Créature énigmatique, créature mélancolique. [En cours]

Expérience

6-KAZ-806-A

In Rp...

• Âge : 16ans
• Nom : /
• Prénom : Natsil
• Sexe : Feminin
• Nindo :
• Village : Konoha
• Clan : /
• Grade: peu m'importe
• Natsil

On n'oublie pas un visage...

Le liquide coulait tout le long de mon corps, sur toute ma fourrure et plus encore. Glacial et en tout point saisissante comme mes cheveux d'une couleur surprenante, un bleu aux couleurs du firmament, qui ne pouvait qu'étonnés les nouveaux gens, d'où se hissaient deux pointes blanches immaculées, siège de l'écoute et de vents pulsées. Ma fourrure d'un blanc sacré ne reflétait en rien une quelconque pureté. Griffes, crocs et yeux de prédateurs, qui ne cachaient en rien une arme de terreur, meurtre au quotidien, de ce corps si malsain. De ses féminins artifices, pour une voluptueuse malice, je n'avais rien à envier à la nature secrète, puisque je sortais d'une éprouvette. Une grâce féline dans un corps humanisé, je suis la frontière entre sauvage et civilisé.
De mes mains soyeuses sortent des griffes tueuses, aussi aiguisées que déterminées à vous tuer. Pourtant le reste est si frêle, comme pour cacher une arme mortelle, des bras dépourvus d'une quelconque force, pour une vitesse des plus féroces. Mon échine d'une souplesse bestiale, ne laisse rien transparaître de brutal, et pourtant la vérité est bien là, dissimulée sous un poil d'apparat. Les montagnes de l'amour sont d'une opulence gracieuses, mais gare à celui qui gravit ces pentes périlleuses, car si l'extrême de ses promesses sont exquises, sa trahison n'en est que plus expéditive. Sous elles les plaines fertiles recouvertes d'herbe blanche sont telle une terre exempte de toute emprunte, ne laissant en son centre que le point culminant du miracle naissant d'une vie surprenante. Plus au sud de cette glorieuse contrée, le lieu que tout mâle souhaite posséder, lieu de jouissance et de désire, conduisant bien souvent à souffrance et aux soupires. La grotte tant désirée fut décorée, de somptueux bijoux d'une adresse rarement égalée. La terre promise se séparait alors en trois, deux jambes solides et une queue aux mouvements adroits. Source d'équilibre et d'agilité supérieure, digne d'une arme offrant un haut le cœur.

Dans les méandres de mes pensées...

Dans les méandres de mes pensées, mon âme est damnée. Je veux hurler toujours plus fort à plein poumon, mais de ma bouche ne sort aucun son. Je haie ce pourquoi je fus créée, alors il est temps de m'émanciper. Je veux que ces regards d'oppression, se changent en visage d'admiration, que ce ciel si enténébré, deviennent le plus immaculée. Saisit de mes propres mains, cette joie de chacun, sans aucune crainte ni condition, juste vivre dans la contemplation.
L'on m'a toujours appris, à mépriser la vie. Pourtant à chaque instant, je sais que l'on ment, comment peut-on simplement condamner, une chose avec tant de majesté? Je suis libre de mes pensées, je suis libre de ma volonté, je veux détruire la raison de mon existence, pour m'offrir une véritable quintessence. Je désire plus que tout protéger, ce que je suis censé tuer.
Ô douce mélodie, comme tu m'emplis, Ô doux chant, toujours si apaisant. Personne n'a à décider, ceux qui doivent vivre ou expirer. Tendons la main aux innocents, punissons les oppressants.
Si je ne puis être le défenseur, je serai le vengeur. Créée pour tuer, créée pour exterminer, je détruirai et pourfendrai. Ceux qui mettent à mal, ce droit si fondamental. Le bonheur m'est interdit, moi qui suis impie, alors je serai les ténèbres, dont à besoin la lumière. Des profondeurs abyssales, ma soif de bataille, au service de mes pulsions, je tuerai sans nulle affliction, ceux qui menacent cette vie faste, avec la plus grande hâte.

