Aizen SamidareInvité
| Sujet: De l'Eau à la Terre Mer 6 Jan - 14:23 | |
| Aizen s’entraînait dans la salle qu'il avait fait construire au début des travaux du palais. De bois et de pierre, elle était pure et respirait la nature. Son corps y subissait de rigoureux entrainements, la sueur se mêlait à la chaleur des lieux. L'effort lui coûtait beaucoup et un bain chaud l'attendait à chaque fin d'exercice. Chaque jour, le mizukage laissait ses conseillers et spécialistes en économie se charger de la santé de sa cité et s'entraînait dur. On murmure dans les couloirs du palais que Samidare est le mizukage le plus argneux et courageux, téméraire et déterminé lorsqu'il s'agit de combattre. Il porte sur son corps de tout jeune adulte les marques de son travail. Sa peau blanche illuminé par les vitraux en haut du domaine le rendait royal, pur et singulier. Des gouttes de sueurs claquaient sur le sol dans un scintillement divin, il s'entrainait seul mais n'échappait pas aux regards émerveillés de quelques sujets du palais entre deux services. Aizen éprouvait un sentiment particulier, il était fier du palais qu'il avait pensé et construit. Celui-ci dominait l'ensemble de la capitale, la cité de la brume vivait en émerveillement face aux hauteurs magnifiques où vivait le jeune empereur. Encore quelques enchaînements et il eût enfin terminé pour aujourd'hui. Il prit le chemin des bains, utilisant un ascenseur qui reliait chaque pièce à vivre tel que la chambre et le bureau, le terrain d'entrainement ou encore le balcon. Une fois lavé, le jeune homme se reposa quelques heures. Plongé dans une longue méditation, il fit le vide dans son esprit. Une occasion de recharger ses batteries dans le calme.
Mais un leitmotiv revenait sans cesse près du Dieu de la brume. Des choeurs chantaient dans le noir de son coeur. Marqué par la guerre, l'histoire de la vie de Aizen était ainsi: Même à son zénith, lorsqu'il mène une existence souple et délicate en tant que roi, il est rattrapé par ses vieux démons. Il n'en survivra pas et il en a conscience. Il est seul avec le mal. Alors parfois il pleure, pense aux visages de ceux qui ne sont plus. Il regrette, refait le monde. Ces séances de conscience internes peuvent parfois durer des jours et des jours. Elles effraient la cour, les conseillers et leur font craindre le pire. Le régime de Aizen aura beau être stable, tous auront peur d'un coup de folie de sa part et ce jusqu'à la fin. Pourtant l'histoire continue, rien ne l'arrête, la vie suit son cours.
-Mizukage Sama, les effectifs sont prêts à l'extérieur de la ville.
Aizen sortit de son introspection et répondit d'un simple hochement de tête. Il enfila ses habits sombres et se couvrit d'un large voile noire puis se capuchonna. Il les rejoint alors. Aux portes de la cité se trouvaient une escouade d'une vingtaine de juunins. Comme demandés par le mizukage, chacun était jeune, moins de vingt ans. Ainsi, il était sûr de n'avoir autour de lui que de vrais combattant forgés par la décennie sanglante. Il regarda quelques uns d'entre eux, chacun sentit une grande émotion au moment de partir. Il retira sa capuche et prononça quelques mots:
-Soyez sur vos gardes et suivez les instructions du capitaine Machida pour le reste du voyage, la route sera longue jusqu'à la Terre.
Le capitaine machida était un jeune homme frais et au sens tactique reconnu à travers le pays de l'eau. Il était respecté malgré sa jeunesse et était un des rares à faire l'unanimité. Il a notaùment travailler sur le système académique de Kiri au côté de Aizen. C'est un homme droit et taiseux, un idéal militaire comme on en trouve peu dans le monde. Samidare lui adressa un regard les sourcils légèrement froncés, tout ce sérieux transmis à son homme de main, ils purent se mettre en route . |
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