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 Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu]

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MessageSujet: Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu]   Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu] EmptyLun 2 Juin - 13:21

Atsugi Yuzu s’éternisait dans cette forêt où elle ne cessait de réfléchir pour savoir si elle devait aller à la rencontre de sa sœur ainée. Sa mère venait de mourir et elle était encore sous le choc. Elle avait abandonné, telle une lâche qui ne voulait pas faire face à des responsabilités. Elle n’y était pour rien, certes, mais elle s’en voulait énormément. La petite fille aux cheveux écarlates aurait pu lui venir en aide en allant chercher un médecin dans un village proche et en espérant que ce dernier ne lui vienne en aide gratuitement. Bon, c’était quelque chose de surréaliste, mais pas d’impossible, mais non, elle avait préféré rester à son chevet. Imaginez qu’au moment de revenir à ses côtés, elle serait morte. Sa tristesse aurait été encore plus profonde que celle-ci. Cela faisait des jours qu’elle ne s’était pas lavée, ni nourrie. Elle empestait et son ventre gémissait. Déjà qu’elle n’était pas très épaisse, mais en plus de cela, elle s’était dépensée en courant à toute vitesse sans réfléchir aux conséquences. Elle ne devait pas perdre connaissance dans cette forêt. Si cela arriverait, Atsugi savait très bien qu’elle ne se réveillerait sans doute jamais.

Elle ne devait plus penser au corps de sa mère… Froid et pâle. Les villageois l’avaient sûrement enterrée comme des sauvages. Un trou, le corps dans un sac, et voilà. Pas plus compliqué. Bon, elle ne pouvait pas faire demi-tour pour aller vérifier une telle chose. Elle ne voulait pas revoir le corps. La petite fille aux cheveux écarlates ne se trouvait qu’à quelques mètres des portes du village. Prenant son courage à deux mains, elle sortit de la forêt. Arrivée à la hauteur des portes du village, un des gardes se dressa devant elle. Il la dépassait de trois voir quatre têtes, mais elle ne baissait pas les yeux. Au contraire, elle maintenait le regard et ce dernier semblait mal à l’aise. Se demandant pourquoi ce dernier lui bloquait la route, la réponse à sa question arriva rapidement, comme si l’homme avait lu dans ses pensées :

- Désolé, mais les sauvageonnes ne sont pas acceptées. Nous avons trop de bouches à nourrir, nous ne pouvons pas nous permettre une personne de plus.
- Je suis la sœur de Reiko Yuzu ! Je ne sais pas si vous la connaissez, mais je viens la voir !
- La sœur de notre Mizukage ? Hum… C’est vrai que tu lui ressembles beaucoup… Mais… Bon allez passe, mais je te jure que si tu nous as menti, nous te le ferons regretter à coups de pieds dans le cul.

Elle lâcha un rire ce qui énerva un peu plus le garde, mais qui la laissa quand même passer. Mizukage ? Elle n’en croyait pas ses oreilles. Sa grande sœur était la chef de ce village ? Elle devait être super forte ! Bon, maintenant, fallait qu’elle trouve l’endroit où pouvait bien loger son aînée. C’était le matin. Surement dormait-elle, ou alors, travaillait-elle dans ce bureau ? Optant pour le travail, la petite fille aux cheveux écarlates partit à la rencontre d’une femme qui passait par là en tirant sur ses habits, car elle n’avait pas l’air de l’avoir remarquée. Elle eut le droit à une petite caresse sur sa tête, comme-ci elle était un animal de compagnie. Fronçant les sourcils sous cette « Amicalité » elle demanda :

- Dites, vous serez où se trouve le bureau de la Mizukage s’il vous plaît ?
- Oh, c’est le grand bâtiment au fond de la ville là-bas, montra-t-elle avec le doigt.
- Merci Madame, dit-elle en souriant.

