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 Enfant d'une génération perdue dans la brume rouge

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MessageSujet: Enfant d'une génération perdue dans la brume rouge   Enfant d'une génération perdue dans la brume rouge EmptyMer 30 Sep - 17:39



Aizen • SAMIDARE


IRP !

Nom : SAMIDARE
Prénom : Aizen
Âge : 16 ans
Sexe : Masculin
Nindo : : /
Village : Kiri
Clan : Samouraï (Remplacer https://sns-rp.forumgratuit.org/URL_DE_VOTRE_CLAN par l'adresse de votre fiche de clan.
Grade : Kage
Bingo Book : Bingo-Book


Je ressemble à...
Ce gosse avait une telle flamme dans les yeux, vous savez... du genre à vous tordre le cou d'un regard perçant. Vous voulez une description physique, je ne sais pas si celle là va vraiment vous servir, je suis sûr de l'avoir déjà vu votre homme mais c'était vraiment un petit gars pas épais du tout.
Il a les cheveux sombre, c'est quelque chose de sûrs, mais si on y observe bien de plus près ils ont un reflet qui s'approche d'un roux sombre. En longueur, ses cheveux tombaient sur sa nuque mais pas jusqu'à ses épaules. Son visage présentait un équilibre harmonieux mais ses traits étaient tout de même tirés, de la poussière gâchait son teint pâle, sa peau pure et blanchâtre. Entre ces détails, on ignorait presque son nez fin, mais il a deux traces de part et d'autre du pif, une petite particularité en somme. Ensuite, ses yeux, oui ses yeux renfermaient une tristesse palpable mais il n'était pas du genre à pousser le regard vers le bas celui-là, non. Ses deux grandes billes sombres étaient suffisament espacés pour ne pas étouffer le tableau de son faciès.
Physiquement, j'imagine qu'il a changé mais c'était un petit adolescent ni trop frêle ni bien épais. Il a cette démarche nonchalante qui démontre une certaine confiance en lui, une marche haletante mais relâchée. Si je devais le décrire en une phrase, dans son ensemble, de la tête jusqu'à la pointe de ses orteils, alors je m'y prendrai ainsi:
Un enfant plein de contrôle dans ses gestes, le teint pâle qui coupe la nuit dans sa chevelure et ses deux grands yeux pleins de vie, petit et presque frêle.


Je pense à ...
Si je dois vous parler du nouveau Mizukage, et bien, je le ferai. C'est vrai que j'ai passé un bout de chemin à son flan droit mais c'était il y a déjà trop longtemps. A l'époque, j'étais un aîné pour lui, je lui ai appris tout ce que je savais et nous avions mené la compagnie ensemble, tous. Si les rumeurs sont vraies, alors je dois avouer que Aizen Samidare n'a rien avoir avec le jeune garçon que j'ai côtoyé.
C'était un être déraisonnable mais affectueux, aujourd'hui il n'est qu'une version egocentrique de cet enfant ténébreux mais doux. Maintenant, je le sais impudent et très sûr de lui, pour autant il n'a pas un ego surdimensionné. En vérité, je suis un des seuls à vraiment savoir qui il est au fond de son âme. Le bruit sourd dans son coeur a été apporté par la tristesse et la guerre, la perte de ses parents, le sort qu'ils ont connu lorsque réfugiés et locaux se haïssaient dans son pays. L'histoire a fait de lui un être malheureux, son mal être ne s'exprimera jamais réellement sans qu'il n'y ait des soupçons de violence de ça et là. Il ne la canalise pas, c'est ainsi. C'est une personne dangereuse, capable de démesure lorsqu'il s'agit de combat et de blessures. Son esprit aussi fin soit il ne lui permet pas de prendre le dessus sur son coeur emboué, c'est pourquoi c'est un être de sentiment, de feu, pas de glace, pas assez calculateur lorsqu'il sombre dans sa mélancolie lointaine.
Oui, si je dois vous parlez de Aizen, alors il y aura deux parties, sa petite enfance et celui que Kiri connaîtra bientôt. C'est un sociopathe, un refoulé qui n'aura de cesse de tuer tant qu'il ne verra pas autrui souffrir comme lui. Il ne l'assume pas mais c'est comme ça, la vie l'a fait avec cette laideur d'âme. L'histoire, sans doute.


J'ai vécu...
Un scénario de drame, un peu facile pour introduire une larme dans l'océan. Alors faisons au plus vite, le temps presse, demain matin la brume sera. A mizu no kuni, territoire des flots impétueux, on aura vu beaucoup de sang beaucoup de larmes. Du temps de Madara et de Obito, jusqu'à aujourd'hui. Les dates n'ont pas d'importances, ni les chiffres en général même. Disons simplement qu'en vingt ans, le pays s'est refermé sur lui même comme un coquillage apeuré.

La guerre fait rage entre le pays de la roche et celui du sable, le village du feu se reconstruit tranquillement dans son coin et celui de la brume se cherche encore. Tout part du pays du nord, là haut, celui de la foudre. Son village plein de technologie, de virtuose de l'électronique va faire basculer tout le monde ici. Le chaos mystérieux surgit et envoya des milliers d'âmes au sud, dans les archipels de Mizu, chez leurs alliés.
La cohabitation fut belle au début, le temps que les Hommes apprennent à se connaître. Mais les coutumes étaient trop différentes, les habitants de l'eau si renfermés et casaniers ne se firent pas à l'extravagance de leurs invités. Dans ce fond de fracture culturelle, on peut chercher loin pour pointer la petite graine qui donna lieu à la première confrontation, très loin. Le climat se dégrada, les apparences s'effritèrent et le pays sombra.

