de mes mains. Cette technique avait été une de mes premières techniques et j'avais apprit à la perfectionner au maximum du possible. Ceci fait je les jetais sur le premier clone, celles ci ayant une vitesse relativement rapide, il avait peu de chance de s'échapper de cela :

- Kyuutai no Yoton

Spoiler:

Mes 5 projectiles que j'avais lancé durant ma première offensive perforaient encore le ciel de leurs splendeurs rougeâtres. Ces deux actions s'étant faites en l'espaces d'à peine quelques secondes je pris un certain recule pour voir comment il allait se sortir de ce guêpier. Bien sur il restait encore un clone mais, il était bien trop loin de son lanceur pour l'aider d'une manière ou d'une autre. Et si il venait à m'attaquer, je serais l’accueillir comme il se devait. Comme dans un signe de pur provocation, je sortis une bouteille de saké que je ne tardais pas à la vider en attendant sa prochaine réplique. C'était maintenant à mon tour de juger ses capacités et sa patience.