Au plus profond de mon cœur, j'ai peur de me retrouver seule, mais ai-je réellement le droit le droit, de risquer la vie de ceux autour de moi? Je ne veux pas être responsable de la mort de plus de compagnons, mon corps détruit tout ce qu'il touche sans distinctions. Est-il préférable de prendre ce risque lâche? Ou bien de vivre loin de toute attache? Je ne sais pas, je ne peux pas, je suis faible pour avoir besoin des autres ainsi, ils sont ma raison d'exister et de rester en vie.
Quand bien-même je souffre de tourment, je ne dois pas jouer avec la vie de ces gens, elle est trop précieuse pour permettre à mon cœur, d'être à nouveau réconforté par cette chaleur.

Jamais je n'oublierai...

Dès les lueurs de la première aube naissante, ce chant venait chanter mon essence. Cette si belle musique remplissait mon coeur, me laissant dépourvu de haine et de peur, rien que ce chant si jolie, dans un lieu exempte de tout conflit. Pourtant j'en fus arrachée, par des mains damnée, jouant aux dieux, d'un but bien vicieux, il donna naissance au requiem, dont la mort est l'emblème. Jamais encore je n'avais contemplé, un spectacle réunissant tant d'atrocités, des hommes aux yeux de colère, me fixaient d'un air sévère, l'un d'eux me donna un nom, un nom sans émotions, à l'image de sa création, emprunt de damnation.
Dès mon plus jeune âge, l'on me donna charge. L'entraînement d'une arme mortelle, sans le moindre répit ni sommeil, je devais être parfaite, quitte à en être abject. Mon avis n'avait nulle importance, je n'étais que l'instrument de leur sentence.
En observant les autres enfants, je m'aperçus d'un détaille différent. Ils n'étaient pas semblable à ma personne, ils étaient égaux maîtres aphones, dont le seul son, ne venait que d'une friction, de leurs doigts aussi stressés, que des griffes acérées.
Ils voulaient m'irriter, m'énerver, m'effaroucher, pour que je puisse tuer, étriper sans hésiter. Aussi, m'entraînèrent-ils sans haleine, contre ceux à qui je vouais cette haine. Les mains couvertes de leur sang, je dénaturais cette musique allègrement. Ressentant une satisfaction malsaine, en ressentant leur douleur et leur peine. Cette peur qu'ils avaient de ma vision, me procurait de grands frissons. La mélodie changea, sinistre et semblable aux glas, je me délectais de sombres pulsions, qui en moi provoquaient une immense satisfaction.

Puis un jour tout changea, le jour où je le rencontrai. Mon opposé en tout point, et pourtant je le voulais mien, sont attitude à ignorer le danger, l'avait conduit à me courtiser. Le prédateur s'enticha de sa proie, submergé par une vague d'émoi. Il fut celui qui m'apprit douceur, une délicatesse chauffant mon glacial cœur. La cruauté laissa place à la pitié, je découvris un monde d'amitié, me mêlant à ceux que jadis je chassais, je m'aperçus que ma mélodie changeait. Le glas laissa place au chœur, alors que le sinistre donna splendeur, un sourire de sincérité, remplaça celui du meurtrier.
Pourtant les comptes de fée, ne peuvent rester réalité, les maîtres s'aperçurent de la machination, et demandèrent à l'unisson, que je tue jusqu'au dernier, ceux que j'avais appris à aimer. Mes mains percèrent les cœurs, de ceux qui m'avait fait leur. Le monde versa ses larmes, devant ce grand dam, se mêla à une mélodie cinglante, du plus profond de ma tourmente. Les abominables maîtres sourirent de satisfaction, devant l’écœurante oeuvre de leur création. Le dernier à trépasser, fut celui que j'avais aimé, mais nul regret ni peur, ne s'affichaient sur son visage rêveur, une simple caresse et un mot tendre, comme il me les faisait toujours entendre.
Souillée par le pêché, à jamais damnée, création impie, j'étais et je suis, l'ombre de tous les cœurs, une tueuse sans honneur. Mais devant ce crime qui venait de me brisé, une haine sans limite vint m'enlacer. Les chaînes brisées en cet instant, je ne pouvais espérer de jugement, et ce fut en cet acte, que je fis le pacte. Amour tu aimais la vie plus que tout, et ta mort ma délivrée de leur joug, à jamais je chercherai à me racheter, en purgeant le monde de ces déchets.
Me retournant vers ceux qui m'avaient jadis créée, j'entrepris sans exception aucune de tous les exterminer. Tués par ce qu'ils avaient créé, je décidai de choisir mon sentier, je serai vengeance et damnation, pour ceux propageant l'oppression.
Après avoir enterré, ceux que j'avais jadis aimé, je leur vis une promesse sacré, dont seul la mort pourra me libérer.