Sans plus attendre, elle se mit à courir à toute vitesse en direction de ce mystérieux « bâtiment ». Une fois à l’entrée, elle pénétra à l’intérieur sans faire trop de bruit pour ne pas être remarquée et chercha des affichages ou étiquettes qui pourraient lui indiquer le chemin à prendre pour se rendre au bureau de sa grande sœur. Cherchant pendant une bonne dizaine de minutes, elle s’arrêta devant une épaisse porte sur laquelle était écrite avec des lettres dorées « Bureau Du Mizukage, Reiko Yuzu. » Posant l’oreille sur le bois, elle entendit quelques bruits. Elle devait sûrement être là ! Frappant à la porte, elle ne prit même pas la peine d’attendre une réponse pour entrer dans la pièce. C’est à ce moment-là que son cœur rata un battement. Devant elle, se tenait une femme magnifique assise à un bureau.

Elle la fixa sans ciller une seule seconde. Elle lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. La ressemblance était affreusement étrange, mais à la fois rassurante. Atsugi était désormais persuadée qu’elle était belle et bien sa grande sœur. S’avançant légèrement sans faire de gestes brusques, elle esquissa un petit sourire. Ses yeux écarlates ne quittèrent pas une seule seconde leur angle de vision qu’était le visage de Reiko. Un petit peu intimidée par cette dernière, elle s’arrêta à quelques mètres de son bureau. Elle n’était pas très propre et ne sentait pas très bon, mais son visage lui, restait le même et elle espérait qu’elle la reconnaîtrait. Déglutissant avec difficulté elle demanda :

- Grande sœur ?
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MessageSujet: Re: Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu]   Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu] EmptyLun 2 Juin - 13:59

La journée avait commencé par un temps plutôt maussade. La pluie n'était pas attendue mais, le soleil semblait ne pas vouloir se montrer à son tour. Ainsi, le temps était d'un gris perceptible mais pas assez prononcé pour que l'on sorte les parapluies. Regardant par la baie vitrée qui séparait l'extérieure de mon bureau, je laissais vagabonder mes pensées aux larges. Les recherches pour Yonbi avaient déjà commencé, nous n'étions pas encore sur à cent pour cent que son apparition soit réelle mais nous nous devions de nous l'assurer. Une telle chose était primordiale pour un village lui permettant d'avoir un impact plus grand aux yeux du reste du monde. Je plaignais cette bête, elle aussi devait avoir une conscience mais, si ce n'était pas Kiri qui la capturait, cela serait sans nul doute quelqu'un d'autre. Et ce quelqu'un d'autre pourrait s'en servir à des fins bien plus cruelles que si ce monstre n'était utilisé que comme arme de dissuasion. Regardant au loin, j'étais persuadée que ce que je faisais n'était pas totalement juste vis à vis de cet être qui n'avait rien demandé, mais je n'en avais pas le choix.

Me redirigeant vers mon bureau, j'examinais la paperasse qui le surplombaient. Celle ci n'avait jamais de fin mais, je commençais peu à peu à m'habituer à cela. Ayant pris une réflexe machinale, celle ci me prenait beaucoup moins de temps au fil des jours. Bien plus dur qu'un entrainement pour apprendre un nouveau jutsu, traiter cette paperasse sans nom était d'une difficulté extrême. Globalement, tous ce passait bien au sein de Kiri, l'économie avait repris de plus belle et les dégâts provoqués par le dernier accident majeur s'étaient réparés après de nombreux efforts. Les villageois avaient tous mis sans exception la main à la patte pour aider du mieux qu'il pouvait le village. Ainsi, ils avaient apporté un soutien non négligeable aux shinobis de Kiri qui pansaient leurs blessures après ce combat acharné. Les transactions commerciales avaient repris de plus belle et les missions commençaient de nouveau à affluer comme si de rien n'était.

M'acharnant face à mon pire ennemi, je pouvais entendre des bruits de pas en face de la porte de mon bureau. N'y prêtant pas attention, je pensais que cela était tout à fais normal. C'était alors que j'entendis cette personne frapper à ma porte, bien avant que je ne puisse répondre, elle entra sans se soucier des politesses. Étonnement cette démarche brutal m'avait fait penser à moi lorsque j'entrais sans gène dans ce bureau qui appartenait autrefois à Ryuku. Baissant mon regard, je fixais la petite chose qui venait d'entrer avec fracas dans mon bureau. Cette petite chose n'était autre qu'une petite fille, ses vêtements étaient boueux et ses cheveux semblaient emplis de saleté. Au fur et à mesure que je la fixais, je trouvais des similitudes assez troublante avec moi. Elle possédait mon visage farouche et mes cheveux de feu. Aussi impressionnant que cela pouvait être, je me surprise de penser que cette fille pouvait être ma sœur. Elle me faisait tellement penser à moi quand j'étais petite. M’apprêtant à lui demander ce qu'elle pouvait bien faire ici, elle parla la première.