Une guerre civile pleine de dix ans fit éclater en sanglot le reste du territoire de l'eau. Dans cette décennie, des enfants naquirent, des âmes perdues. L'un d'eux s'appelait Aizen, son nom n'importe guère pour des raisons à développer plus loin dans notre récit. Aizen naquit d'un père local et d'une mère qui avait fuit le pays de la foudre dans la deuxième vague migrante de 99. Cette relation était jugée comme saine et symbolique d'une paix durable et d'un amour sans faille entre les deux puissances. Mais quand le vent tourna, à la fin de cet an, ceux-ci furent plutôt les parfaits traîtres. Il fallait déverser quelques soupçons de haine et ils présentaient le récipient parfait. Né la même année, Aizen, encore bébé, vit ses parents tondus puis violés en place public dans un camp de Kumojins. Un enfant n'oublie jamais, même sans le savoir. Cette image frappa son être d'une violence inouïe. L'année suivante sa mère disparut, son père l'éleva seul jusqu'à ses cinq ans.

L'an 106, dans le camps des locaux, on pleure autant de pertes que du côté opposé. Les premiers murmures d'une paix naissent, de quoi faire naitre des regrets dans le coeur de ce père courage. C'est en 107 qu'il se donna la mort. On apprit bien plus tard qu'il ne s'était jamais vraiment pardonné la disparition de son âme soeur. Aizen avait donc quelques printemps seulement lorsqu'il embrassa la vie solitaire. Pas bavard mais très ouvert, éveillé, il se fit des amis, une bande. Très liés, ils se proclamaient tout petit "camarades". Usant d'arts ninjas, ils volaient et aggressaient de plus faibles proies. Comme des loups lâchés dans la nature par le coup du sort, ils s'attaquaient ensemble à l'avenir pour avoir de quoi remplir la gamelle de demain. Ils glanèrent même quelques sous ensemble, plus quelques larmes lorsque des amis y laissaient leur vie. Finalement, dix ans après sa première goutte sur les joues, Aizen assista à l'entente commune entre locaux et réfugiés. La patrie de sa mère repartit, l'autre patrie, celle de son père, resta dans ces terres qui n'avaient de communs avec le passé que le nom.

La guerre avait laissé plus de traces dans son esprit que les baisers chauds d'une mère, que la main tendre du père. Aizen se lia de fait de plus en plus avec ses camarades, attaché et dôté d'un sens aiguë de la famille, sa nouvelle famille, il menait sa vie de guerrier sans gloire. Un jour, entre une soupe et un bout de pain rassis, Aizen dit ceci:

"-Celui qui se bat sans gloire est le plus dangereux, il gagnera coûte que coûte. Nous chassons comme des loups et vivont comme de chiens, la vie ne s'accrochera jamais à nous, alors nous l'agripperons toujours."

Mature, visionnaire, pensif, Aizen n'était pas si mauvais petit. Mais la violence grandit de ses mains au fil des ans, des idéaux politiques prirent le pas sur le reste et ses convictions profondes changèrent du tout au tout en peu de temps.

Des chiens, oui, ils vivaient un peu comme ça. Ils assistaient tous ensembles aux différents échecs politiques. Aucun chef de guerre ne s'installa durablement, et tous liés par la camaraderie forgée d'une enfance commune baignant dans la dureté, ils n'hésitèrent pas à recruter et à s'étendre. Leur vie était faite de victoire, de sang, de douleurs ennivrantes. La vie de bandit plaisait à tous, mais Aizen rêvait plus. Il voulait que le cauchemar cesse, ou du moins qu'il change de camp. Mais il ne fit rien jusqu'à perdre lors d'une chaude pluie d'été une partie de ses amis, de son groupe. Le jeune garçon fut convaincu de la laideur du monde lorsqu'il vit l'armée unifiée de son pays laisser un commandant de guerre abattre ceux-ci. Le pouvoir en place craignait la montée de ce groupe, et à la manière d'un drame, comme tout ce qu'avait été la vie de l'adolescent jusqu'ici, le sort le frappa douloureusement. Depuis cette fameuse pluie d'été, Aizen prit un nom nouveau. Il se changea encore plus, dériva dans sa volonté de laisser rejaïr son malheur et choisit de s'appeler Aizen Samidare (cf: pluie d'été).

Quelques temps plus tard, l'histoire fut ce qu'on connait aujourd'hui d'elle. Cette famille d'amis arriva au pouvoir, bâtit le nouveau Kiri et en installa les contours, les formes, l'éducation militaire et spirituelle.

Mais le jeune Homme ne s'y fit jamais, il fallait une tâche dans ce nouveau monde, il choisit inconsciemment de l'être. A part avec quelques compagnons qu'il réussit à embrigader, il devint suffisamment fort pour obtenir majorité au pouvoir. Il s'arrangea pour éloigner, faire disparaitre sa famille. Peu à peu, les rangs se réduirent, comme le sable au creux de la main. Au final, il attendit finement le moment le plus propice pour tuer, encore, encore et encore. Ironie du sort, c'est lorsqu'il faillit gracier le dernier survivant que ce dernier tenta de l'abattre. Malheur, il s'en défit et sortit seul de cet affrontement. Aizen Samidare était le nouvel homme fort ici. Il était unique tout là haut au dessus de l'archipel de la brume rouge.
Il parvint au pouvoir en se souvenant qu'on ne vivait ici que comme un animal, en survivant. Personne ne lui fera jamais de cadeaux et lui ne dérogera pas à son code. C'est l'histoire d'un chien qui chassa comme un loup, d'un animal blessé qui voulait rayonner.


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