Le savoir pour le pouvoir...

Laboratoire familiale, Kurenai Kasen' ;

Neuf ans en arrière...
Auprès de mon paternel, enfin celui que j'ai toujours considéré comme tel, le temps défilait ni trop vite ni pas assez. Nos conversations étaient majoritairement centrées sur les arts ninjas, les légendes locales ainsi que sur la bonne tenue de nos récoltes annuelles. Pour économiser un peu de la richesse qu'il avait accumulé au fil des années de loyaux services envers Iwa, malgré les conditions parfois difficile, nous cultivions quelques petites parcelles de la montagne qu'il aimait appeler "ses terres". Il me serait trop long de me remémorer toutes les anecdotes de ma vie dans ces monts. Mais elles ont fait ce que je suis, et ce que je sais.

Il me parlait souvent des possibilités de l'Irou', alors que je ne cessais d'entraîner mon Taïjutsu pour améliorer mon endurance, la maîtrise du combat au corps-à-corps était depuis toujours ma spécialité. Il me disait qu'un jour, je parviendrai à desceller tous les secrets et que je pourrai m'en servir, mais qu'en attendant ce jour, je devais les étudier en parallèle au reste de mon apprentissage. Il avait imposé comme ligne de conduite à mon évolution, que ce n'est pas parce qu'on ne peut faire ou maîtriser une chose, que l'on ne doit pas en connaître tous les recoins. Je m'efforçais donc d'accumuler un maximum de savoir, sur tout ce que j'entreprenais ou imaginais entreprendre...
À mes connaissances, s'étaient déjà rajouté plusieurs poisons multifonctions. Mais celui qu'il me parlait le plus était l'apotoxine, père avait mis au point ce qu'il aimait appeler « Torrent Pourpre ». Ce poison très concentré, s'est avéré des plus mortels si pas soigné rapidement. Cependant sa conception devait être suffisamment anticipé et nécessité de l'entrainement, un subtil mélange a tenté de concocter encore et encore. Je testais les effets sur moi-même, étant suffisamment expérimenté pour me soigner immédiatement, une les effets observés. Je me demande si mon esprit était tout à fait serein à ce moment-là...

Avant de pouvoir s'exercer il fallait trouver tous les ingrédients nécessaire à sa préparation. Mon père les détenait évidemment mais ne me les céderait pas si facilement. Le connaissant, je devinais qu'il allait sûrement tester ma capacité à en faire une juste utilisation. Mais généralement, cela ne se traduisait pas sous la forme d'une interrogation ciblé.

- Nadashin, j'ai quelques questions pour toi, afin de voir ce que tu as retenu de la complexité des poisons en ce monde.
- Je suis prêt à répondre ! J'ai travaillé dur, appris assidûment.
- Soit, alors tu sauras répondre à ces quelques questions. Premièrement, comment s'appelle la baie, très toxique, et très irritante pour la langue et les muqueuses de la bouche ?
- Heu... c'est assez simple, la plus connue est l'arum, en grande quantité elle provoque des brûlures d'estomac, une tuméfaction de la langue et de la gorge, des vomissements et diarrhées, jusqu'à des convulsions et troubles cardiaques. Mais il est rare de s'intoxiquer avec, justement a cause de ces irritations.
- Bien... Maintenant, de quelle plante les graines dont on extrait la substance destinée a la création d'un puissant et indétectable poison peut-on faire plusieurs usages. Un indice, la façon dont elle est prise différencie les symptômes.
- Là, c'est facile. J'affectionne ce poison pour sa discrétion justement, il s'agit des graines de Ricin. Ingérée, elle provoque des vomissements, spasmes intestinaux violents, diarrhées sanglantes et parfois convulsions jusqu'à la mort. Inhalée, elle provoque un serrement de la poitrine et des graves difficultés respiratoires pouvant être fatale. Injectée, elle paralyse les muscles proches de la piqûre, ce qui entraîne la mort par insuffisance rénale.
- Eh bien, tu es une vraie encyclopédie mon fils.

Cette remarque me faisait plaisir, bien qu'elle dissimulât la difficulté de sa prochaine question.

- Les poisons en ce monde, peuvent souvent tuer mais également soigner certains cas, d'autres sont à petites doses indispensables à notre existence. Cite moi en trois exemples.
- Parmi ceux indispensables, il y a le cuivre qui a forte dose et à long terme peut causer des irritations au nez, aux yeux et à la bouche, migraines, maux d'estomac, vomissements, diarrhées, vertiges et enfin la mort. Un des poisons qui peuvent à petite prise, utiliser comme médicament, le premier qui me vient à l'esprit est la feuille de digitale laineuse, qui permet de soigner les malades ayant une fréquence cardiaque trop élevé, si on exagère, elle peut provoquer divers effets secondaires, voir un arrêt cardiaque. Et pour citer un dernier poison mortel, surement un des plus dangereux de l'espèce végétale, l'aconit Napel, qui peut tuer un homme adulte en quelques heures. Elle provoque des démangeaisons, des sensations de fourmillements, un engourdissement des muscles, de l'hypothermie, des troubles de la vue, et surtout des troubles respiratoires qui peuvent entraîner l'asphyxie.

- Je dois avouer que je t'imaginais pas si passionné par cet aspect de l'Iroujutsu. Cela me rassure.
- Vous m'avez dit, un jour, qu'il valait mieux en savoir trop que pas assez. J'ai pris vos mots comme tels.

Suite à ces questions, il m'avait demandé de le suivre dans une pièce de notre habitat, pour la première fois je put l'accompagner, dans le laboratoire construit de ses mains en dessous de notre maison. Toutes ses recherches y étaient accumulé, des tas de dossiers, classé ou par mais certes entassées, décoraient les murs de la cave. Il y avait des dizaines de boîtes qui contenaient une multitude de plantes et autres substances. Des filets pendus qui soutenaient divers projectiles tels que des shurikens, des kunais, Sens bons et d'autres moins connus. Il me tendit une boîte sur laquelle était écrit Apotoxine, une feuille sur laquelle était inscrit sa composition, les dosages et la préparation à respecter. Un dernier avertissement vint à mes oreilles avant que s'ensuivent plusieurs années d'expérimentation...

- Cependant, si tu décides de te lancer dans la fabrication de divers poisons, tu devras être prudent. Et ne pas non plus oublier les autres aspects des talents shinobis.

Citation :

Nom Japonais : Kurenai Kasen'
Nom français : Torrent Pourpre
Pré-requis : Connaissance Irou des Poisons Kageryu
Description : Plante une veine adverse avec la pointe d'un senbon trempé d'Apotoxine , ne provoquant qu'une faible douleur ( picotements ) mais une important affusion de sang du à l'hémorragie interne. Contaminant le sang de l'adversaire. Le poison dilate rapidement le sang et nécrose lentement les cellules ennemis. 
A signaler : Hémorragie puissante mais qui peux être soigner par le moindre des jutsu de soin. La cible peux aussi s'entailler la plaie pour empêcher le poison de se répandre. Sa décision doit être rapide car avant que le poison ne soit trop propager et qu'il ai trop de sang  perdu. 
Si le poison se répand trop, il lui faudra l'intervention d'un eisen-nin avant les trois jours qui suivent, un traitement anti-poison et une séance de régénération cellulaire.