- Grande sœur ?

Il ne suffisait pas plus que ces deux mots pour me troubler au plus haut point. L'incompréhension était la plus totale dans ma boite crânienne pourtant remplis par la paperasse il y avait seulement quelques instants. Me levant de ma chaise je me rapprochais d'elle, plus la distance se faisait courte, plus je me disais que cette idée pouvait être vrai. Après tout, elle me ressemblait tellement et son entrée fracassante dans mon bureau signalait qu'elle semblait d'être d'un caractère aussi farouche que moi. Étant en face d'elle, je m’agenouillais pour l'examiner, passant ma main sur sa joue gauche, je la caressais tendrement comme si j'avais fait cela toute ma vie. Décidant de l'examiner au delà qu'avec mes sens habituels, je contemplais son aura. Celle ci était flamboyante tous comme la mienne, je n'en avais pas besoin de plus, l'aura qui émanait d'elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à la mienne. En allant encore plus loin, je pus même voir que son chakra était de type Yoton tout comme moi. Revenant à la réalité en arrêtant ce cours instants d'analyse, je la pris dans mes bras et je la serrais tendrement. J'avais beaucoup de chose à apprendre d'elle, surtout sur l'histoire de ma mère que je n'avais pas pu suivre durant mon enfance. Avec un certain trouble et une omniprésence d'amour, je lui parlais de ma voix claire :

- Petite sœur... Ces mots étaient les seules que je pouvais sortir pour l'instant sous peine de céder à la joie. Reprenant mon souffle, je continuais ma phrase.

- Raconte moi, raconte moi tous sur toi. Ne t'inquiète pas, désormais je ferais en sorte de prendre soin de toi.

Moi qui pensais avoir perdu toute famille, voilà qu'une petite sœur frappait à ma porte. Bien décidée à en apprendre d’avantage sur elle, je voulais rattraper le temps que je n'avais pas pu vivre avec elle. Il ne faisait aucun doute, c'était belle et bien ma petite sœur. Prenant une chaise, je l'invitais à s'assoir pour qu'elle puisse me raconter sa vie confortablement. Regardant ses vêtements, je demandais à ce qu'on lui prépare un bain et qu'on en lui apporte d'autres.
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MessageSujet: Re: Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu]   Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu] EmptyLun 2 Juin - 14:51

Le regard d’Atsugi était perdue dans celui de la femme qui se tenait devant elle. Elle… Elle semblait intimidée par cette Mizukage aux cheveux écarlates, tout comme elle. C’était la première fois qu’une personne lui faisait un tel effet. Était-ce un signe ? Un signe pour lui montrer qu’elle faisait partie de sa famille ? Un signe pour lui faire comprendre qu’elle était bel et bien sa sœur ainée ? Alors que quelques mots venaient de sortir de la bouche de la cadette, elle remarqua un changement d’attitude chez Reiko. Elle semblait troublée par ce qu’elle venait de lui dire. Avait-elle eu, tout comme elle, l’impression de la connaître depuis toujours ? Comme-ci leurs esprits étaient liés par quelque chose d’indescriptible ? Non, ce n’était pas possible… Enfin, elle n’en n’était pas sûre et ne pouvait affirmer une telle chose. Ne voulant pas se tromper, elle resta là, sans bouger, attendant une seconde réaction chez cette mystérieuse femme. Enfin, son cœur s’emballa une nouvelle fois. Cette grande personne se leva et commença à marcher en direction d’Atsugi qui ne bougeait pas.