Marchant en solitaire, sur la route mortuaire, je ne savais pas où aller, sans rien pour me guider. Je me contentais de marcher, jusqu'à en être épuisée, avec pour seul compagnon, la ligne d'horizon. Mais finalement, aux portes de l'évanouissement, je parvins avec grandes émotions, à trouver un village sans prétention. Sans hostilité, mais apeurés, ils s'approchèrent après avoir hésité, alors que je m'écoulais à leurs pieds. Épuisée et affamée, ils m'ont portée, jusqu'à l'une de leurs maisonnées, pour m'y nourrir et m'y soigner. Captant leurs bonnes intentions dénuées de mensonges, je me laissai emporter par le royaume des songes.
Malgré mon étrange apparence, ils ne firent aucune différence, j'étais avec eux et c'est tout ce qui comptait, dans leur cœur et leurs yeux. Recueillit par une petite famille pauvre mais chaleureuse, je m'intégrai dans cette communauté radieuse. Oubliant la promesse de colère et de sang, que j'avais prononcé sur la tombe de mon amant. Je pensais que finalement le bonheur était à ma portée, et pas réservé à ceux nés dans la normalité, pour une fois dans ma vie, je n'éprouvais aucun besoin impie. La lumière de leur cœur, éclairait la vie d'une douce chaleur, et pour rien au monde je n'aurais échangé, ce temps que j'y ai passé. Mais j'avais trop espéré, oublier le passé, mais dans ce monde de malheur, trop souvent le malin détruit le bonheur.
Alors que je rentrais de la chasse, d'une humeur plutôt cocasse, entourées d'amis chasseurs, de ce village de chaleur. De la fumée s'échappait du village, mais celle du saccage, pour la première fois de ma vie je ressentis la peur, à l'idée que ma famille ne meurt. Lâchant le fruit de mon travail, je lâchais le bétail, à en perdre haleine, je courrais vers ceux que j'aime. Des ninjas pillaient, massacraient et violaient, tuant ceux qui se dressaient contre leurs méfaits. Mon père mort pour avoir résisté et ma mère violé, ne disait mot de peur que mon frère ne soit exécuté. La bête en moi s'éveilla excitée, par cette violence injustifiée. Je ne savais pas le niveau qui était le leur, étaient-ils plus faible que moi où bien meilleur? Je tentais de calmer la bête qui réclamait sang, car je ne voulais pas qu'elle réduise à néant, ce pourquoi j'avais si durement travailler, pour être acceptée et m'intégrer. Mais elle avait raison au final, car mon inaction leur fut fatale, mon frère fut exécuté sans aucun procès, pour le plaisir de voir ma mère sangloter. Je me précipitais alors vers son corps si mignon, que j'enlaçai sans hésitation. Pourquoi lui? Pourquoi ainsi? Lui si énergique, ne méritait pas une fin si tragique. Toujours souriant, toujours aimant, pourquoi tant de cruauté, il ne l'avait pas mérité. Alors que le sang se mêle aux larmes, un hurlement brisa mon âme, celui d'une mère pleurant son enfant, mort si injustement. Devant tant de détresse, devant cette promesse, que j'avais oublié, je ne pouvais que pleurer. Les ténèbres m'enveloppèrent, ils me murmurèrent, la soif de sang si longtemps oubliée, se déclencha d'une puissance insoupçonné. Plus jamais il ne sourira, plus jamais il ne jubilera, ils me l'ont pris, lui ont ôté la vie. J'ai mal, je pleure. Quelle est cette douleur? J'avais partagé tant avec lui, nos joies et nos cris, ces souvenirs font si mal, cette douleur infernal, faites qu'elle cesse, je ne veux pas de cette détresse.

Les rires de ces cruelles silhouettes, achevèrent d'éveiller la bête. Dorénavant plus rien ne saurait empêcher, la Damoclès de les juger.