Plus la distance entre elles se faisait courte, plus la petite fille semblait être en sécurité avec elle. Une étrange sensation en elle lui fit comprendre qu’elle n’avait rien à craindre. Enfin, vient le moment ou leurs visages se firent face. La Mizukage s’était agenouillée juste devant Atsugi qui ouvrit la bouche avant de la refermer ne sachant quoi dire. Elle restait troublée par tout ce qui était en train de se dérouler. Elle n’était qu’une enfant et ne connaissait pas tout de la vie. Elle frissonna légèrement lorsque l’une des mains de Reiko frôla son visage. La sensation était agréable et chaude. Comme-ci un feu régnait à l’intérieur d’elle. Comme-ci elle possédait le même talent héréditaire qu’elle. Comme-ci elle se voyait dix ans plus tard. Un visage empli de dignité, de fierté et de gentillesse. Elle n’osa pas la toucher à cause de ses mains sales. Ne voulant pas salir un aussi beau visage, elle resta là, ahurie, contemplant sa sœur aînée jusqu’à ce qu’un vrai contact se produise.

La Mizukage enlaça Atsugi qui ferma les yeux au même moment avant de la serrer à son tour, respirant son doux parfum. Avec ce touché minime, avait-elle devinée qui la petite fille aux cheveux écarlates était réellement ? Était-ce possible une telle chose ? Venant d’une Kunoichi d’un si grand niveau, sûrement… La cadette semblait si heureuse aux côtés de son aînée, mais elle n’avait pas encore révélée le drame qui était arrivé il y a quelques jours de cela… Son cœur rata de nouveau un battement lorsqu’elle entendit ces simples, mais efficaces mots « Petite sœur ». Son étreinte ne se relâcha pourtant pas, elle voulait rester dans cette position le plus longtemps possible. Rapprochant ses lèvres de l’oreille de Reiko, elle murmura une nouvelle fois « Grande sœur… »

Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. L’étreinte se desserrai petit à petit. Rouvrant les yeux tout doucement, elle reprit son sourire en fixant de nouveau les pupilles de la femme en face d’elle. Tout lui raconter sur elle ? Prendre soin d’elle ? Elles étaient donc sûres toutes les deux. Elles étaient « belles » et bien, des sœurs. Cela pouvait se ressentir facilement. Trop facilement… S’installant sur la chaise que lui tendait son aînée, elle espérait ne pas trop la déranger pendant son travail. Préparer un bain pour elle ? Est-ce vraiment nécessaire ? S’il y a bien une chose qu’elle aimerait pour le moment, c’était de la nourriture, car son ventre gargouillait méchamment, mais elle préférait attendre un petit peu pour lui demander. Elle allait d’abord tout lui raconter sur sa vie. Tout ce qui s’était passé depuis qu’elle était née, jusqu’à ce que… Leur mère ne décède à cause d’une pneumonie. Ne baissant pas les yeux, car elle était digne et fière, elle aussi, elle entreprit son récit :

- Je suis née il y a neuf ans, je vais bientôt en avoir dix. A ce que j’ai comprise, maman est partie de Kiri, car elle était soupçonnée de posséder des informations compromettantes de Kiri et d’autres choses, mais elle n’a pas voulue m’en dire plus. Elle m’a tout apprise de ce monde. Elle m’a aussi enseignée notre talent héréditaire qu’est le Yoton. Elle m’a éduquée l’art du combat. C’était une vraie mère. C’était la meilleure qui puisse exister. Elle me faisait toujours passer en première. Nourriture, soin, bonheur… Nous vivions dans un petit village pauvre qui subsiste avec le peu de récolte qu’ils ont. C’est un travail épuisant, fatiguant, mais entraînant ! A vrai dire, nous étions là-bas et je n’avais pas connaissance de ton existence jusqu’à ce que…

Elle s'arrêta quelques secondes, cela était assez difficile à dire si facilement. Prenant une grande inspiration, elle répondit sans ciller des yeux. Elle avait assez pleuré pour ça ! Désormais, elle devait aller de l’avant et ne plus penser à cet événement, mais elle devait quand même, tout lui raconter.

- Jusqu’à ce qu’elle attrape une pneumonie… Le village est pauvre et ils n’ont aucun médecin. Nous n’avions pas d’argent pour la soigner et encore moins pour faire venir un médecin d’un autre village. Elle est… Elle est décédée il y a quelques jours et m’a annoncée ton existence sur son lit de mort. Si elle ne m’a rien racontée depuis mon enfance, c’est normal. Elle savait très bien que selon mon caractère, je viendrais obligatoirement te rendre visite. Elle m’a aussi dit avant de rendre l’âme, que nous nous ressemblions comme deux gouttes d’eaux, au niveau physique et caractère, dit-elle en souriant légèrement. Si… Si elle est morte, c’est de ma faute. Je suis restée à son chevet sans rien faire, au lieu de partir à la recherche d’un médecin qui aurait peut-être pu nous aider gratuitement. Je ne sais pas pourquoi elle ne m’a pas dit de me rendre à Kiri pour venir te voir. Tu aurais peut-être eu assez d’argent pour lui payer un médecin… Ou peut-être n’avait-elle pas le courage de te revoir une nouvelle fois. Je ne sais pas…

Après avoir raconté tout cela, aucune larme ne coula sur sa joue pour autant. Elle gardait son calme. Elle ne voulait pas fondre en larmes. De toute façon, elle n‘en avait plus aucune… Son ventre grogna une nouvelle fois. Posant une main sur celui-ci elle sourit une nouvelle fois avant de reprendre :

- Tu t’appelles Reiko ? C’est ça ? C’est maman qui me l’a dit. Moi c’est Atsugi.  Je ne pensais pas que tu sois la Mizukage de ce village…
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MessageSujet: Re: Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu]   Une rencontre émouvante. [PV Reiko Yuzu] EmptyMer 4 Juin - 11:10

Ne la lâchant pas du regard, je ne voulais pas perdre une miette de ces faits et de ces gestes. J'avais loupé tellement de temps avec elle que je ne voulais pas en louper d'avantage. Regardant ce petit bout de femme, j'entendais son ventre gargouiller comme si, il essayait de me quémander de la nourriture. Faisant un léger geste, j'ordonnais discrètement à ce que l'on apporte quelque chose à manger pour ne pas la couper dans son élan de parole. Celle si se mit alors à parler :


- Je suis née il y a neuf ans, je vais bientôt en avoir dix. A ce que j’ai comprise, maman est partie de Kiri, car elle était soupçonnée de posséder des informations compromettantes de Kiri et d’autres choses, mais elle n’a pas voulue m’en dire plus. Elle m’a tout apprise de ce monde. Elle m’a aussi enseignée notre talent héréditaire qu’est le Yoton. Elle m’a éduqué l’art du combat. C’était une vraie mère. C’était la meilleure qui puisse exister. Elle me faisait toujours passer en première. Nourriture, soin, bonheur… Nous vivions dans un petit village pauvre qui subsiste avec le peu de récolte qu’ils ont. C’est un travail épuisant, fatiguant, mais entraînant ! A vrai dire, nous étions là-bas et je n’avais pas connaissance de ton existence jusqu’à ce que…


Celle ci s’arrêta comme pour se remettre de ses émotions. Se léger court laps de temps me permit d'ordonner toutes les informations qui venaient de s'entasser d'une seule traite dans mon esprit. Cette petite qui n'était autre que ma sœur avait déjà dix ans, cela me paraissait absurde. Étrangement la situation semblait se répéter, comme elle l'avait fait avec moi, notre mère avait quitté ma petite sœur alors que celle ci approchait de ses 10 ans. Triste coup du destin, ce n'était pas la faute de notre mère. Par la suite la petite fille m'apprit que ma mère l'avait entrainé au dur art qu'était celui du shinobi. Je soupçonnais ma mère d'avoir été une kunoichi dans sa vie et maintenant j'en étais sur. Malheureusement, je déplorais que jamais elle ne m'entraine pour que je puisse la voir à l’œuvre. Bien pour un mal, c'était ce qui m'avait rendu autodidacte me permettant de progresser très vite et ainsi arriver à ce poste que j'occupais. Après ce temps de réflexion, elle reprit toujours avec sa voie de jeune fille bien que celle si semblait obstruée par les émotions :