-Le monde verse ses larmes, et l'on préfère le sang, aux détresses de son âme, provenant du firmament. Priez pêcheur, il est l'heure, de votre châtiment, payé par votre sang. Que vienne à moi l'arme, Requiem celle de l'âme.
Une lumière aveuglante, mais nulle arme apparente, ce que j'ai toujours méprisé, en cet instant fut ressuscité. Le bruit d'un homme à terre étonné, alors qu'il me fixait d'un œil sans pouvoir riposter. Mon poing droit rencontra son visage encore et encore, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le grondement des os et de la chaire sortant de son corps. L'un de ses équipés présents tenta de me saisit prestement, mais mes doigts écartèrent sa mâchoire jusqu'au déchirement, de ses chaires et extraction de ses os buccale, dans un bruit des plus infâmes. Alors que le bruit de ses hurlements attirèrent le suivant, il constata le corps dont le crâne n'était que bouillit, aux côtés de celui dont les yeux exprimaient l'agonie. Il observa mes yeux qui n'exprimaient nulle émotion ni ambition, il n'y décelait aucune intention pour la simple raison, que mon âme morcelée n'était plus qu'agonie silencieuse, mêler à une bête tueuse. Il s'approcha et me saisit les bras en un éclaire, persuadé que je ne pouvais plus rien faire, il ne remarqua pas mes crocs se plantant dans son cou, arrachant ses organes et sa chaire d'un coup.

Chaque seconde où je tuais ces êtres abjects, me rappelait ce sourire que je regrette. Nous n'étions pas liés par le sang, mais nous étions une famille pourtant, ils m'avaient acceptée malgré ma différence, et eux me les ont arrachés sans semonce. Ils méritaient de souffrir, ils méritaient de périr, de la manière la plus lent qui soit, entendre chaque seconde le glas sentir ce froid saisissant, et ce temps si oppressant. Pour toujours et l'éternité, que leur âme soit damnée! Leur douleur sera toujours inférieur, au déchirement de mon cœur. Crocs ensanglantés, crocs déployé, je m'acharnais sur les cadavres gisant, avec une fureur et des yeux déments. Le monde pleure je sens ses larmes, j'ai froid en mon âme. Elle a disparut cette chaleur, celle des sourires et rires joueurs. Peut importe les coups que je donnais, peu importe comment le son résonnais, déchiqueter leurs corps infâmes, ne soulageait en rien mon dam. Je hurlais de toute mes forces, je ne pouvais supporter cette offense, la folie aux portes de mon être, je ne comprends pas ce mal-être. Ô destin pourquoi être ainsi? Pourquoi tant de tuerie?

Bête ressuscitée, bête déchaînée, je ne pouvais retenir cette rage, qui ne répandait que saccage. Ma vision était floue des larmes versées, souvenirs défilant dans mes pensées. Je voulais revenir en arrière, retrouver ces êtres chères! Malédiction en ce monde, ma plaie est trop profonde, je ne puis panser cette plaie béante, mon cœur saigne dans l’œil de la tourmente. Personne n'osait s'approcher, en voyant ma rage déferler, ils observaient tous le monstre que je suis, ce monstre qu'ils n'avaient jamais vue de leur vie. Inlassablement, au milieu des hurlements, je répétais sans cesse le même refrain, comme l'idole à mon chagrin.
-Pourquoi lui? Pourquoi l'avez-vous prit? Il ne méritais pas de mourir! Plus jamais je ne reverrais son sourire! Je vous haie et vous réduirais en miette, c'est tout ce que je souhaite! Voir chacun des vôtres agoniser, ramper et quémander ma pitié. Je vais vous traquer! Vous broyer! Vous brûler! Vous briser!
J'avais tord sur la vie, elle n'est que conflit, pour avancer il faut survivre, quand a nos ennemis les occire. Une personne me saisit, et là je compris, ce contacte attendrit, c'était pas un ennemi. Après avoir été violé, son fils tué, son mari exécuté, et sa vie tourmenté, il lui restait toujours la tendresse, ainsi que la délicatesse, de cette mère tant aimé, qui vint alors m'enlacer. Je pleurais alors dans ses bras aimant, qui me consolaient sincèrement.

Nous quittâmes le village, pour entamer notre voyage. Faisant route vers Konoha, j'avais fait un choix. Cette fois je ne fuirai plus le passé, ni pourquoi je fus créée. J'ai été créée pour être une arme, et je le jure sur mon âme. Plus jamais je ne laisserai la haine de ce que je suis, provoquer la mort de ceux que je chéris.

Mon clan, mon honneur

Histoire de clan (longueur au choix)

Vie

Privée