- Jusqu’à ce qu’elle attrape une pneumonie… Le village est pauvre et ils n’ont aucun médecin. Nous n’avions pas d’argent pour la soigner et encore moins pour faire venir un médecin d’un autre village. Elle est… Elle est décédée il y a quelques jours et m’a annoncée ton existence sur son lit de mort. Si elle ne m’a rien racontée depuis mon enfance, c’est normal. Elle savait très bien que selon mon caractère, je viendrais obligatoirement te rendre visite. Elle m’a aussi dit avant de rendre l’âme, que nous nous ressemblions comme deux gouttes d’eaux, au niveau physique et caractère, dit-elle en souriant légèrement. Si… Si elle est morte, c’est de ma faute. Je suis restée à son chevet sans rien faire, au lieu de partir à la recherche d’un médecin qui aurait peut-être pu nous aider gratuitement. Je ne sais pas pourquoi elle ne m’a pas dit de me rendre à Kiri pour venir te voir. Tu aurais peut-être eu assez d’argent pour lui payer un médecin… Ou peut-être n’avait-elle pas le courage de te revoir une nouvelle fois. Je ne sais pas…

Lorsque j'avais appris sa mort, je ne laissais échapper aucune émotion, elle avait été obligé de me quitter très jeune ainsi, je m'étais fait une raison comme tous le monde. Malgré cela, je ne restait pas indifférente à sa mort, bien sur que cela me rendait triste ! Ma petite soeur avait du cran et cela j'en étais persuadée. Bien que les émotions devaient l'attaquer de toutes parts, elle restait là sans fuir à me raconter le pourquoi du comment. Elle ne devait pas se reprocher de n'avoir rien fait, à l'époque, j'aurais sans nul doute fait de même à son âge.

- Tu t’appelles Reiko ? C’est ça ? C’est maman qui me l’a dit. Moi c’est Atsugi.  Je ne pensais pas que tu sois la Mizukage de ce village…

M'approchant d'elle, je l'enlaçais une nouvelle fois pour la réconforter, elle était courageuse et j'admirais cette qualité que je n'avais pas toujours eu. Ne sachant pas exactement comment la réconforter, j'essayais néanmoins de lui répondre avec la meilleur volonté du monde en lui susurrant à l'oreille.

- C'est un très jolie nom Atsugi, je suis bien là Mizukage mais, tu dois le savoir, nous sommes fortes dès la naissance. Dis-je en essayant de rigoler quelques peu avec elle

- Écoute, il faut que je réorganise moi aussi toutes ces informations. Bien que mon amour pour toi est déjà énorme, je ne m'attendais pas à te rencontrer ni à apprendre la mort de ma mère. Mais, sache une chose, tu n'y est pour rien. Tu es la fille la plus courageuse que j'ai pu voir de ma vie et je suis fière que tu sois ma sœur. Ne t'inquiète pas, désormais je m'occuperais bien de toi, tu passes avant toute chose petite sœur.


Je lui fis un alors un bisous sur le front comme pour la rassurer avec ce geste tendre qui m'était venu naturellement. Me relevant, je récupérais la nourriture que l'on m'avait déposé en face de la porte de mon bureau pour le lui apporter. C'était assez sommaire mais c'était un substitut le temps qu'on lui apporte un vrai repas digne de ce nom. Plus je la regardais plus je la trouvais magnifique, elle n'était apparue que très récemment dans ma vie mais je l'aimais déjà au plus haut point. Comme si le ciel avait répondu à mes attentes, il me fit le don d'une personne que je pouvais chérir sans me limiter. Elle allait habiter chez moi, il manquait encore de l’aménagement pour elle mais ce manque serait très vite comblé et j'espérais qu'elle se sente chez elle. Quant aux reste, nous allions avoir toute la vie pour apprendre à nous connaitre et ainsi partager notre passé.

- Tu habiteras chez moi . Ce n'est pas loin d'ici tu verras et c'est assez grand. Je te laisserais le temps de t'adapter à ta nouvelle vie, si tu as besoin de quoi que ce soit tu peux me le dire maintenant où même n'importe quand. Je ne te laisserais pas seule. Je t'aime petite sœur.

Sur ces mots, je demandais à mon assistante qui avait discrètement regardé la scène de faire en sorte que tous le monde aide Atsugi si elle en avait le besoin. Je ne pensais pas pouvoir remplacer notre mère à ses yeux mais je ne voulais qu'elle ne manque de rien que ce soit dans ses besoins physiques que dans ses besoins affectifs. Remettant mes projets pour le lendemain, je restais avec elle en la regardant manger comme un ogre. Dès qu'elle se sentira, j'avais dans l'idée de lui faire visiter ce beau village qu'était désormais le sien.
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